zadhand 546 Posted January 26, 2018 Partager Posted January 26, 2018 Selon l’organisme français Coface L’Algérie en proie aux tensions sociales El Watan le 24.01.18 | 12h00 La Coface évoque des faiblesses liées au poids excessif du secteur public, aux lourdeurs bureaucratiques, à l’environnement des affaires problématique, ainsi que l’existence de «lignes de fracture entre le pouvoir et la population». Siège de la Coface Déficits publics conséquents, ralentissement de la croissance, accélération de l’inflation, chômage élevé chez les jeunes et risques accrus de tensions et de contestations sociales. Telles sont en substance les principales tendances qui devraient continuer à caractériser l’économie algérienne en 2018, selon la dernière évaluation de la Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (Coface). Dans son nouveau rapport annuel sur l’évolution des risques pays, publié hier, l’organisme spécialisé dans l’assurance du commerce extérieur estime ainsi que «le ralentissement profond que traverse l’Algérie commence à avoir des répercussions sur le plan social», ce qui conduira le gouvernement, a-t-il noté, «à poursuivre sa politique généreuse de transferts sociaux au détriment de la consolidation budgétaire».Maintenant le risque Algérie dans la catégorie «C» sur une échelle de 8 niveaux, la Coface indique globalement qu’en 2018, l’économie algérienne devrait continuer à ralentir, d’autant que «la reconduite des quotas dans le cadre de l’accord OPEP devrait limiter la croissance du secteur pétrolier, déjà pénalisée par le manque d’investissement et l’arrivée à maturité de certains champs». Au même moment, souligne encore l’assureur, «l’activité hors pétrole devrait montrer des signes d’essoufflement», tandis que le maintien du soutien à la consommation en augmentant les dépenses sociales «devra se faire au détriment de l’investissement public», tout en ayant un impact tout limité sur le pouvoir d’achat des ménages en raison de la hausse de l’inflation. Dans cet ordre d’idées, la Coface estime que le recours au financement interne non conventionnel, décidé en septembre dernier par le gouvernement, «aura pour conséquence une hausse des pressions inflationnistes domestiques, alors que les barrières à l’importation tendent à accroître le prix des produits étrangers». Parallèlement, le déficit public, dont le financement sera assuré par des emprunts directs auprès de la Banque d’Algérie, devra rester conséquent, prévoit encore l’organisme d’assurance, qui ne manque pas de déplorer en ce sens l’inflexion observée dans la politique budgétaire du gouvernement, suite notamment «aux changements successifs de Premiers ministres au cours de l’année précédente». En ce sens, relève-t-il, «le plan de consolidation budgétaire adopté en 2016, devant permettre sur trois ans une baisse du déficit public basée sur une réduction des dépenses d’investissement, a été mis de côté». Aussi, même si la légère hausse du prix du baril au-dessus de 50 dollars et l’augmentation des exportations devraient favoriser une augmentation des recettes budgétaires, celles-ci, constate la Coface, «ne pourraient cependant pas compenser la politique expansionniste du gouvernement».De même, la poursuite attendue de la toute relative amélioration des exportations d’hydrocarbures ne pourra pas impacter notablement les déficits extérieurs qui demeureront abyssaux en 2018, dès lors que «le différentiel avec le besoin en importations du pays reste important», rappelle l’assureur français. Seule note positive, prévoit en définitive ce dernier, est l’accroissement attendu des investissements directs étrangers (IDE), à la faveur notamment de la mise en place prévue d’une nouvelle loi visant à accroître l’attractivité du secteur des hydrocarbures auprès des investisseurs étrangers.Une démarche dont les effets ne devraient cependant pas être visibles à court terme, observe enfin la Coface, qui évoque au demeurant la persistance des faiblesses structurelles liées au poids excessif du secteur public, aux lourdeurs bureaucratiques et à l’environnement des affaires problématique, ainsi que l’existence de «lignes de fracture entre le pouvoir et la population». Akli Rezouali Citer Link to post Share on other sites
Aghabie 20 060 Posted January 27, 2018 Partager Posted January 27, 2018 La fracture entre le peuple et la population ne date pas d'aujourd'hui, d'ailleurs ça commence tout juste à se serrer, hadda win watnet la coface... En france c'est pareil, Macron ne roule ni pour la france ni pour son peuple ! La coface ne connait pas notre peuple et les multitudes de chemin empreintés, beaucoup de liquidités sont invisibles aux yeux de l'état ; il y a aussi un faux chomage, plus de 60 % si ce n'est plus de clandestins ! Bus clandestin, taxi clandestin, école clandestine, prof clandestin, vendeur clandestin, etc. La coface ferait mieux de s'occuper des émeutes nutella qui ont fait plusieurs blessés dans les intermarchés ! Citer Link to post Share on other sites
koceyla 14 646 Posted January 27, 2018 Partager Posted January 27, 2018 la coface est un reassureur , elle donne des indications aux compagnies qui passent contrat avec l'algerie afin de se proteger ...en clair ils decident du prix de l'assurance quelque soit la transaction faite avec l'algerie-voir limite les montants engagés par les operateurs avec le pays si on juge le risque trop elevé pour y investir ...ils le font avec tous les pays donc ce n'est pas une agression mais un constat basé sur des données , c'est au pays de faire les reformes necessaires pour etre bien jugé....c'est exactement comme si quelqu'un venait t'acheter tous tes meubles en te disant qu'il te paiera plus tard -que fais tu tu lui dis d'emmener les meubles de suite ou tu te renseignes sur ce miraculeux client qui fait des promesses ? la question a laquelle la coface repond ,c'est oui/non c'est un/c'est pas un bon payeur .... j'ai raté la promo nutella 1.41 c'est pas cher faut l'avouer . je prefere le chocolat noir sinon j'y serais allé taper du poing ,une affaire c'est une affaire . Citer Link to post Share on other sites
AnoNimos 12 455 Posted January 27, 2018 Partager Posted January 27, 2018 la coface est un reassureur , elle donne des indications aux compagnies qui passent contrat avec l'algerie afin de se proteger ...en clair ils decident du prix de l'assurance quelque soit la transaction faite avec l'algerie-voir limite les montants engagés par les operateurs avec le pays si on juge le risque trop elevé pour y investir ...ils le font avec tous les pays donc ce n'est pas une agression mais un constat basé sur des données , c'est au pays de faire les reformes necessaires pour etre bien jugé....c'est exactement comme si quelqu'un venait t'acheter tous tes meubles en te disant qu'il te paiera plus tard -que fais tu tu lui dis d'emmener les meubles de suite ou tu te renseignes sur ce miraculeux client qui fait des promesses ? la question a laquelle la coface repond ,c'est oui/non c'est un/c'est pas un bon payeur .... j'ai raté la promo nutella 1.41 c'est pas cher faut l'avouer . je prefere le chocolat noir sinon j'y serais allé taper du poing ,une affaire c'est une affaire . Tsi pas Vghi Sagalas...tsema Therwi...T aughais pu economiser yamheynek budget de Hilux si tu avais acheté Nutel a 1.41 et vendu aux enfants du quaghté a 5 :D Citer Link to post Share on other sites
Aghabie 20 060 Posted January 27, 2018 Partager Posted January 27, 2018 La coface n'a pas besoin de dire, l'algérie elle-même bloque les investisseurs, je ne sais pas pour quelle raison. Il faut remplir les poches me dit-on... Il faut dire que les marques moyennes vendent trop cher, par exemple une petite robe coûte en moyenne 10 000 dinars, s'acheter un bon portable peut être le prix d'un bon salaire 50 000 dinars (ils veulent tous des oppo pour les seifies). Comme on copie tout le temps, je suis sûre que chez nous aussi on baissera le prix de la nutella, on fera d'émeute pas nous sommes un peuple civilisé. Citer Link to post Share on other sites
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