trinita 2 670 Posted February 3, 2018 Partager Posted February 3, 2018 Louisa Hanoune, SG du Parti des travailleurs. ©D. R. Partager La procédure de cession a été faite de sorte à ce que, au final, l’entreprise (SNTA) se retrouve avec 49% d’actions et les autres actionnaires, dont les Émiratis (41%), avec 51%. Le passage d’Abdeslam Bouchouareb à la tête du ministère de l’Industrie et des Mines a eu, visiblement, un effet négatif sur le secteur. Les révélations sur sa gestion chaotique, pour le moins qu’on puisse, se suivent et confirment l’ampleur du désastre. Bradage, sabotage, passe-droits, pressions …, telles sont, entre autres, les accusations portées à son encontre depuis que les langues se sont déliées pour dénoncer sa gestion. Hier, c’était au tour de Louisa Hanoune, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), de révéler et de dénoncer le bradage de la Société nationale du tabac et des allumettes (SNTA) par l’ancien ministre de l’Industrie aux profits des Émiratis. Selon Louisa Hanoune, le procédé, cousu de fil blanc par Bouchouareb, est digne de la mafia. S’exprimant à l’ouverture des travaux de la session ordinaire du Comité central du parti, le porte-parole du PT a estimé que la cession de presque la totalité des actifs de la SNTA aux Émiratis a été l’œuvre du ministre de l’Industrie en novembre 2016. Sans citer son nom, Mme Hanoune a pris, néanmoins, le soin de situer l’événement dans le temps et de préciser l’initiateur de l’opération, en affirmant que ce hold-up est intervenu en novembre 2016 sous la houlette du ministère de l’Industrie, soit sous le règne de Bouchouareb. “Les dérives économiques sont nombreuses et celle de la SNTA illustre l’ampleur du désastre”, a-t-elle dit, soulignant qu’après l’échec du partenariat avec les Turcs, le ministre de l’époque avait pris la décision en novembre 2016 de réitérer le même procédé avec les Émiratis sans passer par des négociations avec le partenaire social. Elle a révélé que cette opération avait coûté 1 100 postes d’emploi, et dont les victimes seront reprises avec des contrats de travail à durée déterminéé (CDD). “Le directeur qui a chapeauté cette opération a été déjà condamné par la justice”, a-t-elle encore révélé, informant que 18 travailleurs qui avaient refusé de signer les CDD “ont subi des pressions énormes, notamment des tentatives de corruption”. “5 millions de dinars leur ont été alors proposés pour se taire”, a dénoncé Mme Hanoune, ajoutant qu’actuellement l’affaire est entre les mains de la justice. “Le ministre a tenté de privatiser cette entreprise à 100%”, a-t-elle accusé, soulignant que même les unités commerciales qui génèrent des bénéfices, ont été accaparées par les Émiratis. Le procédé utilisé par Bouchouareb et ses “amis” émiratis étant simple. Selon Mme Hanoune, le ministre de l’Industrie a décidé de sectionner le capital social de l’entreprise en 4 entités. Il s’agit de 49% pour la SNTA, 41% pour les Émiratis, quatre autres Émiratis ont bénéficié de 8% et une algérienne, étrangère à l’entreprise et au secteur, en avait pris 2%. Ce qui rend, selon la SG du PT, la SNTA dans la posture de minoritaire puisqu’elle ne possède que 49% de l’entreprise contre 51% pour les “partenaires”. “C’est la règle 51/49 renversée”, a-t-elle dit, soulignant qu’actuellement les Émiratis “monopolisent la production”, dans une entreprise qui génère “3 900 milliards de centimes de gain net”. “Même le matériel a été renouvelé avant cette cession par la SNTA”, a-t-elle encore dénoncé avant d’accuser les Émiratis d’avoir utilisé “des produits chimiques très nocifs à la santé”. Louisa Hanoune plaide, par ailleurs, pour la résiliation du contrat avec les Émiratis et appelle le chef de l’État à diligenter une commission d’enquête pour faire la lumière sur les dessous de cette affaire. Privatisation : la grande braderie Mme Hanoune ne s’est pas contentée de révéler uniquement le cas de la SNTA, mais elle a également cité celui de l’Entreprise nationale des gaz industriels (Engi), dont 66% ont été repris par une entreprise étrangère, l’END, alors que l’entreprise n’était pas déficitaire. Dans son réquisitoire, la SG du PT a invité Abdelhamid Temmar “à présenter le bilan des privatisations” ou, à défaut, “à se taire”. “Brader 400 entreprises publiques pour un milliard de dollars est une grande braderie”, a-t-elle dit, ajoutant que les cas de la SNTA et de l’Engi concernent plusieurs autres entreprises. “Ce sont les gardiens des intérêts de l’oligarchie qui s’en prenaient à nous à chaque fois que nous dénoncions ces pratiques”, a-t-elle estimé, soulignant que des ministres en poste ont évoqué “des surfacturations, des pressions des lobbies”, dans une allusion au défunt Bakhti Belaïb, ancien ministre du Commerce qui a été, a rappelé Mme Hanoune, “menacé dans son propre bureau par un sinistre individu”. Sur sa lancée, Mme Hanoune a également dénoncé la présentation des véhicules montés en Algérie comme “de la production nationale”. Elle a révélé que les patrons des usines de montage de voitures sont exonérés de payement des droits de douane, mais, fait-elle remarquer, “leurs véhicules sont très onéreux”. Elle a cité à titre d’exemple des voitures dont le prix de revient est de 1 792 000 DA, mais vendues à 2 640 000 DA. D’autres à 2 226 000 DA, vendues à 4 850 000 DA, à 950 000 DA cédées à 1 680 000 DA… “Il y a un patron qui engrange un bénéfice net de 2 364 000 DA pour une seule voiture”, a-t-elle dit, soulignant que le manque à gagner pour le Trésor dans ces opérations, en dehors de l’Andi, “est de plus de 37 milliards de dinars en 2015, de plus de 40 milliards en 2016 et de plus de 46 milliards de dinars en 2017”. Même perte en devises dans le cadre du système SKC-CKD, a encore ajouté la SG du PT qui estime qu’en 2015, l’Algérie a importé ces kits pour 1,4 milliard de dollars, contre 1,9 milliard en 2016 et 1,1 milliard de dollars en 2017. “C’est une vraie hémorragie”, a-t-elle estimé Citer Link to post Share on other sites
trinita 2 670 Posted February 3, 2018 Author Partager Posted February 3, 2018 Hanoun soit elle est ignorante de la chose politique soit c'est une lutte ouvrière. Car le cas de l'ex ministre accusé dans une affaire de wikiliks était maintenu dans son poste c'est normal qui' était en position de faiblesse pour recevoir des dictés de n'importe qui..le gouvernement avec tous ces stratèges et ces cadres payés a coût de milliers d'euro qui n'est sur argent de poche ne savent pas un gouvernement ne doit jamais laissé par mis eu une personne accus3 ou poursuivis? Qui est ce pays dans ce monde qui ne le sait pas? C.est les ABC de la gouvernance et la gouvernance ça s'apprend dans les université et grande école ''un cas d'un taché parmi un groupe diminuera leur action'' le gouvernement trainé derrière une charge lourde..qui limitait leur action collective. Hanoun ne sait pas ces ABC de la gouvernance?nos gouvernants ne fond pas d'étude en politique? La politique n'est pas une science a part entière en Algérie?.de la bergerie ou de la pizeria ou du bar directement au gouvernement? Le bar l'an sait son métier vendre de l'alcool c'est tout une formation savoir parler savoir apaiser savoir vendre savoir interrompre savoir contrôler car le milieu du bar est un milieu sans raison les consommateurs sont incontrôlable nous sommes pas danse mosquée synagogue ou chapelle? Chaque chose a ces propres ''initiations'' hanoune cr3e une tempête dans un vers pour orienter l'opinion contre les arabes imiratis alors que ceux qui ont tourné la roue wikiliks ne sont sûrement pas des arabes mais des personne qui voulaient des affaires chez l'ex ministre' il était entre leurs mains...le problème n'est pas la car les affaires sont comme ça la corruption est une cuillère utilisé par tout le monde mais le problème c'est le comment un gouvernement n'assume pas sa responsabilité..comment tu efface une politique sans donner des explication sans rendre des compte? Tu joues? Ou tu ne sais pas la politique tu squares un milieu qui tu ne maitrises pas? Va faire ton métier mais ne fait pas ruiner les gens une fois tu leurs dit allez y activer dans l'importation les gens se sont investis ont recruter des gens et ensuite tu dis le contraire? Tu sautes du coq a l'âne? Arrêtés de sauter d'un arbre a un autre..un peu de respects pour les investisseurs c.est pourquoi les investisseurs qui se sont mis dans l'importation des véhicules doivent ester en justice le gouvernement .ils ont tout leurs droit car les textes de lois qui régissaient cette activit3 existe donc c'est cas de litige commercial. La justice peut casser une décisions commerciale d'un gouvernement algérien ou étranger en faveur des règles universelle du commerce internationale..tu fais comme tu veux si tu ne connais pas le commerce va faire formation payé toi des semestres y'a des écoles partout mais arrêtés de sauter du coq a l'âne..va te former sinon laisse ton poste y'a des milliers d'Algérien compétant.. L'affaire de bouchoireb est commercial il doit donnée des explications il faut tout d'abords ester en justice le gouvernement devant une chambre commerciale. Citer Link to post Share on other sites
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