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La seconde a été favorisée par la paix française qui lui a offert en Algérie d'abord, en France ensuite, un champ d'expansion à la mesure de son dynamisme démographique et de ses ambitions. C'est cette lente ascension des sociétés berbères durant l'ère coloniale que l'auteur décrit ici, afin d'expliquer leur emprise sur l'Algérie nationaliste et indépendante. En fait, ni les Mzabites, ni les paysans de l'Aurès ne sont étudiés, mais seulement les communautés villageoises kabyles, et plus particulièrement en Grande Kabylie, celles du pays Zouaoua (région de Fort National, Michelet). Analysant l'économie ancienne de ces villages, l'auteur insiste sur la présence d'une chênaie à glands doux dont le rôle est comparé à celui des châtaigneraies de l'Europe méditerranéenne. Il souligne la médiocrité des ressources agricoles, la faiblesse de l'élevage et, déjà, l'importance des activités complémentaires : artisanat et surtout colportage à travers toute l'Algérie. Plus que cette pauvre économie, ce sont les institutions sociales qui ont fortifié les communautés kabyles. Chaque village constituait une unité politique indépendante, dirigée par la djemaa les anciens jouaient un rôle prépondérant. Par son intermédiaire et aussi à travers la famille kabyle, la collectivité exerçait sur chaque individu une forte emprise. Le compte rendu d'une séance de la djemaa d'un village, figurant en appendice, est très significatif.

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