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 la vocation de l’Islam

En quoi consiste le problème de l’Islam ? Rien ne sert de s’inscrire dans une logique d’apologie en essayant de justifier  certains problèmes en Islam qui sont en fait crées  par  des acteurs intervenants dans l’histoire musulmane dans un but bien déterminé. Par conséquent, il faut en fait  s’inscrire dans une logique réaliste en considérant de nombreuses zones d’ombre dans la pensée islamique contemporaine qui souffre d’une façon presque constante d’un écart énorme dans presque tous les domaines par rapport au monde occidental et autre notamment l a zone américaine et asiatique.

Pourquoi affirmer que l’esprit musulman est en bonne santé et incarne la pensée islamique ; un mensonge énorme qui en fait ne fait que du mal aux musulmans. Connaitre nos fautes c’est en partie les résoudre. La pensée islamique contemporaine en fait est malade ; malade de son histoire, de ses exégètes, etc. une décadence généralisée par rapport à la réalité, donc elle ne peut-etre le reflet de l’esprit de l’Islam ou des textes que nous pouvons cerner facilement.

Il faut s’inscrire dans une démarche de réforme et de restauration pour pouvoir redécouvrir la notion  de religion bien que 1400 ans sont passés et qui au bout une technologie remarquable est apparue. Un brin d’espoir est né ces temps-ci par l’apparition de penseurs musulmans rigoristes qui proposent des approches nouvelles s’inscrivant dans une démarche de redécouverte de l’Islam et de l’esprit de la religion.

L’Islam qui est la troisième religion monothéiste est confronté comme les deux autres à une tache importante et principale qui est celle d’exprimer l’image de Dieu en tant que divinité unique de toute l’existence humaine et naturelle, connue et inconnue. De ce postulat, nous  pouvons affirmer directement et rapidement, pour l’Islam  comme logiquement pour les deux autres religions que : toute interprétation et toute compréhension des textes sacrés qui s’inscrit dans la négation de l’homme et de sa dignité ; dans la négation de la priorité de l’homme sur les idéologies, les opinions ou même les incompréhensions religieuses relatives et variables, allant dans ce sens pervertit de fait l’image de Dieu ; et ainsi elle rompt instantanément avec la mission principale et la plus noble de la religion monothéiste. Cela est arrivé malheureusement et les exégètes continuent imperturbablement à suivre ces chemins cahoteux répétant insatiables des propos relatés dans des livres écrits par les sbires de l’empereur.

Dans le Coran nous pouvons remarquer que la première sourate commence par « Louange à Dieu, seigneur des mondes » I-1,2 Dieu n’est pas le seigneur uniquement des adeptes de Mohamed (saw), ni celui des juifs ou des chrétiens ou autres monothéistes ; il est le seigneur des mondes. Dans la dernière sourate Dieu  commence par « Je prends refuge auprès des seigneurs des hommes » CXIV, 1  l’expression « des hommes » fait référence dans son caractère global à « monde » entre les deux occurrences dans le coran, l’appel et l’ exhortation de l’homme par Dieu alterne entre O (être) humain ou O homme, en établissant la même dignité adamique universelle par la formule « Et nous avons honoré les descendants d’Adam » XVII,90. En cette qualité, de fils d’Adam, l’homme est honoré par Dieu lui-même. COMMENT NE PAS PRENDRE ALORS CE POSTULAT COMME BASE SOLIDE A LA REFORME ESCOMPTEE ET REQUISE. La réforme doit démarrer d’une prémisse théologique, puisque nous parlons ici avec concision et clairement de religion. Par conséquent, il s’agit d’une réforme (Al Islah) qui doit-être une restauration de l’appareil conceptuel, dogmatique mais aussi mécanique qui doit pouvoir réaliser le but vers un état lui permettant de remplir la fonction voulue.

La question qui se pose d’emblée ; quelle est la vocation de l’Islam, la fonction de cette religion ? c’est la question essentielle la plus large théologiquement. Les détails sont trop nombreux, il est fastidieux d’essayer de décortiquer le coran en citant des versets qui nous permettent de clarifier cette proposition, car il est clair que cette vocation est la confirmation de dignité de l être Adamique. Donc la confirmation de la priorité de cet être par l’assurance de sa dignité. S’il est honoré, tout ce qui va à l’encontre de cette dignité comme l’abolition de sa liberté, non par la liberté ontologique vis-à-vis du créateur, mais la liberté vis-à-vis de l’autre à l’échelle collective ou individuelle  intra-communautaire ou comme l’autre plus largement. L’abolition de la liberté est considérée comme une atteinte en plein cœur de la dignité. Il est impossible de justifier  l’oppression par des textes religieux ou autre qui corroboreraient leurs avis. Dans le Coran et beaucoup ne le savent pas, car les ulémas n’œuvrent pas dans ce sens  en préparant leurs prêches, que dans  le coran parmi les 6200 versets, plus de 500 affirment la liberté de croyance de l’être humain, de manière diverses et fantastique ; tous font écho à l’établissement de la liberté de croyance, ce que nous appelons la liberté de conscience.

Dieu rappelle aux gens et aux musulmans que les lois naturelles sont protégées par lui-même et fonctionnent toujours de sorte que la diversité ethnique et religieuse soit entretenue et intouchable.

Coran XXII, 40 : « si Dieu ne repoussait pas certains hommes en leur opposant d’autres hommes, des monastères seraient détruits, ainsi que des synagogues, des oratoires et des mosquées où le nom de Dieu est beaucoup invoqué »

Dieu compte parmi ses bienfaits qu’il y ait des lieux de culte pour les juifs, d’autre pour les chrétiens, pour les musulmans et autres.

Dans la sourate Al Hadj et qui tout un symbole car différentes ethnies se réunissent le jour du Hadj.

Coran XXII, 17 : « Assurément entre les croyants, les juifs, les Sabéens, les chrétiens, les mages et les associateurs,  Dieu fera la part au jour de la résurrection »

Toutes ces religions et communautés citées étaient présentent  dans la péninsule Arabique à l’aube de la transmission du message par Mohamed (saw).  Dieu explique qu’entre tous ces courants, ces doctrines ou religions ; ni Mohamed, ni les partisans de Moise ou ceux de Jésus, ni ceux de Zarathoustra, ni personne parmi les prophètes ne peut statuer, mais le dernier mot revient à Dieu.

Il faut qu’ils demeurent sur le même pied d’égalité, qu’ils soient existants, présents et représentés en toute liberté, respect et considération. Quant au jugement, ce rôle incombe uniquement à Dieu au jour de la résurrection et non aux prophètes encore moins à leurs partisans qui prennent, pour la plus part d’entre eux, une trajectoire opposée à leurs prophètes.

Une question s’impose d’elle-même. Pourquoi ce décalage monstre entre la somptuosité et la majesté du Coran et les pratiques quelque fois barbares de certains pays musulmans qui prétendent pratiquer la loi de Dieu (la chariaa) qui en fait la viole impunément et pourquoi nous constatons des groupuscules qui de temps à autre apparaissent devant les caméras du monde entier exhibant des horreurs dignes des temps les plus arriérés. Pour répondre à cette question, il faudrait faire preuve d’honnêteté intellectuel et non tomber dans des essentialismes comme le font certains philosophes qui ne sont ni rationnels, ni justes, ni droits et parlent de l’Islam dans le but non de dénigrer ces actes barbares mais de critiquer l’Islam qui est totalement innocent de ces pratiques.

 L’argument objectif et rationnel justifié consiste à dire qu’aujourd’hui  il existe pour des raisons historiques et suspects non une seule lecture du corpus islamique, mais des dizaines de lecture et la lecture de DAECH qui est catastrophique existe bel et bien et constitue une des lectures qui a été dépoussiérée et présentée à des personnes douteuses trouvant un mine d’or à exploiter politiquement et idéologiquement , induisant au passage un trésor à amasser, une poule aux œufs d’or en quelque sorte. Le plus risible dans cette histoire est que ceux qui en profitent n’ont aucune tendance idéologique ou peut-etre appartiennent à un groupuscule qui tire les ficelles pour des buts bien, déterminés mais ceci est une autre histoire. Nous retenons que cette tragédie est préparée dans des laboratoires qui ont des intérêts autres que théologique et les fanatiques pour une grande partie d’entre eux ne savent pas pourquoi ils sont embarqués dans cette aventure.  

Pourquoi nous voyons des lectures islamiques exclusives qui oppressent non seulement l’autre ; le juif, le chrétien, l’agnostique et autres ; mais aussi le musulman lui-même considéré comme l’autre et quelque fois plus que l’autre. La réponse demande toute une thèse de doctorant et beaucoup d’érudit se sont penchés sur ce problème et je prie Dieu pour qu’ils soient les mieux guidés ;  mais je dirais que la religion islamique a évolué par différentes causes dans des circonstances de confusion nombreuses et variées en contre courant de la multitude des textes coraniques appelant à la tolérance et qui appelle à l’inviolabilité de la liberté individuelle et collective

 en ayant recours à des procédés étranges et curieux qui parviennent non pas à interpréter le texte, mais à faire une croix, dessus au sens propre du terme, en lui tournant le dos.

La pensée islamique a inventé, et elle aurait du faire le bénéfice de cette invention macabre, des mécanismes lui permettant de considérer que les textes peuvent-être annihilés et rayés. Ils sont bons uniquement pour le rituel  et le culte sans rien en tirer, mais les traditionnalistes qui font la loi dans ce domaine, en tirent la logique de domination sur l’autre musulman ou autre et bien entendu au nom du texte et de la religion. Le plus grave dans cette affaire est que des milliers d’universités islamique délivrent chaque année des millions de diplôme pour des futurs prêcheurs de la haine de l’autre.

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 je vois que les forumeurs ne se précipitent pas à la porte de mon sujet, qui est devenu un pauvre  solitaire vagabondant dans les venelles du Fa et cherchant une homme ou femme charitable lui tenir compagnie. par conséquent je vais me diviser en deux, je suis uniquement Maupassant, car il n'existe qu'un seul Maupassant et mes interlocuteurs s'appelleraient dans ce post Guy. je vais commencer par la grâce de Dieu.

 

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Just now, maupassant said:

Guy: 

En quoi consiste le problème de l’Islam ? Rien ne sert de s’inscrire dans une logique d’apologie en essayant de justifier  certains problèmes en Islam qui sont en fait crées  par  des acteurs intervenants dans l’histoire musulmane dans un but bien déterminé.

 

 Qui sont ces acteurs et quelles sont ces interventions ?  

 

 

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Just now, maupassant said:

 Maupassant:

 Nous commencerons par nous al Mouminines.

Juste après la mort du prophète (saw) les problèmes avaient commencé, par l’histoire de la succession qui a aboutit au fameux évènement du toit (maison) de Bani Saad entre les ansars (alliés de Médine) et les immigrants (al mouhagjirounes. Le premier accrochage verbal entre les deux clans avait failli précipiter la guerre entre les frères de religion et de sang. Toujours est-il,  la succession a été faite dans la douleur avec comme Calife Abu Bakri Assadik. Il n’est pas dit que les premières guerres,  appelée ‘’Guerre (arrida), de l’apostasie  ’’ ne fussent cette cause du problème de la succession, bien qu’officiellement elles sont dues à cause des ansars qui ne voulaient pas payer la Zakat. Mais ce fut bel et bien des guerres politiques dont les antagonistes avaient indirectement demandé la sécession, l’esprit tribal était toujours dans leurs subconscients.  

Après Abu Bakri les trois successeurs, furent assassiner, avec en prime la plus grande Fitna (conflit et rivalité)  en premier lieu pendant la période d’Otman Ibn 3affane qui a aboutit à son assassinat, puis la guerre entre musulmans d’un côté Aicha ( la guerre du chameau) et de l’autre Muawiya  à Siffin, les deux contre Ali Ibn Abi Taleb, le cousin et presque fils par adoption du prophète (saw.  et enfin, l'apothéose avec la prise du pouvoir par la force du premier dictateur en Islam qui a carrément abrogé une loi coranique basée sur des principes démocratiques qui est la Choura. Et depuis les guerres entre les musulmans n’ont guère cessé, et aujourd’hui même nous les constatons. Depuis ce moment, la religion a côtoyé la politique et la politique s’est servit de la religion pour la consolidation du règne des despotes, et des hadiths qui ont vu, le jour, ont servi  pour base juridique et surtout pour un bannissement total de la liberté individuelle ce qui avait renforcé  le pouvoir despotique des califes. Ainsi des transgressions flagrantes ont vu le jour et des pays ont été envahis pour surtout faire des razzias. C’est la triste vérité de l’histoire dite islamique.  

 

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