Jasmine77 10 Posted November 29, 2008 Partager Posted November 29, 2008 Algérie : Chadli Bendjedid s’exprime Le soir d'Algérie Qu’il ait souvent répondu présent aux cérémonies organisées à l’occasion du 1er Novembre et, à chaque fois, filmé en gros plan échangeant un brin d’amabilités avec le président Bouteflika, ne fait donc pas forcément de lui un adepte du pouvoir actuel. Cette disponibilité procéderait de la courtoisie. «Pendant 12 ans, j’ai exercé le pouvoir. Je suis arrivé à la conviction que le système n’est plus valable et qu’il faut le changer pour ouvrir les portes à la jeunesse, et ce, pour qu’elle prenne les rênes du pouvoir et prenne son destin en main. Et non par la grâce de la légitimité historique. Je voulais instaurer un système parlementaire pour le retour à la souveraineté nationale et le rétablissement de la confiance entre gouvernés et gouvernants. Je dois dire le vérité devant vous pour les générations futures», a-t-il lâché, comme se soulageant d’un aveu trop longtemps comprimé, lors du colloque organisé à El-Taref sur la vie militante du colonel de l’ALN, Amara Laskri. Pris dans le contexte actuel, l’aveu du président Chadli se comprend comme une nette démarcation de ce que le président de la République en exercice a tissé comme linceul au principe de l'alternance au pouvoir. Il a affirmé à la fois sa préférence pour un système parlementaire et sa répugnance de la convocation de la légitimité historique pour l’accès et le maintien au pouvoir. Voilà une franche et assumée contradiction assénée au président Bouteflika qui œuvre à l’instauration d’un régime outrancièrement présidentiel et qui, pour conforter son règne, fait, au besoin, valoir une légitimité historique. Il est vrai que le président Chadli n’a pas parlé comme le ferait un héraut devant une foule qui a besoin d’une surdose d’excitation. Il a parlé calmement et sereinement, à sa façon de gentlemen de dire les choses. L’assistance, fort nombreuse, qui l’écouta attentivement témoigner ce jeudi, comprit le message : Chadli Bendjedid a attesté, dans une expression bien choisie, de son non-acquiescement au système politique que le président Bouteflika travaille à instaurer. La Télévision nationale, qui assura une large couverture du colloque, avait, elle également, saisi la portée de la déclaration du président Chadli. Preuve en est que ce qu’affirma Chadli ne figurait pas parmi les morceaux choisis, lors du journal télévisé de 20 heures. Pourtant, ce n’est pas tous les jours qu’on entend un ancien président de la République, un Chadli Bendjedid de surcroît, commenter l’actualité politique nationale. Les téléspectateurs se seraient suffi, jeudi, d’un double balayage qui faisait apparaître Chadli, quelque peu fatigué, assis au premier rang, à côté du ministre des Moudjahidine, Saïd Abadou. Sa prise de parole est passée sous silence. Il n’étonne guère, cependant, que l’Unique agisse de la sorte à l’égard de ceux qui refusent d’exécuter le seul couplet que le pouvoir en place aime entendre : l’appel pour un troisième mandat. En revanche, la sortie de Chadli Bendjedid, elle, est à méditer. Pour deux raisons, au moins. D’abord parce que l’homme n’a pas pour habitude de s’épancher à l’occasion de meetings ou rencontres publiques. En suite, il ne s’est que très rarement fendu d’un commentaire sur l’actualité politique immédiate. Agira-t-il maintenant qu’il a parlé ? Là est la grande question. Valable aussi pour l’autre président, Liamine Zeroual, objet de sollicitations à rivaliser avec Bouteflika en avril 2009. Source : Le soir d'Algérie Citer Link to post Share on other sites
oldstoneage 10 Posted December 1, 2008 Partager Posted December 1, 2008 Pour agir, je ne vois pas ce qu'il pourrait faire, maintenant qu'un homme qui a possédé le pouvoir dise ce qu'il a dit, ça donne chaud au cœur. Citer Link to post Share on other sites
Guest shadow Posted December 1, 2008 Partager Posted December 1, 2008 bla bla bla, parolé parolé parolé, que des promesse et que des paroles:mad: Citer Link to post Share on other sites
soft990 10 Posted December 1, 2008 Partager Posted December 1, 2008 Cet article n'est pas du tout objectif! Aucune neutralité du rédacteur, il le présente comme un type qui n'a rien à se reprocher, il fait même victime " Le pauvre on ne lui a pas laissé sa chance", ne lui doit-on pas le printemps bérbère, le renforcement des S.S. Le butin est si incommensurable, on ne doit pas se laisser influencé par un discour indigne de foi, et un article subjectif d'un journal Algérien! Ils st tous controlés sinon ils avront mis la clé a la porte depuis un bon moment. Citer Link to post Share on other sites
oldstoneage 10 Posted December 1, 2008 Partager Posted December 1, 2008 Les politiciens comme tout les Algériens sont victimes d'un système qu'ils sont incapables de réformer Citer Link to post Share on other sites
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