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le petrole americain est passé a des prix negatifs


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Historique: en chute libre aux États-Unis, le baril de pétrole est passé sous la barre de zéro dollar

Le WTI, référence du brut américain, s'est effondré lundi soir sous l'effet d'un excès d'offre et de stockages saturés.

Publié hier à 17:27

C'est tout simplement du jamais vu dans l'histoire pourtant tumultueuse du marché du pétrole. Le prix du baril de brut texan, le WTI, référence du marché américain, s'est littéralement effondré lundi soir. Sa valeur s'est volatilisée, annihilée même. En début de soirée à Paris, il cotait moins de 1 dollar. Puis il a basculé en territoire inconnu, en-dessous de zéro! Le prix du baril a cependant rebondi ce mardi matin en Asie et revient légèrement au-dessus de zéro. Le baril de WTI pour livraison en mai s'échange en matinée à 1,10 dollar, contre un prix de clôture de -37,63 dollars lundi soir à New York.
Cette incongruité est bel et bien une conséquence de la pandémie de Covid-19 et du «Grand confinement», comme le désigne le Fonds monétaire international (FMI).

Une telle chute du WTI sur le marché américain ne signifie pas que le pétrole ne vaut absolument plus rien dans le monde entier. Le baril de Brent, produit en mer du Nord, la principale référence du marché mondial, a certes dévissé, mais d'«à peine» 6% et oscillait autour de 26 dollars.
Un tel écart entre les deux grandes références pétrolières, Brent et WTI, est inédit. D'ordinaire, les deux valeurs oscillent plus ou moins en parallèle, avec, en fonction de particularités du marché américain, des divergences plus ou moins marquées. L'écart observé lundi est en fait, « artificiel », explique Francis Perrin, directeur de recherche à l'Iris. Car l'on compare aujour­d'hui le contrat à terme du Brent en juin et celui du WTI en mai. À échéance juin, les valeurs des deux contrats sont beaucoup plus proches: celle du WTI s'élevait lundi à la mi-journée à « près de 22 dollars, soit un écart de quatre dollars seulement avec le Brent », relativise l'expert.

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voila ça apprendra aux arabes a jouer a la debauche quand le petrole est a 140/150 dollars - aujourd'hui si vous avez du petrole vous devez payer pour le stocker -voila pourquoi les prix sont passés negatifs...autant vous dire que ça ne sert plus a rien de le sortir du sous sol  ou de faire du gaz de schiste...pour sortir de l'orniere trump va devoir augmenter les exportations des etats unis ailleurs dans le monde -donc concurrence accrue sur le prix du petrole brent-petrole algerien - il y aura une pression qui conduira le brent au ko -ça pourrait descendre jusqu'a 10 dollars le baril de quoi stopper les installations car le prix de revient a l'extraction est superieur.

que faire ?  produire pour stocker si nous en avons les moyens et transformer le petrole en interne , la situation actuelle fait que personne ne va s'interesser a un changement d'orientation d'un pays  petrolier parce que l'energie est disponible -ce n'etait pas forcement possible avant  ou les etats unis , les europeens ou les chinois pouvaient vous obliger a  exporter que du baril.La production des derivées localement est maintenant une necessité.

 

 

 

 

 

 

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l 'economie du petrole aux usa est tres importante avec 13 millions de barils jour ,une partie de l'economie americaine et des emplois du peuple americain depend de cette activité  mais egalement la viabilité du secteur bancaire americain  avec le risque d'une nouvelle crise du systeme financier mondial.

si vous voyez une destabilisation de l'arabie saoudite vous saurez d'ou ça vient -les americains feront tout pour stopper la production de l'arabie saoudite y compris trouver un motif pour intervenir militairement si les arabes refusent de controler drastiquement leur production .

l'equité voudrait que les americains baissent leur production mais la puissance de feu americaine permet de se passer de ce genre  de concept hh.

 

 

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"Le cours du baril, passé en-dessous de zéro pour la première fois. Le baril de 159 litres de pétrole brut coté à New York qui s'échangeait encore à 60 dollars en début d'année et à 18,27 dollars vendredi soir, a finalement terminé à -37,63 dollars lundi. "Le problème c'est qu'en ce moment dans le monde, personne ne conduit de voiture", a observé le président américain Donald Trump. "Les usines sont fermées et les commerces sont fermés" poursuit-il. La situation devrait toutefois s'améliorer dans les jours à venir, estiment plusieurs analystes."

-du jamais vu toutes les cuves de stockages sont pleines , comme certains puits ne peuvent etre arreté il faut payer pour qu'on vous en debarasse .Le capitalisme devient fou .

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