shadok 63 Posted May 22, 2021 Partager Posted May 22, 2021 La grande marche d’Alger qui, chaque vendredi, draine au bas mot des dizaines de milliers de personnes, est empêchée pour la deuxième fois de suite. Le concept de « gestion démocratique des foules » a fonctionné et les manifestants n’ont rien pu faire face au dispositif sécuritaire déployé. Faut-il conclure dès lors à la fin du Hirak, ou tout au moins des manifestations de rue, principal mode d’action du mouvement populaire entamé il y a deux ans ? C’est sans doute aller vite en besogne que de l’affirmer, tant le mouvement a montré des capacités à se régénérer, comme lorsqu’il a repris comme au premier jour, le 22 février dernier, après presque une année de trêve pour cause de crise sanitaire. Tout comme il est hasardeux de soutenir le contraire devant l’intransigeance des autorités, les dispositifs policiers qu’elles déploient et la manière forte à laquelle elles n’hésitent plus à recourir. Nul ne sait donc de quoi sera fait demain. Le Hirak pourrait bien n’être plus qu’une page qui se ferme dans le long combat du peuple algérien pour la démocratie, comme il peut continuer à peser sur la vie nationale, par les manifestations de rue ou d’autres formes d’action. Du reste, le mouvement, né dans la contestation du cinquième mandat du président déchu Abdelaziz Bouteflika, a montré au fil des semaines et des mois que son essence principale est le désir partagé de changement. Et ce désir continuera à être partagé et exprimé d’une manière ou d’une autre tant que le changement réclamé n’aura pas survenu. En d’autres mots, si le pouvoir parvient réellement à mettre fin aux manifestations hebdomadaires, il n’aura fait, au bout du compte, que casser le thermomètre à défaut de faire baisser la fièvre. Il y a bien un malaise dans la société et le mécontentement est une réalité que ne nient pas mêmes certaines voix officielles. Le pays s’apprête à se doter d’un nouveau Parlement et la fin ou non des manifestations ne changera rien à la participation des citoyens au scrutin. Le référendum sur la révision constitutionnelle du 1er novembre dernier avait eu lieu dans un contexte de mise en veille des marches, mais près de quatre Algériens sur cinq l’avaient boudé. Le boycott est une des alternatives à portée de main de la contestation, sans traitement sécuritaire possible. Un vecteur d’espoir qui a canalisé la colère sociale Le risque immédiat est donc à ce niveau : doter le pays d’un Parlement mal élu, duquel sera issu un gouvernement sans plus de légitimité, avec comme principale mission de gérer un contexte économique et social pour le moins difficile. Autrement dit, de convaincre la population de faire preuve de patience et d’ajourner ses revendications de travail, de logement, d’un meilleur pouvoir d’achat… Le malaise n’est, en effet, pas que politique. Il est aussi, et surtout, social. Ces deux ou trois dernières années, le pays a cumulé les facteurs du recul de sa santé économique : baisse des prix du pétrole et de la production d’hydrocarbures, crise sanitaire qui a freiné davantage une activité qui ne carburait pas franchement, fermeture d’entreprises pour des raisons judiciaires ou économiques, instabilité politique, désinvestissement, fonte des réserves de change. Et il n’a échappé à personne que, paradoxalement, c’est durant cette période que la colère sociale s’est le moins exprimée. Les mouvements sociaux, grèves et coupures de routes, étaient plus fréquents dans les années du pétrole cher. Le paradoxe ne peut s’expliquer que par l’effet du Hirak et de l’espoir qu’il a suscité. Dans les interventions des acteurs du mouvement ou les slogans des manifestants on a entendu tel un leitmotiv la nécessité de mettre de côté les soucis sectoriels à chaque fois qu’une catégorie sociale ou professionnelle est tentée de faire entendre son désarroi. L’idée était de concentrer l’effort sur le changement politique duquel découlera la solution au reste des problèmes. On se souvient que même les harragas avaient subitement cessé de prendre la mer dans les premières semaines du Hirak. Quand bien même il a contesté le pouvoir avec véhémence et parfois jusqu’au chauvinisme, le Hirak a servi de vecteur d’espoir qui a canalisé toutes les colères, toutes les frustrations et évité au pays les affres de l’explosion sociale. Qu’en sera-t-il une fois qu’il aura cessé d’être sur le terrain dans un pays où les espaces d’expression libre sont fortement réduits, pour ne pas dire inexistants ? Prévoir la suite des événements à ce stade est un exercice difficile, mais il n’en reste pas moins que la fin du Hirak risque de ne pas sonner le retour de la stabilité. TSA 22 mai 2021 Citer Link to post Share on other sites
SOLAS 79 Posted May 23, 2021 Partager Posted May 23, 2021 Il y a 11 heures, shadok said: Le concept de « gestion démocratique des foules » a fonctionné et les manifestants n’ont rien pu faire face au dispositif sécuritaire déployé. Le risque immédiat est donc à ce niveau : doter le pays d’un Parlement mal élu, voila ou mene le jusqu au boutisme une chance incroyable a ete donne au hirak pour prsenter des personnes porteuses d espoir pour changer le regime de l interieur step by step mais vous avez preferer ecouter des moins que rien comme zitout dhina ennemis acharnes de l algerie de novembre pensant qu ils allaient prendre le pouvoir et l offrir a l axe du mal Citer Link to post Share on other sites
shadok 63 Posted May 23, 2021 Author Partager Posted May 23, 2021 (edited) 1 hour ago, SOLAS said: pour prsenter des personnes porteuses d espoir pour changer le regime de l interieur step by step Galek, changement de régime de l'intérieur ! Va demander à tes amis les kabyles de service Ferhat Ait Ali et Karim Younes, ils en savent quelque chose Si le Hirak échoue, ça sera en grande partie à cause des traitres qui ont soutenu le pouvoir et attaqué le Hirak sous prétexte des islamistes de Rachad Edited May 23, 2021 by shadok Citer Link to post Share on other sites
SOLAS 79 Posted May 23, 2021 Partager Posted May 23, 2021 khayr el oumour awssatouha des gens raisonables comme belaid abane et eu samy oussedik avaient des propositions de sorties de crise que meme le birmil ecoutait attentivement on n en serait pas la.. vous vous etes laisses submerger par les discours fielleux des islamistes d obedience de la cia du mi6 et du mossad. on peut toujours ajourner les legislatives pour presenter d authentiques hirakistes(ceux du 16 evrier 19 qui ont permis la chute du megalomane afin de permettre l eclosion d une nouvelle generation en investissant a la base du processus democratique la democratie doit se vivre au niveau des apc et apw comme en kabylie sur tout le territoire national afin d eveiller les consciences a la liberte et rejoindre peut etre ceux qui eliront un jour domicile sur mars... la democratie ne doit pas servir de tremplin a l obscurentisme ...ca serait un comble ou sinon autant s accomoder du cholera que de la peste.. nous devons batir cette democratie sur des fondations solides a la base pour avoir un pouvoir compose de femmes et d hommes authentiquement democrates meme issue des democrates musulmans a l image de la democratie chretienne en allemagne..dans 10 ans maintenant je te laisse mediter dans quel qamp sont les traitres Citer Link to post Share on other sites
Ikardi 197 Posted May 23, 2021 Partager Posted May 23, 2021 (edited) Il y a 4 heures, shadok said: Galek, changement de régime de l'intérieur ! Va demander à tes amis les kabyles de service Ferhat Ait Ali et Karim Younes, ils en savent quelque chose Si le Hirak échoue, ça sera en grande partie à cause des traitres qui ont soutenu le pouvoir et attaqué le Hirak sous prétexte des islamistes de Rachad Le Hirak n ecouhera pas, car c'est une idée qui devenait acquise maintenant. Si il existe des traîtres dans ce pays ,des ignorants et des opportunistes qui défendent leurs intérêts, ces connards ne peuvent pas résister devant les aspirations du peuple, il faut travailler sur l'international car c'est la-bas la source de régime de traîtres de généraux La lutte est longue, Ce régime à 62 ans d'exstistance , on peut pas l'effondrer du jour au lendemain Edited May 23, 2021 by Ikardi Citer Link to post Share on other sites
shadok 63 Posted May 24, 2021 Author Partager Posted May 24, 2021 (edited) On 5/22/2021 at 11:29 PM, SOLAS said: des gens raisonables comme belaid abane et eu samy oussedik avaient des propositions de sorties de crise que meme le birmil ecoutait attentivement on n en serait pas la.. vous vous etes laisses submerger par les discours fielleux des islamistes d obedience de la cia du mi6 et du mossad. C'est bien que tu reconnais qu'il y avait des propositions. Beaucoup de gens disent aujourd'hui que le Hirak n'a produit aucune solution de sortie de crise La proposition de Bélaïd Abane est très intéressante, je l'ai défendu en 2019 sur l'autre Forum Algérie. Malheureusement, Gaid Salah était fermé à toute idée de transition https://www.algerie-dz.com/forums/algerie/452832-belaid-abane-il-est-urgent-que-gaid-salah-trouve-une-solution-á-la-crise-vidéo?p=7374122#post7374122 Le pouvoir actuel suit l'héritage de Gaid Salah qui est d'être hermétique à toute idée de dialogue ou négociation et imposé de force des élections rejetées par la majorité des algériens Je n'écoute ni Zitout, ni Rachad, ils ne pèsent rien dans le Hirak populaire. Le risque islamiste est minime mais vous êtes tombé dans la propagande du pouvoir avec Rachad et le MAK Ce n'est pas toi qui disait qu'on pouvait obtenir de Tebboune plus de démocratie que les démocrates ?! La preuve est là avec la répression, l'emprisonnement des journalistes (Khaled Drareni, Rabah Kareche ...), des acteurs de la société civile (Nacer Meghnine président de l'association SOS Bab El Oued), la condamnation d'universitaires (le Pr Djamel Mimouni ...) de l'islamologue Said Djabelkhir, de la militante Amira Bouraoui .... Vous êtes partie prenante de la contre révolution sur le Hirak. Chacun prendra ses responsabilités devant l'histoire ... Edited May 24, 2021 by shadok Citer Link to post Share on other sites
shadok 63 Posted May 24, 2021 Author Partager Posted May 24, 2021 Les vrais kabyles Citer Link to post Share on other sites
shadok 63 Posted May 27, 2021 Author Partager Posted May 27, 2021 Voilà comment le Hirak a transformé des jeunes Zawaliya des quartiers populaires en militants politiques Quel patriotisme et quelle conscience politique ! Citer Link to post Share on other sites
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