Jump to content

l'Algérie peine à nourrir sa population.


Recommended Posts

Crise des céréales, des pommes de terre : l'Algérie peine à nourrir sa population

L'Algérie traverse une grave crise économique renforcée par une crise alimentaire qui pénalise la population. Les prix explosent alors que le gouvernement veut abandonner le principe des produits de première nécessité subventionnés.

 
France Télévisions  Rédaction Afrique
 
Publié le 07/12/2021 12:47
 
 

Labour dans un champ d'Ain Bessem en Algérie en 2004. (MARC GARANGER / MARC GARANGER) Labour dans un champ d'Ain Bessem en Algérie en 2004. (MARC GARANGER / MARC GARANGER)

Le blé est un élément essentiel de l’alimentation algérienne. Il est aussi un élément fondamental de la paix sociale. Si la céréale vient à manquer, que les prix grimpent, la grogne gagne la rue… ou pire. L’Algérie a importé plus de 300 000 tonnes de céréales de France lors de la campagne 2020-2021, étant ainsi le premier débouché hors Union européenne de l'Hexagone. Pour l’exercice en cours, l’Algérie devrait consommer 11 millions de tonnes de blé alors qu’au Maroc, les prévisions tournent autour de 10 millions de tonnes selon l’USDA, le département américain de l’agriculture.

Plus globalement, l’institution estime que l’Afrique du Nord émergera durant ladite saison comme le premier pôle d’importation mondial de blé avec 29,4 millions de tonnes de la céréale.

Crise de la pomme de terre

La pomme de terre constitue l’autre pilier du déjeuner algérien. Et dans ce domaine aussi, la disponibilité est garante de la tranquillité du pays. Or ces dernières semaines, l’offre en tubercule a été sévèrement chahutée et les prix ont atteint des sommets. 60, 90, 100, jusqu’à 140 dinars le kilo (0,89 euro). Un prix exorbitant pour un pays où le salaire minimum n’atteint pas les 20 000 dinars par mois (130 euros). Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a annoncé que le pays va avoir recours à des importations et imposer un prix fixe de 50 dinars le kilo (0,30 euro).

L’envolée du prix de la pomme de terre s’explique par différents facteurs. Déjà, la monnaie algérienne se déprécie face aux autres devises et les intrants comme les semences ou les engrais coûtent plus chers. Les engrais sont ainsi passés de 3 700 à 8 000 dinars (50 euros) le quintal. L’utilisation de semences locales pour tenter de réduire la facture à l’importation n’a pas eu le succès espéré. Les rendements ont en effet été réduits de moitié pour les semences locales.

Un prix réglementé alors que le pays se lance dans une vaste libération des prix des produits jugés de première nécessité : eau, pain, semoule, farine, etc. En tout 15 milliards d’euros de subventions que le budget de l’Etat ne pouvait plus supporter.

La météo s'en mêle

A cela s’ajoutent des problèmes météorologiques graves qui perturbent les semis d’hiver. A Tiaret, toutes les parcelles ne sont pas encore semées. A Bouira, la campagne a commencé avec un mois et demi de retard, rapporte le site internet TSA, mais on s’obstine à semer dans des conditions dantesques. Les tracteurs s’enfoncent dans la boue et le travail des semoirs n’est pas idéal. Il aurait fallu attendre que les sols sèchent après ces pluies diluviennes.

Mais c’est bientôt la fin de la saison idéale. "En octobre, suite au retard des pluies, le sol était trop sec. Les agriculteurs et les services agricoles ont préféré attendre les pluies pour semer. Mais celles-ci ont tardé. Résultats, des semis de blé qui s’éternisent."

Chaque jour de retard fait baisser le rendement par hectare de 25 kilos. Dans ces régions de l’Atlas, le blé doit être semé avant l’arrivée de l’hiver. Mais en milieu semi-aride rien n’est simple. Il faut plus de technicité alors que dans la région de Batna, selon un spécialiste, les semis se font encore à la volée, à la main.

Link to post
Share on other sites

la crise alimentaire n'est pas loin !   presque 70 ans apres l'independance ,un pays en deroute sur des compartiments aussi basiques que ceux de l'agriculture...

voila ce que coute le manque de formation ,le manque d'outils et l'absence d'organisation d'un secteur pourtant vital...

 

 

Link to post
Share on other sites
  • 1 month later...
On 08/12/2021 at 18:32, koceyla said:

la crise alimentaire n'est pas loin !   presque 70 ans apres l'independance ,un pays en deroute sur des compartiments aussi basiques que ceux de l'agriculture...

voila ce que coute le manque de formation ,le manque d'outils et l'absence d'organisation d'un secteur pourtant vital...

 

 

bonjour

comment va-tu ?

bonne année...

 

il n'y aura plus de crise alimentaire en algerie....mais plutôt financière pour les requins de l'import....

l'agriculture ne dépend plus de l’État mais des producteurs et ils ne vont pas s’arrêter en si bon chemin...ils ont comprit que la terre rapporte plus que la corruption et c'est légale...

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...