Jump to content

signes et événements/preuves de l'Islam


Recommended Posts

  • Réponses 238
  • Créé
  • Last Reply

Top Posters In This Topic

On 11/03/2022 at 19:00, eninn said:

Les Droits Économiques De La Femme En Islam-Zakir Naik

 

- la femme ne doit pas Jeunet sans son proxénète 

- ne doit pas travailler 

- ni voyager seule 

- ni sortir de chez elle 

- il est préférable qu'elle prie dans la maison et dans un coin loin, cache ( pourtant du temps du prophète elle priait dans la même salle avec les hommes.) 

- elle ne doit pas travailler. 

- elle n'a pas droit de dépenser sa fortune comme elle l'entend si le mari possède la a'asma العاصمة, ni de divorcer si son chikour  est contre.

Est la liste est longue. Dans un hadith elle est comparée à l'âne et au chien. Elle est a'awra aussi par rapport à l'homme, elle n'a pas le droit d'étre juge, ministre, directrice...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Link to post
Share on other sites

La femme d'après les fouqahas en gros, elle est mineure et son tuteur et proxénète est son mari. Il devient presque son Dieu et in hadith, il le dit carrément. Si elle doit se prosterner, elle doit le faire devant son mari. Si elle ne veut avoir des rapports sexuels avec son mari, elle sera  maudite pendant  toute la nuit. Et lui il peut aller aller visiter des trois autres femmes et des moulk Al yamine dans la rue.

Link to post
Share on other sites

 

Femme adepte de Mohamed (sws) n'accepte  pas ces hadiths. Ils ont menti sur le créateur, pourquoi ne le feraient-ils pas  sur son messager

 

(1) : La femme vient à l'image d'un diable, et si l'un de vous voit une femme et qu'il l'aime, qu'il vienne dans sa famille, car elle a la même chose que celle qui est avec elle.
(2) : La femme a dix défauts, et si elle se marie, le mariage couvrira ses défauts, et si elle meurt, elle couvrira les neuf autres dans la tombe.
(3) : La femme est awrah, et si elle sort, Satan l'attendra avec impatience.
(4) : Les femmes sont les cordes de Satan.
(5) : Les femmes sont des imbéciles !!! Sauf celle qui obéissait à son mari.
(6) : Un homme ne devrait pas être interrogé sur ce qu'il a frappé sa famille.
(7) : Ils accrochent le fouet pour que les gens de la maison puissent le voir, car c'est l'étiquette pour eux.
(8) : Demandez l'aide de femmes nues, car si une femme porte beaucoup de vêtements et la décore bien, elle aime sortir.
(9) : Aucun de vous ne devrait flageller sa femme comme esclave (pourquoi) alors peut-être qu'il l'embrassera et aura des relations sexuelles avec elle !!! À la fin de la j
ournée 

 

Trois dont les prières ne dépassent pas leurs oreilles : l'esclave qui s'enfuit jusqu'à son retour, et une femme qui passe la nuit alors que son mari est en colère contre elle.
(11) : Si je devais ordonner à quelqu'un de se prosterner devant un autre, j'aurais ordonné à la femme de se prosterner devant son mari, et par Celui dans la main de qui est l'âme de Muhammad, une femme n'accomplit pas le droit de son Seigneur jusqu'à ce que elle fait le droit de son mari, même s'il le lui demande !!! Elle est sur le point de ne pas l'en empêcher.
(12) : La femme, l'âne et le chien interrompent la prière.
* Que penses-tu de ces mots quand tu es celui qui t'a honoré, le Tout-Puissant Créateur ?

* Je pense que ces hadiths sales et obscènes sont suffisants pour montrer la vérité de cette doit disant Sunna qui en réalité combat ce que slamgens appellent l'i

Link to post
Share on other sites

Je dois revoir les traductions, elles laissent à désirer.

١): المرأة تأتي على صورة شيطان فإذا رأى أحدكم امرأة فأعجبته، فليأت أهله، فإن معها مثل الذي معها.

la femme te parvient à l'image du diable. Si l'un de vous la rencontre et  qu'elle lui plait, qu'niil prend sa femme, elle possède tous ce que l'autre possède
(٢): للمرأة عشرعورات فإذا تزوجت ستر الزواج عورة وإذا ماتت ستر القبر التسع الباقيات.

Traduction idem que la première
(٣): المرأة عورة فإن خرجت استشرفها الشيطان.

LA femme est un defaut, si  elle sort (de la maison, le diable l'attendra.
(٤): النساء حبائل الشيطان.

les femmes dont les cordes du diable
(٥): النساء سفهاء!!! إلا التي أطاعت  زوجها
 

idem

(٦): لا يُسأل الرجل فيما ضرب أهله.
(٧): علّقوا السوط حتى يراه أهل البيت فإنه أدب لهم.

 accrocher le fouet pour que les personnes de la maison le voit, c'est une  une punition pour eux.
(٨): استعينوا على النساء بالعري، فإن المرأة إذا كثرت ثيابها وأحسنت زينتها أحبت الخروج.

aider la femme à ne pas avoir trop de vêtement, car si en possède trop et qu'elle rend meilleur sa beauté, elle voudra sortir.
(٩): لا يجلد أحدكم امرأته جلد العبد (لماذا) ثم لعله يعانقها ويجامعها!!! في آخر اليوم. 

ne flagelles pas, d'entres vous, vos femme à l'image de vos esclaves. Pourquoi? Car dans ce cas, il de pourrait que vous devez avoir avec elle des relations sexuelles en fin de journée
(١٠): ثلاثة لا تتجاوز صلاتهم آذانهم: العبد الآبق حتى يرجع، وامرأة باتت وزوجها عليها ساخط.


(١١): لو كنت آمرا أحدا أن يسجد لأحد لأمرت المرأة أن تسجد لزوجها، والذي نفس محمد بيده لا تؤدي المرأة حق ربها حتى تؤدي حق زوجها ولو سألها نفسها!!! وهي على قتب لم تمنعه.
(١٢): يقطع الصلاة المرأة والحمار والكلب.

les autres les traductions sont à peu près correctes. 
* ما رأيك بهذا الكلام وأنتِ التي أكرمكِ خالقكِ عز وجل؟

que pensez vous de ça????

 

je pense que ces sales hadiths sont suffisants pour montrer la nature et le plan ourdis par ces   p hypocrites. Et il en existe beaucoup de cette saleté.

 

Qu' en est-il du CORAN?

 

Link to post
Share on other sites

1L’islam a honoré et valorisé la femme et lui a accordé une place de choix dans la société islamique. Par ailleurs, la Chari’a islamique, en instituant l’égalité entre l’homme et la femme en droits comme en devoirs, a doté cette dernière d’un statut qui lui était dénié non seulement au cours de la période préislamique, mais aussi jusqu’aux dernières décennies encore dans les sociétés non musulmanes. Partant, il serait hasardeux de juger le statut de la femme en islam en se basant sur la mauvaise application des enseignements de la Chari’a islamique ou sur la situation actuelle de la femme dans nombre de sociétés islamiques. Au contraire, pour qu’il soit pertinent et objectif, un tel jugement doit avoir comme point de départ les enseignements de l’islam, lesquels ont élevé la femme à un statut qu’aucune autre religion ou loi positive ne lui ont attribué durant toute l’histoire de l’humanité.

 

2Ainsi, dans le Coran, mais aussi dans les hadiths du prophète, l’homme et la femme jouissent de la même dignité humaine et assument les mêmes devoirs. De plus, l’égalité des deux sexes y est mise sans cesse en évidence.

 

3Pour se convaincre de toute la considération que voue l’islam à la femme, il convient de porter un regard attentif sur la place de la femme dans les civilisations et les religions antérieures à l’islam. En effet, si l’on compare les pratiques et les comportements observés à l’égard de la femme dans les civilisations et les religions anciennes avec le comportement préconisé par l’Islam vis-à-vis de la femme, on rendra justice à l’Islam en rétablissant toute la vérité sur la question, si tant est que le but recherché soit la vérité.

 

4À travers l’histoire, la femme a été victime d’une grande injustice. Elle a été dépourvue de ses droits humains les plus élémentaires et fut souvent considérée comme inférieure à l’homme tant sur le plan physique que moral. Ainsi, dans les civilisations sumérienne, assyrienne et babylonienne, la place de la femme était réduite à la portion congrue et son avis n’avait aucune importance. Le Code de Hammourabi, par exemple, a même poussé l’injustice jusqu’à la rendre responsable d’actes qu’elle n’a pas commis alors que l’homme, selon ce même Code, n’était pas mis à mort pour le meurtre d’une femme [1][1]Histoire des civilisations du monde, vol. I, Dar Awaidet,….

 

5En Inde, la religion de Manu réduisait, quant à elle, la femme à un bien transmissible par héritage. Elle n’avait pas non plus droit de s’instruire et son rôle se limitait à procurer du plaisir aux hommes [2][2]Will Durant, Histoire de la civilisation, éd. en arabe, trad.…. Pire encore, la vie de la femme prenait fin à la mort de son époux puisque la tradition voulait qu’elle soit incinérée avec lui sur le même bûcher. Quant à la civilisation chinoise, elle considérait la femme comme un signe de malheur et de mauvaise fortune. Elle devait rester cloîtrée chez elle et n’avait pas le droit de regarder un homme en face [3][3]Monique Piettre, La condition féminine à travers les âges,…. Chez les Grecs, la femme était considérée comme un être impur 

 

 

[4][4]Ibid., p. 59.. Le poète Hésiode l’a décrite comme étant « dotée d’un cerveau de chien et de beaucoup de ruse » [5][5]Will Durant, op. cit., vol. I p. 188.. Le grand orateur Démosthène, lui, parlait des femmes en ces termes : « Nous prenons les prostituées pour le plaisir, les amantes pour la santé quotidienne de nos corps et les épouses pour la procréation » [6][6]Ibid., vol II, 2e partie, p. 144.. Les Romains, eux, ont longtemps considéré la femme comme un animal crasseux. Les temples lui étaient interdits et, de ce point de vue, le paradis aussi. Selon eux, sa féminité est la cause même de son incapacité juridique [7][7]Monique Piettre, op. cit..

 

6Selon la Torah, c’est Ève qui est derrière la tentation d’Adam. Dans la Genèse (III, 12) on peut lire : « La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé » [8][8]Genèse, 3.. La femme faisait partie des biens de son époux et devait, de ce fait, céder ses droits humains et matériels. Les Israélites donnaient leurs femmes en offrande en les immolant par le feu pour rentrer dans les grâces de Molok. Ainsi, dans Jérémie 32, il est dit : « Et ils ont construit des hauts-lieux consacrés à Baal dans la vallée de Ben-Hinnom, pour brûler leurs fils et leurs filles en l’honneur de Molok ; c’est là une abomination que je n’avais pas ordonnée ».

 

 

7Les Arabes de la période antéislamique répugnaient tellement à avoir des filles qu’ils les enterraient vivantes. Dieu dit : « Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux une fille, son visage s’assombrit et une rage profonde [l’envahit]. Il se cache des gens, à cause du malheur qu’on lui a annoncé. Doit-il la garder malgré la honte ou l’enfouira-t-il dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement [9][9]An-nahl, 58-59. ! »

 

 

8Le Coran est venu corriger la déviation intellectuelle et comportementale qui a marqué la conception de la femme chez les civilisations et les religions anciennes. Le Coran a définitivement consacré son humanité : « Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse [10][10]An-nissa’, 1.. » Le Coran a institué son égalité avec l’homme en responsabilité : « Toute âme est l’otage de ce qu’elle a acquis [11][11]Al-muddattir, 38.. » Il ne la rend pas responsable de la tentation d’Adam car Dieu a interdit à tous, à Adam comme à Ève, d’approcher l’arbre. Dieu dit dans le Coran : « Et n’approchez pas l’arbre que voici [12][12]Al-a’râf, 19.. » C’est Satan qui les a tous deux dévoyés du droit chemin : « Satan mit en œuvre ses suggestions [13][13]Al-a’râf, 20.. » « Satan les fit glisser de là et les fit sortir du lieu où ils étaient [14][14]Al-baqara, 36.. » Et Adam et Ève se sont repentis pour que Dieu expie leur acte : « Tous deux dirent : “Ô notre Seigneur, nous avons fait du tort à nous-mêmes. Et si Tu ne nous pardonnes pas et ne nous fais pas miséricorde, nous serons très certainement du nombre des perdants [15][15]Al A’râf, 23..” » C’est ainsi que le Coran a institué la parité originelle de la femme et de l’homme et tout ce qui s’ensuit en termes de droits et d’obligations. L’homme et la femme ne peuvent se valoriser que par les bonnes actions qu’ils accomplissent. La femme, selon le Coran, n’est pas un accessoire que l’homme utiliserait selon son bon vouloir, mais un être doté d’une personnalité et d’une identité propres, un être qui a sa valeur morale et dont la dignité doit être préservée.

 

 

9Ainsi, la femme a le droit à une vie digne au sens le plus large du terme. Outre le droit de disposer librement de ses biens, elle a le droit à l’enseignement, à l’éducation, à la propriété, au mariage, à l’éducation des enfants, à l’héritage, au travail et à un statut social. De fait, il n’y a pas de vie monacale en islam et l’islam ne préconise pas le retrait de la vie sociale. En outre, obéissance et respect sont dus au père comme à la mère. Dieu dit : « Et Nous avons enjoint à l’homme de la bonté envers ses père et mère : sa mère l’a péniblement porté et en a péniblement accouché ; et sa gestation et sevrage durant trente mois ; puis quand il atteint ses pleines forces et atteint quarante ans, il dit : “Ô Seigneur ! Inspire-moi pour que je rende grâce au bienfait dont Tu m’as comblé ainsi qu’à mes père et mère [16][16]Al-Ahqaf, 15.…” ; « Ton Dieu a décrété : “N’adorez que Lui ; et (marquez) de la bonté envers les père et mère [17][17]Al-Israa, 23..” Et « ne leur dis point : “Fi !” et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses [18][18]Al-Israa, 23.. »

 

 

10L’islam exige, par ailleurs, de réserver le même traitement à l’homme et à la femme sans discrimination aucune, car l’homme n’est pas supérieur à la femme et la continuité de la vie humaine serait impossible n’eût été la femme. C’est pour cette raison que l’islam incite à la célébration de la naissance de la fille, à l’instar du garçon, par une fête où un nom lui est attribué. En revanche, l’islam s’est inscrit en faux contre cette fâcheuse tendance à croire que la naissance d’une fille constitue un mauvais présage au point de l’enterrer vivante, comme cela se pratiquait chez certains peuples de Chine, d’Inde et de la Péninsule arabique avant l’avènement de l’islam.

 

 

11De plus, l’islam oblige la famille et la société à dispenser éducation et instruction à l’homme comme à la femme. Un hadith dit : « la quête du savoir est une obligation pour tout musulman [19][19]Sahih de Muslim. ». En outre, l’islam exige que les parents assurent la prise en charge matérielle de leurs enfants et veillent à leur développement intellectuel et moral, en leur dispensant l’enseignement et l’éducation nécessaires afin de favoriser leur intégration dans la société. Or l’enseignement comprend, d’une part, l’instruction religieuse et, d’autre part, l’instruction générale qui permet à l’individu de s’intégrer dans la société afin de gagner sa vie et préserver sa dignité. Il comprend également toutes les sciences qui sont utiles à la société dans laquelle il vit. De plus, l’islam a accordé de l’importance à la préservation de la femme et à sa protection contre toutes les formes de délinquance et de dépravation. C’est pour cette raison que l’islam incite la femme à ne pas afficher ses charmes, sauf ceux visibles. S’il lui interdit également de se retrouver en tête-à-tête avec l’homme, l’islam vise à prévenir toute tentation et préserver ainsi l’honneur et la place de la femme dans la société et non pas à la rabaisser et rétrécir sa liberté d’action comme certains le prétendent.

 

 

12De surcroît, l’islam encourage la femme à s’instruire et ne lui interdit aucune transaction sociale ou commerciale. Il prescrit le mariage et la procréation, gages de la continuité de l’espèce humaine. En somme, l’islam conçoit la femme comme le noyau de la famille et, partant, un élément déterminant et incontournable dans le développement des sociétés.

 

 

13L’être humain a toujours été habité par le souci de l’éternité et de la continuité et fut toujours angoissé par l’idée de la mort. Or, l’islam a su satisfaire cet instinct humain en rendant l’homme responsable de sa vie ici-bas et comptable de ses actes dans l’au-delà. Aussi, l’homme est-il éternel en ce que son existence ne prend pas fin avec sa mort. Quant à sa continuité, elle se réalise à travers la procréation. L’homme donne ainsi naissance à une progéniture qui poursuit son œuvre et hérite de ses spécificités morales et physiques. La progéniture porte son patrimoine génétique mais aussi ses qualités morales, notamment les bonnes œuvres qu’il aura accomplies et que la société lui reconnaîtrait. Un hadith dit : « Si un homme meurt, ses actions sont interrompues sauf pour trois choses : une œuvre de charité durable, une science utile et un enfant pieux qui prie pour lui [20][20]Ibn Maja.. »

 

 

14L’islam est venu affirmer que le mariage est un lien légitime et sacré entre un homme et une femme afin d’organiser les relations entre eux sans verser dans l’idéalisme ou le sentimentalisme. En effet, la religion musulmane est un ensemble de principes et de dispositions qui sont justifiés par les exigences de la vie réelle. Si bien qu’il faut les accepter car ils visent l’intérêt de l’ensemble de la société. Les règles qui contrarient les sentiments ne sont mises en application qu’en cas d’extrême nécessité. De fait, la relation maritale est un pacte sérieux qui ne pourra être viable qu’en préservant la dignité de la femme et en lui réservant un bon traitement ; Dieu dit : « Et comportez-vous convenablement envers elles [21][21]An-Nissae, 19. », c’est-à-dire soyez justes, correctes et honnêtes ; « Et ne cherchez pas à leur nuire en les contraignant à vivre à l’étroit [22][22]At-Talaq, 6.. » Dans un hadith, il est dit : « le meilleur d’entre vous et celui qui est bon envers les siens [23][23]Al-sunan, de Darâmi. » et dans un autre hadith : « le meilleur d’entre vous est celui qui est bon envers les siens et je suis bon envers les miens. Seul un individu généreux se comporte généreusement avec une femme et seul un être ignoble est capable de les humilier [24][24]Al Jami’a As-saghir de Soyouti.. » Ce hadith est donc un appel solennel à un comportement empreint d’un haut degré de bonté et de passion envers les femmes.

 

 

15Si l’islam a autorisé avec réserve la polygamie et le divorce, il n’a pas manqué de les soumettre à des conditions bien précises. Le principe fondamental est l’intérêt familial après satisfaction et consultation mutuelles : « Si le père et la mère s’entendent pour un sevrage, après consultation réciproque et mutuel consentement, nulle faute à leur charge [25][25]Al Baqara, 233.. » En effet, la consultation (Choura) en islam est comme la consultation en justice ; elle est le fondement de toute organisation islamique et un moyen d’éviter l’injustice et la tyrannie dans les lois sur la famille et sur la loi en général.

 

 

16Si les finalités suprêmes de la Chari’a sont de préserver la religion, l’âme, la progéniture, les biens et l’esprit, alors le divorce est l’outil qui permet de préserver la troisième finalité, savoir la progéniture. Le mariage n’est pas une relation juridique qui ne vise que la procréation mais il est conçu pour la stabilité, la quiétude, l’entente et l’affection. Dieu dit à ce propos : « elles sont un vêtement pour vous et vous un vêtement pour elles [26][26]Al Baqara, 187. ». Or, ce vêtement c’est la métaphore de la symbiose totale et de l’harmonie conjugale : « l’union la plus intime vous est associée l’un à l’autre [27][27]An-Nissae, 21. ». Ainsi, l’harmonie et l’union intime sont le ciment de la famille et la femme est le noyau de celle-ci.

 

 

17Toutefois, ce lien sentimental solide et les responsabilités qui en découlent ne doivent pas occulter l’objectif majeur du mariage qui est la préservation et la continuité de l’espèce humaine. Si le mari s’avère incapable d’assurer cet objectif, la femme peut soit assumer sa situation, soit se séparer de son époux selon les règles de la Chari’a. Si, en revanche, l’époux ne peut avoir de progéniture de son épouse, il peut soit assumer sa situation avec patience, soit prendre une deuxième épouse, soit divorcer. Ces situations sont régentées par des règles bien précises que les religions antérieures à l’islam n’offraient pas et que les lois ultérieures n’avaient pas encore instituées.

 

 

18En islam, le mariage n’est pas une finalité en soi mais un moyen pour fonder la famille sur des bases saines. La famille est, en effet, le premier pilier d’une société, tant et si bien que ce pilier doit être fondé sur des relations solides. La maternité est, de ce fait, le ciment qui renforce la famille. Mais au-delà de la procréation, la maternité signifie l’attention et les soins permanents qui accompagnent la croissance des enfants. À cet effet, l’islam a prévu des conditions bien précises qui président au choix de l’épouse et aux conditions du mariage.

 

 

19La maternité est une fonction fondamentale dans la vie de la femme. Elle ressemble à un arbre qui ne vaut que par les fruits qu’il porte. La maternité qui suppose allaitement, soins, éducation et enseignement contribue à la construction d’une société saine.

 

 

20Eu égard au caractère sacré de la maternité, l’islam a conféré à la femme une place de choix dans la société et l’a suffisamment armée pour s’atteler à sa fonction naturelle. L’islam n’a pas obligé la femme à travailler à l’extérieur de son foyer et a chargé, en revanche, l’homme de subvenir aux besoins de la famille. Mais cela ne signifie pas que l’homme est investi de tous les pouvoirs envers la femme. La prise en charge ne signifie pas l’autorité mais la responsabilité de s’acquitter du devoir de paternité. Or, étant donné que l’homme est responsable de la gestion matérielle, sa part de l’héritage est plus importante afin de sauvegarder l’équilibre des deux pôles de la famille. Par conséquent, aucune femme n’a plus le droit de négliger ses enfants. Elle doit, au contraire, leur prodiguer une bonne éducation en les guidant vers le droit chemin. Plus elle s’occupe de ses enfants, plus ses relations avec ceux-ci sont bonnes. Ainsi, lorsqu’elle aura achevé leur éducation, elle aura amplement mérité que ses enfants prennent à leur tour soin d’elle, comme le stipulent le Coran et le hadith. La jurisprudence islamique, toutes écoles théologiques confondues, nous fournit à cet égard un système intégré de règles et de principes détaillés qui confirment tout l’intérêt qu’accorde l’islam à la famille.

 

 

21La femme ne pourra mener à bien sa mission éternelle (la mission de maternité) que si la société lui témoigne sa reconnaissance et son estime en lui donnant ses droits et en déterminant ses responsabilités en tant qu’élément productif dans la société. À cet égard, l’islam n’a nullement négligé cet aspect, il a même abordé cette question dans le détail, en se fondant sur des bases équitables qui prennent en compte sa sensibilité morale et ses caractéristiques biologiques (cycle menstruel, allaitement…). Les commandements islamiques prennent ainsi en considération sa constitution physique et morale.

 

 

22Le discours coranique souligne que la nature de la femme est la même que celle de l’homme car ils sont issus de la même origine. Dieu dit : « O hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux-là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d’hommes et de femmes [28][28]An-Nissae, 1.. » On remarque, à cet égard, que le Coran a utilisé les termes « hommes et femmes » au pluriel et non pas « mâle et femelle » au singulier, ceci pour mettre en relief le grand nombre d’êtres humains issus d’un seul être, créé lui aussi par Dieu. Ceci est une preuve, une de plus, sur la place de choix qu’accorde l’islam à la femme dans la société islamique.

 

23En islam, la femme a le plein droit de disposer de ses biens ; elle a le droit d’en jouir sans intermédiaire et le droit d’ester en justice son époux ou une tierce personne. La justice tient compte de son témoignage, qu’il soit individuel ou combiné à un autre, en fonction du contexte. Sa fatwa (avis juridique), son jugement et son avis sont valables. Plus encore, la part d’héritage qui lui revient a été déterminée de manière précise. Toutes ces prescriptions revêtent un caractère avant-gardiste puisque les sociétés humaines ne les ont pas connues ni avant l’islam ni après celui-ci, jusqu’au milieu du xxe siècle, comme on le sait.

 

24Mais malgré tout, l’islam est, de temps à autre, victime de campagnes hostiles qui le condamnent hâtivement sans chercher à le connaître en profondeur. En fait de témoignage par exemple, celui d’une seule femme est suffisant, mais dans certains cas il est nécessaire de recueillir le témoignage de deux femmes contre celui d’un seul homme. Ceci dit, les critiques assénées à l’islam à ce sujet ne sont pas recevables par les experts en droit et en sociologie. En effet, le fait que la Chari’a ne valide pas le témoignage de la femme dans certains cas n’est pas lié à la question du sexe. La Chari’a a arrêté les cas où la femme et l’homme doivent apporter leur témoignage. De même que la Chari’a ne compte pas uniquement sur le seul témoignage de l’homme concernant certaines spécificités de la femme, elle ne valide pas le témoignage de la femme seule dans les condamnations graves (hudûd), étant donné que la sensibilité de celle-ci pourrait l’empêcher de rendre compte de façon minutieuse de tous les détails de l’affaire en question.

 

 

25La femme musulmane a le droit de participer à toutes les activités de la société. Elle a également le droit d’exercer toutes les professions dont elle est capable sans distinction entre elle et l’homme. L’islam ne conditionne cet exercice que par la préservation de l’honneur et de la dignité de la femme en la maintenant éloignée de la dépravation et du relâchement de mœurs. En consacrant à la femme un espace professionnel, la société islamique respecte sa vocation originelle. Les musulmans n’ont jamais construit une mosquée strictement réservée aux hommes et une autre strictement réservée aux femmes, mais ils ont aménagé au sein de la même mosquée un espace pour les hommes et un autre pour les femmes. Le principe, en effet, est d’œuvrer à faciliter les choses et non de les compliquer.

 

 

26La femme a le droit d’accéder aux différentes fonctions administratives à l’exception de l’imamat suprême et de la magistrature, conformément à l’avis répandu chez l’ensemble des docteurs de la loi musulmane. La règle sur la fonction de magistrature constitue toutefois matière à débats chez certains grands juristes musulmans comme Tabari, Ibn Al Qâsim et Ibn Hazm. Il est d’autres docteurs qui ne tranchent pas définitivement sur l’interdiction de l’imamat suprême et de la magistrature de la femme. En somme, l’avis sur cette question doit s’adapter aux intérêts suprêmes de la Oumma.

 

 

27À travers son histoire, la femme musulmane a grandement contribué au mouvement scientifique, intellectuel et littéraire. Ainsi, des milliers de femmes ont brillé dans plusieurs disciplines scientifiques et culturelles. Si bien qu’Al Hafid Ibn Jaafar a retracé dans son livre Al Isaaba fi tamyiz assahaba (l’avis pertinent dans la distinction entre les compagnons du prophète) la biographie de mille cinq cent quarante-trois femmes, dont des docteurs de la loi, des oratrices et des femmes de lettres. Al imam al-Nawawi, dans son livre intitulé Tahdîb al asmâe wa loughât, Al Khatîb Al-Baghdâdi dans son livre Târîkh Baghdâd (L’histoire de Bagdad) et Al Sakhaoui dans son ouvrage Ad- daw’e allami’ li ahli al qarn attasi’ (Les lumières du ixe siècle) et Omar Réda Kahala, un auteur contemporain, dans son Mou’ajam a’alâm annisa’e (dictionnaire des célébrités féminines) et bien d’autres biographes ont consacré des ouvrages aux femmes qui se sont illustrées dans les domaines du fiqh, de l’exégèse, des lettres, de la poésie, de la langue et de la philosophie.

 

 

28Depuis l’époque du prophète (PSL), la femme a toujours fait montre d’un désir de s’instruire, d’aller à la quête du savoir et d’exceller dans les disciplines qu’elle pratiquait. Aïcha, mère des croyants, était connue pour son érudition en matière de Coran, de sciences de la religion, de poésie et d’histoire. Hicham Ibn Urua la décrit, d’après son père, en ces termes : « Jamais je n’ai vu quelqu’un de plus instruit en matière de fiqh, de médecine ou de poésie que Aïcha. » D’autres femmes comme Fatima bint Hussein, fils de Ali ibn Abi Taleb (que Dieu l’agrée), était l’une des femmes les plus savantes, les plus intelligentes et les plus pieuses de son temps, si bien que Ibn Ishâq et Ibn Hicham l’ont prise comme référence dans la rédaction de la biographie autorisée du Prophète.

 

 

29Citons également Noufissa bint Al Hassan bin Zayd bin Ali bin Abi Taleb (que Dieu l’agrée), qui assistait aux cours de l’imam Malik à Médine. Elle était connue pour son grand savoir et sa rectitude. Lors de son séjour en Égypte, elle a créé une espèce de cercle académique qui attirait les plus grands savants de l’époque, notamment l’imam Al Châfi’i qui se concertait avec elle en matière de fiqh et de sciences de la religion. Ces consultations se sont poursuivies jusqu’à la mort de ce grand maître. Citons aussi parmi ces femmes savantes, Zaynab fille d’Abbas, originaire de Bagdad, qui faisait partie de l’aréopage des oulémas de l’époque ; c’était une habituée des cercles de savoir tenus par Ibn Taymia. Chahda fille d’Al Abari, elle, était une agrégée des sciences du hadith ; plusieurs oulémas de la stature d’Ibn Al Jaouzi et d’Ibn Qudama l’ont eue comme professeur. Oum Habiba Al Isbahaniya avait pour disciple le cheikh Al Moundiri qui a obtenu le titre de « alem » après avoir suivi ses cours. Fatima fille de Mohammad Al Samarkandi a tenu son savoir de plusieurs grandes sommités du fiqh, comme elle a, à son tour, transmis son savoir à plusieurs étudiants. Elle a exercé le métier d’enseignante et écrit de nombreux ouvrages sur le fiqh et le hadith. Il lui arrivait même de signaler à son époux Cheikh Ala’e Al Kassani, l’auteur d’Al Bada’i, ses erreurs en matière de fiqh.

 

 

30Quant à Fatima bint Ahmed bin Yahiya, elle s’est illustrée en tant que grande savante qui élaborait des règles de fiqh et était souvent consultée par son mari Al Imam Al Moutahar lorsque celui-ci préparait les cours qu’il dispensait à ses étudiants.

 

 

31En Occident islamique, Fatima Al Fihriya Oum Al Banîne construisit la mosquée Al Qarawiyine à Fès, au Royaume du Maroc, au iiie siècle de l’hégire. Cette mosquée a aussitôt fait office d’université, la première du genre dans le monde islamique, voire dans le monde entier. Fatima Al Fihriya était une savante mais aussi une bienfaitrice, tout comme sa sœur Mariam qui, elle, a construit la mosquée Al Andalous à Fès. L’Andalousie a également connu plusieurs femmes savantes, notamment Oum Al Hassan bint Souleïman. Elle aurait tenu sa science d’un rapporteur de hadith originaire d’Andalousie répondant du nom de Baqi Ibn Moukhlid qui lui a transmis sa science aussi bien oralement qu’à travers ses écrits. Elle a accompli le pèlerinage à la Mecque où elle a rencontré les savants du Hijaz qui lui ont transmis le fiqh et le hadith avant de retourner en Andalousie. Elle fit un deuxième pèlerinage et mourut à la Mecque.

 

 

32L’Occident islamique comptait également, parmi ses femmes savantes, Asmaa bint Assad bin Al Furat, qui tenait son savoir de son père, ami des deux grands imams Abu Hanîfa et Malik Ibn Anass. Elle s’est rendue célèbre par le rapport des hadiths et du fiqh selon l’école hanafite.

 

 

33Citons aussi, dans le même contexte, Khadija, fille de l’imam Sahnoun. Le grand imam Al Qadi Ayyad dit d’elle dans son ouvrage intitulé : Tartîb al madârik wa takrîb al masâlik li maarifati a’alâmi madhabi mâlik (les grands noms du rite malékite) : « Khadija fut connue pour sa sagesse, sa science et sa piété. Les femmes la consultaient sur les questions de la religion et elle leur servait d’exemple. » Ibn Hazm, dans son célèbre ouvrage traduit en plusieurs langues : Tawq al-hamâma fi al ulfati wa al ulâf (connu en français sous le titre Le collier de la colombe) rapporte que les femmes d’Andalousie exerçaient des professions aussi diverses que la médecine, l’enseignement, le tissage et la confection. Ce grand auteur n’a pas manqué de signaler qu’enfant, il a eu des femmes comme professeurs.

 

 

34Tamîma, fille du sultan almoravide marocain Youssef Ibn Tachafine, comptait parmi les femmes les plus brillantes en sciences, tout comme Oum Amr Ibn Zohr, sœur du célèbre médecin Abu Bakr Ibn Zohr, qui était, elle, excellente en médecine théorique et pratique. Le Maghreb comptait aussi Bayram, fille de Ahmed Al Diroutiya qui était une grande spécialiste des lectures du Coran ; elle a eu le privilège de lire le Coran à Bayt Al Maqdis devant les grands cheikhs et était connue pour avoir mémorisé plusieurs textes de référence.

 

 

35À l’époque moderne, et jusqu’au début du xixe siècle, la ville marocaine de Fès a connu Al Aliya, fille du savant émérite At-tayib bin Kirâne. Elle enseignait la logique à la mosquée Al andalous où elle consacrait des séances aux femmes et d’autres aux hommes. C’était aussi le cas en Égypte, en Syrie, en Mésopotamie, en Perse, en Turquie (Transoxiane) et en Inde. Ainsi, le savant Abou Al Hassan Ali Al Hassani An-Nadawi rapporte que des femmes brillantes de sa famille lui avaient enseigné les sciences juridiques musulmanes et la littérature. Ses sœurs aussi comptaient à leur actif une importante contribution à la littérature de leur époque.

 

 

36À l’époque moderne, plusieurs femmes musulmanes ont excellé dans les domaines des sciences, de la littérature, du droit, de la médecine, de l’administration et bien d’autres champs du savoir. Certaines ont même atteint un très haut niveau d’érudition dans leur spécialité au niveau aussi bien national qu’international. À cet égard, dans les universités du monde islamique, certaines étudiantes se distinguent toujours, par rapport à leurs camarades mâles, en matière de recherche scientifique dans différents pays du monde islamique.

 

 

37L’histoire islamique retient des brillantes contributions de la femme musulmane dans différents champs de la science et du savoir, au moment où la femme dans les autres sociétés ne comptait à son actif aucun apport à l’activité intellectuelle.

 

 

38À vrai dire, tous ces faits historiques sont pour nous une source de fierté, car ils témoignent de l’immense apport de la femme musulmane à la civilisation arabo-islamique, et par conséquent à la civilisation humaine. Ils nous incitent à favoriser davantage l’accès de la femme moderne aux différents domaines des sciences et du savoir où elle pourra exceller et mettre ses compétences et ses aptitudes au service du développement global dans nos sociétés islamiques, dans le cadre des valeurs islamiques, afin de répondre aux exigences de développement socioculturel du monde moderne. C’est ainsi que la femme musulmane sera en mesure de reprendre le rôle de premier plan qu’elle a joué naguère dans l’histoire de la civilisation arabo-islamique.

 

 

39Nul doute que c’est là un des plus importants défis auquel nous faisons face aujourd’hui, d’autant que le monde islamique appelle de ses vœux une renaissance scientifique globale qui mettra à contribution ses hommes tout autant que ses femmes. Tout en étant attachée aux constantes islamiques pérennes, cette renaissance tant souhaitée devra aussi veiller à être ouverte sur l’époque et s’adapter aux changements inhérents à celle-ci, l’objectif étant d’assurer aux sociétés islamiques un avenir plus radieux et plus prospère.

 

 

40À travers l’histoire, l’islam a pu contenir en son sein des peuples et des nations aux us et coutumes difficiles à changer. Par ailleurs, plusieurs régions du monde islamique ont été la cible d’agressions extérieures et ont subi l’invasion culturelle et l’occupation. D’autres régions ont ployé sous le joug de la misère et du sous-développement. Ceci explique pourquoi plusieurs pratiques des musulmans aujourd’hui, dont celles liées à la situation de la femme dans le monde islamique, sont encore imprégnées de cet héritage aux multiples facettes. C’est pourquoi, pour juger de la situation de la femme, il faut prendre en compte non pas la réalité sur le terrain, qui dévie souvent de la voie tracée et préconisée par l’islam, mais les enseignements islamiques qui ont véritablement affranchi et émancipé la femme.

 

 

41C’était là un aperçu très sommaire de la place de la femme en islam. Certes, la réalité concrète peut différer d’un pays musulman à un autre, voire d’une ville à une autre. Mais cette différence s’explique par les us et coutumes et les circonstances de telle ou telle société. Le plus important, c’est de veiller à comprendre le point de vue de l’islam sur la femme et la place qu’elle occupe dans la société islamique à travers les textes de droit musulman, l’interprétation de ces textes et les bons exemples puisés dans l’histoire des musulmans.

 

Les Droits De La Femme Dans l'Islam: Subjugués Ou Protégés (Discours Complet)-Zakir Naik

 

Link to post
Share on other sites

Un robot bien huile et tout à fait déréglé qui ne fait que presser sur les boutons copie collé ne répondant jamais aux questions. Surtout mal élevé et c'est justement le cas de ces intégristes, mal élevés à souhait et tout à fait rompus à cette gymnastique de répéter la même rengaine qui dure depuis 15 siècles. Comment discuter avec un personnage qui pense vivre au 7 ème siècle. 

Link to post
Share on other sites

 

« Quand l’honnêteté disparaîtra, attendez-vous à voir arriver l’Heure. » Telles sont les paroles du prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui). Ce dernier nous a donné certains détails sur les signes indiquant l’approche de l’Heure dernière, dont la tristesse des personnes vertueuses lorsqu’elles réaliseront que toute honnêteté a disparu autour d’elles. Aujourd’hui, au 21e siècle, nous vivons dans un monde où l’honnêteté est à la fois estimée et méprisée. Nous attendons des gens qu’ils soient honnêtes envers nous, mais nous éprouvons un certain plaisir à regarder des émissions télévisées ou des films qui font l’éloge du mensonge et de la tromperie.


Même inconsciemment, nous enseignons à nos enfants que le mensonge est acceptable. Quand nous leur demandons de répondre au téléphone et de dire que nous ne sommes pas là, nous leur apprenons à tromper les gens. Lorsqu’ils nous entendent refuser une invitation sous prétexte que nous sommes occupés, ils apprennent à mentir. Nous les réprimandons lorsqu’ils mentent alors qu’en réalité, ils ne font que suivre notre exemple. Que nous mentions nous-mêmes ou que nos enfants évoluent dans un environnement où la tromperie est répandue, ils apprennent rapidement et c’est ainsi que l’honnêteté disparaît graduellement du cœur de ceux et celles qui formeront la prochaine génération.



L’honnêteté comprend également le fait de dire la vérité et d’être digne de confiance; elle se manifeste à la fois dans la pensée, dans les paroles, dans les actions et les interactions avec les autres. En fait, cela va au-delà du fait de dire la vérité; l’honnêteté signifie aussi l’intégrité et le sens moral. L’islam exige de ses fidèles qu’ils disent la vérité et qu’ils soient honnêtes en toutes circonstances et leur interdit de mentir.
« Ô vous qui croyez! Craignez Dieu et soyez avec les véridiques. » (Coran 9:119)
Ibn Kathir, très connu pour son interprétation des versets du Coran, a expliqué la signification de ce verset. Il a écrit : « Être véridique et adhérer à la vérité signifie faire partie des gens véridiques et se protéger contre les calamités. Cela signifie également que grâce à ce trait de caractère, vous trouverez facilement une issue favorable aux problèmes que vous rencontrerez. »


Le véritable croyant, celui qui est réellement soumis à Dieu, possède plusieurs traits caractéristiques. De ces nobles traits, les plus manifestes sont l’honnêteté et la véracité dans le discours. Le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) était un parfait exemple d’honnêteté. Même avant sa mission prophétique, les gens le surnommaient « al-Amine » (i.e. le digne de confiance) et « as-Sadiq » (i.e. le véridique).


Une fois, le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) rassembla les habitants de la Mecque et leur demanda : « Ô gens de la Mecque! Si je vous disais que de derrière les montagnes, une armée avance vers vous, me croiriez-vous? » Ils répondirent d’une seule voix : « Oui, car jamais tu ne nous as menti. » Avant sa mission prophétique, tout le monde, sans exception, attestait de la véracité de son discours et de son honnêteté, car il avait toujours mené, parmi eux, une vie pieuse et irréprochable et ce, durant plus de quarante ans.


Lorsque le prophète Mohammed envoya une lettre à l’empereur de Byzance (Héraclius) pour l’inviter à embrasser l’islam, celui-ci envoya chercher le commerçant mecquois Abou Soufyan. Même si ce dernier était, à l’époque, un ennemi acharné de l’islam, il dit à l’empereur : « [Mohammed] ne ment jamais et ne trahit jamais personne; il commande aux gens d’adorer Dieu de façon exclusive, d’observer strictement la prière, de se montrer honnête et de pratiquer l’abstinence. »


Cette honnêteté, qui est une partie essentielle du caractère du musulman, implique également le fait d’être sincère envers Dieu dans notre adoration, d’être sincère envers soi-même en respectant la loi de Dieu, et d’être sincère envers les autres en disant toujours la vérité et en étant honnête dans nos transactions (achats, ventes, mariage, etc). Il ne doit jamais y avoir de tromperie, de tricherie, de falsification, d’omission délibérée ou de rétention d’information; le musulman doit être transparent en toutes circonstances et aussi honnête, au fond de lui-même, qu’il le laisse paraître à l’extérieur.
Le Prophète nous a mis en garde contre les dangers qui guettent les gens malhonnêtes et nous a parlé des bienfaits que nous retirons d’une vie basée sur l’honnêteté. Il a dit :
« La sincérité mène à la vertu et la vertu mène au Paradis.


L’homme qui dit toujours la vérité sera inscrit au nombre des véridiques. Le mensonge, quant à lui, mène à l’immoralité et l’immoralité mène au Feu (de l’Enfer). L’homme qui passe son temps à mentir finit par être inscrit au nombre des menteurs. » (sahih al-Boukhari)

Une véritable société islamique est basée sur l’honnêteté et la justice, sans aucune tolérance envers la malhonnêteté sous quelle que forme que ce soit. L’honnêteté dans toutes les transactions commerciales est une obligation et le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a exhorté les musulmans à être scrupuleusement honnêtes lors d’échanges commerciaux. Abdoullah ibn Omar était décrit comme le « frère de la nuit », car il passait ses nuits éveillé à prier, pleurer, implorer le pardon de Dieu et lire le Coran. Un jour qu’il était assis en compagnie d’amis intimes, il lut les versets suivants :


« Malheur aux fraudeurs qui, lorsqu’ils font mesurer pour eux-mêmes exigent la pleine mesure, mais qui lorsqu’eux-mêmes mesurent ou pèsent pour les autres leur causent une perte. De tels (hommes) ne pensent-ils pas qu’ils seront ressuscités en un jour terrible, le jour où tous les gens se tiendront debout devant le Seigneur des mondes ? » (Coran 83:1-6)


Abdoullah pleura jusqu’à ce que son visage devienne tout pâle, tout en répétant « le jour où tous les gens se tiendront debout devant le Seigneur des mondes ». Il était l’un des hommes les plus honnêtes et dignes de confiance, mais d’évoquer le châtiment attendant ceux qui auront trompé les autres le remplissait de crainte.


Le musulman qui recherche la satisfaction de Dieu et qui souhaite suivre la voie de la vertu doit être conscient des dangers inhérents au mensonge et à la malhonnêteté. Mais il doit également garder à l’esprit que Dieu est très miséricordieux et aimant et qu’Il peut pardonner même les péchés les plus graves si le repentir est sincère.
« L’honnêteté fut descendue des cieux et établie au fond du cœur de l’homme (du croyant sincère). Puis, le Coran fut révélé, les hommes le lurent (et apprirent de lui) et apprirent la sounnah. À la fois le Coran et la sounnah renforcèrent leur honnêteté. » (sahih al-Boukhari)


Ces paroles sont celles du prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) qui, dans son discours, a souvent interdit la tromperie et le mensonge et encouragé l’honnêteté et la sincérité. Pour ceux qui souhaitent être du nombre des véridiques, le Prophète a laissé ces paroles de sagesse : « Que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier dise une bonne parole ou se taise. » (sahih Mouslim)

https://www.islamreligion.com/fr/articl ... honnetete/


La chance que nous avons d'apprendre le coran et la langue arabe - Othmane IQUIOUSSEN


Ce que nos enfants peuvent faire derrière notre dos - Othmane IQUIOUSSEN
 
Link to post
Share on other sites

 

Changement de Qibla

Il y a plus de 2 milliards de musulmans dans le monde et chaque fois que l’un d’eux prie, il se tourne en direction de la Mecque.  Le terme islamique pour cette direction est qiblah.  Peu importe où il se trouve, donc, le musulman fait face à la Mecque, là où se trouve la Ka’bah.  La Ka’bah est ce petit bâtiment de forme cubique recouvert d’un grand drap noir orné de broderies, situé dans la mosquée connue sous le nom de Masjid al-Haram, à la Mecque, en Arabie.

 

 « À chaque (nation) une direction vers laquelle elle se tourne.  Rivalisez donc les uns avec les autres dans les bonnes œuvres.  Où que vous soyez, Dieu vous rassemblera [au Jour de la Résurrection], car Il est certes capable de tout.  Et d’où que tu sortes (pour prier, ô Mohammed), tourne ton visage vers le Lieu Sacré d’adoration.  Certes, voilà la vérité de la part de ton Seigneur ; et Dieu n’est pas inattentif à ce que vous faites. » (Coran 2:148-149)

 

Il va de soi que les musulmans n’adorent pas la Ka’bah comme telle, ni ce qu’elle contient; ce bâtiment ne constitue qu’un point central.  Les musulmans n’adorent qu’un seul Dieu, le Très miséricordieux, le Très sage.  Et c’est Dieu qui a décrété que lorsque les musulmans prient, ils doivent tous se tourner dans la même direction.  C’est un signe d’unité qui rejoint l’idée d’unité omniprésente dans l’islam.

 

Le terme arabe pour prière est salah et cela dénote une connexion entre le croyant et Dieu; quand tous les croyants se tournent dans la même direction pour prier, cela ajoute encore à cette idée de connexion.  La prière connecte le croyant à Dieu et la qiblah connecte, unit les croyants entre eux.  Certains disent que si nous pouvions observer, du ciel, tous les croyants en train de prier, nous verrions des rangs de croyants s’inclinant et se prosternant comme les pétales d’une fleur s’ouvrant et se refermant à l’unisson.

 

La qiblah, i.e. la direction de prière, n’a pas toujours été la Mecque.  Les premiers musulmans priaient en direction de la mosquée d’al-Aqsa, à Jérusalem.  Environ seize mois après la migration du Prophète et de ses fidèles à Médine, la qiblah fut changée pour la Mecque.  Selon le récit qu’en firent les compagnons du Prophète, ce changement apparut du jour au lendemain.  Un jour, au cours de la prière du midi, le Prophète reçut une révélation de Dieu lui ordonnant de se tourner vers la mosquée al-Haram.

 

 « Ainsi avons-Nous fait de vous la nation du juste milieu afin que vous soyez témoins à l’égard de l’humanité comme le messager sera témoin envers vous.  Nous n’avions établi l’orientation première, vers laquelle tu te tournais, que pour déterminer qui suivrait le messager et qui tournerait les talons.  En vérité, ce fut [une épreuve] difficile, sauf pour ceux qui étaient guidés par Dieu.  Jamais Dieu ne fera pas en sorte que votre foi ait été vaine, car Dieu est plein de compassion et de miséricorde envers les gens.  Nous t’avons vu tourner ton visage vers le ciel (afin d’être guidé, ô Mohammed).  Alors maintenant, Nous t’orienterons vers une Qiblah qui t’est chère.  Tourne ton visage en direction du Lieu Sacré d’adoration (à la Mecque); et vous, (ô musulmans), où que vous soyez, tournez votre visage dans sa direction, (lorsque vous priez). » (Coran 2:143-144)

 

À travers les siècles, des mathématiciens et astronomes ont établi diverses façons de déterminer la qiblah à partir de n’importe quel point sur la terre.  Il y a deux moments précis, chaque année, où le soleil se trouve très exactement au-dessus de la Ka’bah, ce qui fait qu’en tout endroit ensoleillé, les ombres pointent en direction opposée à la qiblah.  Il y a également deux moments, chaque année, où le soleil se trouve directement au-dessus du point exactement opposé à la qiblah, ce qui fait que les ombres pointent en direction de la qiblah.

 

Il est important, pour chaque musulman, de faire les efforts nécessaires pour déterminer la direction de la qiblah lorsqu’il prie.  Mais il faut savoir qu’un léger écart n’invalide pas la prière d’une personne.  Le prophète Mohammed a dit : « Ce qui se trouve entre l’est et l’ouest est la qiblah. » [1]  De nos jours, il est très facile de localiser la qiblah en consultant une mappemonde et en traçant une ligne entre l’endroit où l’on se trouve et la Mecque.  Des boussoles et des programmes informatiques sont aussi disponibles et la grande majorité des mosquées possèdent une sorte de niche, dans la salle de prière, qui détermine la direction de la prière.

 

L’islam est une religion d’unité.  Les musulmans sont unis par leur croyance en un seul Dieu.  Ils forment une grande communauté unie par la prière et par la direction dans laquelle elle prie.  La qiblah n’est pas qu’une question de latitude et de longitude, c’est surtout une question d’unité, d’une communauté planétaire unie dans son adoration d’un Dieu unique, Créateur et Administrateur de l’univers

 

 

Sira 85 Changement de Qibla, toute une éducation derrière [Autourdelislam HD]

 

 

Link to post
Share on other sites

Les Attributs de Dieu:
 C'est à Allah qu'appartiennent les noms les plus beaux:                                                                                        
Le Coran dit:                                                                                                                                
 « Dis:" Invoquez Allah, ou invoquez le Tout Miséricordieux (Rahman).
Quel que soit le nom par lequel vous L’appelez, Il a les plus beau noms. » [Le Coran 17:110]
Un message similaire en ce qui concerne les plus beaux noms d'Allah (SWT) est répété dans le Coran, Sourate Al-A'raf (7:180), dans la sourate Taha (20:8) et dans la sourate Al-Hashr (59:24 ).

Le Coran donne pas moins de nonante neuf attributs différents au Tout-Puissant Allah. Le Coran parle d’Allah comme Ar-Rahman (Le Tout Miséricordieux), Ar-Rahim (le Miséricordieux) et Al-Hakeem (Le Tout Sage) parmi de nombreux autres noms. Vous pouvez appeler Allah de n'importe quel autre nom, mais ce nom doit être beau et  ne doit pas évoquer une image mentale.


Est-ce Que Dieu Devient Un Homme Pour Ressentir ...

 

 

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


×
×
  • Create New...