Ghost 10 Posted November 21, 2008 Partager Posted November 21, 2008 Seul sur cette colline le visage aux vents, Pauvre berger et fils de grande tribu, Que suis-je sans ta présence, toi qui m’avais choisi Toi qui ma appris la vie. Comme on suit les traces d’un animal Éclairer un cœur si pauvre d’un amant. Ton absence me fait si mal. Depuis qu’elle n’avait quitté, Comme un accord cassé, ma vie s’est arrêtée Pour un mari qu’elle n’avait pas voulu. Les yeux du berger sont devenus tristes Qu’il veille nuit et jour dans le seul espoir, Qu’un jour elle lui revienne. Souhaitant la mort de son voleur, Celui qu’elle n’avait pas choisi. M’avait elle oublier, je n’osais l’imaginer. Les saisons et les étés qui passaient rajoutaient à mon malheur, Et moi fils des benni-yennis, seul sur ma colline Cheveux aux vents, gardant en secret comme un dépôt sacré Les images de la fille aux cheveux d’or de ma vallée. Mon bâton de berger planté dans nos terres Cette étendue léguée par nos pères En dépôt depuis des siècles Pour te l’offrir en dote Mais tes pères ont rompu le lien En accordant à d’autre ta main Citer Link to post Share on other sites
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