shadok 63 Posted September 2, 2021 Partager Posted September 2, 2021 Le Mak suscite de plus en plus d’inquiétudes ces derniers temps. Qu’est-ce qui constitue son socle idéologique, selon vous ? Il faut rappeler que le MAK est passé par deux phases, principalement depuis sa création en 2001, suite aux événements de Kabylie qui ont occasionné l’assassinat, à ce jour impuni, de 127 jeunes, plusieurs dégâts matériels et un traumatisme de masse dont on n’a pas fini de voir toutes les répercussions. Le MAK était au départ un mouvement autonomiste, d’essence culturaliste, certes, mais très proche des valeurs démocratiques qui ont inspiré et structuré le Mouvement culturel berbère depuis les années 60. Il revendiquait l’autonomie de la Kabylie dans l’attente de «l’avènement d’un État fédéral en Algérie». Cette revendication ne recueillait pas une grande adhésion au sein de la population kabyle, mais n’était pas particulièrement mal perçue, d’autant plus que les deux partis les plus ancrés en Kabylie, le FFS et le RCD, demandaient une décentralisation à décliner sous forme d’un État fédéral ou d’un État unitaire régionalisé. Toutefois, à partir de 2013, probablement déçu par le manque d’écho de son mouvement, Ferhat Mehenni a décidé de se radicaliser en passant, sur le plan politique, de la revendication autonomiste à la revendication indépendantiste et, sur le plan idéologique, de la défense et l’affirmation des spécificités culturelles kabyles à un discours suprématiste postulant une supériorité ontologique du Kabyle sur les autres habitants d’Algérie et un rejet quasi systématique de l’Arabe, de sa langue et de sa culture. C’est cette idéologie réactionnaire, conçue sur le modèle du nationalisme culturel algérien des années 70, qui prône le monolithisme arabo-islamique, la haine de la France et de la culture française et la sublimation excessive de soi, qui est appelée par le MAK et ses partisans «le nationalisme kabyle». Il s’agit d’un discours d’essence fasciste que son agence d’information Siwel affiche avec tant d’excès que même les rares militants sérieux qui suivaient Mehenni avec une certaine prudence s’en sont tous éloignés. Ils ont d’ailleurs été accusés de trahison ou même condamnés à mort. Tôt ou tard, ce discours fasciste va mener le pays au précipice. De même que le nationalisme arabo-islamique du FLN post-indépendance a mené au FIS et au massacre de plus de 100 000 personnes durant la décennie noire, le nationalisme kabyle conduira inévitablement à des crises du même type. Les dérives fascisantes du MAK enregistrées çà et là ces derniers temps ne sont qu’un prélude à un désastre à venir. La vigilance de tous est un devoir. Comment ce mouvement séparatiste en est-il arrivé jusqu’à demander l’indépendance de la Kabylie ? D’où vient cette idée ? Le débat sur les questions identitaires a toujours existé en Algérie, y compris au sein du mouvement national. Des esprits démocratiques ouverts et qui constituaient la frange la plus engagée du mouvement national ont longtemps demandé à ce que le débat sur l’identité algérienne soit engagé et que le fait amazigh soit reconnu, mais ces militants ont été systématiquement réprimés, ce qui a donné naissance à des tendances particularistes et souverainistes mais qui sont restées très marginales durant la colonisation. Après l’indépendance, face au déni identitaire amazigh et face à la répression qui s’est abattue sur les militants qui travaillaient à réhabiliter la dimension amazighe de l’Algérie et à promouvoir tamazight comme langue et comme culture, ces tendances particularistes, jusque-là très marginales, y compris au sein du MCB, se sont exacerbées. C’est ainsi que nous avons connu, par exemple, l’affaire des «poseurs de bombes» qui, quoi qu’on dise sur les manipulations qui ont pu la provoquer, traduit l’état d’esprit d’une frange extrémiste du mouvement. Mais le grand tournant d’avril 80, qui a vu l’éclosion d’un printemps démocratique fort prometteur, a calmé les zèles et les impatiences de certains et fait émerger des leaders politiques d’une grande valeur qui ont su encadrer les énergies qui s’exprimaient au sein des populations amazighophones d’Algérie et les canaliser dans le sens d’une émancipation démocratique nationale, voire nord-africaine. Mais cette parenthèse n’a pas duré longtemps. L’avènement de la décennie noire, le triomphe politique de l’islamo-conservatisme et l’accroissement de son agressivité à l’égard de tout ce qui n’est pas arabe et musulman en Algérie, d’abord, l’assassinat de Matoub Lounès et les événements de 2001 en Kabylie, la déstructuration des partis du courant démocratique et la disqualification définitive de la médiation politique par les comportements mégalomaniaques de Bouteflika et de ses soutiens par la suite ont créé les conditions pour la prolifération des extrémismes, tous les extrémismes. Le MAK, qui était là depuis 2001 mais qui n’avait pas de foules derrière lui, a décidé de surfer sur la colère et le désespoir qui agitaient la Kabylie en passant de la revendication autonomiste à la revendication indépendantiste en 2013, avec un Mehenni sans projet réfléchi et sans cadres. On ne connaît pas un seul militant des années 80 qui adhère aux idées de Mehenni. On a déjà dit que cette mutation inattendue et surtout inexpliquée a entraîné la démission de rares cadres sérieux du MCB qui refusaient d’assumer un projet séparatiste. Mais ce changement de cap a donné une visibilité médiatique au MAK localement. Chef unique, Ferhat Mehenni a mis en place des organes instables et sans mission précise qu’il change selon ses humeurs avec une littérature primaire d’obédience fasciste et sans aucun lien avec les réalités sociologiques de la Kabylie pour attirer les jeunes, les plus zélés et les plus impatients. En effet, dans le discours du MAK, il ne s’agit pas d’œuvrer d’arrache-pied à éduquer les Kabyles à la démocratie et à la citoyenneté puisque les Kabyles seraient nécessairement des «démocrates», des «progressistes» et des «laïcs» ; ils naissent ainsi et ils sont condamnés à le rester par la vertu de leur «kabylité» légendaire. Il ne s’agit pas non plus de travailler à construire des institutions démocratiques en phase avec les exigences du monde d’aujourd’hui pour permettre à «la Kabylie indépendante», à laquelle il aspire, d’asseoir demain un État kabyle fort. Pour le MAK, «tajmaât» est une démocratie majeure qui peut immédiatement être opérationnelle et jouer un rôle législatif dans tous les domaines, y compris dans ceux, très sensibles, de la sécurité et des relations internationales. Cette vision à la fois fascisante et irresponsable de la Kabylie et de l’Algérie synthétise les évidences les mieux partagées entre les militants du MAK aujourd’hui et révèle incontestablement que, entre les partisans du MAK et l’Algérie, le divorce est idéologiquement consommé. Vous alertez depuis plusieurs années sur les dangers que ce mouvement fait peser sur la Kabylie et l’Algérie. Où résident exactement ces dangers ? Comme je l’ai souligné précédemment, le MAK repose sur une idéologie d’essence fascisante. Il prône la supériorité ontologique du Kabyle sur le reste des Algériens qu’il considère comme «inaptes à la civilisation» et comme «ennemis» puisqu’ils cautionnent un État algérien décrété comme «colonial». Cette attitude, largement répandue dans les rangs du MAK et ouvertement assumée par son dirigeant, peut mener à des tensions qui, pour peu que des dérapages les écument, peuvent conduire à l’irréparable entre Kabyles et Arabes. Toutefois, si le rejet de tout ce qui est «arabe» représente un élément structurant dans le discours du MAK, ce mouvement arbore des comportements hégémoniques même en Kabylie et considère, comme l’a affirmé M. Ferhat Mehenni lui-même, « que la pluralité politique est un non-sens » dans cette région et que tous les Kabyles doivent se mettre en rangs soudés derrière lui. Dans la littérature de ce mouvement qui exploite adroitement les abus du pouvoir et ceux de ses relais, comme Naïma Salhi, Benzaim ou Bensdira, instruits ou couverts par l’État, tout ce qui est algérien est considéré comme «colonial», de la police, en passant par la justice, l’armée et la Douane, jusqu’aux institutions comme l’école et l’université. Autrement dit, même les Kabyles qui se considèrent comme des Algériens sont perçus comme des suppôts du colonialisme algérien. Il est d’ailleurs récurrent d’entendre des phrases comme «Kabyle de services», «faux Kabyle», «traître», proférées comme insultes suprêmes, et souvent avec violence, à l’égard des Kabyles qui ne partagent pas les idées du MAK. Même si certains refusent de le voir, par conformisme ou par peur, la Kabylie est aujourd’hui un monde compartimenté : il y a d’un côté les Kabyles qui veulent rester algériens tout en préservant leurs valeurs et leur culture, et d’un autre des Kabyles qui ne veulent plus être algériens ; même si ces derniers sont généralement des jeunes qui reviennent à la raison après une ou deux années de service. Si on laisse faire, les tensions qu’il y a entre ces deux camps vont commencer par ébranler la Kabyle, ce qui est déjà un peu en cours, avant de déteindre sur le reste du pays. À titre d’exemple, un des acteurs principaux d’Avril 80, professeur d’économie depuis 1978 et professeur bénévole de tamazight depuis 1994 à l’université de Tizi-Ouzou, Mohand-Ouamer Oussalem en l’occurrence, a été empêché de force par les militants du MAK de faire une conférence dans l’université Mouloud- Mammeri. Pour ne pas «diviser les rangs », les enseignants et les anciens cadres du MCB ont laissé faire. Bien d’autres cas sont enregistrés régulièrement, y compris à l’égard des militants qui quittent ce mouvement, comme c’est le cas de Hamou Boumediene, Ahmed Aït Bachir et Malika Baraka en 2014 et, plus récemment, de Mira Moknache, enseignante à l’université de Béjaïa, qui sont lynchés médiatiquement et menacés de mort pour avoir rompu avec une organisation menée par un homme qui a perdu raison. Le face-à-face avec le MAK est inévitable. Il faut l’assumer et en fixer les règles avant que la situation n’échappe complètement au contrôle. Le régime marocain tente d’instrumentaliser le MAK au niveau international pour porter atteinte aux intérêts de l’Algérie. Qu’en pensez-vous ? Les deux seuls pays où le président du Gouvernement provisoire kabyle, M. Ferhat Mehenni, a été reçu par des officiels sont effectivement le Maroc et Israël, deux pays avec lesquels l’Algérie a des divergences diplomatiques fondamentales. Personnellement, je ne détiens pas des informations suffisamment crédibles pour me prononcer sur cette question. Toutefois, un homme qui s’autoproclame porte-parole de la Kabylie sans en être mandaté par un dixième de ses habitants, qui signe des décrets dans des bars à Paris et qui appelle à créer une force de contrainte pour les imposer à la Kabylie, qui met en place une monnaie, qui vend des passeports et des cartes d’identité chimériques à ses partisans et qui encaisse des sommes quant à elles sonnantes et trébuchantes sur eux, qui nomme virtuellement des ambassadeurs improbables dans des pays tout aussi improbables, est naturellement un aventurier sans aucun sens ni des réalités ni des responsabilités morales et politiques. M. Ferhat Mehenni est d’une insoutenable frivolité politique et, à ce titre, il est capable de mettre et la Kabylie et l’Algérie à feu et à sang. Il faut peut-être rappeler que son fils Ameziane, dont il impute l’assassinat aux services spéciaux algériens, a été tué dans un règlement de compte au sein d’un gang dans la banlieue de Paris. Ameziane Mehenni, abandonné, lui, sa mère, ses sœurs et frères par leur père, a été contraint de fréquenter les milieux de la drogue en France pour subvenir aux besoins urgents de sa famille. En en faisant un martyr du MAK, son père est en train de l’assassiner une deuxième fois. Un tel degré de cynisme a rarement été observé chez un homme politique, encore moins chez un père. Les cadres kabyles connaissaient les causes de ce drame. Ils se sont tus pour ne pas ouvrir des différends dans les rangs kabyles. Aujourd’hui, beaucoup de jeunes Kabyles croient à la fable du martyr puisque Ferhat Mehenni colle le nom de son fils à celui de… Krim Belkacem. Voilà où nous a menés notre silence. À votre avis, quel est le meilleur moyen de combatre l’idéologie que vous qualifiez de «fasciste» du MAK ? En plus de son projet sécessionniste que rejette la majorité des habitants de la Kabylie, le MAK est un mouvement d’obédience fasciste et entend imposer son idéologie à la Kabylie et son projet à l’Algérie par tous les moyens, y compris par la force. Pour l’heure, il n’a pas encore commis ou revendiqué des attentats, mais comme je l’ai déjà souligné, son nationalisme kabyle se traduit déjà sur le terrain par des lynchages médiatiques, des intimidations, des violences verbales et des menaces de mort à l’égard de toutes celles et tous ceux qui ne partagent pas ses idées ou qui les combattent. À ce titre, tout comme le FIS qui n’a révélé son visage terroriste que quand il s’est senti en position de force, le MAK représente un danger pour la stabilité de la Kabylie et de l’Algérie à moyen et à long terme car le recours à la violence, comme l’a assumé ouvertement M. Mehenni à travers son appel du 18 juin de Londres en 2018 à créer des corps de contrainte pour imposer ses décisions en Kabylie, constitue une ligne stratégique pour le MAK. De plus, M. Mehenni a récemment signé un «décret» dans lequel il impute tous les massacres commis par le FIS dans les années 90 à l’État algérien qu’il qualifie de «terroriste». En reniant ainsi ses anciens engagements anti-islamistes et antiterroristes au sein du RCD dont il était cadre et en ralliant les thèses qui-tue-quistes du FIS et le révisionnisme de Rachad, il donne raison à ceux qui voient dans ses relations intimes avec Hichem Aboud, le VRP de Rachad, une alliance assumée avec ce mouvement. M. Mehenni a choisi définitivement son camp. Sur le plan idéologique, il faut travailler à éradiquer les idées fascistes qui le structurent en les combattant, certes, mais aussi en éliminant les conditions qui rendent leur éclosion possible, à savoir le racisme antikabyle, la stigmatisation de la Kabylie et sa marginalisation économique, mais aussi en mettant fin à l’autoritarisme de l’État, au régime rentier et à l’arabo-islamisme agressif qui étouffent la vie publique en Algérie. Les Kabyles comme les autres habitants du pays aspirent à vivre dans une Algérie libre et démocratique ; seule une perspective de ce genre peut les détourner de leurs mauvais instincts et les mettre sur la voie de l’avenir. Qu’on ne vienne pas nous dire que ce n’est pas le moment de soulever ces dangers. Des jeunes sont emprisonnés et sont pourchassés à cause de l’ambition d’un homme sans foi ni loi. Le Soir d'Algérie Amar Ingrachen, éditeur et militant politique Citer Link to post Share on other sites
koceyla 14 646 Posted September 3, 2021 Partager Posted September 3, 2021 D apres les explications de wikipedia "Le fascisme est un système politique autoritaire qui associe populisme, nationalisme1 et totalitarisme2 au nom d'un idéal collectif suprême. Mouvement d'extrême-droite3 révolutionnaire, il s'oppose frontalement à la démocratie parlementaire et au libéralisme traditionnel, et remet en cause l'individualisme codifié par la pensée philosophique des Lumières4,5. Issu de diverses composantes de la philosophie européenne du xixe siècle6, le fascisme a trouvé dans les circonstances économiques et historiques de l'après-première guerre mondiale le contexte qui lui a permis d'accéder au pouvoir, d'abord en Italie dans les années 1920 avec Mussolini, puis sous une variante accentuée, militariste, en Allemagne dans les années 1930 avec le nazisme d'Adolf Hitler. Le terme fascisme s'applique au sens strict à la période mussolinienne de l'histoire italienne et au sens large à un système politique aux caractéristiques inspirées par l'exemple italien mais qui a pu prendre des aspects différents selon les pays. Des débats existent entre les historiens quant à la qualification de certains régimes (France de Vichy, Espagne franquiste7...). La différence entre fascisme et totalitarisme fait l'objet de nombreux débats8. Opposé à l'individualisme9 et repoussant l'idéologie démocratique au nom de la masse incarnée dans un chef providentiel, le fascisme embrigade les groupes sociaux (jeunesse, milices) et justifie la violence d'État menée contre les opposants assimilés à des ennemis intérieurs, l'unité de la nation devant dépasser et résoudre les antagonismes des classes sociales dans un parti unique. Dans le domaine économique, l'état conduit une politique dirigiste mais maintient le système économique et les activités professionnelles10. En même temps, le fascisme rejette la notion d'égalité au nom d'un ordre hiérarchique naturel : il définit un « homme nouveau », un idéal de pureté nationale et raciale qui nourrit en particulier l'antisémitisme, l'homophobie, l'exclusion des personnes atteintes d'un handicap et exalte les corps régénérés ainsi que les vertus de la terre, du sang et de la tradition, tout comme il affirme une hiérarchie entre les peuples forts et les peuples faibles qui doivent être soumis. De façon générale, le fascisme exalte la force et s’appuie sur les valeurs traditionnelles de la masculinité, reléguant les femmes dans leur rôle maternel. Il célèbre dans cet esprit les vertus guerrières en développant une esthétique héroïque et grandiose11. Révélateur d'une crise de la modernité et luttant contre le sentiment de décadence de la civilisation, le fascisme s'appuie aussi sur une vision idéalisée du passé et sur l'émotion collective qu'il met en scène dans la théâtralité dynamique d'une religion civile (culte du chef, uniformes, rassemblements, propagande) et suscite ainsi une fascination idéologique et esthétique avérée12. Dans son acception la plus large, le terme est employé pour qualifier l'ensemble de l'extrême droite. Le fascisme est d'ailleurs encore revendiqué par certaines mouvances d'extrême droite (les néofascistes) comme le parti italien CasaPound dont les membres aiment se faire appeler « Fascistes du troisième millénaire »" je trouve que cela ressemble davantage a l'arabo islamisme qui gouverne les pays arabes plutot qu'un un mouvement nationaliste kabyle ou amazigh qui n a aucun probleme avec l'antisemitisme , a des positions beaucoup moins radicales que l'imam le plus tolerant d'une mosquée algerienne face a l'homosexualité ...le derigeant mr ferhat mehenni n'arbore aucune gandoura islamique,ni representation dans un edifice religieux lors de ceremonie grandiose a la mosquée d'alger -mosquée qui a couté au peuple 2 milliards d'euros alors qu'on n a pas un seul canadair pour eteindre le feu sur terre -il ne porte pas non plus d'uniforme de general arabe avec des etoiles dans des guerres qu'aucun pays arabe n'a remporté y compris face a l'ennemi israelien ,qui est un ennemi de longue date puisque cela remonte a la naissance de l'ideologie islamique -on peut considerer que la haine du juif est quasi naturelle chez les arabo musulmans sans trop se tromper .Le mak n exclut pas non plus les handicapés dans un pays ou la solidarité national verse 4000 dinars pour vivre a une personne invalide alors qu'une personne valide a deja du mal a s'en sortir avec 50.000 dinars hh.... ferhat mehenni ne cherche pas a imposer une langue venue d'arabie saoudite sur le territoire des amazighs et ne declare pas que cette langue a ete choisi par dieu hh.... le nationalisme n est pas le fascisme et c'est une belle chose -c'est cette flamme qui evite aux jeunes de quitter le pays en radeau et de travailler pour l'avenir de celui ci - a condition evidemment que ces jeunes se sentent chez eux et pour cela il faut revoir l'identité fondamentale,la langue nationale , l'histoire ,les heros de la nation et instaurer la pluralité religieuse et de pensée et bien entendu la democratie et les libertés individuelles. si le nationalisme kabyle c'est du fascisme ,l'arabo islamisme donnerait des leçons a adolf hitler . 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shadok 63 Posted September 3, 2021 Author Partager Posted September 3, 2021 Quote En même temps, le fascisme rejette la notion d'égalité au nom d'un ordre hiérarchique naturel : il définit un « homme nouveau », un idéal de pureté nationale et raciale qui nourrit en particulier l'antisémitisme, l'homophobie, l'exclusion des personnes atteintes d'un handicap et exalte les corps régénérés ainsi que les vertus de la terre, du sang et de la tradition, tout comme il affirme une hiérarchie entre les peuples forts et les peuples faibles qui doivent être soumis. C'est ce qu'affirme le MAK dans son discours: la supériorité du Kabyle sur les autres habitants d’Algérie. Le Kabyle apte à la démocratie, à la modernité .... Citer Link to post Share on other sites
koceyla 14 646 Posted September 3, 2021 Partager Posted September 3, 2021 35 minutes ago, shadok said: C'est ce qu'affirme le MAK dans son discours: la supériorité du Kabyle sur les autres habitants d’Algérie. Le Kabyle apte à la démocratie, à la modernité .... faut pas tout mélanger il ne s'agit pas d'un classement ethnique mais d'une différenciation par les valeurs et la culture et oui parmi les kabyles il y a des gens qui pensent que nos valeurs et notre culture n ont rien a envier a celles des colonisateurs -c'est d'ailleurs pour cela que nous avons systématiquement mis les colons d'ou qu'ils viennent dehors ...si le fascisme est condamnable entre individus ,toute civilisation pour s'affirmer doit reconnaître sa suprématie sur les autres ou elle est condamnée a disparaître ...si le reste du pays s'abandonne pour des raisons religieuses ou éducatives au monde arabo musulman , le kabyle lui n a pas le meme fonctionnement mental...il n'y a pas de pharaon en kabylie ,il n'y a pas de calif non plus et notre admiration va vers les systemes politiques et les societes ou civilisations qui inventent des vaccins ,envoient des hommes dans l'espace et vivent pacifiquement sans kalaschnikovs ou sabres. Citer Link to post Share on other sites
shadok 63 Posted September 3, 2021 Author Partager Posted September 3, 2021 1 minute ago, koceyla said: faut pas tout mélanger il ne s'agit pas d'un classement ethnique mais d'une différenciation par les valeurs et la culture et oui parmi les kabyles il y a des gens qui pensent que nos valeurs et notre culture n ont rien a envier a celles des colonisateurs - Certains militants du MAK croient que c'est ethnique. Ils parlent même de sang kabyle Un autre texte de Amar Ingrachen : IL FAUT COMBATTRE LES FASCISMES, TOUS LES FASCISMES Le MAK a été crée en 2001 dans le sillage des événements de Kabylie qui ont occasionné l’assassinat, par les forces de l’ordre, de 127 jeunes. Au départ, ce mouvement revendiquait « l’autonomie de la Kabylie en attendant l’avènement d’un État fédéral en Algérie ». Encadré par des militants aguerris et s’appuyant sur une pléiade d’universitaires sérieux, même si son discours n’était pas prégnant, il était accepté et protégé au nom des libertés démocratiques. Toutefois, en 2013, sans qu’il y ait un quelconque événement nouveau dans la scène politique kabyle et nationale qui puisse susciter un changement radical de cap, le MAK s’est mué en mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie. Coup de tonnerre. Ayant personnellement posé la question au président de ce mouvement en 2013, Bouaziz Ait Chebib, sur les motifs ayant poussé le MAK à cesser de revendiquer l’autonomie pour exiger désormais l’indépendance de la Kabylie, la seule réponse que j’ai eue était que, moi, Amar Ingrachen, « j’étais du DRS ». Depuis cette mutation spectaculaire et surtout inexplicable, le MAK, notamment via son agence d’information Siwel, produit un discours fasciste et raciste non pas seulement à l’égard des non-Kabyles mais aussi à l’égard des Kabyles qui ne partagent pas ses délires. En usant et abusant d’une terminologie raciale qui rappelle tristement le nazisme, il a poussé la spécificité kabyle dans des outrances impossibles, jusqu’à parler carrément de « sang kabyle ». Chauffés à blanc par ce discours, les militants du néo-MAK, souvent jeunes et mal encadrés après le départ de tous les fondateurs et cadres du mouvement suite à des purges et autres malentendus, se sont transformés en une véritable milice politique. L’université de Tizi-Ouzou qui, depuis Avril 80, abrite les débats les plus contradictoires dans la sérénité, s’est du jour au lendemain transformée en un temple makiste où l’on ne jure presque plus que par « le sang kabyle ». C’est ainsi que, lors de conférences et débats que j’ai animés ou auxquels j’ai participé, des militants du MAK m’ont souvent dénié ma « kabylité » et traité de « faux kabyle» et de « traitre » parce que je considérais, dans mes déclarations publiques, que « le sang kabyle n’existe pas » et que les « thématiques identitaires étant d’extrême droite, je ne pouvais pas en faire un cheval de bataille et que, au contraire, je me faisais un devoir de m’opposer à leur mobilisation politique ». J’étais J’étais considéré comme un Don Quichotte face à la nébuleuse fasciste du MAK et les plus honnêtes m’accusaient d’être victime de ce qu’ils appellent « la haine de soi ». Des années sont passées et le MAK, bénéficiant de la complicité tacite de certains et de l’ambivalence irresponsable d’autres face à ses dérapages fascisants, a pris de l’ampleur et a réussi à s’accaparer l’oreille d’une bonne partie de la jeunesse kabyle. Aujourd’hui, le discours du MAK dépasse largement les frontières de ses structures. Il s’est popularisé en Kabylie et s’est banalisé. Dans les milieux makistes mais aussi, plus largement, dans les milieux « souverainistes » en Kabylie, il n’est pas rare d’entendre que « les Kabyles sont en avance » et qu’ils « ne peuvent pas indéfiniment attendre que les autres régions du pays se hissent à leur niveau pour pouvoir continuer le chemin ensemble ». Certaines élites kabyles vont jusqu’à admettre comme une évidence que « les Kabyles sont civilisés » et les autres habitants d’Algérie sont « inaptes à la civilisation ». La situation est très grave. Car, même si l’Algérie est dans un statut-quo mortel et est devenue une machine à produire la peur et l’ennui, cela ne justifie pas le fascisme. Le fascisme est un antihumanisme qu’ ‘il faut combattre sous toutes les latitudes et sans aucune réserve. Désormais, il est admis que l’Algérie, dans sa configuration actuelle et avec le même système qui prévaut depuis 1962, ne répond plus aux attentes ni des Kabyles, ni des Chaouis, ni des Mozabites, ni des Ouled Nail, ni des Chenoua, ni des Touaregs, ni des Algérois, ni des Oranais, ni des Constantinois. L’État algérien né de la révolution du premier novembre 1954 a échoué sur tous les plans et, aujourd’hui, il constitue un danger pour le pays. Sa refondation est plus que nécessaire. Mais cette nécessité vitale de refonder l’État algérien ne doit pas nous pousser à laisser s’exprimer ce qu’il y a de pire en nous : la haine de l’autre. La banalisation du discours anti-kabyles de l’extrême-droite arabo-islamique depuis les années 70 ne doit pas attenter à la vigilance des Algériens soucieux de vivre heureux dans un cadre citoyen et les outrances fascistes du MAK depuis 2013 ne doivent pas non plus nous faire oublier ce qui nous unit tous : la citoyenneté algérienne. Les extrêmes-droites se nourrissent mutuellement et c’est ainsi qu’elles arrivent à sortir de leur marginalité et à dicter la conduite à suivre à la nation. Nos rêves citoyens doivent aussi se nourrir et se soutenir pour faire face à ce péril extrémiste. L’Algérie est trop chère pour nous pour la laisser otage de deux extrêmes-droites. La Kabylie a joué et joue encore un rôle-pivot dans la vie politique du pays depuis plusieurs siècles et, notamment, depuis le début de la colonisation. Elle a toujours su se protéger de ses mauvais instincts. Aujourd’hui, l’heure est grave. Je pense personnellement que le MAK est un danger d’abord pour la Kabylie qui, à prix de mille sacrifices, a su se bâtir dans la sérénité et la lucidité et se donner les moyens de lutter pour une émancipation démocratique dans une Algérie refondée et une Afrique du Nord solidaire. La Kabylie a une spécificité culturelle et ce n’est ni une tare ni un motif de fierté déplacée. C’est le résultat de plusieurs siècles d’Histoire et c’est ainsi qu’il faut l’admettre. La Kabylie ne doit pas se faire piéger par sa spécificité et en faire un ferment d’un nouveau fascisme. Pour toute ses raisons, je pense qu’il est absolument nécessaire de combattre l’extrême-droite kabyle représentée par le MAK et les autres mouvements souverainistes mais il faut aussi combattre l’extrême-droite arabo-islamique, depuis le FIS, ENNAHDA, le MSP, El BINAA, jusqu’à RACHAD et les hurluberlus qui s’expriment tous azimuts à titre personnel. Le MAK ne doit pas nous faire oublier les autres extrêmes-droites qui menacent constamment le pays et brouillent son intelligence. Le MAK n’est que l’arbre qui dévoile la jungle des extrémismes que l’Algérie tend à devenir. Amar Ingrachen 20 aout 2021 Citer Link to post Share on other sites
shadok 63 Posted September 3, 2021 Author Partager Posted September 3, 2021 (edited) Le mythe de l’exception kabyle est une création de la France coloniale Kabyles démocrates contre musulmans fanatiques Pour la plupart des médias français, Idir est un chanteur kabyle et Souad Massi une chanteuse algérienne. Certes, le premier chante en tamazight (et en français) et la seconde en arabe (et en français), mais tous deux sont originaires du même pays, l’Algérie. Curieux distinguo qui laisse à penser qu’un Kabyle ne serait pas Algérien. De quoi faire se retourner dans leur tombe tous les militants kabyles de la première heure qui combattirent en faveur de l’indépendance de l’Algérie, dès les années 1920, au sein de l’Étoile nord-africaine, majoritairement kabyle, puis dans les rangs du FLN. Pourtant, le distinguo semble à géométrie variable : ainsi, on chercherait en vain dans la presse française la mention de l’origine kabyle de « méchants » avérés, comme le général-major Mohammed Médiène, dit « Tewfik », patron depuis 1990 du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), l’ex-Sécurité militaire, ou le général-major Mohammed Touati, tous deux symboles de l’« Algérie des généraux ». Comme s’il était impensable pour certains « spécialistes » de la question algérienne qu’un Kabyle puisse être ailleurs que dans le camp des « gentils ». De même, on « oublie » qu’un bon tiers de la direction du Front islamique du salut (FIS) algérien était originaire de Kabylie, où ce parti a obtenu 25 % des voix lors des élections législatives de 1991 ; mais, pour la polémiste Caroline Fourest, c’est leur origine kabyle qui rendrait allergiques à toute concession politique envers les « intégristes » des personnalités françaises comme Malek Boutih, ancien porte-parole de SOS-Racisme, ou Fadéla Amara, présidente de Ni putes ni soumises, une « jeune femme d’origine kabyle qui lutte contre l’obscurantisme [2] ». Un cliché devenu vérité d’évidence dans la France médiatique des années 1990 et 2000, notamment depuis le best-seller Une Algérienne debout (1995) de la très « éradicatrice » militante kabyle Khalida Messaoudi [3] devenue depuis ministre de la Culture du gouvernement de la « concorde civile ». À lire le portrait de Fadéla Amara brossé en 2003 par Libération [4], on ne peut s’empêcher de penser à cette phrase du député radical Camille Sabatier, en 1882 : « C’est par la femme qu’on peut s’emparer de l’âme d’un peuple. » Mais la mémoire est oublieuse : peu férus d’histoire, les hérauts français contemporains des Kabyles défenseurs de la « laïcité républicaine » face au « fascisme vert » de l’islamisme ignorent sans doute qu’ils perpétuent le fameux « mythe kabyle », forgé sous la Ille République pour tenter de mater les musulmans d’Algérie rétifs à la domination coloniale. L’invention coloniale du Kabyle démocrate, blond aux yeux bleus Ainsi, André Santini, député-maire UDF d’Issy-les-Moulineaux, ou Claude Goasguen, conseiller UMP de Paris et député sarkozyste, compagnons de route des Berbères de France, dont ils relaient les revendications à l’Assemblée nationale, ne font pas mystère de leur engagement berbériste. Selon André Santini, « les Berbères sont des laïcs, ils pratiquent un islam modéré. Ils ont un caractère tolérant, ils ont notre conception de la laïcité. Ils se regroupent sans être arro- gants et ne sont pas envahissants [5] ». Et, pour Claude Goasguen, « ils ont un culte musulman moins intégriste que les autres, car ils ont été islamisés plus tardivement [6] ». Pour l’un et l’autre, qui partagent en l’espèce le même credo que les « intégralistes » de la laïcité à gauche, l’imaginaire compte plus que la réalité. Peu leur importe que la wilaya (préfecture) de Tizi-Ouzou, capitale de la Grande Kabylie, compte aujourd’hui le plus grand nombre de mosquées en Algérie (731 sur 15 000), ou que l’islam kabyle soit extrêmement conservateur et relati- vement imperméable à tout esprit de réforme [7]. Il est donc difficile de ne pas voir dans ces propos un écho, plus ou moins conscient, des théories et pratiques coloniales forgées lors de la conquête française de l’Algérie. L’utilisation du berbérisme contre l’islam est en effet une vieille idée qui puise son origine dans cette histoire. Et il faut revenir aux travaux de l’historien Charles-Robert Ageron, dont la thèse parue en 1968 reste une référence incontournable, pour comprendre les fins de la création du mythe kabyle [8]. Ce mythe repose à la fois sur des considérations identitaires et religieuses : aux premières décennies de la conquête et jusqu’à la fin du siècle, la Kabylie fut l’objet de tentatives d’évangélisation et d’instrumentalisation politico-religieuse. Pour démontrer qu’ils sont différents des Arabes et proches des Européens, on leur attribue une ascendance nordique, voire aryenne. C’est par exemple un texte posthume attribué à l’abbé Raynal, l’Histoire philosophique des établissements dans l’Afrique septentrionale, paru en 1826 : « Les Kabyles sont d’origine nordique, en descendance directe des Vandales, ils sont beaux avec les yeux bleus et des cheveux blonds, leur islam est tiède. » Tocqueville écrivait en 1847 que « le pays kabyle nous est fermé, mais l’âme kabyle nous est ouverte ». La Grande Kabylie : études historiques d’Eugène Daumas, parue en 1847, n’est pas en reste : « Le peuple kabyle est en partie germain d’origine, après avoir connu le christianisme. Il a accepté le Coran, mais ne l’a pas embrassé. Contrairement aux résultats universels de la foi islamique, en Kabylie nous découvrons la sainte loi du travail obéie, la femme à peu près réhabilitée, nombre d’usages où respire la commisération chrétienne. » Le baron Henri Aucapitaine écrit dans son ouvrage, Le Pays et la Société kabyles, publié en 1857 : « Dans cent ans, les Kabyles seront Français. » Selon le docteur Auguste Warnier, élu député d’Alger après avoir servi le gouvernement : « Pour le Kabyle, la femme est d’abord une mère de famille et non une bête de somme comme dans la société arabe [9]. » Malgré l’insurrection de 1871, les panégyristes kabylophiles demeuraient sur leurs préjugés : on accusait les confréries musulmanes d’avoir manipulé les insurgés de la révolte de Mokrani, laissant ainsi penser que sans l’islam les Kabyles auraient accepté la domination française sans réagir. Les historiens s’accordent pourtant sur le fait que c’est bien le cheikh Mokrani qui a sollicité la zaouia Rahmaniyya, confrérie religieuse, afin de lancer le djihad contre l’occupant, et non le contraire. Cet épisode n’empêcha pas l’archevêque d’Alger, Charles Martial Lavigerie, de penser que la Kabylie était le « Liban de l’Afrique », autrement dit un pays chrétien au coeur du Maghreb musulman [10]. Un des éléments du continuum colonial qui caractérise le mythe kabyle, c’est donc son aspect religieux. Encore aujourd’hui, la berbérophilie des politiques ou des intellectuels français, aussi laïques et républicains soient-ils, se mesure aux effets de l’évangélisation tentée dans les années 1870 par les Pères blancs : les Kabyles de France seraient plus intégrables que les autres populations originaires du Maghreb, parce qu’ils seraient supposés entretenir une plus grande proximité avec la « culture judéo-chrétienne ». Un argument quelque peu surprenant pour des intellectuels laïcistes qui prétendent lutter contre le communautarisme à l’école républicaine... Extrait de l’ouvrage Marianne et Allah - Les politiques français face à la “ question musulmane ” de Vincent Geisser & Aziz Zemouri Publié sur LDH-TOULON Edited September 4, 2021 by shadok Citer Link to post Share on other sites
koceyla 14 646 Posted September 5, 2021 Partager Posted September 5, 2021 ce type se trompe de combat -la solution n'est pas dans la denonciation du mythe kabyle mais de denoncer le mythe de la societe nord africaine arabe et musulmane.Ce combat existe depuis la nuit des temps et il aurait pu etre resolut a plusieurs reprises - en 1949 puis en 1962 puis encore en 1980,en 2001 et aujourd'hui en 2021...la repetition des evenements demontre que ce n'est pas une manipulation morbide de plus qui fera plier les kabyles qui sont le coeur du reacteur nucleaire amazigh ,il n'y a pas de fascisme en kabylie et en afrique du nord ,il y a des constantes nationales qui ne representent pas les pays du pourtour méditerranéen-l'afrique du nord est malade de son identité et l'algerie sera appelée a jouer un role dans le changement inévitable .Le mouvement amazigh et ses variantes d'expressions politiques ne s'arreteront pas ,il est en expansion et exprimera ses divergences...les mises en scene, les pseudos intellectuels engagé par le camps adverse ,le detournement de la religion n'y changeront rien... si l'on retourne dans l'histoire et les confrontations avec l'arabo islamisme , ce sont des mouvements nationalistes qui ont permis aux turcs de se demarquer des arabes et de garder leur identité ,aux perses de conserver leur langue et leurs specificités culturelles -il y a eu dans ces pays une flambée nationaliste qui a contraint l'arabo islamisme a rebrousser chemin au 16/17eme eme siecle -le nationalisme kabyle n'est pas le probleme mais la solution et il doit maintenant gagner l'ensemble du pays et toute l'afrique du nord - Ce serait aller contre l'histoire et l'ere du temps de considerer que des mouvements protectionnistes , d'essence nationalistes n'ont aucune chance de parvenir a leurs fins alors que partout dans le monde on observe le retour du nationalisme...l'algerie importe tout y compris le nationalisme arabe et musulman -je pense qu'on va arreter d'en importer parce qu'il y a un debut de production locale et ce n'est que le debut ...rien d'inquietant pour moi , c'est meme le debut de la lumiere . Citer Link to post Share on other sites
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