Belame 10 Posted January 28, 2018 Partager Posted January 28, 2018 Autour de l'institutionnalisation de tamazight. Ansi i d-nekka, sani nteddu ? Sur l’institutionnalisation de Tamazighten Algérie, je serai plus nuancé. Car, bien sûr, il y a du positif dans toute cette évolution qui commence en 1990 et résulte essentiellement, rappelons-le, de la dynamique et de la pression sociale et non du "bon vouloir du Pouvoir". Tamazight n’est plus frappée d’ostracisme et n’est plus objet d’une répression systématique. Souvenons-nous que dans l’Algérie indépendante, des jeunes gens sont allés en prison pour la seule détention d’écrits en tifinagh, ou pour avoir réclamé son enseignement… En même temps, il est clair que nous sommes encore très loin des conditions qui assureraient à la langue et à la culture berbères un plein épanouissement et la garantie de leur survie. Un enseignement, facultatif, de trois heures hebdomadaires, dont la continuité n’est pas toujours assurée dans le cycle scolaire, et qui est loin d’être généralisé même dans les régions berbérophones, n’est certainement pas une configuration qui permettra la consolidation d’une langue à large échelle, surtout quand il s’agit d’une langue minoritaire, historiquement dévalorisée et longtemps confinée dans l’oralité et la ruralité. Nous sommes en réalité encore dans des mesures "cosmétiques" : si l’on veut que le berbère puisse résister et se développer face à la pression permanente de l’arabe (classique et dialectal), du français, omniprésente dans le quotidien comme dans les sphères d’usages "élaborés" (Justice, Administration, Sciences et Technologies, Économie…), cela suppose des mesures lourdes, au minimum un enseignement bilingue généralisé dans les régions berbérophones. L’exemple parfaitement documenté d’autres langues minoritaires (catalan, basque, breton, corse…) est là pour nous rappeler que face au rouleau compresseur des "grandes langues dominantes", nos "petites langues" ne peuvent trouver leur salut que dans des mesures de "protectionnisme linguistique" assez radicales. Sinon, on en reste au symbole, au mieux à la conservation patrimoniale et muséographique. Tous les linguistes et sociolinguistes sérieux sont d’accord sur ce point. Salem CHAKER, Marseille, le 12/01/2018. Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted January 29, 2018 Partager Posted January 29, 2018 Autour de l'institutionnalisation de tamazight. Ansi i d-nekka, sani nteddu ? Sur l’institutionnalisation de Tamazight en Algérie, je serai plus nuancé. Car, bien sûr, il y a du positif dans toute cette évolution qui commence en 1990 et résulte essentiellement, rappelons-le, de la dynamique et de la pression sociale et non du "bon vouloir du Pouvoir". Tamazight n’est plus frappée d’ostracisme et n’est plus objet d’une répression systématique. Souvenons-nous que dans l’Algérie indépendante, des jeunes gens sont allés en prison pour la seule détention d’écrits en tifinagh, ou pour avoir réclamé son enseignement… En même temps, il est clair que nous sommes encore très loin des conditions qui assureraient à la langue et à la culture berbères un plein épanouissement et la garantie de leur survie. Un enseignement, facultatif, de trois heures hebdomadaires, dont la continuité n’est pas toujours assurée dans le cycle scolaire, et qui est loin d’être généralisé même dans les régions berbérophones, n’est certainement pas une configuration qui permettra la consolidation d’une langue à large échelle, surtout quand il s’agit d’une langue minoritaire, historiquement dévalorisée et longtemps confinée dans l’oralité et la ruralité. Nous sommes en réalité encore dans des mesures "cosmétiques" : si l’on veut que le berbère puisse résister et se développer face à la pression permanente de l’arabe (classique et dialectal), du français, omniprésente dans le quotidien comme dans les sphères d’usages "élaborés" (Justice, Administration, Sciences et Technologies, Économie…), cela suppose des mesures lourdes, au minimum un enseignement bilingue généralisé dans les régions berbérophones. L’exemple parfaitement documenté d’autres langues minoritaires (catalan, basque, breton, corse…) est là pour nous rappeler que face au rouleau compresseur des "grandes langues dominantes", nos "petites langues" ne peuvent trouver leur salut que dans des mesures de "protectionnisme linguistique" assez radicales. Sinon, on en reste au symbole, au mieux à la conservation patrimoniale et muséographique. Tous les linguistes et sociolinguistes sérieux sont d’accord sur ce point. Salem CHAKER, Marseille, le 12/01/2018. Bien sûr tout cela Chaker le dit, le signifie, l'exprime et l'écrit en...français! Citer Link to post Share on other sites
Belame 10 Posted January 29, 2018 Author Partager Posted January 29, 2018 Bien sûr tout cela Chaker le dit, le signifie, l'exprime et l'écrit en...français! Bonjour, Sinon, sur le fond ? Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted January 29, 2018 Partager Posted January 29, 2018 Bonjour, Sinon, sur le fond ? Bonjour, Commencez vous-même pas abandonner l'usage du français au profit de votre langue chérie. Comment Tamazight pourrait-il s’épanouir quand son élite-même le relègue au second plan? Tu penses que le citoyen lambda, qui a d'autres chats à fouetter, est manipulable éternellement? Citer Link to post Share on other sites
Belame 10 Posted January 29, 2018 Author Partager Posted January 29, 2018 Bonjour, Commencez vous-même pas abandonner l'usage du français au profit de votre langue chérie. Comment Tamazight pourrait-il s’épanouir quand son élite-même le relègue au second plan? Tu penses que le citoyen lambda, qui a d'autres chats à fouetter, est manipulable éternellement? Bonsoir, Sinon, sur le fond ? Ou bien lorsque quelqu’un montre la lune tu fais partie de ceux qui regardent le doigt. Citer Link to post Share on other sites
Aghabie 20 060 Posted January 29, 2018 Partager Posted January 29, 2018 La majorité des berbéristes n'ont aucune idée de leur histoire, ni mnin djew ni mnin rahou, ils ont entendu parlé d'un mouvement qui leur serait "salutaire" ils suivent comme le mouton de panurge... Citer Link to post Share on other sites
koceyla 14 646 Posted January 29, 2018 Partager Posted January 29, 2018 La majorité des berbéristes n'ont aucune idée de leur histoire, ni mnin djew ni mnin rahou, ils ont entendu parlé d'un mouvement qui leur serait "salutaire" ils suivent comme le mouton de panurge... qui a donc eduqué ces moutons ? la mosquée , l'ecole arabe ,la tele arabe ... on ne fait qu'essayer de changer de berger ,nous virons le premier ! Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted January 30, 2018 Partager Posted January 30, 2018 Bonsoir, Sinon, sur le fond ? Ou bien lorsque quelqu’un montre la lune tu fais partie de ceux qui regardent le doigt. Bonjour, Le voici le fond: on ne porte pas, comme ça d'un trait et sans rien à redire, des patois ruraux qui ne servent que compter les poules au rang de langue officielle et nationale. Si pour toi c'est du progrès, moi j'y vois la ruralisation pure et simple d'une Algérie déjà mal en point. Et pour boucler la boucle, on fête Yennayer pour célébrer les champs et la terre!!! Comme je l'ai déjà dit promouvoir la berberité telle quelle c'est promouvoir la RURALITÉ. Citer Link to post Share on other sites
YOUVA9 537 Posted January 30, 2018 Partager Posted January 30, 2018 Bonjour, Et pour boucler la boucle, on fête Yennayer pour célébrer les champs et la terre!!! Comme je l'ai déjà dit promouvoir la berberité telle quelle c'est promouvoir la RURALITÉ. Azul à Dada... Là tu débloques un petit peu,faute d'arguments valables.... A ton avis,entre quelqu'un né ,grandi et,fréquenté l'Ecole et Université ,de Paris et ses environs et,celui né ou déjà,"qui est le rural là-dedans"? Ps:Grand respect aux ruraux... Citer Link to post Share on other sites
Belame 10 Posted January 30, 2018 Author Partager Posted January 30, 2018 (edited) des patois Bonjour, Un parlé utilisé dans la vie courante en quasi exclusivité par des millions de locuteurs (on ne va pas ouvrir une bataille des chiffres) dans une seule région du pays n’est pas un patois – c’est une langue vivante. Ce, malgré le sort qu’ont voulu lui réserver (disparition, ensevelissement, occultation, dissolution), sans y parvenir, nos " chers " gouvernants, tous autant qu’ils sont, depuis l’indépendance. Edited January 30, 2018 by Belame Citer Link to post Share on other sites
YOUVA9 537 Posted January 30, 2018 Partager Posted January 30, 2018 La majorité des berbéristes n'ont aucune idée de leur histoire, ni mnin djew ni mnin rahou, ils ont entendu parlé d'un mouvement qui leur serait "salutaire" ils suivent comme le mouton de panurge... Regarde bien;y'avait plein de moutons ce jour là,et j'étais parmi eux"heureux"... Citer Link to post Share on other sites
koceyla 14 646 Posted January 30, 2018 Partager Posted January 30, 2018 la ruralité lol...on en fait ce qu'on veut de tamazight ...boycottez air algerie tant que les consignes ne sont pas en tamazight , pas un seul euro pour cette compagnie arabisée!...ne nous perdons pas dans des debats inutiles avec les traitres:) , ne nous perdons pas dans dans le theorique ce qui compte c'est de l'implanter partout -notre role consiste a la deployer , a elle ensuite de prouver qu'elle est en mesure de se debarasser de l'arabe ...la langue arabe veut etre toute seule sur le ring dopée par les cheikhs et les gouvernants , c'est facile ainsi de dominer quand l'autre est declaré forfait ...la langue arabe est une langue morte ,inutile ,une langue d'eglise et de mythes imaginaires ...elle ne sert meme pas a vendre le petrole , les negociateurs parlent anglais . ce n'est pas une invention de ma part ,c'est l'experience et 50 ans ans de dicrimination positive pour l'arabe avec zero resultats-apres 50 ans on ne peut plus douter de son inutilité - que dis je 50 ans , on peut remonter meme plus loin - rien wallou ,zero !. Citer Link to post Share on other sites
koceyla 14 646 Posted January 30, 2018 Partager Posted January 30, 2018 voila le seul usage de la langue arabe ! voila ou elle excelle -pour le reste zero ! Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted January 30, 2018 Partager Posted January 30, 2018 Azul à Dada... Là tu débloques un petit peu,faute d'arguments valables.... A ton avis,entre quelqu'un né ,grandi et,fréquenté l'Ecole et Université ,de Paris et ses environs et,celui né ou déjà,"qui est le rural là-dedans"? Ps:Grand respect aux ruraux... Azul, Là-dedans le rural c'est l'habitant de la campagne française. Ce n'est pas la Kabylie, dont le village reste un symbole, qui t'a porté mais Paris, capitale de la République française. Citer Link to post Share on other sites
YOUVA9 537 Posted January 30, 2018 Partager Posted January 30, 2018 Azul, Là-dedans le rural c'est l'habitant de la campagne française. Ce n'est pas la Kabylie, dont le village reste un symbole, qui t'a porté mais Paris, capitale de la République française. A Dada An-Nisr,un conseil,tu nages à contre courant et,tu insultes l'avenir,j'ai bien peur que tu t'en mordes les doigts,d'avoir fait le mauvais choix ... Mais t'es quand même des nôtres pour moi."ce qui me désole le plus" Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted January 30, 2018 Partager Posted January 30, 2018 A Dada An-Nisr,un conseil,tu nages à contre courant et,tu insultes l'avenir,j'ai bien peur que tu t'en mordes les doigts,d'avoir fait le mauvais choix ... Mais t'es quand même des nôtres pour moi."ce qui me désole le plus" Allez convaincs-moi! Peut-être que adhérerai pleinement à votre cause, et que j'ai quelque chose à apporter! Mais convaincs-moi d'abord... Citer Link to post Share on other sites
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