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On parle toujours des vilains mais jamais des bons. L'Islam reconnait les religions l'ayant précédé avant d'avoir été changé par l'homme. Il y toujours eu plus de mécréants que de croyants.

Je ne parlerai que des croyants parmi les musulmans tous les autres ne sont que des mécréants.

Le Coran ne parle ni de salafi ni de teblighi, ni de chii ni de sunni ni rien de ce khorti, le Livre parle de muslim moumine mouslih moukhliss sadiqine chouhada moutaqin etc.

Le Coran parle de groupes et les décrit, tout comme les groupes destinés à l'enfer.

Je trouve que le croyant est quasi inexistant.

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« Ni ma terre ni mon ciel ne Me contiennent, mais le cœur de mon serviteur croyant Me contient »

Il existe au fond deux modalités principales possibles de vivre l'attachement à l'Islam pour les Musulmans croyants. La première est centrée sur l'obéissance à la Loi : c'est par les actes cultuels légaux que le croyant peut se rapprocher d'un Dieu inaccessible par tout autre truchement. L'autre, tout en respectant la pratique de la Loi, y ajoute une dimension supplémentaire : la vie terrestre peut être une occasion de rencontre avec le divin, vécu comme tout proche. C'est la religion du cœur, et c'est d'elle que je voudrais transmettre quelques brèves données ici.

L'Islam est né au 7ème siècle de notre ère. De 622 à 632, le prophète Muhammad assit sa nouvelle religion sur un état qui, à sa mort, comprenait l'ensemble de la péninsule arabique. La religion était déjà complètement intriquée dans un système social. Les conquêtes arabes étendirent rapidement l'empire musulman jusqu'à l'Espagne à l'ouest et à la vallée de l'Indus à l'est. Au sein de cet empire, la religion officielle se structura selon les règles précisées progressivement par un corps de juriste, les oulémas. Nulle dimension mystique ne transparaissait dans cette nouvelle forme religieuse au premier abord. Toutefois, au fil du temps, en tout cas à partir du 8ème siècle, apparurent des personnes isolées ou des petits groupes qui ne se satisfaisaient plus de la vie religieuse sociale ordinaire. Sans constituer de monastères au sens strict - le monachisme, contraire à l'esprit de l'Islam, est condamné - ils se retiraient à l'écart des agglomérations, et menaient une vie d'ascèse, se consacrant jour et nuit à des prières et des dévotions diverses. Le prestige de ces saints hommes s'accrut. Ils se rendaient socialement visibles par la pauvreté de leur mode de vie : aussi les appela-t-on faqîr (pauvre), darvîsh (mendiant), ou surtout sûfî (celui qui s'habille de laine, tissu des plus démunis). Vers le 10ème siècle, ce « soufisme » devint une manifestation sociale considérable par le rayonnement qu'il exerçait. A partir du 12ème siècle, son poids devint parfois prépondérant : regroupés en confréries parfois très nombreuses et puissantes, dotés de structures et de moyens économiques, les Soufis occupèrent un rôle central dans la cité musulmane - rôle qu'ils conservèrent jusqu'au 19ème siècle le plus souvent.

Qu'est-ce qui fait la différence entre un Musulman ordinaire et un Soufi ? Comme je le disais en commençant, c'est la conviction que le divin peut être expérimenté dès ici-bas, avant même la Résurrection finale. Et le moyen, le lieu de cette expérience, c'est le cœur. J'en viens donc au sujet propre à notre commune recherche ici.

Le Coran, qui constitue une source d'inspiration première pour les Soufis, parle très fréquemment du cœur comme organe de la compréhension de la foi. Il utilise pour ce faire quatre termes que l'on a pu différencier comme suit :
qalb : est une appellation générale pour l'ensemble des facultés cognitives et affectives de l'être humain. Ainsi dit-on « œil » pour désigner l'ensemble de l'organe de vision.

sadr : la poitrine. C'est le lieu du combat spirituel. Il contient le centre comme le blanc de l'œil qui entoure la pupille.

fu'âd : c'est le centre même du cœur, celui qui permet la vision mystique. Il est comparable à la pupille de l'œil.

lubb : c'est l'effusion de la vie spirituelle, comme la lumière du regard ; la contemplation elle-même. Nûrî, mystique du 9ème - 10ème siècle, propose une autre distinction, complémentaire : dans le sadr réside le siège de la soumission extérieure, liée au milieu social (islâm), dans le qalb celui de la foi personnelle, dans le fu'âd celui de la connaissance vécue des choses divines et dans le lubb le lieu de l'union mystique.

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Le soufisme comme courant n'existe pas en Islam, les alhu soffa existaient du temps du prophète et d'ailleurs salmen elfarisi en faisait partie, ils ont été appelé ainsi à cause du gilet en laine qu'ils portaient. Ils s'adonnaient à l'adoration divine toute la journée, d'ailleurs 'Omar ibnu elkhattab était contre.

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