shadok 63 Posted June 23, 2021 Partager Posted June 23, 2021 Du 23 juin 2019 à nos jours, il ne s’est pas passé un jour sans qu’il y ait une arrestation ou une interpellation dans les rangs du Hirak. Depuis le 23 juin 2019 et les premières arrestations pour “port de l’emblème berbère” il y a eu 15000 poursuites judiciaires à l’encontre de citoyennes et de citoyens à cause de leur participation au Hirak. Il y a eu aussi 500 personnes qui ont été emprisonnées pour les mêmes raisons. Les journalistes qui couvrent le Hirak sont quotidiennement harcelés. Certains sont en chômage. De nombreux ex détenus du Hirak sont sans emploi, sans moyens, isolés et blacklistès. Même les aider financièrement devient dangereux et suspect. Les collectes de fond sont surveillées de très près et les entreprises refusent de recruter des « ex-detenus du Hirak » de peur de représailles. Ce climat anxiogène de harcèlement, d’intimidation, d’isolement est présent en permanence depuis bientôt deux ans. Deux ans après le discours prononcé par Gaid Salah, rien n’a vraiment changé malgré l’élection de Tebboune et l’avènement de «l’Algérie Nouvelle » Pire, depuis son élection, il y a eu, parfois, en 24h, plus de mises sous mandat dépôt que durant les 20 ans de règne de Bouteflika Abdallah Benadouda Citer Link to post Share on other sites
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