SOLAS 79 Posted April 18, 2021 Partager Posted April 18, 2021 Marié, père de quatre enfants, Saïd Sadi, psychiatre de formation, est né dans une famille de paysans pauvres le 26 août 1947 à Aghribs, en Kabylie. C’est dans ce village soumis aux rigueurs de la guerre qu’il passe son enfance. L’école y est transformée en caserne. En mars 1959 des militaires annoncent triomphalement la mort du Colonel Amirouche. Les véhémentes dénégations du jeune Saïd Sadi lui valurent de visiter le cachot. Il s’était déjà fait remarquer une première fois en refusant d’agiter le drapeau français distribué aux écoliers pour accueillir le sous-préfet de Haute Savoie. 1967 : Il est exclu du lycée pour avoir refusé d’arabiser une pièce de théâtre jouée en kabyle. En signe de solidarité, ses camarades déclenchent une grève et obtiennent sa réintégration. 1968 : Etudiant à l’Université d’Alger, il participe activement, dans des regroupements échappant au contrôle du Parti unique, au renouveau culturel algérien (théâtre, émissions de radio, cours de Mouloud Mammeri, etc..). Il connaîtra alors diverses tracasseries de la part des autorités. 1969 : Boumediène ordonne l’exclusion de la cantatrice Taos Amrouche du festival Panafricain. Saïd Sadi l’invite à se produire au Cercle de culture berbère de la cité universitaire de Ben Aknoun. 1975-1977 : Service National. 1978 : Il conclut une alliance avec Aït Ahmed au nom d’un groupe de militants du mouvement culturel berbère et réanime le FFS dont il prend la direction pour l’intérieur du pays. Il exerce alors comme médecin à l’hôpital de Tizi-Ouzou. 1980 : Principal animateur du Printemps Berbère, le Dr Saïd Sadi et ses camarades préfèrent agir, par souci d’efficacité, au nom de comités ad hoc plutôt que sous le sigle FFS. 7 avril 1980 : C’est à son initiative que sera organisée la manifestation du 7 avril 1980 à Alger. 16 avril 1980 : C’est encore lui qui est l’auteur de l’appel à la grève générale du 16 avril 80, première du genre depuis l’indépendance, qui paralysa toute la Kabylie. 20 avril 1980 : Arrêté, il est déféré devant la Cour de Sûreté de l’Etat avec 23 de ses camarades. 26 juin 1980 : Sous la pression de la mobilisation populaire, il est remis en liberté provisoire avec les autres détenus. Le procès n’aura jamais lieu Août 1980 : Il participe aussitôt au séminaire de Yakouren au cours duquel est élaboré un dossier sur la question culturelle en Algérie. Septembre 1981 : Militant sans cesse pour les libertés publiques, il est la cible constante des services de répression. Arbitrairement muté à Khenchela, dans les Aurès, suite à un appel à la grève, il refuse de rejoindre son poste et reste sans travail durant une année et demie. Il réintégrera sa place grâce à la solidarité du corps médical. A l’état latent depuis un an, des divergences avec Hocine Aït Ahmed apparaissent sur la conception de la lutte à mener. Privilégiant l’action sur le terrain, il quitte le FFS, suivi de la quasi-totalité de militants du mouvement culturel qui avaient intégré ce parti. 1983 : Premiers contacts en vue de la création de la ligue des Algérienne Droits de l’Homme, LADH. Homme d’action mais aussi observateur avisé de notre société, le Dr Saïd Sadi a eu une vision prémonitoire de l’évolution du pays, comme en témoignent ces propos parus dans Tafsut n° 7 en juin 1983 : Le paysage socio-culturel du pays a été littéralement bouleversé par la courbe démographique notamment. Les hommes, les habitudes, les aspirations ne sont plus les mêmes ; la structure, elle, reste invariable. Alors fatalement, ce sera le choc. Comme on n’a ni la capacité ni la volonté de s’adapter, on essaie de raccommoder, mais le replâtrage craque aussitôt. [...] Il y a maintenant inadéquation système société. Les contradictions s’amoncellent, le discours s’use. [...] Et quand on en arrive à ce stade, tout pouvoir quelle qu’en soit la nature est tenu de composer : intelligemment ou dans la violence. Sur les facilités accordées de facto au courant intégriste par le système à parti unique et qui a de surcroît opté pour l’islam religion d’Etat, il ajoutait ceci : Autant il est difficile à notre mouvement de se retrouver ne serait-ce que physiquement, autant cette tendance [les intégristes] trouve chaque jour que Dieu fait, un lieu de réunion organique au niveau des mosquées. 10 février 1985 : Il est enlevé au Tribunal de Tizi-Ouzou alors qu’il venait apporter son soutien à des fils de Chahids (orphelins de guerre) qui venaient d’être arrêtés. Il sera libéré au bout d’une semaine avec ces mêmes fils de chahids. Son activité politique l’amène naturellement à être le pivot autour duquel se constituera la première ligue des Droits de l’Homme (1983-1985). 21 août 1985 : Le Dr Saïd Sadi arrêté comme membre fondateur de la ligue sera déféré une nouvelle fois devant la Cour de Sûreté de l’Etat. 17 décembre 1985 : Comparution devant la Cour de Sûreté de l’Etat. Lors de son audience devant la Cour, il dénonce la faillite de la gestion du FLN qui a engendré une inquiétante déliquescence sociale : Pourquoi voudriez-vous que l’Algérien se mobilise lorsqu’on lui demande précisément de s’effacer ? Pourquoi voudriez-vous qu’il fasse le moindre effort, quand il constate que depuis le niveau de sa commune, les gens chargés de le représenter sont toujours désignés parmi ces militants “ engagés, intègres et compétents ”, c’est-à-dire les individus les plus honnis de la communauté, qui disparaissent de la scène une fois leur magot fait ? Pourquoi se sentirait-il impliqué devant ces ordres [du pouvoir] qui ont amené le pays à constater que la matrice industrielle est arrivée à échéance de renouvellement alors qu’elle n’a même pas accumulé le minimum pouvant assurer sa reproduction ? Pourquoi la jeunesse suivrait-elle, quand on sait qu’en 1981 déjà et pour la seule tranche d’âge allant de 16 à 19 ans 1 200 000 des siens étaient dans la rue ? Ni dans le circuit scolaire, ni occupés par le service National. [...] Qui réfléchit et produit sur le blocage de notre société ? Qui s’interroge sur les causes réelles de l’ascension fondamentaliste et de ses évolutions ?* S’adressant au ministre de la Justice qui avait joué un rôle particulièrement indigne dans la gestion du dossier de la LADH, il ajoute : « le jour où il faudra faire tirer sur la foule, car on y arrive, il le fera en toute bonne conscience. » Au terme de ce procès, Saïd Sadi est condamné à la peine la plus lourde rendue dans ce jugement : trois ans de prison ferme et cinq mille dinars d’amende. Il est incarcéré dans le très rigoureux pénitencier de Tazoult-Lambèse avec cinq de ses camarades. Avril 1987 : Après de nombreuses protestations des organismes humanitaires et presque deux années de prison, il est libéré avec les derniers membres de la ligue encore détenus par une grâce amnistiante. Janvier 1988 : Après deux ans de discussions, Saïd Sadi réussit à convaincre Amnesty International d’accepter d’ouvrir une section algérienne de cette ONG. Il propose le professeur de droit Abdelmadjid Bencheikh qui sera ainsi le premier responsable de cette structure. Octobre 1988 : Lors d’une conférence de presse tenue à l’université de Tizi Ouzou avec deux de ses camarades, il appelle à la tenue des assises nationales du Mouvement Culturel amazighe. 9 et 10 février 1989 : Tenue des assises du Mouvement Culturel Amazighe qui se terminent par la création du RCD (Rassemblement pour la Culture et la démocratie). Le Dr Saïd Sadi est élu à sa tête au poste de Secrétaire général. Les résolutions adoptées par l’assemblée plénière revendiquent - Le pluralisme politique non encore officiellement adopté, - L’abolition du Code de la famille qui instaure la discrimination entre les sexes, - La réhabilitation officielle de l’identité algérienne dans sa triple dimension amazighe, arabe et musulmane. La prise en compte de la francophonie qui doit être considérée comme un enrichissement et non comme une aliénation, - La liberté syndicale afin de garantir une réelle justice sociale en même temps que la modernisation de l’économie qui doit intégrer la liberté d’entreprise, - Enfin, pour la première fois en Algérie, un parti politique fait de la séparation des champs politiques et religieux un des fondements de la démocratie. Rapidement ces revendications finissent par constituer la base des programmes du courant démocratique. 12 juin 1990 : Elections municipales. Le RCD enlève 87 communes avec 160 000 voix, mais les intégristes qui avaient bénéficié du monopole de la parole dans plus de dix mille mosquées et du contrôle du système éducatif avec le FLN pendant trente ans s’assurent la main mise sur plus de neuf cents communes sur les 1541 existantes. 26 décembre 1991 : Le premier tour des élections législatives aboutit à un raz de marée intégriste. Dans ce scrutin marqué par une forte abstention (42%), le camp démocratique divisé, réalise moins d’un million de voix. Malgré cette déroute, Saïd Sadi déclare sur les ondes de la radio nationale que « si ces estimations sont confirmées par les urnes, il faut les respecter ». Les intégristes obtiennent près de 4 millions de voix, le FIS totalise 24% des électeurs inscrits. Sûrs de leur fait, les dirigeants du FIS multiplient déclarations et communiqués dans lesquels ils affirment leur détermination à appliquer la charia, annoncent la fin de l’alternance et des élections, l’instauration de tribunaux islamiques et invitent les Algériens à changer leurs habitudes vestimentaires et alimentaires. Un affolement général s’empare de la population, on parle de boat-peoples en Méditerranée. Des pays limitrophes menacent de fermer leurs frontières. Hachani, leader du FIS d’alors clame que chaque bateau d’Algériens qui quitte le pays sera remplacé par deux bateaux de fidèles Soudanais. Dans ce climat de panique généralisée, Saïd Sadi déclare alors : “ Je ne veux pas aller à l’enterrement de mon pays ” (30 décembre 1991). Il expliquera plus tard cette position en ajoutant : “ l’intégrisme c’est comme la mort, on en fait l’expérience qu’une fois. ” 1992 : Un Haut Comité d’Etat (HCE) est mis en place (14 janvier). Mohamed Boudiaf revenu au pays après un exil de 28 ans en assure la présidence. Saïd Sadi le rencontre à plusieurs reprises. Une estime nait entre les deux hommes. Le 29 juin 1992, le Président Boudiaf est assassiné. Le désespoir s’abat de nouveau sur les Algériens. La classe politique se tait, des responsables fuient le pays. Octobre 1992 : C’est dans ce contexte de démission généralisée, que Saïd Sadi, resté parmi les siens dans la tourmente, fait ses propositions à la Nation dans sa “ Plate-forme pour l’Algérie républicaine. ” 10 novembre 1993 : Il lance un appel à la tenue des Etats généraux des patriotes républicains dans lequel il écrit : “ La République, pour nous, c’est la garantie des droits et des chances pour les plus humbles. ” 25 novembre 1993 : Cinq mille cadres, syndicalistes, anciens maquisards, entrepreneurs répondent à cet appel et créent le Mouvement pour la République (MPR). Fin 93 - début 94 : Comme président du MPR, il anime des meetings à travers tout le pays : à Annaba, dans la salle même où Boudiaf a été abattu, à Oran, à Constantine, comme à Hassi Messaoud, c’est chaque fois un chaleureux accueil populaire qu’il rencontre. 21 mars 1994 : Devant la barbarie des assassinats intégristes qui prennent pour cibles non les barons du système mais tous ceux qui refusent de se soumettre à l’ordre intégriste : femmes, journalistes, syndicalistes, universitaires ou militants de l’opposition démocratique en général et face à l’incapacité de l’Etat d’assurer la sécurité des citoyens, Saïd Sadi lance un appel à la résistance. 29 juin 1994 : Lors de la marche organisée à Alger pour exiger la vérité sur l’assassinat de Mohamed Boudiaf à l’appel du MPR, l’attentat à la bombe qui visait Saïd Sadi fait deux morts et plus de 70 blessés. 11 septembre 1995 : Saïd Sadi déclare sa candidature à l’élection présidentielle de novembre 1995. Malgré un engagement manifeste de l’administration en faveur du général Liamine Zeroual, Saïd Sadi recueille 10% des suffrages. 1997 : Il est élu député d’Alger à l’Assemblée nationale 1999 : Après son élection controversée, Bouteflika proclame sa volonté de réformer en profondeur le système politique. L’usage du français dans ses discours et les promesses de modernisation affichées dans les conférences données à l’étranger créent dans le pays et parmi les partenaires de l’Algérie un sentiment d’euphorie. Saïd Sadi exige et obtient de Bouteflika un engagement public en faveur des réformes de l’école, de l’Etat et de la justice, points nodaux du programme du RCD. C’est devant une conférence des cadres de la nation que la télévision algérienne retransmet ces décisions. Le RCD envoie deux ministres au gouvernement mais Saïd Sadi refuse d’intégrer l’exécutif, déclarant attendre de vérifier de visu la mise en œuvre des réformes. Les tergiversations du chef de l’Etat provoquent rapidement un malaise puis des tensions entre le chef de l’Etat et le RCD qui réagit par une déclaration de son conseil national où il rappelle que sa présence au gouvernement est une « participation vigilante ». Janvier 2001 : Saïd Sadi déclare au quotidien français le Monde que les hésitations politiques du chef de l’Etat peuvent être à l’origine du retrait du RCD du gouvernement. Les massacres de 128 jeunes commis au printemps 2001 en Kabylie mettent un terme à la courte expérience gouvernementale. 2004 : Le chef d’état-major de l’arme algérienne déclare que « l’institution militaire ne soutiendra aucun candidat à l’élection présidentielle. Il ajoute que si des abus d’agents de l’Etat sont constatés pendant le scrutin, cela serait du terrorisme administratif. Les Algériens qui ont condamné le terrorisme dans le maquis ont le droit et le devoir de combattre ces dépassements. » Saïd Sadi se porte candidat. La campagne électorale montre une forte adhésion populaire en faveur de deux candidats : le secrétaire général du FLN, Ali Benflis et Saïd Sadi. Un conflit latent éclate entre l’état-major et l’omnipotente police politique. Cette dernière manipule le scrutin et octroie 85% des voix à Bouteflika. Saïd Sadi déclare : « Après ce reniement, il sera très difficile de restaurer la crédibilité de l’armée algérienne. » 2007 : Il est élu une deuxième fois député à l’Assemblée nationale. 12 novembre 2008 : Bouteflika décide de faire sauter le verrou constitutionnel qui limitait la fonction présidentielle à deux mandats pour un même candidat. Saïd Sadi alerte l’opinion sur les risques d’une « présidence à vie qui allait transformer une crise politique en impasse nationale. ». Les deux chambres du parlement sont réunies pour valider la réforme de la constitution. Seuls les parlementaires du RCD voteront contre ce coup de force. 2010 : Saïd Sadi publie un ouvrage où il relate les circonstances troubles de la mort des colonels Amirouche et Haoues qui se rendaient à Tunis où devait se tenir une rencontre importante de la direction du FLN. Il dévoile également les conditions dans lesquelles Boumediene avait ordonné les séquestrations des ossements des deux martyrs au lendemain de la guerre. Ecoulé à plus de 60 000 exemplaires, l’ouvrage bat tous les records d’édition de l’Algérie indépendante. Une polémique qui dure une année oppose l’auteur aux anciens éléments du ministère de l’armement et des liaisons générales, MALG, ancêtre de la police politique. La guerre d’Algérie, tabou national et fond de commerce du pouvoir, entre enfin dans le débat public. Mars 2012 : Malgré la protestation unanime des 3200 participants présents au quatrième congrès, Saïd Sadi refuse de postuler à un autre mandat à la présidence du RCD. C’est la première fois qu’un dirigeant politique quitte la direction d’un parti de son propre chef. Il conclut son discours d’ouverture en déclarant : « Vous disposez d’une réhabilitation de l’histoire fondatrice de notre nation, le parcours que nous avons emprunté jusque-là se confond avec le cheminement du combat de la dignité qui restaure, prolonge et actualise celui de nos aînés, vous baignez dans une culture politique qui a forcé le respect et l’admiration de nos concitoyens, y compris quand ils sont nos adversaires politiques, vous avez le seul projet politique qui a identifié, agrégé et structuré les problématiques de votre pays que vous avez réintégré dans son environnement géopolitique, vous avez des structures qui ont résisté à toutes les répressions, les provocations et les censures. C’est un bel investissement. Je suis sûr que vous l’honorerez. L’avenir vous appartient. Vous avez été protégés des ignominies et des infamies qui ont accablé notre pays. Vous pouvez marcher fièrement parmi vos concitoyens. Nous n’avons rien à demander, nous n’avons rien à nous faire pardonner. Le DRS entame sa fin de vie. La prochaine élection est probablement l’une de ses dernières manipulations. En restant à l’écart de cette machination, vous honorez notre éthique…N’oubliez jamais deux choses : l’impasse algérienne est d’abord un déficit de confiance et n’oubliez jamais, non plus, que c’est notre intégrité qui nous a permis d’exister et de durer. Vous êtes dépositaires de la seule vertu qui peut encore parler aux Algériens : l’honneur. Ils vous le rendront dans un proche avenir et ce ne sera que justice. Aujourd’hui, je vous le redis ici, plus convaincu que jamais : on ne peut pas sauver l’Algérie et le régime. » 2015 : Saïd Sadi lance une fondation (Analyse, formation, unité et développement. AFUD, acronyme qui veut dire moelle épinière en berbère) pour mobiliser les compétences de la diaspora en faveur du développement local. Des disponibilités se manifestent partout. Le pouvoir algérien bloque l’initiative en violation de la loi. Saïd Sadi rend publique une lettre où il dénonce « un Etat voyou ». 13 février 2019 : Il publie une longue tribune dans le journal Liberté où il souligne les dangers d’un blocage institutionnel chronique doublé d’un autisme du pouvoir. Il conclut sa contribution en déclarant à l’endroit du premier ministre qui assurait avoir les moyens de faire face à un mouvement de rue : « Les Algériens n’ont pas gagné leur indépendance parce qu’ils disposaient d’une force supérieure à celle de l’armée française. Ils se sont libérés le jour où ils ont compris qu’il n’y avait rien à espérer de l’ordre colonial. » 16 février 2019 : Une insurrection citoyenne massive et pacifique surprend la classe politique et suscite l’admiration du monde. Saïd Sadi qui prend part aux manifestations s’adresse au chef d’Etat-major dans une lettre ouverte où il demande à l’armée de rentrer dans les casernes. Depuis son retrait de la vie partisane, Saïd Sadi intervient régulièrement dans le débat public. Auteur d’une douzaine d’ouvrages, il est l’une des voix algériennes les plus écoutées. Said Sadi / 17 Avril 2021 #Biographie_de_Saïd_Sadi Citer Link to post Share on other sites
Vanny 425 Posted April 18, 2021 Partager Posted April 18, 2021 Il y a 6 heures, SOLAS said: il est l’une des voix algériennes les plus écoutées C'est lui qui a écrit ça sur lui-même ? Ah oui, faut dire que c'est un minaret de science infuse et connaissance Citer Link to post Share on other sites
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