koceyla 14 646 Posted September 4, 2020 Partager Posted September 4, 2020 LE PROFIL ÉCONOMIQUE DE LA KABYLIE. #LES_RESSOURCES_HYDRIQUES #LES_RESSOURCES_MINIÈRES L’eau est essentielle à la survie et au bien-être de l’homme. Elle est indispensable au fonctionnement de nombreux secteurs de l’économie. Il y a consensus sur le fait que l’eau devient une denrée rare, donc de plus en plus chère. Certains chercheurs et observateurs parlent déjà de « guerres de l’eau » à venir. Les futurs conflits qui opposeraient bien des pays comme la Turquie et l’Irak, l’Égypte et le Soudan, Israël et la Jordanie… seraient en rapport avec l’eau. L’eau est impliquée dans la plupart des industries. 15 % des consommations d’eau dans les pays développés concernentl’industrie. À titre de comparaison avec l’or noir, un Baril du pétrole (159 litres) coûte de nos jours 50 euros. Un pack d’eau de 9 litres vaut 3 euros environ. Donc, 159 litres d’eau coûtent 53 euros. Le prix d’or noir décline, alors que le prix de l’eau ne fera qu’augmenter. Les pays du golf sont, d’ores et déjà, importateurs d’eau. L’énergie hydraulique produit 19 % de l’électricité mondiale et peut constituer une source de développement pour la Kabylie au vu de ses ressources en eaux déjà disponibles sous forme d’eaux souterraines (nappes phréatiques et profondes exploitées par des puits ou des forages) ou d’eaux de surface, retenues ou en écoulement (barrages, lacs et rivières). Alger est alimentée en eau potable par le barrage de Taksebt. Sétif est alimentée par le barrage de Kherrat. Bordj Bou-Arreridj est alimentée par celui de Bouhamza. De par son relief, la Kabylie est un véritable réservoir d’eau. La Kabylie possède un bassin de réception des eaux qui va du majestueux Assif Agrioun (Kherrata-Souk-El Tenine) jusqu’à Tagdempt(embouchure du Sebaou à Dellys) en passant par le volumineux Isser. Soit une moyenne annuelle de 900 à 1 200 mm de pluies, un enneigement conséquent et assez constant. Les eaux superficielles susceptibles d’être mobilisées sur les cours d’eau sous forme de barrages et de retenues dépassent largement le volume de 2 milliards de m3. La mise en place d’un système d’emmagasinement et de stockage de ces milliards de m3 est vitale Forte d’une pluviométrie abondante, de ses barrages hydrauliques – deux, sur les piémonts nord et sud du Djurdjura (Taksebt, à Tizi-Ouzou, et Tilesdit, à Bouira), un sur le piémont des Bibans (Tichy Haf, à Béjaïa) et le quatrième sur le:moyen Isser (Koudiat Acerdoune, dans la daïra de Lakhdaria), la Kabylie a de quoi développer le secteur de l’agriculture, l’industrie agro-alimentaire et l’énergie électrique. Il est de notoriété publique que l’essentiel de l’énergie électrique en Algérie est basée en Kabylie dont l’électricité va jusqu’au Maroc et en Tunisie. Les ressources souterraines en eaux de la Kabylie sont énormes, pratiquement, dans chaque village kabyle, il y a une fontaine. Les hydrologues qualifient le Djurdjura de « château d’eau troué ». La Kabylie étant clairsemée de sources d’eau potable minérale et thermo-minérale susceptibles de permettre de produire et exporter une des meilleures eaux minérales répondant aux vertus thérapeutiques et aux normes gustatives internationales. Le leadership de « IFRI » sur le marché algérien et sa bonne position sur le marché international notamment en France, Canada, Grande- Bretagne, Dubai … dénote la haute qualité des sources minérales que regorge la Kabylie. Cette terre généreuse ne demande qu’à être traitée avec respect et reconnaissance. Les industriels recherchent une ressource en eau sécurisée, d’une qualité irréprochable. C’est là une spécificité qui a fait gagner à Ifri , Toudja … Ces groupes ont déjà été approchés par des géants étrangers de l’agroalimentaire pour des partenariats. La préservation des ressources hydriques est un chantier vital pour gérer les ressources en eau de façon durable tout en satisfaisant une demande en constante augmentation. Le bon sens commande donc de prendre des mesures appropriées pour économiser l’eau, notamment par : Une campagne de sensibilisation en direction du citoyen sur la nécessité d’économiser l’eau, à défaut d’en éviter les gaspillages domestiques. L’encouragement de l’irrigation par aspersion qui permet, sans aucun aménagement du terroir cultivé, d’économiser 30 % à 50 % d’eau par rapport à l’irrigation gravitaire. Sur le plan industriel, dans le cadre d’une démarche de non-pollution, l’incitation des industriels, d’investir dans la prévention par des réaménagements internes, des restructurations et par la séparation des réseaux d’assainissement, de recyclage et de réutilisation des eaux… Des modifications du processus de fabrication et de procédés « propres », véritables innovations qui permettront d’assurer une meilleure gestion (économie de l’eau) et maîtrise de la pollution émise (réduction des flux polluants) #LES_RESSOURCES_MINIÈRES Le massif kabyle à Tizi contient d’importants gîtes des minerais. Parmi eux, on peut citer le Plomb, le Zinc, le Cuivre, la pyrite, Le Fer, le Baryum, L’Arsenic, l’Antimoine, le Mercure, le Nickel, l’Argent, l’Indium, le cadmium, la galène, le germanium, les terres rares. Le pays kabyle recèle plusieurs gisements importants tels que le gypse, le calcaire, du sable, l’argile, de dolomie, des carrières d’agrégats, des gîtes pour la fabrication de ciments, des grès, du tuf. Le sous-sol de la wilaya de Vgayet renferme d’important gisements de substances minérales, métalliques et non-métalliques dont, le gisement de polymétaux (Zn, Pb, Cd et Ag) à Amizour ; les gisements d’argile à R’mila, Tala Hamza et Boukhlifa ; les gisements de gypse et de la céléstine à Boudjellil ; le gisement de grès siliceux a T/IGHIL ; le gisement de calcaire a Ighil Ali Une meilleure exploitation du gisement d’Amizour, le cinquième au monde par son importance, orientée vers l’exportation, sera d’un apport important pour booster l’économie kabyle. La consommation mondiale de zinc en 2004 a été de l’ordre de 10 millions de tonnes. Le zinc est l’un des métaux non-ferreux cotés à la bourse des métaux de Londres. Son prix au comptant, exprimé en $, est cyclique : entre 1994 et 2005, il a varié entre 725 $/t et 1 760 $/t. En 2006, il a dépassé les 3 000 $/t La prospection minière doit faire l’objet d’un intérêt particulier pour déceler les trésors cachés en terre kabyle. Les pseudo-recherches réalisées dans ce domaine par l’État algérien n’ont aucun crédit dès lors que l’une de leurs vocations consiste à prouver à tort la pauvreté du sol kabyle pour inculquer un sentiment de vulnérabilité économique au peuple kabyle. Selon les sources gouvernementales, il y aurait aussi de l’or en haute Kabylie. Le secteur de l’industrie et des mines offre une multitude de créneaux d’investissement dans la sous-traitance, les activités liées aux bâtiments et travaux publics ainsi que dans l’industrie de transformation en général et celle de l’exploitation minière. Citer Link to post Share on other sites
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