Les galères de Ali Baddou (le chouchou de Placebo)

[Ryline 10]

PS : Quand un milliard de musulmans sacrifiaient leur moutons, moi j'etais a 10 000 m au dessus de l'atlantique a compter les... moutons en esperant avoir sommeil et passer mes 18 heures d'avion :04:

 

Bien détrompe-toi ! Il y eut plus de musulmans qui sacrifièrent leur mouton el youm que pendant que tu comptais les tiens ! On ne fête pas l'Aïd avant Mekkah donc on parle de l'Indonésie, la Malaisie, l'Inde, le Pakistan, la Chine... une majorité écrasante quoi ! :p

[Jasmine77 10]

 

Ce que je dis c'est qu'ils ont beaucoup d'avantages que les algériens qui viennent d'Algérie n'ont pas, et force est de constater que ce sont ces derniers qui réussissent le mieux en France...

 

Il faut comparer ce qui est comparable. Je ne suis pas sûre que les blédards "réussissent" mieux... ils sont peut-être plus motivés, mais ils n'ont pas le choix en même temps.

 

Parmi les "blédards", tu as ceux qui viennent pour étudier, tu as également ceux qui viennent avec un visa étudiant et s'inscrivent dans une formation plus ou moins bouchée, le but pour eux étant avant tout de faire leur vie en France, ces 2 catégories finissent généralement par bien s'insérer.... de l'autre coté du spectre, tu as ceux qui viennent avec un visa touristique ou en harraga qui sont plus ou moins clando et vivent en marge (à vendre des marlboro à Barbès quand ils ne sont pas pickpockets, faut bien se nourrir).

Franchement, quoi de commun entre ces 2 catégories. D'un côté, il y a ceux qui ont une ambition plus ou moins affirmée, qui viennent pour construire qqchose, de l'autre côté, tu as ceux qui ont juste fuit la misère de leur pays... Dans l'inconscient des beurs, le "blédard"-type, c'est celui qu'on rencontre à Barbès...

 

Quant aux beurs, c'est pareil, le spectre est également large. Çà va du délinquant au prof de fac. Et puis, tous les beurs n'ont pas tous le même background. Tu as ceux qui sont de la 2è génération, ceux qui sont de la 3è génération donc qui ont baigné dans un milieu plus francophone.

 

Et puis comme l'a rappelé Ryline, le beur ne connaît que la société française, qui rest sa référence (les vacances en Algérie ça ne compte pas). Comme le français, il n'a pas le sentiment de faire partie des "privilégiés", du seul fait qu'il vive dans un pays riche, puisqu'il n'a rien connu d'autre. Tout comme un algérien de la classe moyenne qui va passer son temps à se plaindre de tout et de rien alors qu'il est un pur privilégié par rapport au zimbabwéen qui se meurt du sida ou au soudanais.

 

Après, tous les beurs ne sont pas des pleurnichards, non plus. On a juste du tempérament (un tempérament pas encore suffisamment canalisé) !!!