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Retournons dans notre histoire !


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Je trouve l'algérien peu éveillé, assez malléable, etc. J'en avais déjà parlé du fait que jamais il ne demande d'enquête pour les parties les plus sanguinaires de son histoire !

On veut une enquête pour la décennie ! Des villages ont été égorgés le plus normalement du monde et aucun compte n'est demandé au gouvernement ! Ce ne sont pas des étrangers qui ont fait cela ! Qui a payé les milices, qui sont ces milices ?

Qui a tué Boudiaf ?

J'avais aussi remarqué un enrichissement de l'algérien pendant l'ere bouteflika et je ne me suis pas trompée, d'où vient cet argent ? Parmi les milliardaires qui sont-ils et la provenance de leur richesse et parmi les petits riches la source de tout ce fric !

Nekkaz a été mis en prison car il a mis le doigt sur le gaz et le pétrole, à partir de là il est devenu un clown, on ne l'aime pas, etc. rien à voir avec Drareni, rien à voir !

Qui sont les 140 000 placés par De Gaulle en algérie ? Amine Zirout ? Bouteflika ? Boumedienne ? Certains disent des maltais, des qaids, des bachaghas, des harkis, des juifs, etc. Je trouve les algériens très caméléons, ils ont l'art de la dissimulation.

Edited by Aghabie
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Regardez cet article, le vice et le fric depuis 1962 et aucune gestion du peuple et du pays !

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On a beaucoup de Tariq Ramadan dis donc, je suppose qu'aujourd'hui il en est de même.

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Dans les alcôves du pouvoir algérien, on racontait que le fringuant ministre organisait en compagnie de certains collègues du gouvernement des soirées dans les villas huppées de la capitale ou dans les stations balnéaires du littoral. Un peu comme ces fêtes décrites dans Les Folles Nuits d’Alger, ouvrage attribué à l’épouse scandinave d’un ministre de Boumédiène et présenté comme un récit sulfureux de la dolce vita version sérail. On disait même que Kasdi Merbah, patron de la sécurité militaire algérienne, ancêtre du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), compilait les dossiers sur les moeurs de hauts responsables de l’État…

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Son ascendant sur son fils était tel que celui-ci la consultait pour toutes les grandes décisions, comme en 1994, quand les généraux lui proposent le pouvoir. Qu’il déclinera.

La décennie était calculée, le problème de l'algérie est le peuple trop endormi, ne cherchant qu'à manger et se reproduire comme un ... ! Il ne réclame rien ! Même les lien avec la veuve Boudiaf sont louches.

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Le jour même où Liamine Zéroual annonçait sa démission, le 11 septembre 1998, Fatiha Boudiaf appelle Bouteflika pour l’encourager à présenter sa candidature. "C’est dans un des bureaux de cette fondation que s’est déroulée, quelques semaines après ce coup de fil, la fameuse entrevue entre Bouteflika et le général Médiène [patron des services secrets] qui scellera son élection", confie un de ses anciens camarades.

 

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Continuons avec les faits... En Algérie, les révélations fracassantes du procès Hamel

Vengeance, passe-droits, liens avec des narco-trafiquants… Le procès en appel de l’ancien patron de la police algérienne a été le théâtre de confessions pour le moins inédites.

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Douze ans de prison ferme et une amende de 8 millions de dinars (53 000 euros) : le verdict prononcé par la cour d’appel d’Alger ce mercredi 12 août à l’encontre du général Abdelghani Hamel, 64 ans, ancien patron de la Direction générale de la sûreté nationale et ex-haut gradé de la garde républicaine, est plus clément que celui réclamé en première instance, qui l’avait condamné à quinze ans de prison ferme.

Comment voulez-vous qu'avec un tel patron le corps de la police soit vertueux ?

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Des chefs d’inculpation de « blanchiment d’argent, incitation de fonctionnaires pour l’obtention d’indus avantages, non-déclaration de patrimoine et enrichissement illicite », la cour d’appel n’a finalement pas retenu celui de « non-déclaration de patrimoine », un militaire n’étant pas astreint à cette procédure dans la réglementation algérienne.

Le magistrat a en outre prononcé un an de prison avec sursis pour l’épouse de Hamel et des peines allant de un à huit ans pour quatre de ses enfants.

Comment un fonctionnaire payé 480 000  dinars a-t-il pu cumuler une telle fortune ?

 

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Les WikiLeaks, en 2010. La fuite de câbles diplomatiques américains avait appris aux Algériens l’étendue de la corruption, érigée en système et ancrée jusqu’au sommet de l’État. Une décennie plus tard, les procès qui se tiennent à Alger révèlent les détails de cette corruption, ses bénéficiaires ainsi que les mécanismes mis en place pour faire fortune. Chaque nouvelle audience suscite effarement et dégoût.

Le tribunal d’Alger se penchait ce mercredi 1er avril sur le cas du général Abdelghani Hamel, 64 ans, ancien patron de la police, figure éminente de l’ex-clan présidentiel, poursuivi pour – entre autres –  « association de malfaiteurs. » Car son épouse, ses enfants et lui-même auraient largement profité de détournements de fonds et de biens publics. Les magistrats ont prononcé de lourdes peines contre la famille Hamel : 15 ans de prison ferme et 8 millions de dinars d’amendes pour le père, deux ans de prison ferme pour la mère, et de sept à dix ans de prison ferme pour les enfants – trois garçons et une fille. Pour l’un des avocats de la partie civile, « la famille a dû rendre des comptes pour des faits que le père était censé combattre ».

Le système Hamel était donc d’abord une histoire de famille. Et de géographie… Originaire de Tlemcen, dans le nord-ouest de l’Algérie, comme beaucoup de responsables civils et militaires promus par Abdelaziz Bouteflika, Abdelghani Hamel a fait l’essentiel de sa carrière dans la gendarmerie nationale avant d’être nommé, en 2008, patron de la Garde républicaine. Un poste qui lui confère alors une grande proximité avec le frère et conseiller du président, Saïd Bouteflika, considéré comme le régent au sein même du sérail politique. Hamel affermit rapidement son assise au sein du clan présidentiel. Sa loyauté est récompensée deux ans plus tard : le voilà propulsé la tête de la police nationale. Avec 200 000 agents, des moyens quasi illimités, le nouveau directeur général de la Sûreté nationale (DGSN) met en place un système généralisé de surveillance et de flicage. Écouter, espionner, surveiller et monter des dossiers pour s’en servir le cas échéant.

2018, la chute

Ambitieux sous des dehors d’homme affable, le général ne néglige aucun détail et se fait maquiller avant ses apparitions publiques. Il soigne son image, son look et ses réseaux – y pensant dès le matin en se rasant. Car le président, malade, peine à se remettre de son accident vasculaire cérébral (AVC) de 2013. Hamel, au faîte de sa puissance, est présenté comme un possible successeur. Ivre de son statut, il fait boucler toute la ville d’Oran pour le mariage de l’un de ses fils et réquisitionne tous les hôtels de luxe de la ville. Dans le plus grand secret, ses adversaires fourbissent leurs armes.

En juin 2018, la saisie de 701 kilos de cocaïne dans le port d’Oran, dans un conteneur à viande appartenant à l’importateur Kamel Chikhi, dit El-Bouchi, scelle la chute du chef de la police. L’entourage du directeur général aurait perçu d’importantes sommes d’argent de la part dudit El-Bouchi. Courroucé, Abdelghani Hamel se lâche en conférence de presse. À mots à peine voilés, il accuse l’armée – qui mène l’enquête – d’être elle-même mouillée jusqu’au cou : « Celui qui veut lutter contre la corruption doit lui-même être propre. » Il est démis le soir même.

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La liste de ses biens donne le tournis : 135 comptes bancaires en monnaie nationale et en devises, 61 propriétés dans plusieurs villes, et 24 sociétés, dont des ports secs, des hôtels et une huilerie. Le décompte fait réagir le procureur : comment un fonctionnaire, avec 480 000 dinars (3 500 euros) de salaire mensuel, a-t-il pu construire un tel empire ? Par quel truchement la famille a-t-elle obtenu des crédits, amassé des terrains, des biens immobiliers, des marchés ? Pourquoi les décisions de justice qui frappaient les activités des Hamel étaient-elles annulées ?

https://www.jeuneafrique.com/919669/politique/algerie-enquete-sur-le-systeme-hamel-la-corruption-jusquau-sommet-de-letat/

 

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Je ne savais pas que Chadli Bendjadid était mort... Pire encore je découvre qu'il était président, ministre de la défense et secrétaire du parti unique ! Tout cela en même temps ! hahaha et durant trois mandats consécutifs, et la cerise est que c'est un militaire ! Pardon mais win rah chaab ? Il y avait une restriction de ne pas quitter le territoire et le non droit à l'expression politique et répression de la police politique, ça c'est une dictature.

Ce n'est pas une indépendance. Le peuple n'a pas été construit et ce jusqu'à aujourd'hui.

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كتب احد عمالقة الاخراج العربي في الجزائر Mohamed Oukaci 

- لما كتبت يوما أن الأمازيغية لن تنجح ولن تكون أبدا لغة وطنية لعدة اعتبارات واقعية حتى لو دخلت قوانين الأمم المتحدة والإتحاد الأوروبي واتحاد دول الخليج، سبني بعض من المتشددين واتهموني بنكراني لأصلي. فأجبتهم بأنني قبائلي من قلب القبائل وأني لا أقبل بأمازيغية جوفاء مستحدثة لا أصل لها لم تتكلمها ولو جهة واحدة من القطر الجزائري. تعتدي على القبائلية الأصيلة المتوارثة أب عن جد وتصفيها من كل العبارات المعربة لتعوضها بعبارات تارقية ثم تكمل ما نقص بعبارات مفبركة لم ينطقها سابقا لا القبائلي ولا الشاوي ولا التارقي ولا المزابي.                                                                               ومن الأسباب الرئيسية التي تقف حاجزا أمام نجاحها وانتشارها : 
1ـ المتشددوها والمتعصبون لها. فبدل أن يحببوا الناس فيها ويرغبوهم في تعلمها، تراهم يعادون ويحاربون العربية التي هي اللغة الرئيسية المنتشرة عبر كامل الوطن وأن الشعب الجزائري متمسك بها فصار العداء للأمازيغية يزداد يوما بعد يوم... 
2ـ الأمازيغية احتار صانعوها ولم يتفقوا بأي حرف يكتبونها من الحروف الثلاثة... 
3 ـ ليس لها تاريخ ولم يكتب بها لا ماسينيسا ولا يوغرطه ولا عبد الرحمان بن خلدون  ولا الأمير عبد القادر ولا فاطمة نسومر ولا الكولونيل عميروش... 
4 ـ تفتقد للإنتشار في الوطن فلن تكون وطنية... 
5 ـ العلم الأمازيغي علم الرجل العريان علم الخزي والعار صممه اليهودي الصهيوني عميل الموساد الإسرائيلي جاك بنات سنة 1971...
6 ـ الإنفصاليون البربريست مثليون والشعب الجزائري يعشق الرجولة...   
 7 ـ القبائل الأحرار وهم الأغلبية غير راضين بما يفعله البربريست أذناب فرنسا.

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Écrit par l'un des géants de la production arabe en Algérie, Mohamed Oukaci

- Quand j'ai écrit un jour que le tamazight ne réussira pas et ne sera jamais une langue nationale pour plusieurs considérations réalistes, même s'il entrait dans les lois des Nations Unies, de l'Union européenne et des États du Golfe, certains des extrémistes m'ont insulté et m'ont accusé de me refuser pour mes prières. Je leur ai répondu que je suis tribal du cœur des tribus, et que je n'accepte pas une nouvelle langue berbère creuse et sans origine, dont pas même une partie du pays algérien n'a parlé. Assaut sur le tribalisme authentique hérité du père du grand-père et le liquider de toutes les expressions arabisées pour le remplacer par des termes de tariqat, puis compléter ce qui manquait avec des phrases fabriquées qu'il n'avait pas prononcées auparavant, ni kabyle, ni Shawi, ni Tarqi, ni mozabite. Parmi les principales raisons qui font obstacle à son succès et à sa propagation:
1- Ses fanatiques et fanatiques. Au lieu d'aimer les gens dedans et de vouloir qu'ils l'apprennent, vous les voyez hostiles et combattent l'arabe, qui est la langue principale répandue dans tout le pays, et que le peuple algérien s'y accroche, donc l'hostilité envers l'amazigh augmente de jour en jour ...
2- Amazigh, ses créateurs étaient confus et n'étaient pas d'accord sur la lettre à écrire à partir des trois lettres ...
3 - Il n'a pas d'histoire, ni n'a été écrit par Masinisa, ni Jugurtha, Abd al-Rahman ibn Khaldun, Prince Abd al-Qadir, Fatima Nusomer, et le colonel Amirush ...
4- Faute de diffusion dans la patrie, ce ne sera pas patriotique ...
5- Le drapeau amazigh Le drapeau de l'homme nu était un drapeau de la honte et de la disgrâce conçu par le juif sioniste, l'agent du Mossad israélien Jack Banat, en 1971 ...
6- Les séparatistes berbères sont homosexuels et le peuple algérien aime la masculinité ...
7- Les tribus libres, qui sont majoritaires, ne sont pas satisfaites de ce que font les Berbères, les queues de France.

Le Tamazight n'existe pas et les dialectes sont nombreux et l'histoire est faussée et puis surtout de nombreux kabyles à alger sont hyper malhonnêtes et veulent réussir !

 
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Je ne connais pas ,qui est  le Momo qui a pendu ceci:

Mais j'aime bien,les KDS en prennent pour leurs gueules, ce n'est pas inutile pour ma part...

Écrit par l'un des géants de la production arabe en Algérie, Mohamed Oukaci

- Quand j'ai écrit un jour que le tamazight ne réussira pas et ne sera jamais une langue nationale pour plusieurs considérations réalistes, même s'il entrait dans les lois des Nations Unies, de l'Union européenne et des États du Golfe, certains des extrémistes m'ont insulté et m'ont accusé de me refuser pour mes prières. Je leur ai répondu que je suis tribal du cœur des tribus, et que je n'accepte pas une nouvelle langue berbère creuse et sans origine, dont pas même une partie du pays algérien n'a parlé. Assaut sur le tribalisme authentique hérité du père du grand-père et le liquider de toutes les expressions arabisées pour le remplacer par des termes de tariqat, puis compléter ce qui manquait avec des phrases fabriquées qu'il n'avait pas prononcées auparavant, ni kabyle, ni Shawi, ni Tarqi, ni mozabite. Parmi les principales raisons qui font obstacle à son succès et à sa propagation:
1- Ses fanatiques et fanatiques. Au lieu d'aimer les gens dedans et de vouloir qu'ils l'apprennent, vous les voyez hostiles et combattent l'arabe, qui est la langue principale répandue dans tout le pays, et que le peuple algérien s'y accroche, donc l'hostilité envers l'amazigh augmente de jour en jour ...
2- Amazigh, ses créateurs étaient confus et n'étaient pas d'accord sur la lettre à écrire à partir des trois lettres ...
3 - Il n'a pas d'histoire, ni n'a été écrit par Masinisa, ni Jugurtha, Abd al-Rahman ibn Khaldun, Prince Abd al-Qadir, Fatima Nusomer, et le colonel Amirush ...
4- Faute de diffusion dans la patrie, ce ne sera pas patriotique ...
5- Le drapeau amazigh Le drapeau de l'homme nu était un drapeau de la honte et de la disgrâce conçu par le juif sioniste, l'agent du Mossad israélien Jack Banat, en 1971 ...
6- Les séparatistes berbères sont homosexuels et le peuple algérien aime la masculinité ...
7- Les tribus libres, qui sont majoritaires, ne sont pas satisfaites de ce que font les Berbères, les queues de France.

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53 minutes ago, YOUVA9 said:

Je ne connais pas ,qui est  le Momo qui a pendu ceci:

Mais j'aime bien,les KDS en prennent pour leurs gueules, ce n'est pas inutile pour ma part...

Écrit par l'un des géants de la production arabe en Algérie, Mohamed Oukaci

- Quand j'ai écrit un jour que le tamazight ne réussira pas et ne sera jamais une langue nationale pour plusieurs considérations réalistes, même s'il entrait dans les lois des Nations Unies, de l'Union européenne et des États du Golfe, certains des extrémistes m'ont insulté et m'ont accusé de me refuser pour mes prières. Je leur ai répondu que je suis tribal du cœur des tribus, et que je n'accepte pas une nouvelle langue berbère creuse et sans origine, dont pas même une partie du pays algérien n'a parlé. Assaut sur le tribalisme authentique hérité du père du grand-père et le liquider de toutes les expressions arabisées pour le remplacer par des termes de tariqat, puis compléter ce qui manquait avec des phrases fabriquées qu'il n'avait pas prononcées auparavant, ni kabyle, ni Shawi, ni Tarqi, ni mozabite. Parmi les principales raisons qui font obstacle à son succès et à sa propagation:
1- Ses fanatiques et fanatiques. Au lieu d'aimer les gens dedans et de vouloir qu'ils l'apprennent, vous les voyez hostiles et combattent l'arabe, qui est la langue principale répandue dans tout le pays, et que le peuple algérien s'y accroche, donc l'hostilité envers l'amazigh augmente de jour en jour ...
2- Amazigh, ses créateurs étaient confus et n'étaient pas d'accord sur la lettre à écrire à partir des trois lettres ...
3 - Il n'a pas d'histoire, ni n'a été écrit par Masinisa, ni Jugurtha, Abd al-Rahman ibn Khaldun, Prince Abd al-Qadir, Fatima Nusomer, et le colonel Amirush ...
4- Faute de diffusion dans la patrie, ce ne sera pas patriotique ...
5- Le drapeau amazigh Le drapeau de l'homme nu était un drapeau de la honte et de la disgrâce conçu par le juif sioniste, l'agent du Mossad israélien Jack Banat, en 1971 ...
6- Les séparatistes berbères sont homosexuels et le peuple algérien aime la masculinité ...
7- Les tribus libres, qui sont majoritaires, ne sont pas satisfaites de ce que font les Berbères, les queues de France.

Il faut lire PONDU CECI....a lala

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Je sais aaah sidi, pourquoi serait-il un kds ? Donc les Kabyles ne travailleraient que pour la Kabylie ? Je crois que je commence à être d'accord pour donner le rôle de capitale à une autre région, votre concentration à Alger est bizarre.

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21 hours ago, Aghabie said:

Je sais aaah sidi, pourquoi serait-il un kds ? Donc les Kabyles ne travailleraient que pour la Kabylie ? Je crois que je commence à être d'accord pour donner le rôle de capitale à une autre région, votre concentration à Alger est bizarre.

Moi je suis entièrement d'accord,"le plus loin possible"par exemple dans le désert d'arabie...hihihi

Edited by YOUVA9
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"- Les séparatistes berbères sont homosexuels et le peuple algérien aime la masculinité ..."

 

il a raison  il donne la definition de l'homosexualité masculine hhh...quand on s'habille en robe et qu'on ne frequente que les hommes d'apres cheikh amzoun c'est un signe qui ne trompe pas ...mais pour moi l'algerien n'est pas celui qu'il dit , cet algerien la c'est un arabo musulman qu'il a eduqué pour etre comme ça  alors que l'histoire nous montre le contraire .

comment ne pas insulter din rebou - amzoun  est  dans ma tete -y a des gens il faut leur parler comme ça .

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Tu te lâches Koceyla et je ne crois pas que tu écoutes les bonnes personnes, comme beaucoup tu confonds l'ancien peuple avec celui d'aujourd'hui, pourquoi veux tu insulter l'arabo musulman ? On dirait un enfant qui commence à apprendre les injures !

Youva pour la capitale je crois que Nekkaz a proposé Jijel ou Djelfa... plutôt Djelfa, pas sûre, alger est saturée, ils ont construit n'importe comment, n'importe où...

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contre le corona il y a la chloroquine , contre l'ignorance on peut essayer le savoir et pour la trahison il y a la prison et le deshonneur et  quand le cas est grave parfois bien pire ....la tolerance zero ,les kabyles doivent aussi apprendre a en faire usage  ,il faut arreter de comprendre et de discuter avec ceux qui veulent nous  effacer ,il faut les  neutraliser.

Edited by koceyla
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  • 2 weeks later...

Algérie : Les années de sang et les complicités de la France
Par Silvia Cattori
L’indépendance n’a pas permis à l’Algérie de sortir de la violence. Loin s’en faut. Le pouvoir n’a pas été rendu au peuple, mais a été accaparé par un groupe, initialement choisi par la France pour protéger ses intérêts. Pour se maintenir, ce groupe n’a pas hésité à manipuler des islamistes et à plonger le pays dans un nouveau cycle de violence. Dans un ouvrage documenté, La colonie française en Algérie. 200 ans d’inavouable, Lounis Aggoun dénonce un système élaboré par des Algériens avec le soutien de la France, puis des Etats-Unis, au détriment de tout un peuple.
Silvia Cattori : Votre ouvrage « La colonie française en Algérie. 200 ans d’inavouable »  est très impressionnant. 600 pages, denses, captivantes, s’appuyant sur une ample documentation, qui parlent avec empathie d’un peuple maltraité, mis à genoux. On comprend que c’est là le récit d’un homme meurtri par la souffrance de son peuple, résolu à se confronter à cette réalité brutale, à la vérité. Est-ce comme cela que vous le vivez ?
Lounis Aggoun : Je ne souhaite pas mêler mes écrits au flot intarissable de contresens et de contrevérités qui font office de littérature sur l’Algérie. Comment ne pas être meurtri lorsqu’on est le témoin permanent du spectacle de son peuple martyrisé ? Comment ne pas être révolté ensuite de voir le tyran se draper de vertu et se présenter comme le garant de la liberté, le meurtrier, le violeur, le voleur, le voyou, en somme tout ce qui fait l’Etat algérien, venir quotidiennement nous asséner ses leçons de morale ? Il n’y a pas de juste milieu dans le drame algérien. Il y a d’un côté le territoire des colons (les nouveaux s’entendent) et de l’autre celui des colonisés, qui vivent une réalité affreuse. Une fois que l’on a pris conscience de cela, pouvons-nous simplement vaquer à nos occupations ? J’ai beau essayer, je n’y arrive pas.
Silvia Cattori : L’histoire récente de l’Algérie, de ses relations avec la France, relève du mensonge permanent, dites-vous dans votre livre. La France, voulant préserver coûte que coûte ses intérêts stratégiques en Algérie, a-t-elle vraiment œuvré de façon à ce que, après 1962, l’Algérie ne puisse pas accéder à la pleine possession de sa souveraineté ? L’Algérie comptait-t-elle davantage pour la France, que d’autres anciennes colonies ?
Lounis Aggoun : Les choses ne se présentent pas de façon aussi manichéenne. Cela dit, l’œuvre faussement libératrice du général de Gaulle en Afrique est connue. Comment croire qu’il ait conçu en Algérie le projet contraire à celui qui était le sien dans le reste du continent ? Cela ne revient pas à dire qu’il souhaitait le malheur des Algériens. Loin s’en faudrait. Mais entre son projet, d’une Algérie indépendante entre les mains d’un pouvoir garant des intérêts français (cela, ce sont ses propres propos qui l’attestent) et la concrétisation (une dictature abominable qui a exacerbé toutes les turpitudes de l’ancien colon), il y a une marge et un fleuve de sang. Les dérives du pouvoir après le cessez-le-feu du 19 mars 1962 sont de la responsabilité des Algériens (quelles que soient les influences extérieures, qui sont réelles). Mais le mensonge originel (et il est colporté par ceux-là mêmes qui prétendent militer pour la vérité et l’histoire) consiste, un demi-siècle après, à nier qu’au départ il y a une volonté du pouvoir français de noyauter l’administration algérienne. Après, c’est une trivialité de dire que l’apprenti-sorcier a perdu le contrôle de sa créature diabolique. C’est tout cela que j’ai souhaité documenter dans cet ouvrage, en m’appuyant non pas sur des racontars mais sur les déclarations des plus hauts responsables concernés au sein de l’Etat français et du pouvoir algérien. La vérité est là, écrite par bribes. J’ai simplement réuni les bribes et la vérité émerge, aveuglante. Il suffit de vouloir la regarder en face, pour tenter de reconstruire le futur sur des assises saines ; ou détourner les yeux et continuer à fonder les relations entre les deux pays sur des sables mouvants. Les faiseurs d’opinion pourront continuer (je ne me fais aucune illusion) à prétendre que la France n’est pour rien dans le désastre algérien après l’indépendance et que ceux qui affirment le contraire ne sont que des excités immatures ; les faits sont accablants et la démonstration restera.
Silvia Cattori : L’affirmation que l’Indépendance a été suivie « d’une première décennie d’élimination des élites et de noyautage » met à mal la vision romantique qui avait cours dans les années 60-70, d’une Algérie socialiste triomphante, admirable, toute engagée dans le soutien des mouvements de libération, dotée de brillants diplomates, forte d’une remarquable politique étrangère ? Etait-ce une vision totalement erronée ? Pouvez-vous expliciter ?
Lounis Aggoun : Entre les envolées lyriques de Houari Boumediene [3] sur la scène internationale et la réalité qu’il imposait au peuple algérien, il y a la différence entre le jour et la nuit. Et comme dans toute illusion, les déconvenues sont d’autant plus douloureuses que le rêve était beau. Quant aux brillants diplomates (et il n’est pas question de dire qu’il n’y en eut pas), ils n’ont servi que de caution à des politiques qui relèveraient du crime contre l’humanité si une justice internationale pouvait se pencher sur la question. Au demeurant, la réponse à votre question est simple : la qualité de cette administration peut aisément se mesurer au fait que l’un de ses plus éminents membres, Abdelaziz Bouteflika, est devenu président en 1999, près de quarante ans après avoir jeté les jalons de la dictature algérienne ; et qu’il poursuit son œuvre dévastatrice en ce moment même. Il faut toujours se méfier des histoires romantiques. C’est la vocation de l’élite de ne pas y sombrer. Or, des observateurs et les commentateurs de tous ordres continuent de colporter des sornettes qui justifient le maintien d’un pouvoir dont ils se prétendent les opposants.
Silvia Cattori : Vous avez sans doute des raisons qui vous permettent d’associer Ahmed Ben Bella à Boumediene et Bouteflika. Ben Bella, invité à la tribune de grands rassemblements, et fort applaudi, comme je l’ai constaté au Forum social européen (FSE) à Florence en Italie, en novembre 2002, demeure très estimé. Qu’a-t-il en commun avec eux ?
Lounis Aggoun : Ben Bella, c’est l’homme qui a confisqué la liberté aux Algériens. À ce titre, il endosse la plus lourde responsabilité dans le malheur de son peuple. Depuis qu’il a été déchu, je ne crois pas avoir entendu dans sa bouche un début d’autocritique. Au contraire, chaque fois qu’il intervient, c’est pour accabler les meilleurs cadres politiques de la Révolution et pour justifier le sort qui leur a été réservé (souvent leur meurtre). Qu’il fasse illusion dans les forums mondiaux est significatif de l’efficacité du travail des historiens et des journalistes. Quant aux organisateurs de ces forums, ils sont souvent ceux-là mêmes qui ont été bercés par l’aventure romantique que vous évoquez ; et ils ne souhaitent pas plus que les autres qu’on détruise leurs idoles. Ils sont nombreux dans la mouvance communiste qui, après s’être trompés en 1938 en soutenant Staline (avant de se ressaisir – une fois n’est pas coutume – dans la Résistance), puis en 1956 en votant les pouvoirs spéciaux à l’armée (ils soutiendront de la même façon une autre sale guerre en 1992, en prétendant vouloir sauver les Algériens d’eux-mêmes, et en relayant une politique proprement génocidaire, baptisée sans complexe « éradication »), ont cru se refaire une virginité en soutenant le pouvoir totalitaire qui s’installait en Algérie. Ils ont fait de ce soutien l’œuvre positive de leur vie. On aura alors beau les mettre aujourd’hui face à l’évidence, ils préféreront détourner les yeux.
Mais votre question mérite d’être élargie. Lorsqu’on découvre les affres du pouvoir actuel, les crimes du précédent paraissent en comparaison véniels (les 200 000 morts de la décennie 1990 sont un crime de masse ineffaçable, mais les menées destructrices à l’œuvre en ce moment auront à long terme des conséquences plus graves encore). Au vu de la décennie 1990, celle de 1980 avec Chadli paraît avec le recul somme toute assez douce. Et si l’on tient compte des affres de la décennie 1980 de Chadli, le règne de Boumediene paraît relever de l’âge d’or de l’indépendance algérienne. Connaissant les abominations du régime de Boumediene, l’ère de Ben Bella (où s’est pourtant fondée la dictature) paraît donc relever d’une époque de rêve. Outre que le temps apaise les malheurs engendrés par les pouvoirs successifs, cela traduit la descente inexorable aux enfers des Algériens. C’est cette réalité que j’ai aussi voulu retracer dans ce livre. Quant aux organisateurs de forums sociaux, il n’est jamais trop tard pour sortir de l’univers onirique où ils se complaisent et l’on peut espérer qu’ils cesseront de mêler leur énergie à celle des extrêmes qu’ils prétendent combattre…
Silvia Cattori : Tous les chapitres de votre livre sont passionnants et méritent débat. J’aimerais m’entretenir avec vous en particulier de ces événements que vous décrivez avec précision et qui, dès 1988, préparent le pire. Je crois que peu de gens savent ce qui s’est réellement passé tout au long de ces « années de sang ». Tout cela est terriblement accablant. Jusqu’à quel point le visage de l’Algérie a-t-il été bouleversé à jamais ? Quand pourra-t-on dire que tout cela appartient au passé ?
Lounis Aggoun : Un peuple en cage ; voilà ce que sont les Algériens aujourd’hui. Pour s’en échapper, des hommes et des femmes liquident tous leurs biens pour s’acheter un hypothétique passage en Europe. Sur des barques délabrées qui coulent sitôt en haute mer, ou sur des bateaux en courant le risque d’être jetés par-dessus bord par des équipages qui ne souhaitent pas avoir des ennuis avec les services d’immigration des pays où ils accostent. Si l’âme du peuple algérien s’échine à échapper à la furie, le paysage dans lequel évolue la population a été quant à lui totalement abîmer.
Les Algériens souhaitaient la liberté ; on les a plongés dans la dictature. Ils ont voulu imposer la démocratie en 1988 ; on les a plongés dans l’horreur. Aujourd’hui, ils ne connaissent que des ennemis : ceux-ci se bousculent devant chez eux pour s’accaparer les richesses (pétrole, gaz, minerais, …) que recèle leur sous-sol. Il y a aussi ceux qui vendent des armes au régime qui les assassine. Ceux qui voudraient les sauver de leur prétendue propension à la barbarie et qui viennent expérimenter sur eux l’arsenal de la terreur. Ceux qui les accusent de tous les malheurs du monde et qui, au nom de cela, s’arrogent le droit de les piller. N’oublions pas les médias et les élites occidentales qui désinforment à leur sujet quand elles s’expriment sur eux et qui se volatilisent lorsqu’il devient impératif de les défendre. Dans dix ans, on découvrira que les opérations qui se mènent aujourd’hui – par un gouvernement qui est reçu en grande pompe dans les salons occidentaux – relèvent de crimes contre l’humanité. Et l’on assistera alors non pas à la condamnation de ces crimes, mais à l’élaboration de nouveaux crimes plus abominables encore, qui empêcheront l’opinion occidentale de s’appesantir sur ceux d’aujourd’hui. Et aujourd’hui donc, naturellement, pour éviter que soient traités les crimes de la décennie 1990, le pouvoir est en train de tenter de corrompre la population dans ce qu’elle a de plus intime, ses ressorts sociaux. Et ce pays que je vous décris est dépeint dans les colonnes des médias français comme un Eldorado économique, un exemple de démocratie.
Silvia Cattori : Aujourd’hui, il est devenu clair pour vous que le Groupe islamique armé (GIA) était une émanation de la Sécurité militaire algérienne, une « organisation écran ». Cela était-il déjà clair pour vous dans les années 90 ?
Lounis Aggoun : Cela était clair pour les rescapés des massacres à l’instant même où ils enterraient leurs proches. Mais que vaut la parole d’un supplicié quand personne ne consent à l’écouter, et même à l’entendre ? Il suffit de ne pas se départir de ce qui est le propre de l’homme, la faculté à raisonner, pour savoir que si certains attentats étaient bien l’œuvre des islamistes radicaux, les plus emblématiques, ceux qui ont eu le plus grand retentissement en Occident, étaient bien trop bénéfiques pour le régime, et pour lui seul, pour ne pas être suspects : il était essentiel que l’on ne s’interroge pas sur l’identité de leurs véritables commanditaires. Mais que vaut de savoir, que vaut même que tout le monde sache si les seules paroles que l’on entende dans les médias français, aujourd’hui, 10 ou 20 ans après les faits, ressassent la même rengaine falsificatrice. Ceux qui, il y a quinze ans, affirmaient déjà que les émirs les plus sanguinaires, Djamel Zitouni et Ali Touchent par exemple, étaient des agents du DRS (Département du renseignement et de la sécurité) comptent parmi les grands responsables des services de sécurité français. C’est l’un de ces secrets de Polichinelle. Cela n’empêche pas les médias de faire comme si personne ne savait et de débiter des contresens à longueur de journal.
Silvia Cattori : Ceux qui sont au courant de ces pratiques secrètes relevant de la « stratégie de la tension », utilisées par les États à l’insu de leurs citoyens, [4] savent, ou peuvent immédiatement comprendre, que tout ce que vous décrivez et qui paraît appartenir à l’inimaginable est malheureusement bien réel, à savoir qu’une poignée de généraux algériens ont délibérément plongé leur propre pays dans le chaos dans le but d’en accuser le Front Islamique du Salut (FIS), [5], et que la « guerre d’éradication » contre les islamistes avait des mobiles cachés. Mais le grand public, qui est désinformé, qui ignore tout de ces stratégies machiavéliques, comment pourrait-il imaginer que les coupables ne sont pas les islamistes mais les généraux qui les manipulent ? Le peuple algérien sait-il ce qui se trame véritablement ?
Lounis Aggoun : D’abord, pour être viable, un gros mensonge doit se fonder sur une part de vérité. Des islamistes radicaux, il y en a eu en Algérie et il y en a toujours. Des islamistes désireux de plonger le pays dans la terreur, il y en a. Des islamistes qui souhaitent rééditer contre le colon intérieur les « exploits » de la génération de 1954, il y en a. Mais, comme dans toute société, ils sont une ultra-minorité, que les ressorts démocratiques existant auraient pu cantonner dans cette dimension marginale. Le pouvoir, dont les desseins détestables sont avérés, a planifié (il s’agit d’une préméditation et non pas d’une dérive) de se greffer sur cette minorité, qu’il a grossie de ses propres effectifs, pour pousser les islamistes non pas à la modération mais à la radicalisation. À titre d’exemple, le « majliss echoura » du FIS, son instance dirigeante, est passé à un moment sous le contrôle absolu du DRS ; certains de ses dirigeants sont aujourd’hui des ministres de Bouteflika ou des députés et offrent leur pays au pillage international. De tous les leaders de premier rang, seul Ali Belhadj était sans doute un homme sincère.
Comment échapper à la désinformation ? Les Algériens savent et ne sont pas dupes. Je ne parle évidemment pas des Algériens que les journalistes et les entrepreneurs français croisent dans les bars de l’Alleti ou l’Aurassi et pour qui la vie est belle. Je parle de l’Algérie profonde, l’Algérie du troisième collège. Quant aux Français qui souhaitent échapper à l’aveuglement, ils savent qui il faut lire et qui il faut écouter. J’ajouterais que « les Français de la France profonde » subissent aujourd’hui les mêmes coups de boutoirs de la part de l’Etat français et sont victimes au même titre que les Algériens. C’est pour cela que dire la vérité, entière, quand on la connaît, partout où l’occasion se présente, est une opération de salubrité publique, qui dépasse le cadre de l’Algérie. Car le monde entier prend un bien mauvais chemin, et ce qui est devenu le quotidien des Algériens risque fort de se « globaliser ». Et l’on accusera ensuite les Français de ne pas avoir été assez courageux pour parer des offensives contre lesquelles ils seront alors devenus impuissants…
Mais votre question doit être examinée avec plus de recul. Dans une manipulation, il ne faut pas confondre manipulateur et manipulé(s), tout comme il faut distinguer le désinformateur des personnes qu’il abuse. Il ne faut pas retomber dans ce travers algérien qui consiste à accuser la victime d’être victime. Une société reste complexe. Et si la grande masse consacre le peu d’énergie dont elle dispose pour s’en sortir, se dépêtrer de la glu où on l’a piégée, elle ne peut pas être accusée d’être mal informée, d’être mal avisée. Le tort en revient à ceux dont la vocation est de l’informer et de l’aviser. Je ne crois pas que le peuple aime qu’on lui mente. En tout état de cause, tous ceux que j’ai croisés à la suite de mes interventions m’ont demandé, sitôt leur lecture achevée, de leur en dire davantage et m’ont même parfois sermonné d’avoir atténué l’âpreté d’une information. Aucun parmi eux ne m’a jamais accusé d’en avoir trop dit. En revanche, la plupart des « gardiens des lignes éditoriales » qui m’ont sollicité pour écrire se sont empressés de me poser des garde-fous. M’ont reproché d’en dire trop, de décrire une vérité trop crue. En somme, ils me demandent de maquiller la vérité pour, pensent-ils, ne pas effaroucher le lecteur. Ignorent-ils que la moindre brèche dans une vérité empoisonne cette vérité et la tue ?
Silvia Cattori : Durant ces années de répression sauvage, François Mitterrand était au pouvoir en France. Vous ne semblez pas avoir apprécié les implications de son gouvernement dans ce dossier. Celui-ci a-t-il favorisé la politique de ces généraux algériens qui multipliaient les opérations sanglantes contre leur peuple ? Les a t-il réellement considérés comme « le rempart contre l’islamisme radical du FIS » ?
Lounis Aggoun : L’alibi du « rempart contre le terrorisme » est commode. C’est une grosse ficelle pour masquer des rapts à grande échelle. La responsabilité de François Mitterrand est monumentale. Je l’ai démontrée. Mais Mitterrand est un homme et la politique est œuvre collégiale. Il a présidé des gouvernements de gauche, et des gouvernements de droite. De tous les hommes politiques qui l’ont entouré, ils ne sont pas nombreux à pouvoir se targuer d’avoir montré un sens de l’honneur concernant les relations avec l’Algérie. Si la responsabilité est partagée, celle de François Mitterrand crève tous les plafonds en ce sens qu’il avait le pouvoir d’agir dans un sens noble et il a systématiquement agi de façon détestable. Il y aurait des livres entiers à écrire sur la question…
Cela étant, les dangers de l’islamisme radical ne doivent pas être minimisés. Et bien des anciens leaders du FIS (ceux qui aspiraient à redonner au peuple algérien sa dignité, même au prix de contorsions culturelles discutables) endossent une lourde responsabilité pour avoir, par inadvertance, contribué à plonger le pays dans le chaos. Pire, 20 ans après les faits, ils se murent encore dans le silence et refusent d’apporter le témoignage qui pourrait aider les observateurs à comprendre mieux l’histoire récente de leur pays. En d’autres mots, ils refusent délibérément d’aider leur peuple à connaître la vérité qui lui permettrait de s’affranchir des tyrannies qu’il subit. Exemple parmi d’autres, il est plus qu’évident qu’Abassi Madani, leur chef, travaillait main dans la main avec le DRS. Ils sont nombreux à pouvoir apporter leur témoignage. Ils ne le font pas. Cette faute est encore plus mortelle que les conséquences de leur amateurisme d’il y a 20 ans.
Silvia Cattori : L’Elysée ne pouvait pas ignorer que les attentats qui faisaient des milliers de morts étaient contrôlés par les services secrets algériens. Quel intérêt avait la France à mettre un terme au processus de démocratisation en Algérie et à se servir de l’instrumentalisation de la menace islamiste ?
Lounis Aggoun : La réponse à votre question peut tenir en un livre. C’est même celui que je viens de faire publier. L’intérêt de la France et de François Mitterrand n’est pas de ces choses auxquelles on peut répondre ponctuellement par un oui ou un non. C’est affaire de dynamiques, d’engrenages, de realpolitik, de prédations économiques, de chantages, de préjugés, d’esprits de revanche mal consommé, de peur parfois, etc. Il ne faut d’ailleurs pas confondre l’intérêt de la France et celui de ses gouvernants. Chaque jour qui passe montre qu’ils sont mêmes antinomiques.
Silvia Cattori : Pour n’avoir pas accepté la poursuite du processus démocratique en Algérie, et avoir approuvé l’interruption par la force de l’accès au pouvoir du Front Islamique du Salut (FIS), les puissances occidentales ont donc permis aux généraux algériens d’ouvrir les portes de l’enfer ?
Lounis Aggoun : Encore une fois, les dynamiques et les engrenages à l’œuvre s’étalent sur des années, des décennies. Si l’on avait expliqué aux dirigeants français que l’interruption de la démocratie en Algérie en 1991 engendrerait la décennie morbide que l’on a connue, sans nul doute qu’ils auraient réfléchi à deux fois. Mais l’art d’un manipulateur est de faire que les décisions et les actes qu’il demande d’entériner ou de soutenir masquent les conséquences qui en découleraient. Une fois que les conséquences se révèlent, il est trop tard, il faut faire avec le réel, et éviter que les choses empirent, et donc soutenir une dictature qu’il suffit de présenter comme un rempart contre le pire.
Mais avant d’aller plus loin, je voudrais rétablir un fait. On prétend depuis 20 ans que la démocratie en Algérie va porter les islamistes au pouvoir. Il n’y a rien de plus faux. Les islamistes, au plus fort de leur mobilisation, c’est-à-dire à un moment où le régime a neutralisé toutes les forces démocratiques et aidé le FIS à se structurer, n’ont pas joui d’une popularité dépassant 30 %. En juin 1991, des élections législatives auraient dû porter au pouvoir une coalition démocratique. Les généraux algériens ont simulé une guerre civile qui a duré une nuit pour mettre fin au processus démocratique et éliminer le seul gouvernement qui ait œuvré dans l’intérêt du peuple algérien, le gouvernement Hamrouche. Sitôt le processus électoral interrompu (avec les applaudissements du pouvoir français), le DRS a désigné un gouvernement avec pour objectif de lancer un autre processus électoral dont l’objectif était de faire gagner le FIS et de justifier la fin de la démocratie que le peuple ne méritait pas. Six mois d’une gigantesque manipulation après, le général Larbi Belkheir, maître d’œuvre de cette opération, annonce cette victoire soigneusement planifiée des islamistes. On connaît la suite.
Silvia Cattori : Qu’en est-il, depuis la disparition de Larbi Belkheir et Smaïn Lamari, des relations entre le régime de Bouteflika et l’Elysée ? Et des actes que l’on attribue à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) ? Qui se cache derrière ce nom ?
Lounis Aggoun : La réponse à votre question tient en une phrase : L’AQMI et le DRS sont une même organisation. Le reste est littérature. Les déboires de la France avec le pouvoir algérien viennent de ce que ses plus fidèles agents (Larbi Belkheir et Smaïn Lamari) sont décédés respectivement en 2010 et en 2007. La France se retrouve donc avec un interlocuteur qui n’est pas dans les mêmes dispositions à leur égard. Le maître actuel du régime, Toufik Mediène, préfère jouer d’autres cartes, américaine, chinoise, etc. C’est cette guerre souterraine qui se traduit sur le terrain par des enlèvements, et des humiliations à répétition infligées par l’AQMI (le DRS) à la France. Le pire, c’est que ni les hommes politiques, ni les journalistes, qui ont pratiqué le mensonge permanent, ne peuvent expliquer les vrais dessous. Et ce sont les experts-imposteurs habituels que l’on retrouve sur tous les plateaux de télévision. Des manipulateurs pour qui la vie des otages compte pour quantité négligeable.

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Algérie : Les années de sang et les complicités de la France
Par Silvia Cattori 2ème partie  
Silvia Cattori : Vous revenez à maintes reprises sur le rôle de Jack Lang, Hubert Védrine, Jean-Louis Bianco, Jacques Attali. Pourquoi ces personnages-là, si prisés par nos médias encore aujourd’hui, sont-ils plus particulièrement blâmables ?
Lounis Aggoun : Ces hommes sont quelques-uns des bons conseillers du pouvoir de l’ombre en Algérie, autour de Larbi Belkheir. Ils sont donc, à des degrés divers, les architectes de l’œuvre de cet homme : la destruction de l’Algérie et le renvoi de son peuple dans les affres d’une colonisation pire que la colonisation, et qui n’ose pas dire ce qu’elle est…
Silvia Cattori : En 1999 les téléspectateurs francophones ont pu voir, horrifiés, « Bentalha autopsie d’un massacre » [1] ; ce reportage montrait que, dans la nuit du 22 au 23 septembre 1997, l’armée algérienne avait sauvagement tué quelque deux cents villageois. En vous lisant on comprend que ces révélations n’avaient alors pas réussi à lever le voile sur les crimes d’État. Notamment à cause de « l’influence de Bernard-Henri Lévy [2] et d’une brochette d’intellectuels négatifs, André Glucksmann [3], Denis Jeambar [4], Daniel Leconte [5], etc.), bien secondés par des hommes politiques influents », dont Jack Lang et Hubert Védrine. Pouvez-vous expliciter comment cette « influence » s’est manifestée ? 
Lounis Aggoun : Il faut d’abord saluer la rédaction de France 2 qui a eu le courage de présenter ce document ; il y avait à cette époque Paul Nahon et Bernard Benyamin. Elle n’a plus osé reproduire l’expérience, depuis notamment qu’Arlette Chabot en a été nommée directrice et où la culture du mensonge a atteint une apogée.  
Concernant Bernard-Henri Lévy (surnommé BHL), on connaît son rôle habituel dans la galaxie médiatique et l’influence néfaste qu’il a exercée en 1998 en publiant dans Le Monde – à la suite d’une visite de deux jours sous escorte militaire en Algérie – un texte où il exonérait les généraux algériens de tous leurs crimes, hormis peut-être, disait-il, celui d’incompétence.
Permettez que je cite un extrait de la réponse de Pierre Bourdieu à Bernard-Henri Lévy, qu’aucun média n’a jugé opportun de publier, et qui illustre bien le personnage :
« Tous ceux qui ont été là, jour après jour, pendant des années, pour recevoir les réfugiés algériens, […] qui se sont mobilisés, dès juin 1993, dès les premiers assassinats, non seulement pour apporter secours et protection autant que c’était possible, mais pour essayer de s’informer et d’informer, de comprendre et de faire comprendre une réalité complexe, et qui se sont battus, inlassablement […] pour arracher la crise algérienne aux visions unilatérales, tous ces intellectuels de tous les pays qui se sont unis pour combattre l’indifférence ou la xénophobie, pour rappeler au respect de la complexité du monde en dénouant les confusions, délibérément entretenues par certains, ont soudain découvert que tous leurs efforts pouvaient être détruits, anéantis, en deux temps trois mouvements. Deux articles écrits au terme d’un voyage sous escorte, programmé, balisé, surveillé par les autorités ou l’armée algérienne, qui seront publiés dans le plus grand quotidien français, quoique bourrés de platitudes et d’erreurs et tout orientés vers une conclusion simpliste, bien faite pour donner satisfaction à l’apitoiement superficiel et à la haine raciste, maquillée en indignation humaniste. Un meeting unanimiste regroupant tout le gratin de l’intelligentsia médiatique et des hommes politiques allant du libéral intégriste à l’écologiste opportuniste en passant par la passionaria des "éradicateurs" [6]. Une émission de télévision parfaitement unilatérale sous des apparences de neutralité. Et le tour est joué. Le compteur est remis à zéro. L’intellectuel négatif a rempli sa mission : qui voudra se dire solidaire des égorgeurs, des violeurs et des assassins, – surtout quand il s’agit de gens que l’on désigne, sans autre attendu historique, comme des "fous de l’islam", enveloppé sous le nom honni d’islamisme, condensé de tous les fanatismes orientaux, bien fait pour donner au mépris raciste l’alibi indiscutable de la légitimité éthique et laïque ? […] » [7]
Bernard-Henri Lévy, ce médiocre penseur présenté partout comme un intellectuel, cet essayiste engagé aux côtés des puissants — en l’occurrence, des criminels de masse — a réussi à mettre sous chape un mouvement d’opinion naissant en France, favorable au peuple algérien. 
Cela se passait quelques mois après le massacre de Bentalha où, rappelons-le, les militaires qu’il exonérait ainsi de toute responsabilité, avaient planifié et exécuté — en encadrant des escadrons de la mort constitués de terroristes « islamistes » à leur solde — le massacre indicible d’un millier de personnes en quelques heures de la nuit, dans un secteur soigneusement balisé par l’armée qui, pour toute intervention, s’est bornée à empêcher les populations des villages voisins de porter secours aux assiégés, et à barrer la route aux victimes pour les forcer à regagner les lieux du massacre.
Le jour où cette vérité — que ne contestent que ces « agents » de la désinformation — sera admise par les médias, Bernard-Henri Lévy apparaîtra sous son vrai visage : celui du complice de bien des crimes de masse, de bien des crimes contre l’humanité, et le receleur des spoliations qui en découlent. En attendant, il est considéré comme le philosophe contemporain le plus talentueux du monde.
En vérité, les élucubrations de Bernard-Henri Lévy ne font illusion que dans le microcosme médiatique-politique français qui, contre l’évidence, et de façon délibérée, tente d’imposer une vision binaire du monde où il y a d’un côté les bons démocrates, eux, le Bien, et de l’autre les « islamo-terroristes » et leurs complices, c’est-à-dire tous ceux qui ne prennent pas ce qu’ils professent pour argent comptant, le Mal. Et si Bernard-Henri Lévy a cette influence, c’est qu’il peut compter sur de solides soutiens dans les médias. 
Sur Arte, une chaîne télévisuelle qui ne manque pourtant pas de compétences, de journalistes et d’historiens intègres, Daniel Leconte sévit en potentat et semble détenir un pouvoir exorbitant. Qu’il y officie comme journaliste à l’éthique problématique, passe encore, étant donné que c’est le sport national. Mais il est aussi copropriétaire — avec Bernard-Henri Lévy — d’une maison de production, Docs en stock, où il réalise des films très contestables du point de vue de la déontologie et de la rigueur. Arte et France télévisions sont devenus un terrain conquis où tous ses films sont diffusés, sans restriction. Les trusts sont interdits dans tous les domaines, sauf dans les médias, où Bernard-Henri Lévy et Daniel Leconte jouent sur du velours.
C’est donc dans ce cadre qu’Arte a organisé une soirée Thema où Bernard-Henri Lévy et Leconte ont déversé leur fiel sur le plateau et au travers de reportages où la partialité était le moindre de leurs défauts. Le matraquage fait ensuite son œuvre, le dogme défendu par cette cohorte malfaisante étant le suivant : les tueurs à l’œuvre en Algérie étaient, de manière évidente, uniquement les fanatiques islamistes comme l’affirmaient les généraux au pouvoir ! Ainsi décrétés innocents par essence, les vrais criminels, pour l’essentiel des agents du DRS (Département du renseignement et de la sécurité), des escadrons de la mort, des ninjas, des milices, purent poursuivre leur œuvre en toute impunité. Et si, ma foi, quelques dérapages étaient à déplorer, ils étaient selon lui parfaitement excusables puisqu’ils avaient pour mission pionnière de barrer la route à la « barbarie islamiste » menaçant la France et l’Occident.
Faire passer des généraux génocidaires pour les sauveurs du monde, voilà l’œuvre en Algérie de Bernard-Henri Lévy, ce « Mickey Mouse » — la comparaison est d’Emir Kusturica, à l’occasion du conflit des Balkans où Tartarin-BHL avait commis des engagements analogues — de la pensée intellectuelle. On connaît aussi son engagement en faveur de la politique israélienne et contre le peuple palestinien, son acharnement contre l’Iran, le Venezuela de Chavez et j’en passe.
L’effet immédiat a été de stopper net le mouvement d’opinion naissant. Ce n’est pas sans conséquence pour le peuple algérien, qui a continué à subir les meurtres de masse sans qu’il soit possible à quiconque, dans le monde entier, de protester, sous peine d’être accusé de soutenir le fanatisme islamique. Concrètement, le régime, qui était sur le point d’être dénoncé à l’échelle mondiale, en est sorti blanchi, renforcé, et légitimé à poursuivre son action meurtrière.
Bernard-Henri Lévy et Daniel Leconte, en anges de la terreur, endossent une lourde responsabilité dans la mort violente de dizaines de milliers d’innocents massacrés après leur intervention, l’armée jouissant d’une impunité acquise grâce à ce blanc-seing.
Si l’Algérie était indépendante aujourd’hui, elle serait fondée à les traîner devant les tribunaux internationaux pour complicité de crimes contre l’humanité. Au lieu de cela, Bernard-Henri Lévy est toujours l’ambassadeur de la position française dans le monde ; et Daniel Leconte continue de déverser à la télévision son venin sur les Maghrébins et les immigrés musulmans, car il voit des barbares dans toutes les banlieues défavorisées entourant Paris.
Silvia Cattori : Tout cela est ahurissant ! La « brochette » des personnalités que vous incriminez dans votre livre s’allonge au fil des pages : Jack Lang, Hubert Védrine, Jean-Louis Bianco, Jacques Attali, Jean-Louis Bruguière [8], Antoine Sfeir [9], Daniel Leconte, Franz-Olivier Giesbert, Guillaume Durand, Yves Calvi, Mohamed Sifaoui, Yasmina Khadra. Ces gens que vous regroupez, qu’ont-ils en commun ? Ont-ils une égale responsabilité dans la collaboration avec « ce simulacre d’Etat » algérien, au cours de ces « années de sang », de cette « sale guerre » qui a fait plus de 200 000 morts ? Selon vous, quelle place occupent précisément Mohamed Sifaoui et Yasmina Khadra ?
Lounis Aggoun : Mohamed Sifaoui est un homme prêt à « éradiquer » un peuple si cela peut lui apporter une minute de « gloire » à la télévision. Il est une bénédiction pour ce milieu où il fallait un « bougnoule de service ». Il a un profil idéal pour professer la haine du musulman, la haine du jeune de banlieue qui, dans sa dialectique, rêverait de terroriser l’Europe ; la haine des Algériens qui, de son point de vue, sont indignes de la démocratie et ne sauraient rien en faire sinon élire des terroristes à leur tête ; la haine des immigrés qui, prétend-il, n’auront de cesse que lorsqu’ils auront islamisé la France. S’il se conduit de la sorte, ce n’est nullement par conviction, mais parce que c’est l’islamophobie qui paie en ce moment ; il professerait la même haine contre le Français s’il était à Alger, la haine du Satan judéo-américain s’il était en Iran, qu’il prend soin de déverser devant des co-invités triés sur le volet et aussi acharnés que lui.
Voici une anecdote. Invité par I-Télé [10] après un terrible attentat à Alger, je croise Mohamed Sifaoui dans les couloirs, lui aussi convié à réagir à l’événement. Après m’avoir serré la main pour jauger mes intentions, et ayant estimé la consistance de ma poignée de main par trop molle, présageant une attitude hostile à son égard, il se laisse maquiller, fait quelques pas dans le couloir, puis se jette sur son manteau et s’éclipse en simulant une crise, accusant la rédaction d’insulter la mémoire des victimes en donnant la parole à des individus comme moi. Simulacre d’indignation pour éviter d’être confronté à un contradicteur en direct, sans échappatoire possible. En différé, il aurait pu exiger que soient coupées les séquences dérangeantes pour lui, comme il le fit un jour dans l’émission télévisée Arrêt sur images où il avait exigé rien de moins que la censure d’Olivier Roy, réduit à faire de la figuration sur le plateau.

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