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dépression et maniaco-dépression


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Les événements quotidiens et la manière dont nous y réagissons troublent parfois notre tranquillité d'esprit. Chacun peut alors traverser des périodes de tristesse, de solitude ou de malheur qui font partie de la vie normale. Mais lorsque de tels sentiments se prolongent durant des semaines, voire des mois, ils peuvent être les signes avant-coureurs d'une dépression.

 

On estime que la dépression peut toucher environ une femme sur cinq et un homme sur dix au cours de sa vie. Il s’agit donc d’une affection très courante qui peut perturber énormément le mode de vie d'une personne et son sentiment de bien-être en l’empêchant de gérer ses activités normales, son travail et ses relations.

 

Les psychiatres considèrent généralement qu'une personne souffre d'une dépression quand elle présente au moins 5 des symptômes suivants, presque tous les jours pendant au moins 2 semaines.

 

-Humeur déprimée une grande partie de la journée, presque tous les jours

 

-Absence d'intérêt ou de plaisir pour la quasi totalité des activités quotidiennes

 

-Perte ou augmentation du poids ou de l'appétit

 

-Insomnie ou sommeil excessif

 

-Agitation (par exemple torsion des mains) ou lenteur des mouvements

 

-Fatigue ou perte d'énergie

 

-Sentiments d'inutilité ou de culpabilité excessive

 

-Indécision ou difficulté à penser ou à se concentrer

 

-Idées récurrentes de pensées morbides (dans 60 % des cas) ou suicidaires (dans 15 % des cas)

 

 

Lorsqu’un médecin fait un diagnostic de dépression, il est important d’envisager un traitement le plus rapidement possible pour éviter que l’état dépressif ne s’aggrave. On sait en effet qu’une dépression non traitée tend à devenir chronique ou récurrente. Et que la dépression majeure mène au suicide environ 15 % de ceux qui en souffre…

 

En outre, les recherches sur les causes de la dépression dévoilent de plus en plus le caractère complexe de cette maladie et les nombreux facteurs qui peuvent favoriser son apparition.

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causes

 

Même si on ne connaît pas les causes exactes de la dépression, on sait qu’un certain nombre de facteurs interviennent dans son développement. Ceux-ci interagissent entre eux, de sorte que la dépression, plutôt que d’avoir une seule cause, résulte la plupart du temps de la rencontre du «terrain» d'une personne avec un certain nombre de circonstances défavorables.

 

Parmi celles-ci, on distingue:

 

Les facteurs environnementaux

 

Des événements extérieurs à l’individu peuvent contribuer au développement d’une dépression, comme le décès d’un être cher, une séparation, la perte d'un emploi, des problèmes financiers, une blessure ou une maladie invalidante, etc.

On estime que près de la moitié des dépressions semblent être reliées à des situations stressantes. De plus, plusieurs études montrent que le stress en bas âge peut prédisposer au développement d’une dépression durant la vie adulte. Quand on sait les effets néfastes que provoque l’activation chronique de l’axe du stress sur la neurogenèse, on n’est pas surpris que l’inhibition de l’action puisse prédisposer sérieusement à la dépression.

 

Les facteurs psychologiques

 

L’histoire de la personne, fait de souffrances vécues pendant l'enfance, ou au contraire d’encouragements et d’occasions d’épanouissement façonne le caractère particulier d’un individu qui le rend plus ou moins sensible à la dépression.

 

Ceux qui éprouvent constamment des difficultés dans leurs relations, ont des problèmes de communication ou souffrent de solitude risquent davantage de vivre des épisodes dépressifs. De même, l'absence d'une relation étroite, de confiance, qu'il s'agisse d’une relation amoureuse ou amicale, peut augmenter le risque de dépression. La qualité du soutien que nous recevons de nos relations interpersonnelles contribue donc à réduire les réactions physiques et émotionnelles au stress et ainsi à protéger contre la dépression.

 

Les facteurs génétiques (ou héréditaires)

On sait maintenant que des facteurs génétiques qui affectent le fonctionnement du cerveau peuvent rendre une personne plus fragile à la dépression.

 

Par exemple, les personnes dont les parents proches ont souffert d'une dépression ont 15 % de risque d’en développer une aussi alors que chez les personnes dont les parents proches ne sont pas dépressifs les risques sont de seulement 2 à 3 %. De plus, des enfants nés de parents ayant des antécédents de dépression mais adoptés par des parents ne souffrant pas de cette maladie risquent malgré tout de faire une dépression dans 15 % des cas. Chez les jumeaux identiques (donc possédant exactement les mêmes gènes), les probabilités pour un des jumeaux de vivre une dépression si l’autre en a vécu une montent à 70 %.

 

Même si certains gènes sont impliqués dans la dépression, il ne semble pas qu’ils déclenchent inévitablement la maladie. Ils se contenteraient de transmettre une susceptibilité à entrer plus facilement dans un état dépressif. Susceptibilité que des traits de caractères particuliers ou qu’un événement extérieur pourrait transformer en véritable dépression.

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symptomes de la maniaco-dépression

 

La maniaco-dépression est connue depuis l'antiquité. Mais c’est le psychiatre allemand Kraepelin qui, à la fin du 19e siècle, en a décrit les symptômes de façon plus systématique. De nos jours, les spécialistes préfèrent employer l’expression «troubles bipolaires» pour effacer le sens péjoratif et les préjugés associés au mot «maniaque».

Le peintre Vincent Van Gogh et l’écrivain Ernest Hemingway : deux personnes ayant souffert de maniaco-dépression durant leur vie.

 

Contrairement à l'individu normal où l'humeur est influencée par des événements précis de la vie, les variations de l'humeur chez la personne atteinte du trouble bipolaire semblent suivre leur propre cycle. On peut ainsi comparer les variations anormales de l'humeur caractéristiques du trouble bipolaire au rythme infernal des montagnes russes que subit malgré lui le passager.

 

Car contrairement à la dépression (aussi qualifiée de trouble «unipolaire»), le trouble bipolaire comporte non seulement des états dépressifs caractérisés par les même symptômes, mais des épisodes «maniaques» qui alternent avec eux.

 

Durant ces phases maniaques, la personne est exubérante à outrance et ressent une extrême fébrilité qui mène à des comportements excessifs. Elle voit de l’ordre partout, chaque chose semble connectée aux autres et le moindre petit événement prend un sens exagéré. La personne est aussi très créative, les liens qu’elle voit entre les choses lui inspirant constamment de nouveaux concepts et de nouvelles théories.

 

Plus systématiquement, on distingue souvent 4 grandes catégories de symptômes :

 

1) L’apparence extérieure. Elle est extravagante ou débraillée, provoquante voire indécente. La personne en phase maniaque interpelle le premier venu avec une abrupte familiarité, parfois mêlée d'ironie.

 

2) L’exaltation de l’humeur. L’humeur du maniaque est exhubérante et il a une extrême confiance dans ses pouvoirs et son charme. Il a des aventures sexuelles sans penser aux conséquences possibles et souvent avec une absence totale d’inhibition et de tact. Il ne permet aucune critique à son endroit, devenant facilement irrité et colérique.

 

3) Accélération du processus de la pensée. Les pensées du maniaque se bousculent au point que le flot verbal ne peut suivre le rythme. Une image aussitôt évoquée disparaît et est immédiatement remplacée par d'autres. Il passe du coq à l’âne et parle sans arrêt même si son auditoire n’écoute pas. Ses capacités d’attention sont donc réduites mais son imagination est débordante.

 

4) Hyperactivité motrice. Il ne connaît pas de limites à ses forces, ne prend plus le temps de manger ou de dormir. Il entreprend plusieurs projets en même temps sans prendre le temps d’en apprécier la faisabilité. Il effectue de grands bouleversements dans sa vie (changement d'emploi, voyage, dépenses folles, etc) et peut même devenir méfiant, voire

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les causes de la maniaco-dépression sont les memes que ceux de la dépression sus cités.

 

il faut distinguer la maniaco-depression comme étant un symptome spychotique et les troubles depressifs accompagnés d'un syndrome maniaque....

leurs causes étants differentes .....

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le fait est que la psychose est un trouble grave de la personnalité..qui provoque une coupure avec le monde exterieur,contrairement à la depression ou le sujet reste conscient de ses symptomes,et garde toujours ses reperes dans la réalité...

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le fait est que la psychose est un trouble grave de la personnalité..qui provoque une coupure avec le monde exterieur,contrairement à la depression ou le sujet reste conscient de ses symptomes,et garde toujours ses reperes dans la réalité...

 

mais la tu es entrain de parler de la symptomatologie de chacune.mais pour les causes c'est la meme chose

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mais la tu es entrain de parler de la symptomatologie de chacune.mais pour les causes c'est la meme chose

 

les causes de psychoses sont souvent organiques liées à une lésion cerébrale,sinon on parle de personnalité maniaco-depressive au péalable qui peu engendrer un syndrome psychotique si des élements psychiques et environnementaux prennent place....

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non je suis pas du tout d'accord avec toi...je vien de verifier mes cour pour avoir le coeur net et on a jamais parler de lesion organique uniquement dans les psychoses aigues.c'est une des causes multiples de cette psychose

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non je suis pas du tout d'accord avec toi...je vien de verifier mes cour pour avoir le coeur net et on a jamais parler de lesion organique uniquement dans les psychoses aigues.c'est une des causes multiples de cette psychose

 

Je ne te contredis pas ,c'est effectivement une des causes multiples,mais le fait est que la psychose reste toujours liée à l'aspect organique....aussi l'heredité joue un role majeur dans ce genre de maladie.....je reverifierai aussi mes cours aprés,dommage que je n'ai rien sous les mains maintenant!!!!

Pour ce qui est de la depression c'est tout un autre tableau clinique....

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le maniaco depression est une psychose aigue la nous sommes d'accord

mais c'est rare de trouver quelqu'un souffrant de cette psychose et qui a eu un trauma cranien

et quand tu dis psychose c'est uniquement aigue ou bien aussi chronique?

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quand je parle de lésion cérébrale je ne parle pas obligatoirement de trauma cranien,d'autres lesions dues a une maladie ou une degenérescence,peuvent en etre la cause...

 

ah oui j'ai cru lire trauma:o...mais la tu generalises,c'est juste et tu as raison dans le sens ou tu parles des psychoses en generale.

mais dans le cas de la maniaco-depression je ne crois pas qu'il ya de facteur organique proprement dit...mais une predisposition genetique.

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Bonzour les filles....alors on psychote :crazy:

 

Bien moi aussi j'aurais distingué la dépression même aigue de cette maladie bi-polaire beaucoup plus rare et principalement liée à des facteurs génétiques et/ou internes.

 

La maniaco-dépression ne peut se soigner qu'à l'aide de traitements lourds (de type lithum) ça relève de la psychiatrie et c'est malheureusement cyclique avec des pics fluctuants tout au long de la vie.

 

La dépression quant à elle, même si une prise médicamenteuse peut soulager dans l'immédiateté le patient, une psychothérapie peut s'avérer suffisante. Pour moi (mais je ne suis pas experte), la dépression peut trouver ses causes dans l'hérédité autant qu'elle peut provenir de périphériques externes. Il suffit juste de donner des outils au patient pour comprendre son mal et dominer ses émotions.

 

La bipolarité se contrôle beaucoup moins ! C'est une grave psychose.

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les causes oui(mais les vrais causes restent indeterminées)

mais les manifestations(c'est mentionné) ,le traitement c'est tout autre chose.....

 

En fait pour les causes, je pense que la PMD est innée et se déclenchera forcément un jour, comme une maladie sous-jacente. On ne peut pas la contrôler c'est un ras de marée dont la cause appartiendrait au bon vouloir de la maladie.

 

La dépression (même si on peut également en être porteur via l'hérédité et la génétique), appartiendrait plus à notre état psychique et au combat qu'on se sent ou non, au moment M, la force de livrer. La dépression on peut même aller la chercher je pense. Alors que la PMD non.

 

Je ne sais pas si tu vois où je veux en venir ! Mais encore une fois ya rien de scientifique, c'est un ressenti personnel.

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En fait, je veux dire que pour la dépression on aurait une part de responsabilité dans la cause de déclenchement (consciente et inconsciente) comme dans son combat pour s'en détâcher.

 

Alors que la PMD fait partie de nous sans réelle marge de manoeuvre.

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En fait pour les causes, je pense que la PMD est innée et se déclenchera forcément un jour, comme une maladie sous-jacente. On ne peut pas la contrôler c'est un ras de marée dont la cause appartiendrait au bon vouloir de la maladie.

 

La dépression (même si on peut également en être porteur via l'hérédité et la génétique), appartiendrait plus à notre état psychique et au combat qu'on se sent ou non, au moment M, la force de livrer. La dépression on peut même aller la chercher je pense. Alors que la PMD non.

 

Je ne sais pas si tu vois où je veux en venir ! Mais encore une fois ya rien de scientifique, c'est un ressenti personnel.

je vois ce que tu veux dire chere ryline:)

mais pour la dépression ya une predisposition genetique(d'ailleur ya des familles de "dépressifs" si j'ose dire )puis vient un evenement ,deuil,separation,accouchement..qui vient la declancher

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tout ca pour te dire qu'on ne peut pas lutter contre la depression ....

 

Tu penses que même en étant porteur de la "dépression" on ne peut pas la contrôler grâce à une prise de conscience, des outils connus et intégrés, une volonté de ne pas avoir affaire à elle, une expérience familiale....

 

Moi je pense qu'on est beaucoup plus influent (dans les 2 sens) sur la dépression que sur la PMD. Même si génétiquement les deux peuvent être en nous, la PMD est systématiquement plus forte que l'homme alors que la dépression peut être apprivoisée par la force morale. Non ?

 

Autrement dit, la PMD sans traîtement médicamenteux c'est impossible de s'en sortir contrairement à la dépression qui peut se soigner en soulageant l'âme par la parole (pour 50% des cas je dirais).

 

Vous avez déjà parlé de ça en cours ?? Pour savoir si la dépression nécessitait systématiquement une médication ?

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Tu penses que même en étant porteur de la "dépression" on ne peut pas la contrôler grâce à une prise de conscience, des outils connus et intégrés, une volonté de ne pas avoir affaire à elle, une expérience familiale....

 

Moi je pense qu'on est beaucoup plus influent (dans les 2 sens) sur la dépression que sur la PMD. Même si génétiquement les deux peuvent être en nous, la PMD est systématiquement plus forte que l'homme alors que la dépression peut être apprivoisée par la force morale. Non ?

 

Autrement dit, la PMD sans traîtement médicamenteux c'est impossible de s'en sortir contrairement à la dépression qui peut se soigner en soulageant l'âme par la parole (pour 50% des cas je dirais).

 

Vous avez déjà parlé de ça en cours ?? Pour savoir si la dépression nécessitait systématiquement une médication ?

 

je crois que tu parles du simple etat de déprime(je me trompe peut etre)...

et en cours on a toujours parler de l'administration de traitement("anti-dépresseur" "traitement sedatif" ) et pire encore d'hospitalisation car ya toujours un risque suicidaire et un refus therapeutique;plus une psychotherapie comme tu as dis.

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je crois que tu parles du simple etat de déprime(je me trompe peut etre)...

et en cours on a toujours parler de l'administration de traitement("anti-dépresseur" "traitement sedatif" ) et pire encore d'hospitalisation car ya toujours un risque suicidaire et un refus therapeutique;plus une psychotherapie comme tu as dis.

 

Et on utilise quelle échelle, quel outil pour graduer l'état dépressif du patient ou sa dépression révélée ? Car tous les symptômes énoncés peuvent avoir une intensité variée et se traîter indépendamment de la maladie psychique en elle-même.

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