Ikardi 197 Posted April 8, 2021 Partager Posted April 8, 2021 (edited) Jean Castex reporte sa visite en Algérie en raison du "contexte sanitaire" Le Premier ministre français Jean Castex ne se rendra comme prévu en Algérie, dimanche, où il devait engager une nouvelle étape dans le rapprochement bilatéral engagé par les présidents des deux nations. Matignon a annoncé, jeudi 8 avril, le report sine die du comité intergouvernemental franco-algérien, auquel il devait co-présider. Le comité franco-algérien reporté à plusieurs reprises Il s'agissait ainsi de tenir pour la première fois depuis décembre 2017 un "Comité intergouvernemental de haut niveau" (CIHN), co-présidé par Jean Castex et son homologue Abdelaziz Djerad, afin de faire le point notamment sur la coopération économique entre les deux pays. Le mouvement de protestation populaire du "Hirak" qui a conduit à la chute du président Abdelaziz Bouteflika en 2019, la crise sanitaire mais aussi l'état de santé du président Tebboune n'ont pas permis la tenue récente d'une nouvelle édition de ce CIHN. Le comité intergouvernemental franco-algérien, prévu dimanche en Algérie en présence du Premier ministre français Jean Castex, est reporté sine die "compte tenu du contexte sanitaire", a annoncé jeudi Matignon à l'AFP. "L'épidémie de Covid-19 ne permettant pas à ces délégations de se retrouver dans des conditions pleinement satisfaisantes", le comité "est donc reporté à une date ultérieure, lorsque le contexte sanitaire sera plus favorable", a ajouté Matignon. De sources concordantes françaises et algériennes, la taille de la délégation ministérielle française, réduite à trois ou quatre membres du gouvernement en raison de l'épidémie, a été jugé insuffisante par les autorités hôtes, ce qui a précipité cette annulation tardive. "Le format de la délégation n'est pas à la hauteur" selon Alger, a ainsi indiqué une source française ayant connaissance du dossier. "La visite à été réduite à une seule journée et la délégation à quatre ministres. C'est un sous-format alors qu'il y avait beaucoup de dossiers bilatéraux à étudier", a confirmé une source algérienne. La visite du Premier ministre français devait marquer une nouvelle étape dans le réchauffement bilatéral engagé par les présidents Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune. Le comité franco-algérien reporté à plusieurs reprises Il s'agissait ainsi de tenir pour la première fois depuis décembre 2017 un "Comité intergouvernemental de haut niveau" (CIHN), co-présidé par Jean Castex et son homologue Abdelaziz Djerad, afin de faire le point notamment sur la coopération économique entre les deux pays. Le mouvement de protestation populaire du "Hirak" qui a conduit à la chute du président Abdelaziz Bouteflika en 2019, la crise sanitaire mais aussi l'état de santé du président Tebboune n'ont pas permis la tenue récente d'une nouvelle édition de ce CIHN. Emportez l'actualité internationale partout avec vous ! Téléchargez l'application France 24 Plusieurs sujets étaient sur la table – économique, sécuritaire, éducation, culture – et des accords "dans quelques domaines de coopération" devaient être signés, avaient indiqué Matignon, sans apporter plus de précisions. À l'approche du 60e anniversaire de la fin de la Guerre d'Algérie (19 mars 1962) et de l'indépendance de l'Algérie (5 juillet 1962), Emmanuel Macron a engagé une série d'"actes symboliques" afin de "réconcilier les mémoires" et d'esquisser une normalisation dans une relation qui reste complexe et passionnelle. Il a notamment reconnu, "au nom de la France", que l'avocat et dirigeant nationaliste Ali Boumendjel avait été "torturé et assassiné" par l'armée française et décidé de faciliter l'accès aux archives classifiées sur la guerre d'Algérie. Avec AFP Edited April 8, 2021 by Ikardi Citer Link to post Share on other sites
Capo 372 Posted April 8, 2021 Partager Posted April 8, 2021 Mdrr.. Drôle de titre.. 2 raisons possibles ! Soit l'auteur a fumé la moquette.. Soit il a glissé sur un talkie-walkie Citer Link to post Share on other sites
Ikardi 197 Posted April 9, 2021 Author Partager Posted April 9, 2021 (edited) Il y a 8 heures, Capo said: Mdrr.. Drôle de titre.. 2 raisons possibles ! Soit l'auteur a fumé la moquette.. Soit il a glissé sur un talkie-walkie L'auteur c'est l AFP rt France 24 https://www.france24.com/fr/afrique/20210408-jean-castex-reporte-sa-visite-en-algérie-en-raison-du-contexte-sanitaire Edited April 9, 2021 by Ikardi Citer Link to post Share on other sites
Capo 372 Posted April 9, 2021 Partager Posted April 9, 2021 Le titre n'est pas de France 24.. lol Et ce canal est loin d'être sérieux.. France 24 C'est une officine à propagande.. dirigée par des éditeurs pro-Maroc.. (Rires) J'en veux pour preuve la couverture de la Champions Mardi dernier.. A l'affiche : Manchester City - Borussia Dortmund France 24 (arabe) nous a pondu une tonne d'éloge à l'égard du joueur syrien Mahmoud Dahoud évoluant à Dortmund.. A en croire France 24, ce joueur serait une pépite, un pivot de l'équipe allemande, un Maradona arabe.. Mais pas un mot concernant l'adversaire d'en face (champion d'Angleterre et d'Europe).. Riad Mahrez ! Bouche cousue concernant les qualités incontestables de ce talentueux joueur algérien Sur un autre registre, il est à se demander combien de France avons-nous en France ? Car le journal Le Monde nous a dressé un beau tableau Dimache passée (voire article plus bas).. Et pourtant le chef des armées française est bien venu à Alger draguer le régime algérien en semaine.. lol Dieu Merci.. la réponse d'El Djeich de ce mois d'Avril avait prévu le coup.. La France a été traitée comme il se doit par les éditoriaux - un état fauché et débauché en quête d'une gloire (diplomatique et militaire) qui lui échappe Bref.. Le Monde selon le 04 Avril.. Bonne lecture Les généraux algériens relancent la guerre des mémoires avec la France Le chef d’état-major Saïd Chengriha, en invoquant, au mépris de la réalité historique, les « millions de martyrs » tombés face à la France, ferme la porte à la réconciliation mémorielle. L’homme le plus puissant d’Algérie n’est pas le président Abdelmejid Tebboune, bien mal élu en décembre 2019, dans un scrutin marqué par une abstention historique de 60%. Le véritable « homme fort » du pays demeure son chef d’état-major en tant que dirigeant de fait des « décideurs » militaires qui, sous une forme ou sous une autre, accaparent le pouvoir depuis des décennies. En ce même mois de décembre 2019 où Tebboune accède à la Mouradia, l’équivalent algérien de l’Elysée, Chengriha succède à la tête des armées algériennes à Ahmed Gaïd Salah, décédé « des suites d’un arrêt cardiaque à son domicile », selon le communiqué officiel. Gaïd Salah avait contraint le président Bouteflika à la démission en avril 2019, dans l’espoir d’apaiser la contestation pacifiste du Hirak, avant de pousser la candidature Tebboune pour en finir une fois pour toutes avec la protestation populaire. UN PRESIDENT SOUS TUTELLE La discrétion ostensible de Chengriha tranche avec les interventions brutales et les discours volontiers menaçants de Gaïd Salah, à qui les « décideurs » ont reproché d’avoir exposé inutilement l’institution militaire. Le nouveau chef d’état-major se veut avant tout le garant d’une réconciliation interne à la clique dirigeante, avec l’acquittement en janvier dernier des anciens chefs des renseignements militaires, les généraux Mediene et Tartag, condamnés à 15 ans de prison après la démission de Bouteflika. Mais Chengriha n’hésite pas à brider le président Tebboune qui, après avoir annoncé un remaniement gouvernemental, le 19 février, ne parvient à changer ni le Premier ministre, ni les titulaires des portefeuilles régaliens. Le chef d’état-major n’est pas non plus favorable à un authentique travail de mémoire sur la « guerre de libération » anti-coloniale, qui remettrait en cause la propagande officielle, fondamentale pour la légitimation des généraux algériens. L’Armée nationale populaire (ANP) se pose en effet en héritière de l’Armée de libération nationale (ALN), le bras armé du Front de libération nationale (FLN) depuis le début, en 1954, de l’insurrection anti-française. Cette ANP émane pourtant d’une seule partie de l’ALN, « l’armée des frontières », qui fit mouvement à partir du Maroc et de la Tunisie, lors de l’indépendance de 1962, pour étouffer la résistance intérieure des maquis de l’ALN. Une telle militarisation du régime algérien renversa la hiérarchie traditionnelle des pouvoirs en faisant du FLN, parti unique jusqu’en 1989, le bras civil de l’ANP. C’est pourquoi l’exigence d’un gouvernement pleinement civil, enfin émancipé de la tutelle militaire, est au coeur des revendications du Hirak, dont les manifestations ont repris depuis plus d’un mois. C’est également pourquoi Chengriha s’efforce de caricaturer la contestation populaire en « complot de l’étranger », dont la France serait l’inspiratrice. Il a beau être le premier chef d’état-major sans aucun passé anti-colonial, il choisit ainsi de relancer la guerre des mémoires pour conforter un statu quo aussi favorable aux généraux algériens. LA SURENCHERE DES VICTIMES Le 17 mars, Chengriha ouvre avec emphase un séminaire intitulé « Mémoire et unité nationale »: « Les positions du peuple algérien sont comme les montagnes, immuables et inébranlables, puisqu’elles s’inspirent de notre doctrine nationale et de notre glorieuse révolution de libération, scellée par le sang de millions de chouhada » (martyrs). L’exaltation de la lutte anti-française comme seule et unique « révolution » est une constante du discours officiel, ne serait-ce que pour disqualifier toute forme de contestation radicale. L’invocation de « millions » de martyrs est plus troublante dans un pays où, jusque là, était plutôt avancé le chiffre d’un million, voire d’un million et demi de morts (les historiens français considèrent quant à eux que le nombre d’Algériens tués de 1954 à 1962 est de l’ordre du quart de million, dont environ un cinquième par le FLN). Une telle inflation victimaire a été encouragée par la polémique entre la France et la Turquie sur le génocide arménien, le président Erdogan ayant révélé que, selon Tebboune, « la France a massacré plus de cinq millions d’Algériens » en 132 ans d’occupation. Le discours du 17 mars de Chengriha est d’autant plus combatif qu’il appelle à « préserver le citoyen des dérives alternatives influencées par différents canaux médiatiques ». Là aussi, c’est la France qui est dénoncée pour l’écho qu’elle accorderait aux revendications et aux manifestations du Hirak. Le chef d’état-major balaie les gestes déjà accomplis par Emmanuel Macron en vue d’une réconciliation des mémoires entre la France et l’Algérie, qu’il s’agisse du rapport de l’historien Benjamin Stora, de l’ouverture relative des archives publiques ou de la reconnaissance de la responsabilité de l’armée dans la mort d’Ali Boumendjel. Tebboune, malgré les échanges directs qu’il a eus avec son homologue français à ce sujet, est contraint de s’aligner, le 22 mars, par la voix d’Abdelmajid Chikhi, son « conseiller pour la mémoire nationale », directeur des archives: le rapport Stora ne serait qu’un « rapport franco-français » et « officiellement, c’est comme si ce rapport n’existait pas ». Un tel verrouillage au sommet indigne les historiens algériens qui, le 25 mars, demandent publiquement à Tebboune un accès enfin libéré aux archives nationales. Il est malheureusement à craindre que les généraux algériens continuent de promouvoir leur propagande d’auto-justification, au détriment d’un regard apaisé sur l’histoire partagée entre leur pays et la France. Citer Link to post Share on other sites
tizi oualou 73 Posted April 9, 2021 Partager Posted April 9, 2021 (edited) les deux raisons invoquées ici sont archi fausses, un gamin le devinerait facilement ! - à cause du Hirak ( sans commentaires, vaut mieux en rire ! ) - à cause du contexte sanitaire ( un mot diplomatique qui ne veut ABSOLUMENT RIEN DIRE ) maintenant, si on se croit intelligent, il faudait alors avancer les vraies et possibles raisons ! perso, je donne ma langue au chat, Je n'ai pas la moindre idée, tellement tout est caché. Quote France 24 C'est une officine à propagande.. dirigée par des éditeurs pro-Maroc.. (Rires) ça c'est la version des autorités dz, en réalité, c'est beaucoup plus précis que ça ! france 24 est directement liée aux interêts d'Israel et gérée par des sionistes notoires , donc l'info dz n'est pas fausse, juste pas complète ! lol lol Edited April 9, 2021 by tizi oualou Citer Link to post Share on other sites
shadok 63 Posted April 9, 2021 Partager Posted April 9, 2021 (edited) Le vrai Hirak, pas le khoroto des pseudos patriotes de la Badissiya-Novembaria Vu aujourd'hui dans le 112e vendredi du Hirak Edited April 9, 2021 by shadok Citer Link to post Share on other sites
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