Aghabie 20 060 Posted June 28, 2019 Partager Posted June 28, 2019 Personne n'en parle ! 2p2m Par M.F. avec AFP Publié le 28 juin 2019 à 12h16 Deux personnes ont été blessées par balle jeudi après-midi à la sortie d’une mosquée. Le tireur, dont les motivations restent floues, a été retrouvé mort. « L’Obs » fait le point. Que s’est-il passé ? Plusieurs coups de feu ont retenti jeudi vers 16 heures, devant la mosquée Sunna, dans le nord-est de la ville. Deux personnes ont été blessées, un imam et un fidèle. D’après Trabelso Hosny, adjoint au maire de Brest, le tireur s’est approché d’eux alors qu’ils sortaient de la mosquée en prétextant vouloir une photo, avant de faire feu. Rachid El Jay, l’imam, « a reçu quatre balles, deux dans l’abdomen, deux dans les jambes. Le fidèle a reçu deux balles dans les jambes », a affirmé le Conseil français du culte musulman. Ils ont reçu les premiers soins de la part d’un pharmacien brestois avant d’être conduits aux urgences. Selon la préfecture, leur pronostic vital ne serait pas engagé. La Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Rennes a été saisie de l’enquête. Le colonel Nicolas Duvinage a indiqué à l’AFP qu’une soixantaine de militaires ont été mobilisés pour retrouver le tireur. Celui-ci a été retrouvé mort à 500 mètres de sa voiture dans une zone boisée de Guipavas, aux portes de Brest. Une source proche de l’enquête affirme qu’il se serait suicidé d’une balle dans la tête. Dans un communiqué, le Conseil régional du culte musulman de Bretagne a dénoncé « la barbarie et la lâcheté qui qualifient cet attentat islamophobe », appelant les fidèles à effectuer une minute de silence après la prière du vendredi. Peut-on parler d’un « attentat » ? Vendredi, le parquet de Brest a affirmé à l’AFP, que les éléments recueillis jusqu’à présent ne permettaient d’affirmer que l’attaque est un « attentat ». La section antiterroriste du parquet de Paris ne s’est pas saisie de l’affaire. Par ailleurs, le procureur de la République de Brest Jean-Philippe Recappé a révélé que le tireur « avait envoyé un courrier à l’imam de Lille qui lui-même l’avait retransmis à l’imam de Brest, mais la police n’était pas au courant ». Ce courrier « ne relève pas notamment de ce que l’on voit actuellement des attentas islamistes ou djihadistes », a-t-il ajouté. Que sait-on du tireur ? Selon « Le Parisien », l’auteur des faits a été identifié par les enquêteurs comme Karl. F., 22 ans, et serait inconnu des services de police. « Il n’est pas fiché et n’est pas connu comme appartenant à une mouvance d’extrême droite », affirme une source proche de l’enquête à l’AFP tandis qu’une autre explique qu’il s’agirait d’un « déséquilibré ». Selon « Le Télégramme », l’homme est originaire de la région lyonnaise. Il a laissé des documents écrits mais peu cohérents, retrouvés près du lieu où il est mort. Il a également posté une photo de lui sur les réseaux sociaux. Qui sont les blessés ? Agé de 26 ans, un fidèle a reçu deux balles dans les jambes. Mais c’est l’imam qui l’accompagnait qui focalise les attentions dans cette affaire. Anciennement connu sous le nom de Rachid Abou Houdeyfa, Rachid El Jay a créé la polémique en 2015 avec ses vidéos de prêche postées sur Internet. Cet imam 2.0, dont Rue89 a fait le portrait à l’époque, expose des positions radicales, notamment sur les femmes et les loisirs, affirmant par exemple que « ceux qui aiment la musique, c’est ceux qui voudraient être transformés en singe ou en porc ». Le Brestois avait été fortement critiqué pour son discours : le président François Hollande l’avait même qualifié de « prêcheur de haine ». Sa mosquée avait été perquisitionnée quelques jours après les attentats de Paris et Saint-Denis et ses activités économiques avaient été mises sous surveillance. C’est en 2016 cependant que le discours de Rachid El Jay commence à changer. A la rentrée, il a commencé à suivre un diplôme universitaire sur la religion, le droit et la vie sociale. L’objectif, soutenu par le ministère del’Intérieur : rendre « républicano-compatibles » les imams et autres religieux. Ce changement de position lui a valu une fatwa de l’Etat islamique, le condamnant à mort comme apostat, comme le rapportait « Libération » en 2016. Il reste cependant étroitement surveillé par les autorités. Aujourd’hui, le spécialiste du salafisme contemporain Romain Caillet explique que Rachid El Jay « est aussi bien la cible de gens pro-djihad que de groupes d’ultra-droite ». « Toutes les hypothèses sont possibles. Il y a 10 ans, cet imam était sur une ligne salafiste non djihadiste, mais pro-saoudienne, et il s’est rangé progressivement sur une ligne traditionnelle marocaine. » « Aujourd’hui il est dans une logique de pratique de l’islam qui n’est pas en rupture avec son environnement, sa barbe est de plus en plus courte et son style vestimentaire a changé », ajoute-t-il. Mais, selon lui, « bien qu’il ait changé de discours, il était toujours assimilé aux yeux de l’opinion publique et dans les médias, à un islam radical, donc un ennemi de l’intérieur ». M.F. avec AFP Citer Link to post Share on other sites
Aghabie 20 060 Posted June 29, 2019 Author Partager Posted June 29, 2019 Avec ce que nous lisons comme commentaires, je me demande pourquoi les musulmans restent en France. J'aimerai bien que les médecins et ingénieurs algériens reviennent au pays. Je me demande bien aussi pourquoi l'Algérie ne se modernise pas, elle a les moyens d'allouer un grand budget aux hôpitaux et à l'éducation ; pour développer le tourisme alors qu'on a l'agriculture ? Pourquoi le pays n'est pas nettoyé et la population obligée à garder les lieux propres ? Les algériens ne sont pas assez intelligents pour faire de l'Algérie une puissance, c'est des voleurs démolisseurs et non des bâtisseurs de civilisation ! Regardez tous les berbèresau pouvoir et voyez comment il n'y a plus de place à Elharrach pour les accueillir ! Citer Link to post Share on other sites
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