Aghabie 20 060 Posted August 5, 2020 Partager Posted August 5, 2020 euls une poignée d’accusés étaient présents à l’audience. Parmi eux, le docteur Khelifa Hanouti, propriétaire d’une maternité à Alger, qui a été reconnu coupable d’avoir enlevé des enfants algériens pour les faire adopter à Saint-Etienne, dans le centre-est de la France. Condamné à 12 ans de prison ferme par le tribunal criminel d’Alger, l’homme a également écopé d’une amende de 10 000 euros. Par ailleurs, six autres Franco-Algériens, tous absents à l'audience, ont été condamnés par contumace à dix ans de prison ferme. La maternité au cœur du trafic de bébés L’affaire a éclaté en 2009, quand les autorités algériennes sont parvenues à démanteler un réseau de trafic d'enfants qui se nouait dans la clinique du docteur Hanouti. Les faits remontent aux années 90, alors qu’un un nombre indéterminé d’enfants étaient envoyés à Saint-Etienne, dans le centre-est de la France, afin d’y être adoptés moyennant finances. Plusieurs témoignages sont venus corroborer les soupçons de trafic dont celui d’une femme qui avait accouché de jumelles dans la clinique du docteur Hanouti. Ses bébés avaient été enlevés, puis vendus à un couple de Français quelques jours après leur naissance. Pour procéder à leur enlèvement, le médecin algérien et le fils d'un notaire rédigeaient alors « des documents de désistements » qu’ils faisaient signer par les mères. Par https://www.elle.fr/Societe/News/Algerie-un-medecin-condamne-pour-trafic-de-bebes-2455037 Sabrina Pons Citer Link to post Share on other sites
Aghabie 20 060 Posted August 5, 2020 Author Partager Posted August 5, 2020 Algérie : un médecin condamné à 12 ans de prison pour trafic de bébés Un médecin algérien a été condamné lundi 27 mai à douze ans de prison ferme pour trafic vers la France de bébés nés de mère célibataires. Douze autres personnes ont comparu devant le tribunal criminel d’Alger. Il était à la tête d’un réseau de trafic vers la France de bébés. Le procureur de la République avait requis à son encontre vingt ans de prison ferme et une amende de 50 000 euros, le Dr Khelifa Hanouti, principal accusé dans cette affaire, a finalement été condamné ce lundi par le tribunal criminel d’Alger à purger une peine de douze ans de prison ferme et à payer une amende de 10 000 euros. Six Franco-algériens, absents au procès, ont été condamnés par contumace à dix ans de prison ferme et à 20 000 euros d’amende chacun. Le fils d’un notaire, chargé de rédiger des « documents de désistement » et les faire signer aux mères célibataires a été condamné à cinq ans de prison ferme et à payer une mande de 10 000 euros. Quatre autres accusés ont écopé de trois ans de prison avec sursis tandis qu’un dernier a été acquitté. L’affaire a éclaté en 2009 suite au décès d’une jeune fille dans une clinique d’Aïn Taya à Alger. L’établissement appartenait au Dr Khelifa Hanouti. D’après le ministère public, neuf enfants ont été adoptés moyennant finances par des couples issus de la ville de Saint-Etienne, dans le quart sud-est de la France. Selon l’avocat du principal accusé, Me Allel Boutouili, « il n’y a aucune affaire de détournement d’enfants » Les faits remonteraient aux années 90. Un nombre indéterminé d’enfants étaient envoyés à Saint-Etienne. Le témoignage d’une femme corrobore les soupçons qui pesaient contre le Dr Hanouti. Elle affirme avoir accouché de jumelles, Ahlem et Katia, dans la clinique du principal accusé. Ses bébés avaient été enlevés avant d’être vendus à un couple de Français quelques jours seulement après leur naissance. Le Dr aurait fait signer à la jeune maman un « document de désistement ». Me Boutouili affirme que les jumelles ont été adoptées en 1997 par une femme vivant à Alger. Il a également déclaré qu’un tribunal de Rouiba a donné l’autorisation à Boualem Ibari, un des accusés vivant à Saint-Etienne, à changer les noms et faire sortir deux garçons adoptés à la pouponnière d’Aïn Taya. Les accusés étaient également poursuivis pour associations de malfaiteurs, séquestration, transfert d’enfants avec préméditation, usage de faux, faux en écriture et usurpation d’identité. Et si l’avocat a tenté de prouver la légalité de ces adoptions, la justice algérienne était convaincue qu’il s’agissait bien là d’un trafic de bébés. Toutefois, hormis la mère des jumelles nées en 1997, aucune des mères biologiques n’a formulé « une quelconque plainte » selon l’avocat du Dr Hanouti. Le médecin était connu de la justice puisqu’il a déjà été condamné en 2002 à deux ans de prison, dont neuf mois ferme, pour avortement illégal. L’avortement, sans raison médicale, est interdit en Algérie comme dans de nombreux pays musulmans.https://www.afrik.com/algerie-un-medecin-condamne-a-12-ans-de-prison-pour-trafic-de-bebes Citer Link to post Share on other sites
Aghabie 20 060 Posted August 5, 2020 Author Partager Posted August 5, 2020 (edited) En lisant le second article on comprend mieux l'affaire et si les parents adoptifs sont bien, c'est toujours mieux que la pouponnière Edited August 5, 2020 by Aghabie Citer Link to post Share on other sites
Aghabie 20 060 Posted August 9, 2020 Author Partager Posted August 9, 2020 Mon hommage à mon ami le médecin, Dr Benredouane, décédé lundi passé, dans les colonnes d'ElWatan de ce jour 08/08/2020 M'HAMED BENREDOUANE: medecin dermatologue,conferencier,imam Il aimait ses patients,mais pas l'hopital! La médecine,c'est essentiellement une question de foi.le docteur,a la manière,il sait inspirer la confiance et faire naitre l'espoir. A . Christie Par Hamid Tahri M'hamed Benredouane, mon ami, le sage,le medecin des pauvres,le ministre qui a démissionné,acte rare dans nos contrées,l'homme accompli,est parti ,en ces jours,benis,laissant ,derriere lui, un palmarès digne de respect.M'hamed a toujours,été habité,par des certitudes ,qui ont constitué le ciment de sa riche et forte personnalité. Mhamed ,le frère ,nous a quittés après un long bras de fer, avec la maladie, qui a fini par l'emporter. Il avait,70 ans.J'ai eu le privilège de le connaitre ,il y a plus de deux décénnies,avec qui,je me suis lié d'une amitié indéféctible. Quand il m'accueillait,dans son bureau,c'est toujours ,avec une simplicité bienveillante. Il était serieux,concentré et méthodique,allant à l'essentiel,avec un goût admirablement organisé et une clarté ,impréssionnante de vigueur et d'exigence. Visage rond et lunettes sages, barbe soignée, blouse blanche de rigueur, M'hamed incarne le medecin dévoué,attentionné,très proche des petites gens,et des idées généreuses . Ce n'est pas,par hasard ,si ses patients,et tous ceux qu'il a accompagnés le pleurent,aujourd'hui autant que sa famille,comme L'Association Etifl el barie,qui se souvient de son apport ,et de ses nombreuses conférences , tenues à Hussein Dey." Il a soutenu notre combat pour la sauvegarde des enfants abandonnés . Il a toujours répondu à nos invitations ,malgré son programme chargé. Aujoud'hui je suis abattue ,j'ai une pensee émue pour sa famille et sa fille Rekia , confie l'une des responsables , de l'Association ,la gorge nouée". Benredouane M'hamed, le verbe haut, etait aussi à l'aise ,dans sa vocation de médecin ,spécialisé ,qu'en théologie. Allait-on oublier ! Il a été ministre éphémère des Affaires religieuses au début des années 1990. Son passage a été si court qu'on ne s'en souvient même plus. Issu d'une famille algéroise de notables, dont l'un des membres ,fut même consul de l'Emir Abdelkader, M'hamed en avait gardé jalousement ,les valeurs ancestrales. Son grand-père Omar tenait un commerce de tissus à El Biar, mais avec l'accumulation de crédits, il dut fermer boutique, pour aller s'installer dans le piémont blidéen, dans une ferme à Bouinan en 1927. Son père, M'hamed dit Hamoud, militant nationaliste ,depuis les années 1940 y vécut. M'hamed y vit le jour en 1950. « Au sein de la ferme, se souvient-il, on a mis en place une infirmerie de guerre dans des casemates aménagées. Les médecins y venaient pour soigner les moudjahidine. Le groupe de Souidani Boudjemaâ y a fait des passages. » Tout en humeurs et nuances, le dermatologue ,qu'il est devenu a fait ses premières classes ,à l'école Jules Ferry à Hussein Dey, puis à l'école annexe de Bouzaréah, non loin du domicile familial. Puis ce fut le lycée El Mokrani, la fac de médecine de 1970 à 1976, où les études ont été achevées par une spécialité en dermatologie (1979). Depuis, il a exercé à l'hôpital Mustapha, après avoir fait un passage à l'hôpital Maillot durant son service national. Comme il avait des dons d'orateur ,et maîtrisait tout ce qui a trait à la religion, grâce à une solide formation coranique, il a été ,avec ses confrères à l'origine ,de l'ouverture de salles de prière, dont celle de l'hôpital Beni Messous en 1979. « J'y officiais en qualité d'imam en faisant des causeries. J'ai donné des conférences liées à l'Islam ,aussi bien au sein des hôpitaux qu'à travers les mosquées d'Alger. » Son ascension sera couronnée par des interventions ,sur les ondes de la radio et des apparitions à la télévision, qu'il fréquentait en fait ,dès le début des années 1970 En 1991, à la chute du gouvernement Hamrouche, c'est Ghozali qui prend la suite. Le 17 juin, il fait appel à M'hamed pour lui confier le portefeuille des Affaires religieuses. « A 41 ans et à un poste aussi sensible dans une conjoncture difficile, j'avais des appréhensions, je n'étais pas sûr que les personnes âgées allaient m'accepter. J'ai dû batailler 48 heures pour ne pas être nommé. » Pourquoi le choix s'est-il porté sur lui spécialement ? « Il y avait des partis puissants à l'époque, on commençait à percevoir l'éclatement de la société algérienne. Je suis natif d'Alger, je suis issu de l'université algérienne. Je n'étais impliqué dans aucun parti. Je prône un Islam pur, authentique. J'avais le profil idoine. J'étais sans doute, la personne la moins rejetée, de toutes ces forces. Mais il y avait quelque chose d'inavoué ,que j'ai mis beaucoup de temps à comprendre, lâche-il en soupirant. On a dû se dire là haut, qu'étant un fils de famille algéroise, notable et universitaire, je n'allais pas poser trop de problèmes. Mais j'ai des principes. Je l'avais dit d'emblée. On avait essayé de m'imposer certaines choses, mais j'ai refusé. C'est ce qui explique que je suis parti au bout de 8 mois seulement. » Mais, il y a heureusement une vie après la politique. Le sourire silencieux de notre interlocuteur en dit long sur ses sentiments. Il est vrai que l'histoire regorge de drames et d'anecdotes ,de destins cabossés et d'impostures. Est-ce à dire qu'un ministre, comme dirait l'autre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne. Sa marge de manœuvre est-elle si réduite ? La culture du bien public ,absente Qu'a-t-il donc pu tirer comme enseignements après son passage au gouvernement ? Un ministre de la République ça sert à quoi au juste ? « Il y a deux points importants. Le ministre peut faire beaucoup de choses. Il a de larges prérogatives qu'il peut faire actionner s'il en a la volonté. S'il veut s'accrocher à son poste, cela change tout. Le deuxième point, ce n'est pas la démarche intellectuelle et rationnelle qui prime dans les décisions, on aurait pu épargner beaucoup d'argent et d'efforts en faisant ce qui était humainement possible de faire. On a fait dans la démagogie. Moi j'aurais fait construire 4 grands hôpitaux dignes de ce nom, dotés de toutes les commodités dans les 4 grandes régions du pays, au lieu d'en construire qui ne répondent pas aux normes, qui ne possèdent même pas de compresses, ni de fil chirurgical ! On a agi hélas aussi pour d'autres considérations qui échappent à toute logique ! » Le médecin qu'il est, conscient de la situation chaotique du système de santé, dresse un constat peu glorieux : « Il y a un point sur lequel tout le monde est d'accord. Il vaut mieux ne pas tomber malade dans ce pays, ironiste-t-il l'air grave. On a investi des sommes énormes dans l'achat du matériel, du médicament… Pourtant, la défaillance est générale. Pourquoi ? Est-elle liée à la gestion, à l'argent, au facteur humain ? Ce qui est sûr, c'est que la gestion sociale n'existe pas. Nous sommes tous en train d'œuvrer à la destruction de l'hôpital. On n'a pas la culture de ce bien public pour l'entretenir et l'améliorer. Regardez la gestion des malades. Elle est catastrophique. Selon moi, il faut libérer les CHU des petites pathologies pour les consacrer à la recherche et aux maladies lourdes. L'hôpital Mustapha, par exemple, est un immense parking qui sert aux malades et au personnel, mais aussi à tout l'environnement immédiat. Il faut mettre fin à cette mascarade ! », tonne-t-il sans être convaincu que les choses vont réellement changer. « Il y a des normes, même si elles paraissent injustes et contraignantes, il faut s'y soumettre, mais je crois qu'on n'a pas encore cette culture », tempête-il avec l'air de se dire qu'ailleurs cette situation provoquerait un cataclysme, alors qu'ici elle ne donne lieu au plus qu'à un simple haussement de sourcils. Sans verser dans un pessimisme stérile, le médecin propose sa thérapie : « Il y a deux manières de s'en sortir, et c'est l'expérience de par le monde qui le prouve. Il faut payer les gens en fonction de leurs compétences et de leurs efforts. Si on ne le fait pas, c'est la descente aux enfers. Il faut aussi faire ‘'payer'' les gens pour leur incompétence et pour les dégâts causés. » Mais là, il faudrait une réelle volonté politique. La transition est opportune ,pour nous dire son sentiment sur la pratique politique actuelle. « C'est énormément de moyens pour un résultat qui ne satisfait personne, résume-t-il. Vous savez, si vous n'impliquez pas le peuple dans la décision, il ne se sent pas concerné. Pourtant, les compétences et les bonnes volontés existent. On doit tirer vers le meilleur et non vers le pire », conseille-t-il. La décennie dite noire et l'émergence de l'islamisme politique ? « Il y a eu insuffisance de formation des prédicateurs, d'où la confusion et l'intrusion de gens se déclarant aptes à prendre en charge la vie spirituelle des citoyens avec tous les dérapages qui ont en résulté et qui malheureusement durent encore. Pourquoi retarde-t-on la nomination d'un muphti qui prendra les décisions adéquates en matière de sciences religieuses ? Haro sur la manipulation de l'Islam Il est indéniable qu'il y a eu pendant au moins trois décades utilisation du mouvement islamique pour contrer l'URSS et ses satellites. Un fois le bloc de l'Est effondré, le phénomène a échappé à ses géniteurs, à moins qu'il ne soit utilisé par-ci par-là à des fins stratégiques !.. En plus, je crois qu'il y a un fossé entre gouvernants et gouvernés. L'Algérien ne sait pas que le bateau de farine qui prend du retard, le privera de pain. Il faut le dire aux citoyens. Or, le pouvoir ne communique pas. Je vais vous raconter une anecdote. Lorsque j'étais au gouvernement, on a fait une proposition de loi contre le mensonge et le parjure de la part des responsables politiques. Et bien, cette loi n'a jamais été votée. C'est vous dire… » M'hamed ,que Dieu ait son âme, avait beaucoup de gaieté naturelle,beaucoup d'entrain,le goût et le sens de linitiative,un savoir faire reconnu,une tolérance instinctive. Son tempérament,heureux ,lui donnait une sorte de legèreté. Ce que j'ai retenu d'essentiel ,de luic'est qu'il avait mal à son hopital. Meurtri,par les séquences quotidiennes,de negligence et de déconsidération. Il en souffrait,en le disant à haute et intelligible voix.Mais ses appels n'avaient pas été entendus. Mhamed a defendu,crânement,toute sa vie,avec sincérité des idées généreuses et nobles,auxquelles il croyait fermement. M'hamed ne donnait pas de crédit à l’ancrage des partis politiques islamistes au sein de la population,car il estimait qu'ils ne sont plus crédibles ,vis-à-vis de la société, parce que leur naissance s’est faite dans des conditions douteuses. Ils se sont éloignés de la transparence. Ce qui a conduit à une rupture de confiance et de légitimité. Ces partis se sont totalement éloignés ,des revendications légitimes de la base, pour entrer dans des luttes, autour du pouvoir et pour le leadership. Les intérêts pécuniaires et purement personnels ,ont primé sur ceux de leurs militants. Par leurs actes, ils ont rompu toute confiance à leur égard. Car,iIs ont tout fait pour se maintenir à un niveau inférieur, parce que portés par cette maladie contagieuse du zaïmisme (de chefferie). Ils ont abandonné les revendications de la société, pour vivre en vase clos. Mais la décantation ,dans cette mouvance est inévitable. C’est juste une question de temps. Une élite moderniste et plus proche de cette catégorie de la société émergera et sera plus proche de ses aspirations. Cela se fera lentement, sur un terrain d’entente, une fois que tous les esprits se seront apaisés, que les incompréhensions des uns et des autres seront levées, et que la sagesse sera revenue. Vous remarquerez que les extrémistes de chaque bord ,ont beaucoup évolué. Il y a moins de violence, dans les propos qu’avant. Ceux qui ne se parlaient jamais se réunissent à la même table. Ce qui prouve ,qu’un grand pas a été fait pour se réconcilier entre Algériens. Les sentiments de rancœurs ,vont disparaître un jour ou l’autre, et nous sommes dans l’obligation de nous accepter afin d’arriver à vivre ,dans le respect mutuel. PARCOURS M'hamed Benredouane, né en 1950 à Bouinan, est issu d'une vieille famille algéroise de notables, installée sur les hauteurs d'Alger, précisément à Bouzaréah. M'hamed, titulaire d'un doctorat en médecine, a fait des études supérieures approfondies. Il était maître-assistant en dermatologie à l'hôpital Mustapha. Le 17 juin 1991, il comptait parmi les nouvelles figures du gouvernement,inconnues sur la scène politique, en devenant ministre des Affaires religieuses dans le gouvernement de Sid Ahmed Ghozali. Il fera long feu, puisqu'il démissionnera 8 mois après. Homme de science, M'hamed était adepte d'un Islam pur et authentique. Que ce soit lors de ses conférences ou des causeries religieuses ,qu'il anime dans les médias, il prônait , la tolérance et un Islam expurgé de toutes les surenchères et les mauvaises interprétations. M'hamed , père de 4 garçons et 3 filles,est décédé, le 3Aout 2020 à l'âge de 70 ans.Paix à son âme. H.T Citer Link to post Share on other sites
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