l’histoire de notre pays l’Algérie ?

[maupassant 132]

rappel: 

En 536 les révoltés déferlent sur Carthage pour l’assiéger, En 539 le roi du Hodna Ortaïas   s’allie à Iaudas pour attaquer l’armée romaine. Les Laguatans, peuple  nomade de Libye se sont déferlés sur l’Afrique romaine.  544, La bataille à Sufetéla , l’armée romaine est mise en déroute et Solomos meurt au combat. En 569, 10 années de guerre entre Garmul et les romains qui s’affaiblissent gravement, en 579, la menace berbère persiste.

En 579, l’Empereur Maurice va créer ’’L’exarchat de Carthage’’ l’exarque ou Patrice aurait une certaine autonomie, c’est bon, mais c’est trop tard, il faudrait retenir dans ce nouveau découpage que la Tripolitaine est désormais cédée au diocèse d’Egypte elle reste dans l’Empire mais elle quitte l’Afrique, ce qui a pour conséquence une colonie de fait pour les arabes qui ont conquis l’Égypte. C’était la situation du Maghreb quelques années seulement avant l’invasion arabe.

 

Tous les berbères auraient pu conserver leurs langues, leurs cultures comme les autres peuples qui ne sont pas arabes, à l’instar des indonésiens, noirs africains, des turcs, des perses…d’autant plus qu’ils étaient plus nombreux que certaines populations qui ont conservé leurs langues au sein de la population musulmane. Comment expliquer que l’évangélisation a subsisté au sein des populations qui étaient aux portes de l’arabisme comme coptes, maronite du Liban, Nestorien et Jacobites de Syrie et d’Irak de Palestine ou de Jordanie… et non au Maghreb. L’islamisation au début du 7eme siècle ne fut pas la cause de l’arabisation, elle y fut postérieure de plusieurs siècles et qui n’est pas encore achevée pour des raisons beaucoup plus profondes.

Dés la fin de l’Empire romain nous assistons à un scénario qui est comme prophétique. Rome avait dominé l’Afrique mais les Provinces qu’elle y avait établies avaient été romanisées à des degrés divers. en fait il y eu deux Afriques au temps des romains, à l’est la province d’Afrique et son prolongement militaire la Numidie, très peuplée, prospère et largement urbanisée, à l’ouest les Mauritanie étaient des provinces de second ordre, ce sont ses terres cultivables au Tell que les Romains convoitées, mais en Numidie et surtout en Tripolitaine Rome est présente jusqu’au plein désert. Après le 1^er siècle toutes les révoltes berbères qui secouèrent l’Afrique, avaient eu pour siège les Maurétanie. Rome avait pu contrôler les déplacements des nomades vers le Tell, les steppes et les régions mises en valeurs grâce aux Limes qui sont une organisation du terrain en profondeur comprenant des fossés, des murailles qui barraient les cols, des tours de gués des fermes fortifiées et des garnisons établies ( cette idée de barrage est restée tout au long de l’histoire, le mur de Berlin, de Gaza, de Trump, les lignes électrifiées de Challes…) . A l’aide des ostracons (pièces de poterie) et de simples tessons qui existent aujourd’hui, nous pouvons lire certains évènements comme les envois en mission chez la Garamantes ou les passages de quelques berbères conduisant quelques bourriques. Dés les premiers siècles des produits romains Amphores, bijoux, étaient importés par les Garamantes, jusqu’à leur lointains ksours du Fezzan. Les architectes romains construisaient des mausolées pour les familles princières de Germa (capitale des Garamantes). Trois siècles plus tard la domination romaine s’effondre ce désert paisible s’est transformé en une bouche d’enfer, d’où sortirons des anciennes provinces de farouches guerriers qui sont venus de l’Est, les auteurs arabes les appellerons les Louwata (La première tribu berbère islamisée, issue d’une région de la Lybie actuelle, près de Tripoli lors de l’invasion islamique dans cette région en 643 (24 hégire), elle est devenue la plus adulatrice des musulmans) ces derniers pénètrent dans les terres méridionales de la Bysacène et de Numidie, qui avait été mise en valeur, font reculer puis disparaitre l’agriculture permanente, en particulier ces olivettes.

 

[maupassant 132]

RAPPEL.

En Numidie et surtout en Tripolitaine Rome est présente jusqu’au plein désert contrairement à l’ouest dans les Maurétanie et c‘est justement la cause de presque toutes les révoltes qui provenaient de cette région après le premier siècle. Cette organisation de Lime qui contrôlait du terrain en profondeur en Numidie et en Tripolitaine, était très efficace avec un supplément qui est la corruption des chefs de tribus autochtones. Mais trois siècles plus tard sortirons des terres de Lybie les Louwatas qui pénètrent en Numidie un groupe berbère qui fait partie de  la grande famille des Zénètes qui sont en même temps nomades et sédentaires, Selon l’historien Rachid Bellil, ce sont les grands constructeurs des villes.

 Suite.

Dés la fin du règne de Thrasamond vers 520, les nomades berbères des groupes Zénètes, sous la conduite de Cabaon pénètrent en Bysacène. À partir de cette date vandales et Byzantins doivent lutter sans cesse contre les incursions. Le poème épique, de la dernière épopée romaine de Gorripe, raconte dans la‘’  (La Johannide) le combat, que le commandant des forces byzantines Jean Troglita et sa troupe, avaient mené contre ces terribles adversaire, alliés aux maures de l’intérieur. Ces berbères Lagantais sont restés païens, ils adorent un Dieu représenté par un taureau nommé Gurzil, et un autre Dieu guerrier. Pendant la bataille ils sont disposés en cercle, protégeant ainsi femmes et enfants qui les  suivent lors de leur déplacement. Les chameaux sont une aubaine pour eux pendant les batailles car ils effraient la cavalerie byzantine. Le reste de l’Afrique est celle que Christian Courtois avait appelé ‘’l’Afrique oubliée’’ et qui correspond en gros aux anciennes Maurétanie, ne connaissant pour cette période que des noms de chefs, de rares monuments funéraires, près de Saida, Gour près de Meknès et les célèbres inscriptions à Aris, aux Aurès qui s’était proclamé Empereur et de Masuna roi  des tribus maures et romain à Altava (Oranie). On devine à travers les bribes transmises par les historiens comme Procope et par le contenu même de ces inscriptions, que l’insécurité n’était pas moindre dans ces régions libérées.

[maupassant 132]

Rappel: 

Parler des Zénètes succinctement me dérange, mais je dois le faire. ce groupe de berbères, appelé Iznaten  sont je pense le plus grand groupe berbère qui existait sur terre. Il s’étendait à une certaine époque de l’antiquité de la frontière ouest de l’Egypte jusqu’au Maroc ? ILS SONT FONDATEURS DES PRINCIPALES DYNASTIES DU MAGHREB QUE NOUS VERRONS INE CHAA ALLAH. Ils sont à l’origine de l’islamisation du Maghreb.

Après la conquête vandale de l’Afrique du Nord et l’instauration du royaume vandale, ces villes s'isolent complètement et tombent finalement sous le contrôle des berbères romanisés de la région. Les berbères forment un royaume barbare indépendant, nommé Regnum Maurorum et Romanorum, le « royaume des Maures et des Romains ». Ce royaume sera une puissance locale, se retrouvant souvent en guerre avec le royaume vandale voisin. Lorsque l'Empire byzantin envahit les Vandales dans le but de reconquérir l'Afrique du Nord, le royaume des Maures et des Romains, alors dirigé par le roi Masuna s'allie avec les Byzantins contre les Vandales. Cependant, les dirigeants futurs sont entrés en conflit avec l'Empire. Après une campagne militaire ratée du roi Garmul contre l'Empire byzantin, l'Empire réintègre certains territoires côtiers et le royaume s'effondre.

Les querelles théologiques sont un autre ferment de désordre. Elles ne furent pas plus fortes chez les chrétiens d’Afrique que chez l’élite épiscopale  du concile qui en 525 montre combien l’église africaine avait souffert pendant le siècle qui suivit la mort de Saint Augustin, nombreux évêchés semble avoir disparus mais plus encore le particularisme provinciale et repliement accompagnent la rupture de l’état romain. La reconquête byzantine fut en ce domaine encore plus désastreux. Elle réintroduisit en Afrique les querelles sur la nature du christ, le monophysisme et la querelle des trois chapitres, Justinien ouvre la période byzantine en Afrique.

 

[maupassant 132]

 

La tentative de réconciliation proposée par Héraclius, le monothéisme, à son tour qui est condamné comme une nouvelle hérésie, clos cette même période. (Héraclius, couronné par Sergius était très pieux. Dans sa quête d’unification de l’Empire, il fallait convaincre les monophysites, ennemis jurés de l’orthodoxie  qui ont arrangé  un synode en 614 à Ctésiphon qui a renforcé cette cohésion des monophysites. Héraclius rencontra Deux difficultés principales qui gênaient cette réconciliation ; la position christologique des monophysites et la situation légale de l’église au sein  de l’Empire avec ses implications. De plus à ce moment il était impossible de traiter sur un même pied d’égalité l’hétérodoxie des monophysites devant l’orthodoxie qui est l’Eglise de l’Empire.)  

Alors même que la conquête  arabe a commencé, une nouvelle querelle nait de l’initiative de l’empereur Constant II qui déchire encore plus l’Afrique chrétienne en 648 (le monothélisme). en même temps s’accroit la complexité sociologique, voir ethnique du pays, au romano-africain des villes et des campagnes, parfois très méridionales comme la société paysanne que font connaitre les tablettes Albertini, archive Notariales, du Vème siècle, sur bois de cèdres, trouvaient à une centaine de km au sud de Tébessa en 1928, endroit non romanisé. Issus des gentes paléo-berbère se sont ajoutés les nomades Zénètes, les lagantais et leurs émules les débris du peuple vandale et les corps expéditionnaires et les administrateurs byzantins qui sont des orientaux. Cette société devient de plus en plus cloisonnée dans un pays ou s’estompe même la notion de l’état. C’est dans pays désorganisé, appauvrit et déchiré qu’apparaissent au milieu du 7eme siècle, les conquérants arabes. La conquête arabe ne fut pas une tentative de colonisation, ni de peuplement. Une suite d’opération exclusivement militaire dans lequel le gout du lucre se mêlait facilement à l’esprit missionnaire. Le prophète meurt en 632, les armées occupaient, l’Egypte,  la cyrénaique, pentapolis, en 643 elle pénètre en Tripolitaine. Le Maghreb n’est pas loin, il va irrémédiablement tomber à son tour.

[maupassant 132]

On 27/06/2021 at 08:36, maupassant said:

 

Une suite d’opération exclusivement militaire dans lequel le gout du lucre se mêlait facilement à l’esprit missionnaire. Le prophète meurt en 632, les armées occupaient, l’Egypte,  la cyrénaique, pentapolis, en 643 elle pénètre en Tripolitaine. Le Maghreb n’est pas loin, il va irrémédiablement tomber à son tour.

Octobre 647, une troupe qui ne dépassait pas 5000 hommes quitte Médine pour l’Ifriqiya (Tunisie ainsi appelée). Au départ il ne d’agissait que de raids, appelés les razzias. Le choc décisif fut contre les byzantins commandés par le Patrice Grégoire, près de Sufétula en Tunisie, Grégoire fut tué, mais les arabes se retirèrent satisfaits après avoir pillé le pays.

En 648, l’opération n’avait pas eu d‘autres buts, elle aurait duré 14 mois. La conquête véritable ne fut entreprise que sous le calife Mouawiya sous le commandement de Mouawiya ibn dalij en 666. 3 ans plus tard Okba Ibn Nafaa, fonde la place de Kairouan, première ville musulmane au Maghreb.

Okba multiplia les raids vers l’Ouest, s’emparant de villes importantes comme Lambèse, qui avait été le siège de la troisième légion, la capitale de la Numidie romaine. Il se dirigea ensuite vers Tahert (près de Tiaret), puis atteignit Tanger ou un certain Julianus lui décrivit les berbères du  sud marocain sous un jour fort peu sympathiques. C’est, lui dit-il un peuple sans religion, mangent des cadavres, boivent le sang de leurs bestiaux, vivent comme des animaux, ils ne connaissent pas Dieu. Okba en fit un massacre prodigieux, et s’empara de leurs femmes qui  étaient d’une beauté sans égal. Puis Okba pénétra à cheval dans l’Atlantique prenant Dieu à témoin qu’il n’y avait plus d’ennemis à Dieu à combattre. Koseila donna le signal de la révolte. La troupe de Okba fut écrasée sur le chemin du retour au sud de l’Aurès et lui même fut tué à Théoda, près de la ville qui porte son nom, sidi Okba (Biskra).

Koceila marcha sur Kairouan et s’empara de la cité. Ce qui restait de l‘armée musulmane, se retira jusqu’en cyrénaïque. Campagne et expédition se succèdent presque annuellement, Koceila meurt en 686, Carthage n’est prise par les musulmans qu’en 693 et Tunis fondée en 698. Pendant quelques années la résistance fut conduite par une femme, une des tribus Zénètes de l’Aurès Dihia, plus connue sous le nom de Kahina. Sa mort vers 700 peut-être considérée comme la fin de la résistance des berbères contre les arabes. De fait lorsqu’en 711 Tarik Ibn Ziad, traverse le détroit qui porte son nom Gibraltar (jabel Tarik), pour conquérir l’Espagne, son armée était essentiellement composée de berbères.

L’Afrique fut conquise mais fut-elle islamisée puis arabisée. L’islamisation fut très rapide, en moins de deux siècles, mais l’arabisation, il faudrait attendre encore 4 siècles pour voir son commencement. L’islamisation et la première arabisation fut d’abord citadine. La religion des conquérants s’implanta d’abord dans les villes que visitaient des missionnaires glorieux, puis des docteurs voyageurs rompus aux discutions théologiques. La création des villes nouvelles comme centre religieux, comme Kairouan, première fondation en 670, et Fès création d’Idriss II en 809, contribuèrent à implanter l’Islam aux deux extrémités du pays. La conversion des berbères dans les montagnes Zénètes se fit mystérieusement.

[maupassant 132]

On 04/07/2021 at 18:45, maupassant said:

 

Rappel avec quelques éclaircissements

 

Rappel avec quelques éclaircissements

 

Les tablettes Albertini documents notariés remontant à l'époque vandale. Se trouvent au musée islamique d’Alger. les premiers textes, datés de 488. Presque tous sont des actes de vente de parcelles d'un grand domaine situé à l’est de Tebessa, apparemment propriété d'un certain Flavius Geminius Catullinus, inconnu par ailleurs. La plupart de ces parcelles sont décrites comme plantées d’oliviers ; certaines étaient plantées de figuiers.

Ces tablettes nous donnent certaines informations comme par exemple le genre d’activité agricole de cette partie du territoire à Tébessa qui aujourd’hui est aride. Les dates signalées nous permettent de savoir que ces actes étaient signés du temps du règne du roi vandale Gunthamund (484-496), 

ces documents attestent pour l'Afrique du Nord la continuité, sous la période vandale, de l'occupation et du statut du sol, régi par la Lex Manciana, loi romaine vieille de quatre siècles. Cette loi remontant au ii^e siècle accordait un droit d’usage perpétuel, héréditaire et cessible, aux paysans qui mettaient en valeur des terres restées incultes, à condition qu'ils y cultivent de la vigne, des oliviers ou des arbres fruitiers, et qu'ils versent une partie de leurs récoltes au maître du domaine, lequel restait le propriétaire « éminent ».

la persistance, à l'époque, de la civilisation romaine l’emploi pour les prix d'unités monétaires comme le sou d’or et le follis, et l’absence de noms germaniques dans le cas des individus identifiés (vendeurs, acheteurs et témoins), lesquels signent en latin quand ils savent écrire, et, pour certains, portent encore des titres romains : magister (maître), flamine perpétuel (ancien prêtre du culte impérial), presbyter (prêtre), etc.¹

le monothélisme crée par serge, le patriarche de Constantinople, avec l’appui d’Héraclius Ier, ce dernier espérait l’unité des chrétiens vu le danger des Perses et des arabes.  L’idée de Cette  doctrine du monothélisme était de reprendre l’ancien duophysisme établi en 451, tout en prêchant une seule volonté du christ et une seule activité théandrique ‘’activité mue par la double nature du christ’’ cette doctrine s’est avérée payant, les monophysites d’Egypte ont rallié l’orthodoxie. Mais la succession avait été faite dans la douleur  et Constant prend le pouvoir à l’âge de 11ans, du réchauffé chez nous, le général est son mentor qui prend toutes les décisions.

En 646, l'exarque de Carthage Grégoire le Patrice, cousin de Constant, se proclame empereur. Proche du moine Maxime le Confesseur, qui a séjourné plusieurs années à Carthage, il se présente comme le défenseur de l'orthodoxie du Symbole de Chalcédoine contre le monothélisme ; il est tué en 647 au cours d'une attaque des Arabes contre sa province. Mais son successeur le général Gennadios II, payant tribut aux Musulmans, fait de la province d'Afrique une principauté quasi indépendante de l'Empire.

Depuis ce fut la machine islamique qui a déferlé au Maghreb, comme citée.

 

 

[maupassant 132]

 La création des villes nouvelles comme centre religieux, comme Kairouan, première fondation en 670, et Fès création d’Idriss II en 809, contribuèrent à implanter l’Islam aux deux extrémités du pays. La conversion des berbères dans les montagnes Zénètes se fit mystérieusement.

Ils étaient certes pris par le monothéisme de l’Islam par le développement récent du christianisme, mais aussi par un certain prosélytisme judaïque des tribus nomades du sud. L’islam devait paraitre aux africains comme une hérésie chrétienne plutôt qu’une religion (un monophysisme à l’instar d’Arius qui refusa la consubstantialité catholique et qui fut le culte des vandales). La conversion des chefs des fédérations souvent par des raisons politiques que par conviction, répandit l’Islam parmi le peuple. Les contingents berbères conduits par ses chefs dans des fructueuses conquêtes au nom de l’Islam, fut ramené tout naturellement à la conversion, la pratique des prises d’otages par des chefs de tribus peut avoir également contribué à l’avancée de l’islamisation. Ces enfants islamisés et arabisés, une fois chez eux devenaient des modèles, car ils étaient auréolés du prestige que donne une culture supérieure.  

Ce n’est qu’au 11eme siècle avec l’arrivée des bédouins hilaliens que l’arabisation des bédouins a été répandue dans une grande partie de l’Algérie. Pour comprendre l’arrivée de ces bédouins inattendus, il faut revenir au 10eme siècle. Au moment où se déroulait au Maghreb central d’abord,  puis en Afrique, une aventure bien connue celle de l’accession au califat des Fatimides.

[maupassant 132]

Alors que les berbères Zénètes étendaient progressivement leur domination sur les hautes plaines, les berbères autochtones, les Sanhadja, conservaient les territoires montagneux de l’Algérie montagneuse de la partie centrale et orientale. De ces tribus, qui depuis l’époque romaine occupaient la petite Kabylie, les kutamas avaient accueilli un missionnaire chiite Abou Abdellah, qui annonçait la venue de l’Imam agrée, ou l’Imam Al Mahdi descendant de Fatima, fille du prophète. Abou Abdellah s’établit d’abord dans la région de Mila, il organisa des milices qui regroupent ses premiers partisans. Puis se déplacent à l’est des Babors en place forte. Se révélant un  remarquable stratège et meneur d’hommes, il s’empare tour à tour de Sétif, Bejaïa, Constantine. En Mars 909, les chiites sont maitres de Kairouan et proclame Imam le fatimide Abou Abdellah, a l’autre bout du Maghreb central, dans la lointaine Sidjilmassa, une expédition des Kutama toujours conduite par l’infatigable Abou Abd. Le ramenant triomphant à Kairouan, Décembre 909, non sans avoir au passage détruit les principautés Kharidjites. Cette dynastie a réussi à contrôler la plus grande partie d’AFRIQUE DU NORD. Mais de plus grandes révoltes secouent le pays, la plus grande celle des Kharidjites menées par Abou Yazid. La dynastie fut encore une fois sauvée par les sanhajas du Maghreb Central, sous la conduite de Ziri. Aussi lorsque les fatimides ont conquit l’Egypte avec l’aide des Sanhajas établissent leur capitale au Caire en 973, il laisse le gouvernement du Maghreb à leur lieutenant Bologhine Ibnou Ziri, de cette décision qui paraissait sage et qui laissait la dynastie du pays à une dynastie berbère, devait être la pire catastrophe que connaissait le Maghreb. En trois générations, les zirides lâchent leurs liens de vassalité, à l’égard du Calife Fatimide. En 1045 Al Moize, rejeta le shiisme qui n’était pas accepté par la majorité des ses sujets, et proclame la suprématie Abbasside de Bagdad. Pour punir cette  sécession le fatimide donna le Maghreb aux tribus arabe turbulente qui avait émigrées de Syrie une Arabie nomadisant en haute Egypte. Certaine de ces tribus se rattachait à un ancêtre commun. Double invasion hilalienne donné à cette nouvelle émigration en Afrique du nord. Les bani Hilal, suivi des bani Soulaim pénètrent en Ifriqia en 1051, récit bien connu d’Ibn Khaldoun et à une littérature populaire appuyée par une narration orale encore bien vivante. Véritable chanson connue sous Tajribate banou Hilale, marche vers l’ouest des banou hilal. Deux groupes, le premier banou hilal et le second banou soulayme. A ce flot d’envahisseurs succéda quelques années plus tard un groupe d’arabes yéménites qui suivirent leurs voies propres méridionale et atteignirent le sud marocain et le sahara occidental. Des groupes juifs nomades semblent bien raccompagner ces bédouins et contribuèrent à renforcer les communautés juives du Maghreb dont l’essentiel était d’origine Zénète.

 

 

[jindalashu434 1]

Thank you Maupassant ..  mx player

Edited August 4, 2021 by jindalashu434

[maupassant 132]

merci à toi Jinda, tu es un des rares qui s'est manifesté

[maupassant 132]

Pour mieux comprendre et pour rendre plus intéressant cette histoire d’islamisation de l’Algérie, j’ai envie de revenir en arrière. Et de m’étendre encore plus sur cette histoire qui nous est parvenue de l’Orient. Mais avant voyons ce texte invraisemblable.

À l’époque coloniale, de nombreux chercheurs ont insisté sur les racines chrétiennes et latines du Maghreb, pour mieux souligner la régression qu’auraient constituée la conquête arabe du VIIe siècle et la diffusion de l’islam dans la population. Pour mieux justifier l’entreprise de la colonisation, à une époque où les théories raciales avaient cours, ils cherchèrent aux Berbères des origines européennes, qui auraient expliqué biologiquement, l’apparition parmi eux de célèbres Pères de l’Église, tel Tertullien (m. 220) ou Saint Augustin (m. 430). Face aux Berbères, porteurs du sang européen, et avec lui, de la raison, du progrès et de la civilisation, les Arabes auraient été les représentants de l’anarchie, de la régression, du fanatisme et de la passion islamique. Ce contexte explique la réactivation, voire la réinvention, au XIXe siècle, de noms inspirés de l’Antiquité pré-islamique tels qu’« Afrique du Nord » ou « Libye ». Ainsi pour Émile-Félix Gautier (1864-1940), le vrai tournant de l’histoire du Maghreb est celui de l’arabisation, imposée sous la pression des invasions hilâliennes, perçues comme un raz-de-marée humain responsable du déclin irrémédiable du Maghreb, et de sa plongée dans une situation « orientale » à laquelle seule la colonisation européenne pourrait plus tard mettre un terme.

[maupassant 132]

Les sources les plus anciennes qui racontent ces événements de conquête datent de 850, donc près de deux siècles après le début de la conquête, les auteurs classiques commencent leurs narrations près de sept siècles après les événements. pourtant ces sources tardives sont les plus célèbres, bien qu’elles ne soient pas les plus fiables à coup sur. Nous avons pris divers sources, Al Balladury (kitab futuh al bouldane, livre des conquêtes des pays), Ibn Abd-el- Hakam (conquête de l’Egypte, du Maghreb et de l’Andalousie), Khalifat Ibn  Khayyat (histoire de la Dynastie Ommeyade), tous du 9^ème siècle et  ceux du 12^ème et 13^ème s, Ibn AlAthir (Al Kamil fi Atarik, histoire complète, annale du Maghreb et de l’Espagne). Du 13^ème, 14^ème  S, Al Nowairi (Histoire, histoire du Maghreb, Tarikh) du 14, 15^ème siècle, Ibn Khaldoun (Kitab al Ibar, livre des applications, histoire ds berbères)

[Rien de rien 108]

Seul dans un forum vide que tu postes, tu me fais l’effet de Robinson Crusoé seul dans son ile, essayant de bricoler pour survivre. Mais je suis là et je serais pour toi Vendredi

[Rien de rien 108]

Je te dis tout de suite, les algeriens preferent des sujets trop legers comme  tu commences par ou quand tu te laves, ou bien un sujet sur la stérilisation des hommes et  femmes, pour uniquement épater la galerie, ou agresser l’’autre, ou des attaques contre les lieux de culte, ou parler des choses qui ne regardent personne, comme les mp dans des forums, ou c’est mon anniversaire qui a reçu plus de 105 reponses ,  et plus 2000 vues…

[maupassant 132]

Il y a 10 heures, maupassant said:

= Tarikh) du 14, 15^ème siècle, Ibn Khaldoun (Kitab al Ibar, livre des applications, histoire ds berbères)

600- 711 : la conquête islamique :

Au début vers 600, l’Afrique du nord est instable, une partie est toujours sous domination romaine, sous le sobriquet d’empire d’Orient, appelé l’Empire Byzantin son siège se trouve à Bysance en Turquie, et comme capitale Constantinople. Deux siècles plus tôt comme nous avons vu cet empire avait fuit  sa capitale Rome, pour laisser des royaumes barbares surplace. Mais plus tard Bysance avait reconquis ces terres, et a repris l’Afrique, l’Italie et une partie du sud de l’Espagne. Cette reconquête serait pour Byzance non un fruit délicieux, mais amer, il sera un piège qui ruinerait cet empire Byzantin, déjà en bute à des Guerres contre les perses, à l’Est. cette reconquête va ouvrir de nouveaux front à l’Ouest. Bysance va perdre de très grands territoires reconquises en Europe. Les Wisigoths vont reprendre l’Espagne et les Lombards une très grande partie d’Italie. L’empire va garder le sud  de l’Italie et une fine zone entre Rome et Ravenne. Et c’’est cette fine zone qui donnera plus tard les états Baltes( ?). En Afrique il y avait des révoltes quasi incésantes et c’était difficile de gérer cette situation. En 590 la création de l’exarcat de Carthage, une province presque autonome, (c’est pour une meilleure gérance de la province,à cause des conflits incessant). Mais ce n’étatait pas facile de gérer les tribus berbères appelées ‘’les tributs maures’’. Certains de ces maures, aux portes de l’Empire, avaient crée des royaumes autonomes et certains s’étaient installés jusqu’à l’’intérieur des portes de l’Empire bysantin. Le peuple africaoin romanisé, était affaibli sur leplan numérique et sur le plan culturel.les maures étaient devenus beaucoup plus nombreux et ce aux endroits les plus romanisés. Nous devons faire la différence entre les maures, les africains romanisées, ceci est primordiaml pour comprendre la suite des évènements. Il y avait à cette époques trois types d’habitants, les romains, les africains ‘’romanisés’’ et les maures.les premiers sont des fonctionnaires bysatins, ills sont appelés romains, mais en réalité ce sont des grecs romanisés, Costantinople les avait envoyés pour gérer les provinces. Les deux autres sont les autochtones, bien qu’ils soient de la même origine, ils se considèrent différants. Les africains sont les anciens habitants de la zone punique, ils ont été romanisés pendant plusieurs siècles, tout en se mélangeant aux colons romains, avant d’avoir été mélangés aux phéniciens, qui ont débarqué dans les premiers siècle du début de cette civilisation punique, puis numides et romaine. Ils se sont civilisés dans des villes et des périphéries urbaines. Ils parlent une langue locale, donc d’Afrique de variété latine qui a disparue depuis, mais elle s’est répandue dans le dialecte maghrébin. Ils portent en général des noms romains ou phéniciens. Pour le culte, les africains sont des chrétiens, ils sont très au fait des controverses dans le courant chrétien, et sont en général très érudits dans ce domaine et leur avis est très pointu.pôlitiquement ils sont soumis à l’autorité romaine et se considèrent romains.jusqu’au septième siècle, ce peuple avait ses heures de gloire, mais plus au septième siècle où il a subit un déclin surtoau à cause des persécutions vandales et la reconquête bysantine qui leur avait fait subir dommages collatéraux. Il se pourrait que lors de la peste des années 640, lors de la peste appelée ‘’la peste de Justinien’’la population avait subi de grave répercussion.

[maupassant 132]

Les maures sont les véritables berbères, ils parlent la langue berbère et ont gardé leur tradition et leur structure tribale, beaucoup sont chrétiens, surtout du côté de l’actuelle Tunisie, de la Tripolitaine et de l’Algérie. Mais leur christianisme et mélangé à des traditions paiennes. Et d’autres sont totalement paiens, en particulier, ceux du désert et l’actuel Maroc qui n’ont presque jamais connu la romanisation.le pouvoir chez les maures, ne provient pas des institutions de la ville, mais des rapports de force entre les tribus.et c’est ce qui fait leur force, ce qui va leur servir de suivre le déclin de l’Empire et la chute de plusieurs empires et de garder leur culture avec le temps. Les africains et les maures possèdent une même origine, mais se considèrent deux peuples différents. Les premiers sont des sujets de l’Empire, et les maures sont leurs concurents. Les Africains partageront le destin de l’empire et partiront en même temps que lui et les maures prendront le relai de l’Empire qui lui, disparaita à jamais. L’opposition entre maure et africains et aussi un dilemme entre citadin et ruraux. Le pouvoir de l’état provient des villes, logique, c’est l’endroit des institutions. Tout est basé par la force ou la faiblesse de cet état et sur la proportionnalité, au moment où il était fort la culture romanisée des africains, par induction,  étaient dominante. Avec la déclinaison de l’état romain, cette culture portaient par les africains avait subie une déclinaison. La conséquence est que le pouvoir ne venait plus des citadins, mais il provenait de plus en plus  des campagnards, et deviendra la culture dominante. Ce fait nous démontre au Maghreb, l’existence pérenne de deux cultures citadines et rurales, d’où l’existence d’une double identité culturel et linguistique. Berbéro-phénicienne, berbéro-romaine et berbéro-arabe aujourd’hui, (tout à fait normal puisque nous sommes situé du point de vue géographique au centre du monde, si prenons en considération le point d’intersection de la ligne grennwich et celle du tropic de cancer).

[maupassant 132]

 Je disais berbéro-arabe, l’origine des arabes se situe en Asie et parmi ces arabes nous trouvons dans une famille Qoraichite, les banou Hachim. Mohamed (sws) est issu de cette tribu, il va devenir un prophète et recevra, le livre de son culte qui est le Coran, ce dernier sera désormais notre livre de chevet et notre culte à nous, habitant du Maghreb. Mais avant que nous soyons les héritiers de ce culte, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts d’El Harrach.

§  Après la mort du prophète Mohamed  (sws)

  la désignation avait été faite dans la douleur et des batailles avaient suivi ces querelles de succession. Ce qui nous concerne est que déjà du temps d’Abou Bakr, ce derniers avaient lancé quelques expédition vers la Syrie et la Mésopotamie, mais son califat est très court, il na duré que deux ans, il meurt en 634.

Omar Ibn Al Khatab fut le premier successeur d’Abou Bakr, Omar va consolider la structure politique du califat, il va devenir un véritable état, gérant tous les musulmans et les non musulmans, il va généraliser le paiement des impots et de al Zakkat et faire de nombreuses réformes et surtout étendre le territoire du califat. Il va s’attaquer en même temps à l’Empire romain et l’Empire Perse. Ils vont tous les deux, être submergés par les armées musulmanes.

[Rien de rien 108]

On 17/08/2021 at 10:59, maupassant said:

Les maures sont les véritables berbères, ils parlent la langue berbère et ont gardé leur tradition et leur structure tribale, beaucoup sont chrétiens, surtout du côté de l’actuelle Tunisie, de la Tripolitaine et de l’Algérie. Mais leur christianisme et mélangé à des traditions paiennes. Et d’autres sont totalement paiens, en particulier, ceux du désert et l’actuel Maroc qui n’ont presque jamais connu la romanisation.le pouvoir chez les maures, ne provient pas des institutions de la ville, mais des rapports de force entre les tribus.et c’est ce qui fait leur force, ce qui va leur servir de suivre le déclin de l’Empire et la chute de plusieurs empires et de garder leur culture avec le temps. Les africains et les maures possèdent une même origine, mais se considèrent deux peuples différents. Les premiers sont des sujets de l’Empire, et les maures sont leurs concurents. Les Africains partageront le destin de l’empire et partiront en même temps que lui et les maures prendront le relai de l’Empire qui lui, disparaita à jamais. L’opposition entre maure et africains et aussi un dilemme entre citadin et ruraux. Le pouvoir de l’état provient des villes, logique, c’est l’endroit des institutions. Tout est basé par la force ou la faiblesse de cet état et sur la proportionnalité, au moment où il était fort la culture romanisée des africains, par induction,  étaient dominante. Avec la déclinaison de l’état romain, cette culture portaient par les africains avait subie une déclinaison. La conséquence est que le pouvoir ne venait plus des citadins, mais il provenait de plus en plus  des campagnards, et deviendra la culture dominante. Ce fait nous démontre au Maghreb, l’existence pérenne de deux cultures citadines et rurales, d’où l’existence d’une double identité culturel et linguistique. Berbéro-phénicienne, berbéro-romaine et berbéro-arabe aujourd’hui, (tout à fait normal puisque nous sommes situé du point de vue géographique au centre du monde, si prenons en considération le point d’intersection de la ligne grennwich et celle du tropic de cancer).

Nous sommes donc le centre du monde. Bonne nouvelle

[Rien de rien 108]

Merci pour ce travail que tu fais. Chapeau bas.

[maupassant 132]

En quatre an à peine, Omar Ibn Al Khatab, aura réussi à conquérir la Syrie, la Palestine pourtant sous l’emprise romain, et l’Irak qui était sous domination Perse qui était un état stratégique pour leur empire. La Syrie avait reçu comme gouverneur, un personnage qui suivant les uns est le fossoyeur de la destinée de l’Empire musulman et pour d’autres il symbolise  sa somptuosité., c’est c’est Mu’awiya Ibn Abi Sofiane, clan des banou Oumiya (véritable ennemi de leurs cousins les Banou Hachim, qui rappelons le, était le clan du prophète Mohamed (sws).

Une autre province très peuplée, très riche en blé et très importante pour l’empire Romain, faisait partie, elle aussi, des visées musulmans, c’est l’Egypte. Amr Ibn Al Ass, mettra deux ans pour la conquérir, il le fera en 641. Il prend la capitale de la province romaine Aléxandrie, mais les romains la récupèrent. Fustat pas très loin d’Aléxandrie sera érigée, elle fera partie plus tard de la Ville du Caire (qui sera créée par les Fatimides). C’est à partir de Fustat que le destin du Maghreb, se jouera. Toutes les expéditions vers le Maghreb, seraient menées par le gouverbneur d’Egypte.

Amr Ibn Al Ass va prendre facilement les régions avoisinantes, la Cyrénaique et la Tripolitaine. Cette première incursion vers la Maghreb, va convertir les premières tribus berbères ‘’ Les Louatas’’, les Laguatans pour les romains, qui s’étaient révoltés contre l’Empire Byzantin,avec comme chef Cabaon. Le général Amr, voulait continuer vers l'ouest pour conquérir l’Afrique (la Tunisie) mais Omar, lui avait interdit d’aller plus loin, et ce fut la fameuse phrase de ‘’Ifriqya al moufaraka, l’Afrique est source de division’’ en plus il fallait reprendre aux romains Aléxandrie qui est resté sous domination romaine.

[maupassant 132]

Nous avons parlé des divisions sur la nature du Christ, entre les monophysites et les catholiques. Le premier courant cité était très répandue en Egypte et farouchement combattu par l’église romaine. Vers 610, les autorités avaient tenté de trouver un arrangement, pour une unité de l’Empire qui faisait face aux menaces extérieures. et ce fut l’invention du monothélisme qui avait pour concept de vouloir arranger les deux églises. L’idée est que désormais, le christ possède deux natures mais une seule volonté. Ce fut suffisant pour Concilier les deux courants, Il a réussi à le faire. mais à la longue l’Empire romain se trouve non plus avec deux courants mais trois et ce troisième est celui qui l’avait lui-même crée, soit le monothélisme.

En 638, pendant que les musulmans se préparaient à attaquer l’Egypte, l’empereur avait proclamé le monothélisme, dogme officiel pour s’allier les habitants d’Egypte. En Occident, c’est la stupéfaction, la province d’Afrique ne va plus accepter les autorités de l’Empire. Et à cette époque les arabes étaient en plein conquête de l’Egypte. Il se pourrait qu’Omar Ibn Al Khatab,  avait interdit à Amr de conquérir le Maghreb, pour ne s’attaquer qu’à l’Egypte en aparté, ainsi, il pourrait prendre son temps pour assaillir les romains séparément. Mais Omar est assassiné un mois de Novembre 644. Le nouveau calife désigné est Othmane Ibnou Affane, membre de la branche la plus puissante tribu, qui est la branche Omeyyade qui avait farouchement combattu le prophète (sws), contrairement à Othmane qui s’est convertit assez tôt et fut l’un des compagnons les plus aimé du prophète la preuve est qu'il a épousé deux de ses filles. d'où  son sobriquet Dou Al Nourayne, possesseur des deux lumières (Le Coran interdira plus tard cette pratique).

[maupassant 132]

la conquête va se pousuivre, en Perse, en Arménie et aussi et c’est ce qui nous interesse, au Maghreb. Othmane, destitue Amr Ibn Al Ass pour nommer son frère de lait Abdellah, Ibn Saad Ibn Sarh comme gouverneur d’Egypte. Ce dernier Avec Muawiya, il créera la première flotte musulmane . Il va conquérir Aléxandrie en 646, achevant ainsi la conquête égyptienne. En 646, l’Empire romain avait demandé au patrice de Carthage Grégoire, de défendre Aléxandrie, alors que ce dernier avait décidé de prendre son indépendance. Peut-être qu’il se croyait loin de ce conflit, car Omar avait interdit la conquête de l’Afrique, ou de la prise de décision de changer le principe de la consubstantialité du Christ. Toujours est-il que contrairement à Omar, Othmane,  avait ordonné la conquête de l’Afrique. Abdellah Ibn Saad, un an après sa conquête d’Alxandrie, il va au devant de l’Afrique avec 20.000 hommes, avec si peu d’hommes, son but ne pouvait-être que de lancer des razzias, prendre son temps pour recupérer un butin et lever ensuite une armée plus nombreuse.mais  Le Patrice, joue son va tout, il part à la rencontre des envahisseurs avec 70.000 dans une bataille dénommée ‘la bataille de Sufetula’’, une bataille déterminante, vu le nombre de guerrier romains. Grégoire avait promis la main de sa fille à celui qui aurait réussi à tuer Abdellah Ibn Saad et c’est un arabe qui l’épousera. La bataille fut un désastre pour l’armée bysantine qui fut anéantis et grégoire fut tué.

Comme Omar, Othman serait lui aussi assassiné et ce fut la guerre pour la succession. L’assassinat de Ali Ibn Abi Taleb, ouvrira la porte à Mua’wiya, qui destituera, al Hassan l’ainé d’Ali pour prendre sa place et changera le principe de la choura qui est une sorte d’élection législative. Le nouveau système est devenu la succession par hérédité ou la légitimité héréditaire. Le pouvoir deviendra une possession dans les mains des rois. Cette abrogation permettra, à Yazid Ibn Mu’awiya de devenit l’héritier du trône.  Donc la première dynastie serait la Dyastie Omeyade du nom des banou Omeya, les omeyyades, de  la famille de mua’wiya, fils d’abou Sofiane. La capitale de l’Empire sera désormais Damas, l’ancien gouvernorat de Mu’awiya. L’Empire byzantin va être attaqué sur deux fronts, d’Anatolie et de l’Afrique. Mu’awiya va remettre Amr Ibn Al Ass, dans son ancien poste de gouverneur de l’Egypte en destituant Abdellah, Ibn Saad, en récompense de son aide contre Ali, lors de la bataille de Siffine et du fameux arbitrage qui sauva Mu’awiya. Amr va décider de conquérir le Maghreb, ce n’est plus le butin et les razzias, mais c’est une véritable conquête.

[maupassant 132]

Amr, un mois avant de mourir, il envoyera son neveu Okba Ibn Nafaa. Okba va commencer par conquérir petit à petit des territoires tout en plaçant des bases avancées pour asseoir sa présence et lancer des assauts. Il construisit une base militaire à Adamass, au sud de Tripolie (Lybie), à Fezzane, tout en cherchant à rallier la population locale.

 En Anatolie, par contre les attaques des arabes sont plus franches. Constant II, l’empereur de Byzance se sentant menacé, avait fuit loin des arabes en s’installant en Sicile à Syracuse, une ile pas loin de Carthage(Tunisie), tout prêt   de l’exargue de carthage, le patrice Génnadius, gouverneur de Carthage,  qu’il pourrait consulter et lui demander d’être plus dynamique à l’effort de la guerre. Carthage menacée par les arabes, Génnadius refuse et fait cessession, car il a besoin de sa fortune pour entretenir son armée et défendre sa province, en plus le peuple d’Afrique est étouffé par les impôts.

L’empereur va envoyer un jeune général pour organiser une révolte au sein de l’armée et déloger Gennadius. Ce dernier va fuir chez son pire ennemi, à Damas, chez le calife Mu’awiya, pour lui demander une protection et une aide pour reprendre Carthage. C’est une aubaine pour Mua’wiya qui envoie une troupe en Afrique et fait accompagner Gennadius par le général Mouawiya Ibn Houdaij. Mais Genadius meurt au cours de route ce qui n’emppêchara pas Ibn Houdaij d’attaquer les byzantins en Byzacène, il prend Hadrumete, et construit un poste avancé à Cululis.

[maupassant 132]

En 669, l’Empereur constant II est assasiné, Constantin IV, son fils, monte sur le trône. Il fait un geste pour l’Afrique,  en réduisant les impôts, mais les arabes vont s’installer définitivement en Afrique. Okba en s’établissant en Byzacene va fonder un camp qui deviendra sa capitale, c’est Qayrawane. Depuis cette ville, Okba va attaquer les villes byzantines et envoyer des missionnaires un peu partout pour diffuser l’Islam aux populations locales. Ce guerrier va instituer une politique militaire assez dure pour ceux qui ne reconnaissent pas son autorité ou ceux qui signent un traité de paix et changent d’avis.

Entre temps, un nouveau gouverneur d’Egypte après la mort de Amr Ibn Al Ass, avait était nommé, il s’agit Maslam Ibn Al Moukhalad. Ce dernier va rappeler Okba, pour envoyer un de ces prôches qui est Abou Mouhajar Dinar. C’est un ancien esclave de Maslam qui va devenir général après sa libération de l’esclavage. Okba en veut à Dinar, il lui a pris sa place. Mais en mauvais perdant il lui cause quelques impaires. Mouhajir, ne badine pas avec la discipline, il enchaîne Okba et l’envoie au calif, comme un vulgaire paquet dans une boite postale. La politique de Dinar est différente de celle d’Okba, il sera plus conciliant avec les autochtones, mènera quelques bataille contre les byzantins, mais son mandat sera beaucoup plus pacific. Il sera le premier à rentrer dans le territoire algérien. Il va donc pousser vers l’Ouest. Quelques récits disent qu’il aurait été jusqu’à Tlemcen, un récit historiquement tardif qui ne peut-être pris en considération, nous ne sommes pas sur qu’il ait dépassé Sétif. Mais ce qui est sur est qu’il a fondé la première Mosquée de Numidie, la Mosquée de Mila. Sous son mandat, il ya eu des conversions des tributs berbères et probablemnt des alliances avec ces tributs

[maupassant 132]

Mais 5 ans avant l’arrivée de Mouhajar, des nouveaux évènements vont perturber le califat. En 680 le calife Mua’wiya meurt et c’est son fils Yazid qui lui succède.un personnage trop dur, un sanguinaire, les gens étaient contre ce genre de pouvoir héréditaire, ce qui a causé beaucoupde révoltes, c’est dans le sang que ces révoltes ont été réprimées. En Afrique, Yazid a revoqué Abou Dinar pour renommer Okba à sa place, il lui convenait car aussi sanguinaire que lui. Okba va retourner en Afrique avec un esprit revanchard, en prenant sa revanche sur abaou Dinar, il va tenir une politique très répressive.

Il va combattre les byzantins en Numidie et les premiers combats ont eu lieu dans les Aurès. Dans un endroit montagneux habité par des berbères où les romains avaient édifié de nombreuses foreteresses.Okba aura devant lui des soldats byzantins derrière des forteresses et des tribus berbères. au début ces coalitions entre berbères et byzantins étaient dirigées par des byzantins mais petit à petit, les berbères ont pris le commandement.la première bataille est la bataille de Baghai, la coalition  repousse Okba, mais ce dernier va renverser la situation et battre la coalition. Il décide daller plus loin vers l’ouest et réalise une expédition légendaire.

On dit qu’il est allé jusqu’à Tanger, qu’il aurait battu les byzantins là bas, puis qu’il serait déscendu dans le Souss, le sud marocain, jusqu’à l’Atlantique. Il aurait soumis tout le monde sur sa route avant de revenir un an plus tard à Biskra. C’est un récit qui fait partie de la légendede Okba et tous les chroniquers ont en parlé des plus récents aux plus anciens. Mais il est un peu invraisemblable. Faire 5000 km, dans un endroit hostile en un an à peine sans des détails à raconter. Aucun détail dans les récits ancien de ce fantastique chevauché. Et dans les récits tardifs, il existe des détails très poussés avec des incohérences certaines.