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Pouvoir d’achat en Algérie : des mesures gouvernementales dites populistes


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Pouvoir d’achat en Algérie : des mesures gouvernementales dites populistes

 
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10.02.2020
 
 
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Le gouvernement avait promis de relever le salaire minimum en janvier dernier, de 18 000 à 25 000 DA, ce qui n’a toujours pas eu lieu.

Alors que le salaire moyen ne dépasse pas les 41 000 dinars algériens (DA), selon les chiffres rendus publics par l’ONS (Office national des statistiques), des mesures ont été annoncées pour pallier les fins de mois rudes des ménages algériens, mais qui ne semblent pas être en adéquation avec le problème de l’inflation, véritable cancer qui lamine leur pouvoir d’achat.

Envolée des prix en 2020

Lors des mouvements de protestations qui ont eu lieu ces derniers jours, les manifestants ont appelé à des mesures améliorant leur niveau de vie, qui est à son plus bas aujourd’hui. En effet, selon l’ONS, le salaire moyen ne couvre même pas les besoins vitaux d’une famille algérienne de quatre personnes. En outre, la dévaluation du dinar et la hausse des prix des produits de large consommation grèvent sacrément le pouvoir d’achat des Algériens.

Plusieurs produits verront leur prix augmenter en 2020, à commencer par le tabac. En effet, les cigarettes se vendront beaucoup plus chères cette année en raison de l’augmentation de la taxe sur les produits tabagiques.

Les produits électroménagers verront aussi leurs prix flamber, à cause de l’élévation du barème de la taxe d’efficacité énergétique. Quant aux billets d’avion, ils seront impactés par l’augmentation de la taxe sur les titres de transport internationaux. Ils seront nettement plus chers en 2020.

Par ailleurs, les prix de l’automobile vont augmenter eux aussi : pas moins de trois nouvelles taxes et augmentation des taxes existantes sont ainsi prévues en 2020. Les automobilistes devront s’acquitter notamment de la nouvelle taxe sur les véhicules roulants, qui est de 1 500 DA pour les véhicules de tourisme, et de 3 000 DA pour les autres véhicules et engins roulants.

Des mesures à l’emporte-pièce

Quant aux mesures prises par le gouvernement pour faire face à cette situation – qui parait inextricable -, elles peuvent se résumer à la suppression de l’impôt sur le revenu global (IRG) sur les faibles revenus (moins de 30 000 DA), annoncé par le président Abdelmadjid Tebboune. Une décision jugée populiste par certains experts en économie en Algérie.

L’économiste Kouider Boutaleb a ainsi déclaré au quotidien algérien El Watan que « ce type de décisions prises à l’emporte-pièce sont loin de régler définitivement, ou du moins soulager la problématique du pouvoir d’achat ». Et d’ajouter : « Le salaire est un coût pour les entreprises et un pouvoir d’achat pour le salarié. On ne peut prendre de décisions sans mener de véritables études sérieuses dans ces deux variables. »

Selon M. Boutaleb, exonérer les revenus de moins de 30 000 DA de l’IRG implique un coût pour l’Etat. Il précise en outre que l’absence d’un ministère de la planification, qui veillerait sur la cohérence des décisions prises, projette le pays dans le flou en matière d’équilibre financier.

Pour rappel, le gouvernement avait promis de relever le salaire minimum (SNMG) en janvier dernier, de 18 000 à 25 000 DA, ce qui n’a toujours pas été fait. Les salaires algériens font toujours partie des plus bas du bassin méditerranéen – la moitié des salariés touchent un salaire mensuel inférieur à 1,6 fois le SNMG. Par ailleurs, le taux de croissance de l’économie algérienne restera très faible pour cette année (1,8 %).

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"le gouvernement avait promis de relever le salaire minimum (SNMG) en janvier dernier, de 18 000 à 25 000 DA,"

ce serait une erreur monumentale en l'etat actuel  -cette hausse des salaires faut bien que quelqu'un la paie ...sur quoi se base t on pour augmenter le salaire d'un coup sans aucune evolution de la productivité de 7000 dinars par mois  ...est ce que le boulanger de votre quartier a constaté en janvier une hausse vertigineuse des commandes de gateaux ; est ce que l'agriculteur du coin a vu ses ventes augmenté par rapport a l'annee derniere , est ce que le petit artisan du btp a vu ses devis se multiplier ces derniers temps ?....le pays est il plus riche , produit on plus vite et avec mecanisation  ou robotisation  de l'activité pour expliquer la hausse de la productivité  que le gvt voudrait partager de façon equitable entre l'entrepreneur et le salarié ...que va t il se passer si les entrepreneurs augmentent les prix suite a la hausse des salaires , le pouvoir d'achat des consommateurs le permet il ,sans impact sur l'activité.

je ne comprends pas sous bouteflika , au plus fort de la hausse des prix du petrole , de la redistribution des richesses: ansej ,prime a la construction , credit facile  ,feux d'artifices -l'argent coulait a flot  le SMIC etait alors a 12000 dinars avant d'etre augmenté vers 2008/2010 a 18000 et maintenant qu'on va s'enfoncer dans une crise durable ,on veut monter les salaires ...ce n'est pas possible ! cela va detruire les entreprises saines qui resistent  et bloquer tout investissement , aneantir l agriculture  ect .

il est vrai que beaucoup d'emplois sont dans l' informel ,mais les salaires de l informel se basent aussi sur ceux  fixés par le gvt - il n'y a quasiment plus personne qui veut travailler sous 2000 dinars et a ce prix la ,il n'y a plus d'activité .

la solution ce n'est pas une hausse des salaires mais une baisse des prix des produits et pour cela faut travailler et  produire ces biens -il n'y a aucune raison pour que le lait coute 50/100 dinars ,que le litre d'huile d'olive atteigne 1000 dinars, le kilo de viande 1000/1200 dinars -si les produits sont chers c'est parce qu'il y en a pas en abondance  et ce n'est pas en augmentant le salaire qu'on va produire plus .

a cela doit s'ajouter une politique sociale du travail , on doit subventionné le travail peu qualifié et difficile pour creer des emplois dans ces branches vitales pour l'economie -notamment le secteur agricole  sans lequel l'economie du tourisme  qui est un des axes de developpement possible pour  faire rentrer des devises ,ne pourrait pas etre rentable par exemple -parce que si il faut importer pour nourrir aussi les touristes ,cela ne sert a rien .

reveillez vous ! la famine n'est plus tres loin , une economie ce n'est pas des billets de 1000 ou 2000 dinars c'est surtout des produits-les billets on peut les imprimer , lbatata et le lait  y a pas encore de photocopieur pour ça ,il faut aller dans les champs .

 

 

 

 

 

 

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le socialisme d'etat a crée cet immobilisme , il a installé dans les esprits  l'omni presence de l'etat  et  je ne pense pas qu'on va s'en sortir avec cette mentalité - a cela s'ajoute la providence  religieuse  arabo islamique -pour l'algerien landa ,embrigadé ,peu cultivé ,peu au fait de l'evolution du monde -allah  gouverne  sa creation et il ne l'abandonnera pas ...relko jed hassi messaoud  tchouffou si  allah va ramener du blé ou pas .

ces deux mentalités sont responsables de la situation catastrophique de l'economie nationale -je mets cela devant l'incompetence des dirigeants -lesquels partagent aussi et cultivent  ,pour leurs interets ,cette mentalité  destructrice sur le long terme. 

La crise est la depuis 2014-les reserves de change sont un indicateur sur une pente glissante -depuis le gvt sellal on parle de reformes -depuis 6 ans  on est au meme point .Quand un pays  sait qu'il fonce tout droit vers une falaise -la reforme n'est pas annuelle  ou meme mensuelle mais quotidienne - sarkozy  faisait une reforme quasiment par semaine  depuis la crise de 2008... l'algerie est sous anesthesie ,elle va le payer tres cher , le jugement dernier risque de venir bien avant la fin du monde .

 

 

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L'état socialiste ? Mais l'état ne travaille que pour lui et ses proches, l'algérien se débrouille sur beaucoup de choses par exemple le transport, pourquoi crois-tu qu'il y ait autant de clandestinité, aussi bien bus que taxi ? Parce qu'il y a des endroits abandonnés, isolés, sans transport alors le peuple a fait son transport !

Les écoles privées ? C'est aussi le peuple et non le gvt d'ailleurs elles sont entièrement autonomes.

Le gvt ne fait pas son travail de régulateur, d'analyses des situations, de sociologue, etc.

Koceyla il ne pleut pas, pourrais-tu faire pleuvoir ou la chine ou l'occident ? Si la terre refuse de donner les usa s'en chargeront ? Le pétrole nous nourrira...

Je ne sais plus en langue parlée, j'ai écris longuement et wallou.

L'Algérien n'aime pas les compétences et fait aucune différence entre un diplome dans le domaine du travail et une licence boucherie placée n'importe où blablablabla

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