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Une Histoire Etrange


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Guest Didine RAYAN
  Firdaws said:
C'est le truc de la dame blanche ton histoire...:rolleyes:

 

sinon j'ai adoré ta facon d'ecrire!!!!!!!!!!! fabuleu!

 

mais qu'est ce que tu m'a enerve avec tes message coupé!!!!!!:mad::mdr:

 

 

 

ps: sympa ton ghoul bouuuuhhhhh:mdr:

 

Non ce n'est pas l'histoire de la dame blanche, pas du tout.

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Guest 3bassia
  DR said:
A demain chers lecteurs

Une suite aussi étrange que persone ne pourrait finir sauf par celui à qui elle a été racontée.

 

mais heuu DR, je veux la suite moi :(

 

en tout cas merci pour ce récit, et un grand bravo a toi encore une fois tu nous as conquis ( et énervé aussi :D ) par ton style et ton éloquence

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Guest Didine RAYAN
  3bassia said:
mais heuu DR, je veux la suite moi :(

 

en tout cas merci pour ce récit, et un grand bravo a toi encore une fois tu nous as conquis ( et énervé aussi :D ) par ton style et ton éloquence

 

C'est moi qui te remercie d'avoir pris la peine de remonter ces courts passages, je vous promets à tous la fin étrange, bien étrange de cette histoire invraisemblable, mais véridique. J'en suis intimement convaincu.

 

A demain alors

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Guest 3bassia
  DR said:
C'est moi qui te remercie d'avoir pris la peine de remonter ces courts passages, je vous promets à tous la fin étrange, bien étrange de cette histoire invraisemblable, mais véridique. J'en suis intimement convaincu.

 

A demain alors

 

A demain, repose toi bien ^^

 

douce nuit :)

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Guest Didine RAYAN

Il fit demi tour et se derigea vers sa voiture, tout tendu, désemparé et quelque peu désapointé par cette rencontre inattendue. Il balaya du regard les environs, rempli ses poumons d'une bonne dose d'oxygène et monta à bord.

 

Il se calfeutra confortablement sur son siège puis croisa les bras et scruta les alentours. Bizarre, pensa-t-il, d'habitude, on pouvait croiser des véhicules et des passants et même des chiens errants...Cette nuit, il n'y a acune âme qui vive, aucun son, sauf celui de la fine pluie qui se faisait de moins en moins entendre...C'était présqu'un silence religieux, un silence mort...

 

Il jeta un coup d'oeil sur sa montre et réalisa qu'il était présque l'aube, 4 heures du matin. Il fallait quitter les lieux et ne plus remettre les pièds dans cet endroit lugubre...Au diable ma veste, je n'ai que faire, marmona-t-il

 

Il engagea sa première et demarra en trombe droit vers sa maison....

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Guest Didine RAYAN

Il arriva chez lui au bout d’un vingt minutes environ.

 

. Il m’avait dit qu’il n’a jamais été heureux que cette nuit là. Il croyait avoir accompli une bonne action en extirpant cette petite demoiselle à la terreur de la nuit. S’il ne l’avait pas fait, il le regretterait, peut être, tout le restant de ses jours, car ajouta-t-il, laisser une jolie demoiselle sans défense la nuit au milieu de la nature était, à ses yeux un pêché impardonnable. Elle pourrait si facilement geler et mourir de froid ou bien alors, s’exposerait-elle à d’autres horribles atrocités.

 

Il était convaincu mon ami dans son fort intérieur qu’elle avait fait l’objet de violences corporelles qui l’avaient tétanisées et traumatisées au point de perdre la parole.

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Guest Didine RAYAN

Elle essaya de s’assoupir, mais ses yeux refusèrent de se fermer. Il était un peu agité, beaucoup agité par des questions qui le tourmentaient et auxquelles il ne trouvait de réponses.

 

Il ne comprenait pas quand et pourquoi elle avait quitté la maison. Il ne savait situer le ou les auteurs de ses affreux châtiments.

 

Pendant qu’il était là, étendu sur son lit, une idée diabolique lui traversa l’esprit « Si je l’avais connue auparavant, je l’aurai…, puis chassa cette idiote pensée.

 

Il s’était dit qu’il aimait énormément la vie en célibataire et peut-être qu’il ne se marierait jamais.

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Guest Didine RAYAN

Il était résolu de ne plus mettre le pied dans ce quartier. C’était comme ça et peut être aussi pour ne pas lui rappeler les tristes souvenirs qui lui feraient encore plus mal et peu importe sa veste, il en avait toute une série.

 

Soudain…..

 

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Guest Didine RAYAN

Soudain, il se rappela que sur sa veste se trouvaient, non seulement, son permis de conduire et mais aussi toutes les pièces afférentes à la conduite du véhicule.

 

Il se redressa d’un bond le cœur battant et se dirigea vers la salle de bain, ouvrit le robinet d’eau chaude qu’il laissa coulait à flot

 

C’était avec un bain chaud et un café bien noir, les seules sources capables de le booster, et lui permettre d'attaquer une autre dure et rude journée.

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Guest Didine RAYAN

Il avait bien récupéré ses forces avec ce bain chaud et ce café bien fait, qu’il prit tout le temps de dégusterà petites gorgées, une cigarette à la main.

 

Il était 7 heures et c’était le moment de rejoindre la maison de cette demoiselle réclamer ses documents.

 

Il enfila une autre veste presqu’identitique à la précédente, ajusta sa cravate et se regarda sur la glace pour une dernière puis se rendit à sa voiture.

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Guest Didine RAYAN

Une fois à bord, il imagina, avec peine, la présence de cette jeune femme toujours assise en position à demi inclinée. Il se sentit subjugué pour la première fois de sa vie de la beauté d'une fille.

 

Il revit son corps tout mouillé sous robe blanche, ses cheveux d’ange, son beau visage blême et ce regard triste qui visait quelque chose au loin, à travers le pare brise.

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Guest Didine RAYAN

Pourquoi Dieu cette rencontre inattendue avec un être aussi sublime que cette demoiselle ? Il compatissait à sa douleur, à son malheur aussi qui s’était abattu tristement sur cette pure innocence…..

 

En arrivant, au bout de quelques minutes, il descendit et dirigea droit vert la porte qu’il n’eut aucune peine de trouver parmi les pâtées de maisons serrées les unes contre les autres. Le réverbère était toujours, aussi vieux et usé que la demeure vers laquelle il se rendait.

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Guest Didine RAYAN

Arrivé prés de la porte, il donna deux ou trois coups de sa main et attendit. Au bout d’un instant, il crut entendre le bruit des pas sourds et traînants à l’intérieur. Son cœur battait si fort qu’il crut l’entendre de là où il était, puis celui de la serrure et la porte s’ouvrit…

 

Ce n’était pas le visage qu’il attendait voir, mais celui d’une vieille dame pliée sur elle-même, une canne à la main. Elle releva sa tête et le fixa intensément avec dédain.

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Guest Didine RAYAN

« Sbah el Kheir Ya Oulidi (Bonjour mon fils).

 

--- Bonjour grand-mère, je viens…

 

Elle le coupa d’un geste lent et lui dit en substance :

 

« Ho, mon fils, tu es la quatrième personne à avoir conduit ma fille, mais elle n’est plus là hélas.

 

--- Je vois, elle a fugué une nouvelle fois ? Je voudrai récupérer mes documents qui se trouvaient sur la veste…

 

« Malheureusement, je suis désolée pour toi mon fils. Il n’y a aucune veste et encore moins de documents à l’intérieur. Je vis toute seule ici comme tu le constates. Il n’y a personne. Je t’invite à y jeter un coup d’oeil si l’envie te tienne vraiment

 

Elle ouvrit grand ouverte la porte qui donnait sur un long couloir assez étroit aux murs crasseux sur l’un d’eux était pendu un portrait. C’était celui de la demoiselle…Il l’avait reconnue, c’était elle, il ne pouvait se trompait et tout son corps se mit à trembler.

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Guest Didine RAYAN

« La seule fille que j’ai eue, c’était celle là en pointant sa canne en direction du cadre. Dieu me l’a ravie. Elle morte dans une accident de la circulation l’année dernière sur la route de Douera.

 

D’ailleurs, j’étais sur le point de sortir pour quelques versets de coran sur sa tombe, comme je le faisais tous les vendredis depuis sa mort.

 

Mohamed se tourna pour que la vieille ne puisse voir ses larmes, s’assit sur la marche et se laissa échapper sourdement ses pleures.

 

« Tu peux me conduire au cimetière, avec l’age, il m’est vraiment difficile de m’y rendre comme je le faisais l’année dernière.

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Guest Didine RAYAN

--- Oui.

 

C’était tout ce qu’il pouvait dire tellement sa gorge était nouée par le chagrin. Il se leva et aida doucement la vieille dame de monter à bord de la voiture.

 

De prime à bord, il la fit descendre la tenant par le bras. Aidé également par sa canne, elle le fit conduire droit vers la tombe de sa fille.

 

De loin, Mohamed du voir quelque chose qui ressemblait bien à sa veste, bien étendue sur la tombe. Il laissa choir la bras de la vieille se précipita à grands pas. C’était sa veste humide qui était soigneusement posée là. Il s’agenouilla, completement abattu, puis joignit ses deux mains ouvertes vers le ciel et lit intérieurement une des sourates du saint coran.

 

« Il ne manquait rien j’espère …

 

--- Absolument rien ma mère, absolument rien.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Guest 3bassia
  DR said:
Mon ami Mohamed était mort quelques années plus tard, durant la tragédie nationale, beaucoup par le chagrin que par les balles assassines.

 

Par Didine RAYAN

 

allah yrhmeh w yrhamha bi wasse3 rahmtou.

 

effectivement c'est une étrange histoire, mais j'ai pas tellement de mal à la croire.

 

merci Didine :)

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