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Triste fin pour Zeghmati par Abed Charef


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Zeghmati aurait pu devenir un grand ministre de la justice. Il est entré au gouvernement au moment d'une grande campagne contre la corruption.
 
Il pouvait se prévaloir de cette action, pour renforcer la crédibilité de la justice à travers son indépendance.
 
Attaqué de toutes parts, il a fait preuve de beaucoup de cran, mais il a réagi à contre sens. Avec sa dernière circulaire interdisant aux procureurs d'ouvrir des enquêtes sans l'aval du ministre, il met fin, de fait, à la lutte contre la corruption.
 
Il était devenu un homme public en s'attaquant à un ponte du régime Bouteflika, Chakib Khelil. Il va finir sa carrière en mettant fin à la lutte anticorruption.
 
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Source: page FB d'Abed Charef
Edited by shadok
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Une atteinte flagrante à l’indépendance de la justice !

De quel droit Zeghmati (pouvoir exécutif) interdit aux procureurs généraux (pouvoir judiciaire)  l’ouverture d’enquêtes judiciaires sur des affaires de corruption de deniers publics ?

Les procureurs sont tenus de saisir le ministre de la Justice avec un rapport détaillé avant d’ouvrir une enquête ! C’est le ministère qui décide maintenant qui va en prison et qui ne va pas ! Un retour à l’article de 2015 élaboré par Tayeb Louh pour protéger la corruption

Bien venu dans la Nouvelle Algérie ! 🙂

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