Halte à l'arbitraire et au fascisme !

[shadok 63]

Le régime s'attaque aux forces qui maintiennent l'espoir et celles qui évitent que le pays sombre dans l'inconnu.

Après Fatiha Briki, une autre universitaire, Sara Ladoul, membre de la CNUAC (Coordination Nationale des Universitaires Algériens pour le Changement.) qui fut arbitrairement arrêtée en décidant de se livrer à la police après le chantage auquel elle avait été soumise . Et son domicile a été perquisitionné.

Aucune limite dans la répression et tous les moyens sont bons pour faire taire les voix récalcitrantes. Un stade est franchi depuis quelques jours en criminalisant l'acte politique et en inventant le délit de solidarité. Toute voix discordante est persécutée et pourchassée afin de la réduire au silence.

Les méthodes mises en pratique dépassent tout entendement et qui bafouent les lois et violent les règles les plus élémentaires du respect des droits humains.

Ces méthodes rappellent pour beaucoup d'Algériens celles utilisées par le colonialisme et celles qui étaient de mise à certaines périodes de triste mémoire de l'histoire de l'humanité.

La police tient en otage une citoyenne en exigeant la présence de sa sœur, qui n'était pas en fuite et elle présente toutes les garanties de répondre à une convocation de la police. Et ce qu'on exige en toute illégalité de Sarah Ladoul, une enseignante universitaire dévouée à sa mission d'inculquer la science et membre actif de la CNUAC.

On retient la sœur au commissariat de Birkhadem, le lieu de résidence, comme otage en lui sortant une accusation farfelue de combriolage d'une bijouterie qui aurait été commis par les deux sœurs et on exige de Sarah de se livrer. En se présentant au commissariat, Sarah a été arrêtée et interrogée. Elle ne serait plus au commissariat de Birkhadem, elle a été transférée dans un autre commissariat.

Cela arrive au lendemain de l'arrestation de Fatiha Briki, enseignante à la retraite, membre fondateur de la CNUAC et du CNLD, dont on ignore jusqu'à maintenant le lieu de sa détention.

On lui a interdit de communiquer avec sa famille et pourtant ce que la la loi prévoit. Sa garde à vue est de fait illégale.

D'autres militants et citoyens subissent l'arbitraire au quotidien alors que les prisons se remplissent à la suite des condamnations prononcées dans des procès expéditifs s'appuyant sur des dossiers vides et sur des allégations fallacieuses et cabales montées par la police judiciaire, de tout corps confondu. Plus de 260 détenus d'opinion et des milliers d'arrestations depuis le mois de mai.

Personne n'est à l'abri et tout le monde est suspect, tel est le crédo de la politique sécuritaire adoptée par le régime pour en finir avec toute forme de protestation, de critique où de contestation.

De totalitarisme , on assiste à la fascisation des institutions de l'Etat. Le régime se venge sur la société et ce qu'il lui reste comme option, après l'énième camouflet subi lors de sa messe électorale qui s'est transformée en cauchemar pour ses promoteurs.

L'exigence de la mobilisation est plus que jamais nécessaire et urgente pour faire reculer l'arbitraire, la forfaiture et l'instrumentalisation des institutions de l'Etat et leur dévoiement pour servir des intérêts étroits mettant en péril le pays et créant les conditions de sa dislocation. On est à la veille d'un décembre, celui qui a tranché en 1960 en faveur de l'indépendance. Tout un peuple investissant les rues pour dire baraket, c'est fini !

Halte à la répression

Halte aux méthodes fascisantes

Halte aux arrestations arbitraires et à la violation de la loi et des droits humains.

Liberté pour tous les détenus d'opinion

Par Youcef Rezzoug

Fatiha Briki

 

Sara Ladoul

 

 

[SOLAS 79]

TU VAS ME N¨QUER MON APPERO

 

 

 

Edited June 20, 2021 by SOLAS

[SOLAS 79]

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Edited June 20, 2021 by SOLAS

[shadok 63]

Une autre arrestation d'un membre du CNLD :  L’hadi Laassouli

Un défenseur des droits de l’homme et un humaniste très actif dans la vie associative

Edited June 21, 2021 by shadok

[shadok 63]

Fatiha Briki sera transférée du commissariat central au tribunal Sidi M’hamed demain jeudi 24 juin à 9h du matin.

Nawel Laïb, une autre Fehla a été arretée  !