De Lalla Setti à Yemma Gouraya – de Hadj Mohammed TRIKI YAMANI

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• De Lalla Setti à Yemma Gouraya – de Hadj Mohammed TRIKI YAMANI

Le livre du Dr Triki Yamani est remarquable à plus d’un titre. Son premier mérite est de rappeler fortement ce qu’ont été à
l’époque médiévale les échanges intellectuels Tlemcen – Béjaia. Les savants médiévaux de Tlemcen étaient venus à Béjaia
pour diverses raisons (études, pèlerinage, …). Pour Hadj Yama, c’est plutôt la crise de logement à Alger à la fin des années
1960 qui est à l’origine de son installation dans la ville lumière.
Le récit commence par ce qu’avait été la Tlemcen des années 1940 – 1950, à travers le regard d’un gamin issu des milieux
défavorisés. La description des quartiers traditionnels et des environs nous plonge dans un univers « magique », illustré par
les « quatre cents coups » d’une « bande de gamins » (Fethi, Jawad, Halim Inal…). Il se termine dans la «Bougie» de la fin
des années soixante, cernée à travers la vie d’un couple d’universitaires bien intégré dans un milieu citadin privilégié.
L’ouvrage se lit d’un trait. Cela est dû au style d’écriture particulier alliant un brin d’humour à la description. Tout au long de
la lecture, il se dégage un sentiment de sérénité.
Le Dr Triki Yamani a le sentiment d’avoir vécu une période charnière et de « transition ». Tout au long du livre, il ne manque
pas de rendre hommage à ses maîtres, que ce soit dans le domaine de la médecine ou bien dans celui de ses passions : la
musique andalouse et le volley ball. Quel plus beau témoignage à léguer aux générations futures.
(Extraits de la Préface du Pr Djamil Aissani)

Médecin de formation, né à Tlemcen en 1941, le Dr Triki Yamani Hadj Mohammed (Yama Triki) a exercé son métier dans le
secteur privé pendant plus de 50 ans à Béjaïa, sa ville d’adopt

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Edited November 12, 2021 by SOLAS

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Maghreb Orient du livre 2022.

Il m’est agréable de vous faire un petit compte-rendu de mon passage en tant qu’auteur au Maghreb Orient du livre, maintenant que les feux de la rampe de ces journées domiciliées dans les salons huppés de l’Hotel de Ville de Paris, se sont éteints.

Déjà en gravissant les interminables et non moins majestueuses marches avec ma fille Anissa pour accéder aux Salons de l’Hotel de Ville, nous fûmes rejoints par un jeune homme tout essoufflé tant il avait peur de nous rater. Il se présenta comme étant le petit fils de Da Nacer Lamriben mon ami et regretté doyen des médecins de Béjaia post-indépendance. Je l’ai invité à me suivre dans la grande salle de réception où notre ami et collaborateur des Éditions Qatifa, Mr Hadj Ahmed Khellil nous accueillit.

La librairie ne nous autorisa à présenter que douze livres, chiffre s’avérant bien ridicule. Huit autres livres étaient exposés avec d’autres ouvrages sur les tables centrales, détail que j’ignorais malheureusement mais qui aurait permis de satisfaire du moins en partie, la demande de certains amis qui sont repartis bredouilles. Pour contourner leur déception évidente, nous leur avons proposé de prendre leurs coordonnées afin de leur envoyer des livres dédicacés.

En peu de temps un joyeux brouhaha anima notre coin, car beaucoup d’amis arrivèrent en même temps en particulier une forte communauté bougiote, mise au courant de l’événement grâce aux réseaux sociaux par les soins de mes filles, par moi-même, par notre chef d’orchestre de l’association Culturelle Ahbab Cheikh Sadek Bejaoui Madina Yahiaoui, ou simplement par ouï-dire... Notre amie Nanou Mebarki a de son côté ameuté son entourage parisien et ce, malgré l’état de santé déclinant de sa maman (qui est malheureusement décédée aujourd’hui, paix à sa belle âme). Merci donc à Nanou, Dalila et Mima, et à celles et ceux qui nous ont prévenus de ne pas pouvoir se déplacer pour des raisons diverses.

Un grand merci à Mr Ouali (Lyes Gondolo) accompagné de son épouse que j’ai retrouvés dès mon arrivée. Mr Ouali a contribué à la réalisation d’une interview faite par un photographe de ses amis Mr Moussa Benabid. Cette interview paraîtra bientôt sur YouTube.

Merci donc à ma chère Madina Yahiaoui qui a concocté un reportage en direct dédié aux amis de Béjaia qui furent très nombreux à l’écoute. Madina a acquis une facilité d’expression digne d’un reporter chevronné. Merci aux filles de l’orchestre féminin Narimane Oulebsir, Ingrid Serck pianiste et Caroline Roux spécialiste en batterie... J’ai été agréablement surpris par la présence des sympathiques parents de Madina de passage à Paris.

N’oublions surtout pas la présence réconfortante de mes amis Mamou Moulla, Toufik et Malek Abdelli, Azzeddine Gaoua et sa charmante fille Maya, Hassaine Zaouche le annabo - bougiote, grand ami de feu mon beau frère Kaddour, Mahmoud Si Hassan, Nacer Souici artiste peintre, le Dr Allou originaire d’El Kseur où j’avais connu des membres de sa famille, Baby Djamaa notre chanteur de charme, Assia Lamriben fille de mon ami feu Mustapha, Lamia Berghout fille de feu mon ami Fatah, la Dr Chanez Abbou fille de mon ami Alili, Pina Benabed.

Comme me le rappelle mon ami le Pr Mustapha Tatah de Béjaia, étaient présents également trois de ses anciens élèves, des ingénieurs qui le représentaient personnellement. Il s’agit de messieurs Yousfi Salim, Athmane Mouloud, et Aizel Rabah. Je les remercie.

D’autres dames de Bougie me firent l’honneur de leur présence, aussi élégantes les unes que les autres. Parmi elles je citerai Mme Zaida Terki ancienne directrice du lycée Ibn Sina, Mme Nachida Baba-Aissa, Mme Baya Khamsi que j’ai eu enfin la joie de connaitre accompagnée de Mme Sadia Tabti auteure, illustratrice et consultante, Mme Zaouche fille du pharmacien Zaouche et nièce du Dr Adjali (tous les deux héros de mes chroniques) et d’autres dames dont je n’ai malheureusement pas retenu le nom.

J’ai eu la joie de revoir mon cher neveu Anis Bada et je félicite en particulier ma fille Anissa qui a joué un véritable rôle d’attachée de presse. Il faut avouer qu’elle possède cet art de recevoir, avec son sourire irrésistible et sa joie de vivre.

Parmi les Tlemceniens, mon ami le Dr Larbi Boutemen a fait le trajet de La Rochelle pour de belles retrouvailles. Nous avons pu apprécier Anissa et moi son petit-fils Alex Boutemen Sauvegrain à la jeunesse sereine, bien structurée et doté d’une gentillesse émouvante et d’une rare serviabilité.

J’ai pu enfin avoir la joie de retrouver mon cousin Tewfik Allal accompagné de son épouse. Je n’avais pas rencontré mon cousin depuis ...1953 !

Mes amis bougiotes partis, je me suis dirigé vers la buvette. Dans les couloirs du hasard, j’eus la surprise indescriptible de rencontrer deux amis tlemceniens que je n’ai pas revus depuis presque une soixantaine d’années, le Dr Falih Karadja et Abdou Bendimerad qui a fait une longue carrière à l’étranger. Ils étaient là pour visiter une galerie de peinture algérienne. Nous ne nous sommes plus quittés et avons terminé la soirée ensemble, en compagnie également de Larbi et Alex. J’ai eu la joie de saluer notre célèbre chanteuse et interprète Cheikha Beihdja Rahal qui a contribué à faire renaître de ses cendres la nouba de l’école d’Alger, chasse gardée de la gente masculine, les femmes ayant été reléguées jusque là aux miettes andalouses périphériques (Hawzi, Aroubi, inklabates). Mme Rahal est l’auteure de 27 CD et deux livres (avec le Pr Saadane Benbaali) et représente surtout une courroie de transmission de notre patrimoine musical andalou à Paris où elle dirige une école de musique. Elle consacra gentiment quelques instants à notre groupe de papys devant la porte de l’Hotel de Ville en attendant nos taxis. J’ai pu également saluer Mme Nadia Agsous qui anima en début d’après-midi des colloques. Je n’ai pu voir Mme Nawel Tebbani qui elle aussi devait être occupée par des conférences. Merci à Mr Arezki Metref d’être passé me saluer.

Que d’événements en une après-midi, positifs certes mais tellement émouvants.

Et encore merci à tous mes ami(e)s d’avoir été là.

Et un grand merci aux organisateurs du Maghreb Orient du livre et son président, sans qui tous ces événements n’auraient pas eu lieu.

Yama Triki

[Rien de rien 108]

Merci pour le partage, très intéressant. 

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