Rien de rien 108 Posted November 12, 2021 Partager Posted November 12, 2021 3 minutes ago, SOLAS said: https://dai.ly/x1i2fh4 En traduisant? Citer Link to post Share on other sites
SOLAS 79 Posted November 12, 2021 Author Partager Posted November 12, 2021 t as pas ecoute l avertissement de mediene alias cheng Citer Link to post Share on other sites
Rien de rien 108 Posted November 13, 2021 Partager Posted November 13, 2021 Il y a 14 heures, SOLAS said: t as pas ecoute l avertissement de mediene alias cheng Tu sais quoi je te propose de continuer de faire du tourisme. Nos problèmes sont trop lourds Pour tes épaules. On ne va pas refaire le monde. Nous sommes des sous développés et chaque, il y a au minimum deux cent personnes qui foutent le camp de ce pays. Ce ne sont pas qui vont faire la guerre, ni leurs enfants qui comme toi vivent à l'étranger. Moi le pense à mes trois enfants que j'ai difficilement éduqué, pour réussir à leur donner une instruction universitaire et qu'en fin, ils vont se battre pour une dictature. Je jure qui si cette guerre éclate, je serais moi et mes enfants parmi les harragas Citer Link to post Share on other sites
SOLAS 79 Posted November 13, 2021 Author Partager Posted November 13, 2021 Le nouveau colonialisme sait que la confrontation avec les peuples n’est plus efficace Publié Le : Vendredi, 12 Novembre 2021 ALGER - Le Général de Corps d’Armée Saïd Chanegriha, chef d’Etat-Major de l'Armée nationale populaire (ANP), a affirmé que "le colonialisme, dans sa nouvelle manifestation, a su très tôt que la confrontation directe avec les peuples n’est plus efficace", soulignant l'impératif de "suivre l’exemple des héros de la glorieuse Révolution de novembre 1954", indique vendredi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). "A cette occasion, qui intervient après quelques jours de la célébration par notre pays du 67ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954, je tiens à souligner que le colonialisme, dans sa nouvelle manifestation, a su très tôt que la confrontation directe avec les peuples n’est plus efficace et qu’elle lui coûte d’énormes pertes, notamment humaines, que son opinion publique n’est plus prête à accepter", a souligné le Général de Corps d’Armée dans une allocution d'orientation prononcée à l'occasion d'une visite de travail et d'inspection qu'il a effectuée vendredi à l'Etablissement de rénovation du matériel auto de Dar El- Beida (Alger), en 1ère Région militaire. Selon M. Chanegriha, le colonialisme "s’est tourné, alors, vers d'autres formes d'affrontement, qui dépassent les formes classiques de la guerre, dans l'objectif de briser chez l'adversaire toute volonté de résistance", relevant que "pour lutter efficacement contre cette nouvelle forme de guerre, il nous appartient de relire avec attention l’Histoire de notre pays pour appréhender un aperçu des méthodes de ce mode opératoire nouveau, mais aussi ancien et d'en déduire les moyens de riposte". En ce sens, le Général de Corps d'Armée a souligné que "le colonialisme français a adopté les méthodes de la guerre psychologique dès le début de l'occupation, en vue de contraindre le peuple algérien à abandonner toute forme de résistance". "Dans ce sillage, les historiens sont unanimes quant au recours du colonialisme français aux procédés de la guerre psychologique, dès le début de la colonisation, à travers notamment la ruse et la propagation de l'idée selon laquelle l'occupation de l’Algérie par la France avait pour objectif de contribuer à la civilisation de sa population, que l'armée française est une armée invincible", a-t-il souligné. "En conséquence, il est inutile de lui faire face et que le salut du peuple réside dans la soumission et l'abandon de toute forme de résistance", a ajouté Said Chanegriha. Pour le Général de Corps d'Armée, "cette situation est demeurée ainsi jusqu'à l’apparition de jeunes nationalistes, qui étaient très tôt conscients de cette fourberie, et qui étaient convaincus, notamment après les massacres du 08 mai 1945, que ce qui est pris par la force ne peut être rétabli que par la force". Lire aussi: L'Algérie nouvelle est déterminée à préserver sa souveraineté et son unité nationale Il a ajouté que "suite à quoi, ces héros ont œuvré à extirper ces idées néfastes des esprits des Algériens et à éveiller en eux le sens de la résistance, en répandant l'idée selon laquelle le colonialisme n'est pas une fatalité pour l’Algérie et qu'il est possible de le combattre, de le vaincre et de restituer la gloire de la Nation, et ce, à condition que l'Algérien ait confiance en lui-même et ait l'esprit d'initiative et de libre action". A cet égard, il a relevé que "pour mettre en échec ce genre de guerres nouvelles, il est impératif de suivre l’exemple de nos aïeuls". "Nous devons suivre l’exemple de ces braves héros pour faire face à ce genre de guerres nouvelles, en renforçant notre unité nationale, en œuvrant à mettre en relief tout ce qui nous unit et en bannissant tout ce qui nous divise, tout en retrouvant la confiance en nos capacités et aptitudes, car chaque fois que nous avons eu confiance en nous-mêmes et cru en nos capacités, nous avons réalisé des miracles", a relevé le Général de Corps d'Armée. Il s'agit, a-t-il poursuivi, "de préserver le legs de nos valeureux Chouhada et de contribuer efficacement à l'édification de l'Algérie nouvelle, sous la conduite de Monsieur le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale". Par ailleurs, cette la visite de travail qui s'inscrit dans le cadre du suivi, par le Haut commandement de l’ANP, des performances des établissements de soutien, notamment ceux spécialisés dans la rénovation auto, la conception et la réalisation des matériels de l'Intendance, a vu la présence du secrétaire général du MDN, des Commandants des Forces, du commandant de la Gendarmerie nationale, du commandant de la 1ère Région militaire, des chefs des départements de l’Etat-Major de l’ANP et du ministère de la Défense nationale, ainsi que du Contrôleur général de l'Armée et de directeurs centraux, précise le communiqué du MDN. Après la cérémonie d'accueil, le Général de Corps d'Armée a suivi un exposé présenté par le directeur central du matériel, pour tenir, ensuite, une rencontre avec les cadres et personnels de l'Etablissement de rénovation du matériel auto où il a prononcé une allocution d'orientation Par la suite, il a inspecté les différents ateliers de l'Etablissement, à l'instar des ateliers de rénovation des véhicules. Il s'est également enquis des prototypes des matériels de l'intendance, conçus et réalisés avec la contribution de la direction centrale de l'Intendance, où il a exhorté les responsables, les cadres et les employés de cet important Etablissement à "œuvrer, sans relâche, à promouvoir la chaine de soutien technique et logistique au niveau escompté, à veiller à faire de cet édifice industriel un maillon des réalisations fructueuses et à concrétiser les objectifs pour lesquels il a été réalisé", conclut le communiqué du MDN. Citer Link to post Share on other sites
SOLAS 79 Posted November 13, 2021 Author Partager Posted November 13, 2021 Je jure qui si cette guerre éclate, je serais moi et mes enfants parmi les harragas alors faut faire vite la place dans une flouka est a 80 millions soit a vous 4 la petite somme de 320 millions Citer Link to post Share on other sites
Rien de rien 108 Posted November 13, 2021 Partager Posted November 13, 2021 1 minute ago, SOLAS said: Je jure qui si cette guerre éclate, je serais moi et mes enfants parmi les harragas alors faut faire vite la place dans une flouka est a 80 millions soit a vous 4 la petite somme de 320 millions Je sais, c'est sari'i, le rapide, je possède des biens à vendre. Si tu es preneur, on fait le troc Citer Link to post Share on other sites
Esmeralda 488 Posted November 13, 2021 Partager Posted November 13, 2021 4 minutes ago, SOLAS said: alors faut faire vite la place dans une flouka est a 80 millions soit a vous 4 la petite somme de 320 millions Et toi Solas,tu seras où ? Au 1ers rangs avec tes enfants ? Je ne l'espère pas mais rien qu'en y pensant je flippe. Citer Link to post Share on other sites
SOLAS 79 Posted November 13, 2021 Author Partager Posted November 13, 2021 si l algerie est attaquee comme tout ceux de ma famille(pais a leurs ames) qui m ont precede au premier rang ou dans des fronts ou personne nous attend Citer Link to post Share on other sites
Rien de rien 108 Posted November 13, 2021 Partager Posted November 13, 2021 4 minutes ago, SOLAS said: si l algerie est attaquee comme tout ceux de ma famille(pais a leurs ames) qui m ont precede au premier rang ou dans des fronts ou personne nous attend Au canada Citer Link to post Share on other sites
shadok 63 Posted November 13, 2021 Partager Posted November 13, 2021 Un texte de Kamel Daoud pour les va-t-en-guerre Algérie-Maroc : le dangereux rêve d’une guerre Étrange maladie des perceptions : à force de nous raconter l’histoire de notre guerre de Libération, on pense déjà que toute libération ne se fait qu’au prix de la guerre. À qui ? À n’importe qui. On a la certitude irrationnelle et intime qu’être libre ne se fait pas au prix du travail, de l’effort, de l’intelligence, de la créativité, de la construction d’un État heureux et fort. On a la conviction que tout est affaire de luttes et de défaites, même l’amour et les preuves de la tendresse, même le sommeil ou la paix heureuse. On est enfermé dans cet imaginaire épique du sacrifice, de l’héroïsme et de la mort qui mènent au Paradis. Mais encore ? La guerre, à force d’être un récit, des images d’archives, des stèles fières et froides, des discours enflammés, des médailles et des commémorations, des pensions et de la vanité, des jours de féerie et des jours de gloire, la guerre s’est désincarnée, fut vidée de son crime sublimé. Elle a perdu son odeur de décomposition des entrailles à l’air, sa couleur de sang sur la peau et pas en dessous, ses bruits qui déchirent les nouveau-nés et leurs immenses coûts. On n’en retient que le goût vantard et la preuve que la mort est une cascade, une figuration, un effet secondaire passager. On oublie, on efface le goût amer et de fer, on rappelle le goût de la bravade, le goût “historique”, national, triomphant et inaugural. C’est alors qu’on en rêve pour devenir une stèle ou mériter un verset. Non seulement en croyant qu’elle fut tout le passé, mais qu’elle peut être un bel avenir. On la mène contre la France imaginaire, contre son voisin de palier, contre une femme qui passe, un homme trop riche et, depuis peu, contre le Maroc. Laissons de côté les raisons “politiques”, les griefs ou les explications. Retenons, chez nous, juste cette habitude à l’exaltation, ce goût immodéré pour la belligérance, cette imaginaire qui croit tout résoudre par une guerre. On a eu un pays avec une guerre ? Alors, l’idée nationale est qu’on peut tout résoudre avec une guerre. D’ailleurs, l’Algérie est le pays où les armes circulent le plus dans les songes. Le récit escamote le fait que la guerre est un cadavre, des corps, des pertes, des chagrins, des deuils, des hurlements de veuves et des ponts brisés. Que ce n’est pas un film. Que ce n’est pas la bataille d’Alger avec cette fin en manifestations heureuses et fières. Non. La guerre, c’est autre chose que nous masquent l’autofiction, la sublimation. Ce n’est pas un drapeau mais des tombes et où parfois même les tombes sont un luxe. De part et d’autre. Ce n’est pas une guerre sacrée car il n’y a rien de sacré dans une guerre. Quelles que soient ses raisons. Alors, aujourd’hui, arrêtons d’en rêver. Ce n’est pas un rêve que de rêver faire la guerre. C’est juste une impuissance à rêver la vie. Faire la guerre au Maroc, tous l’évoquent presque comme une fatalité à venir, un argument, une menace et une épopée qui va permettre aux plus jeunes d’être très vite des anciens. Misères et ignorances. Ce chemin tuera beaucoup et il n’y aura pas de vainqueurs que le sable et le vent. Ceux qui opposent aujourd’hui, à cette éventualité nourrie, des doutes, des sourires intelligents ou des haussements d’épaules en répétant, las et hautains, que ce n’est pas “possible parce que… etc.” se trompent aussi : rien n’arrive aussi vite, aussi accidentellement que la guerre. Et, aujourd’hui, ce cauchemar est vendu par tous : hypernationalistes, islamistes, réseaux sociaux, etc. On s’étonnera plus tard, après les premiers morts, que le délire ait pu toucher les plus lucides, comme on s’étonne, après la catastrophe, de la vitesse du feu lors d’un incendie ou de la rapidité de l’eau lors d’une inondation. On y a à peine le temps de prendre ses enfants à bras-le-corps. C’est ainsi lorsque la guerre prend les cœurs et leur donne des armes pour les faire battre et se battre. La guerre avec le Maroc ? Le Maroc qui fait la guerre à l’Algérie ? C’est la même chose, le même crime, le même rêve pour détourner les regards et les fleuves morts. C’est ce qui rend la chose possible : sa parodie pour le moment, sa fiction, le triomphe de son épopée, sa déréalisation, son modèle. La guerre est vécue par certains comme si elle était la mer à prendre pour aller au Paradis, une “réparation” de l’affront fait à l’ego, une façon de vivre quand on ne vit pas, un retour au passé. Et c’est tout le danger. On opposera à l’alerte l’évidence des rues calmes, des esprits encore lucides de part et d’autre, de la haine qui n’est encore que “politique” ou numérique, mais cela n’est jamais une garantie. Une étincelle est toujours infinitésimale comparée à l’infinité placide d’une forêt. Ce rêve de guerre qui prétend au sens de la vie, cette guerre rêvée contre le Maroc, Israël, n’importe qui, est un dangereux rêve national, un mythe suicidaire qui confond la fierté avec le meurtre. Aujourd’hui, cette envie de guerre est des mots, des slogans, des manières de joies collectives, des regards. Réformer se dit “faire la guerre à”. Jouer au football aussi. Une équipe nationale est composée de “guerriers du Sahara”, etc. Le mot contamine gangs de quartiers, virilisme, machisme, élections, discours des médias, souvenirs et présence au monde, imaginaires et perceptions de l’altérité, militantisme “démocratiques” et lutte contre les feux de forêt. Comme si tout était guerre. Comme si la paix ne pouvait être que pour les morts et les pierres. Comme si pour vivre il fallait être tué et tuer. Comme si c’était là l’unique possibilité de l’union sacrée, du retour au ventre de l’union heureuse, du sens et de la victoire. Souvenons-nous : enfin seuls, enfin libres, enfermés et sans issue vers le bonheur et la pluralité, nous avons été capables de faire la guerre à nous-mêmes, les uns contre les autres. Nous avons, pendant dix ans de solitude, réinventé la France, la traîtrise, le maquis et la négociation, la “disparition” et la “pacification”. C’est dire combien ce souvenir nous possède, combien il risque encore de le faire et combien il faut l’exorciser pour enfin vivre et construire. Publié par Kamel DAOUD Le 11-09-2021 1 Citer Link to post Share on other sites
SOLAS 79 Posted November 13, 2021 Author Partager Posted November 13, 2021 TEXTE DU 11/09/2021 GOULNALKOUM LE CRIME NE RESTERA PAS IMPUNIE Citer Link to post Share on other sites
Rien de rien 108 Posted November 13, 2021 Partager Posted November 13, 2021 28 minutes ago, shadok said: Un texte de Kamel Daoud pour les va-t-en-guerre Algérie-Maroc : le dangereux rêve d’une guerre Étrange maladie des perceptions : à force de nous raconter l’histoire de notre guerre de Libération, on pense déjà que toute libération ne se fait qu’au prix de la guerre. À qui ? À n’importe qui. On a la certitude irrationnelle et intime qu’être libre ne se fait pas au prix du travail, de l’effort, de l’intelligence, de la créativité, de la construction d’un État heureux et fort. On a la conviction que tout est affaire de luttes et de défaites, même l’amour et les preuves de la tendresse, même le sommeil ou la paix heureuse. On est enfermé dans cet imaginaire épique du sacrifice, de l’héroïsme et de la mort qui mènent au Paradis. Mais encore ? La guerre, à force d’être un récit, des images d’archives, des stèles fières et froides, des discours enflammés, des médailles et des commémorations, des pensions et de la vanité, des jours de féerie et des jours de gloire, la guerre s’est désincarnée, fut vidée de son crime sublimé. Elle a perdu son odeur de décomposition des entrailles à l’air, sa couleur de sang sur la peau et pas en dessous, ses bruits qui déchirent les nouveau-nés et leurs immenses coûts. On n’en retient que le goût vantard et la preuve que la mort est une cascade, une figuration, un effet secondaire passager. On oublie, on efface le goût amer et de fer, on rappelle le goût de la bravade, le goût “historique”, national, triomphant et inaugural. C’est alors qu’on en rêve pour devenir une stèle ou mériter un verset. Non seulement en croyant qu’elle fut tout le passé, mais qu’elle peut être un bel avenir. On la mène contre la France imaginaire, contre son voisin de palier, contre une femme qui passe, un homme trop riche et, depuis peu, contre le Maroc. Laissons de côté les raisons “politiques”, les griefs ou les explications. Retenons, chez nous, juste cette habitude à l’exaltation, ce goût immodéré pour la belligérance, cette imaginaire qui croit tout résoudre par une guerre. On a eu un pays avec une guerre ? Alors, l’idée nationale est qu’on peut tout résoudre avec une guerre. D’ailleurs, l’Algérie est le pays où les armes circulent le plus dans les songes. Le récit escamote le fait que la guerre est un cadavre, des corps, des pertes, des chagrins, des deuils, des hurlements de veuves et des ponts brisés. Que ce n’est pas un film. Que ce n’est pas la bataille d’Alger avec cette fin en manifestations heureuses et fières. Non. La guerre, c’est autre chose que nous masquent l’autofiction, la sublimation. Ce n’est pas un drapeau mais des tombes et où parfois même les tombes sont un luxe. De part et d’autre. Ce n’est pas une guerre sacrée car il n’y a rien de sacré dans une guerre. Quelles que soient ses raisons. Alors, aujourd’hui, arrêtons d’en rêver. Ce n’est pas un rêve que de rêver faire la guerre. C’est juste une impuissance à rêver la vie. Faire la guerre au Maroc, tous l’évoquent presque comme une fatalité à venir, un argument, une menace et une épopée qui va permettre aux plus jeunes d’être très vite des anciens. Misères et ignorances. Ce chemin tuera beaucoup et il n’y aura pas de vainqueurs que le sable et le vent. Ceux qui opposent aujourd’hui, à cette éventualité nourrie, des doutes, des sourires intelligents ou des haussements d’épaules en répétant, las et hautains, que ce n’est pas “possible parce que… etc.” se trompent aussi : rien n’arrive aussi vite, aussi accidentellement que la guerre. Et, aujourd’hui, ce cauchemar est vendu par tous : hypernationalistes, islamistes, réseaux sociaux, etc. On s’étonnera plus tard, après les premiers morts, que le délire ait pu toucher les plus lucides, comme on s’étonne, après la catastrophe, de la vitesse du feu lors d’un incendie ou de la rapidité de l’eau lors d’une inondation. On y a à peine le temps de prendre ses enfants à bras-le-corps. C’est ainsi lorsque la guerre prend les cœurs et leur donne des armes pour les faire battre et se battre. La guerre avec le Maroc ? Le Maroc qui fait la guerre à l’Algérie ? C’est la même chose, le même crime, le même rêve pour détourner les regards et les fleuves morts. C’est ce qui rend la chose possible : sa parodie pour le moment, sa fiction, le triomphe de son épopée, sa déréalisation, son modèle. La guerre est vécue par certains comme si elle était la mer à prendre pour aller au Paradis, une “réparation” de l’affront fait à l’ego, une façon de vivre quand on ne vit pas, un retour au passé. Et c’est tout le danger. On opposera à l’alerte l’évidence des rues calmes, des esprits encore lucides de part et d’autre, de la haine qui n’est encore que “politique” ou numérique, mais cela n’est jamais une garantie. Une étincelle est toujours infinitésimale comparée à l’infinité placide d’une forêt. Ce rêve de guerre qui prétend au sens de la vie, cette guerre rêvée contre le Maroc, Israël, n’importe qui, est un dangereux rêve national, un mythe suicidaire qui confond la fierté avec le meurtre. Aujourd’hui, cette envie de guerre est des mots, des slogans, des manières de joies collectives, des regards. Réformer se dit “faire la guerre à”. Jouer au football aussi. Une équipe nationale est composée de “guerriers du Sahara”, etc. Le mot contamine gangs de quartiers, virilisme, machisme, élections, discours des médias, souvenirs et présence au monde, imaginaires et perceptions de l’altérité, militantisme “démocratiques” et lutte contre les feux de forêt. Comme si tout était guerre. Comme si la paix ne pouvait être que pour les morts et les pierres. Comme si pour vivre il fallait être tué et tuer. Comme si c’était là l’unique possibilité de l’union sacrée, du retour au ventre de l’union heureuse, du sens et de la victoire. Souvenons-nous : enfin seuls, enfin libres, enfermés et sans issue vers le bonheur et la pluralité, nous avons été capables de faire la guerre à nous-mêmes, les uns contre les autres. Nous avons, pendant dix ans de solitude, réinventé la France, la traîtrise, le maquis et la négociation, la “disparition” et la “pacification”. C’est dire combien ce souvenir nous possède, combien il risque encore de le faire et combien il faut l’exorciser pour enfin vivre et construire. Publié par Kamel DAOUD Le 11-09-2021 C comme une fatalité, notre histoire est inscrite dans cette logique. Et dés notre indépendance nous avons invité toute la misère du monde, pour la secourir alors que nous venons de renaitre. Depuis l'antiquité, punique, numide, romanité, christianisme, vandale, byzance, islamisme, sunnisme, schisme, espagnoles, ottomans, et le plus cruel d'entre tous qui est devenu un syndrome français. Aujourd'hui, nous devons, nous pays sous développé, combattre les usa. Par l'intermédiaire sionistes. Citer Link to post Share on other sites
SOLAS 79 Posted November 30, 2021 Author Partager Posted November 30, 2021 La strategie de deplacer le conflit commence a porter ses fruits de la guadeloupe en passant par le maroc jusqu au burkina fasso nb au maroc nos dormants font du bon boulot on verra si israel leur sera d un quelconque secours Citer Link to post Share on other sites
SOLAS 79 Posted November 30, 2021 Author Partager Posted November 30, 2021 Citer Link to post Share on other sites
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