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 très belle, insouciante et possédait de l'esprit à en revendre. Elle a barbouillé  ses lèvres sensuelles d'un rouge sang et  entoura délicatement ses grands yeux noisette à l'aide d'un crayon noir, mettant ainsi en évidence deux émeraudes qui  au contact de la lumière brillent de plusieurs couleurs. D'un marron clair, couleur de noisette, au vert mélangé du  jaune. Deux beaux écrins sur un visage angélique.

-        Je dois partir papa, je suis en retard.

Une tête pas du tout belle, apparut à travers la porte qui délivra une  vapeur d'eau chaude. elle se dissipa dans le couloir pour parvenir à cette jolie fille qui esquissa un sourire révélant des quenottes blanches parfaites. Un proverbe, écossais dit que si tu ne peux pas sourire, n'ouvre pas boutique.

Le sourire crée la richesse, mais sur ce visage, c'est la joie, beauté, insouciances qui émanent de ce halo entourant cette source de beauté. Tous ces ingrédients  mélangés, nous retrouvons l'amour et l'envie de serrer cette fille entre ses bras. c'est cette prodigalité que crée ce sourire. 

 

Elle se précipita vers ce visage pour lui imprimer sur ses  joues deux baisers pour lui laisser deux petits cercles rouges sur chaque côté. Elle repartir aussitôt, de peur de rater ses engagements.

satisfait  le visage comme une tortue, s'engouffra de nouveau dans sa carapace,  pour  ensuite, ressortir emmitouflé dans un sorti de bain  trop grand pour cet homme chétif et petit de taille. Mais son visage  défiant les lois de l'harmonie faisait fi à cette  logique qui voulait que notre cerveau soit dérangé par l'incohérence. Le visage trop grand pour sa taille dont deux boules  de fouines en mouvement continuels,  lançaient leurs rayons partout paraissant  chercher des objets introuvables. L’énorme nez aquilin comme voulant,  s'associer à sa bouche, arriva au confins de sa lèvre supérieure, qui tant soit peu, nous pouvons La nommer ainsi. si mince que nous devons faire une gymnastique afin de distinguer la supérieure de l'inférieure. Ces lobes et cette forme qui singularisent les belles lèvres, n'existent pas chez cet énergumène. et ses oreilles pareilles à celles des lutteurs de l'UFC, semblaient avoir été dévorées par des mites.

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En traversant, le petit corridor, de l'espace sanitaire, il se retrouva dans un grand et très beau espace  formé à la limite droite de la grande pièce  par un escalier  balancé en marbre qui menait vers le balcon du premier étage. au milieu au fond une grande cuisine moderne faisant corps avec tout cet espace visible,  délimitée par un grand comptoir tout en marbre noir. L'accès pour la cuisine se faisait au dépend du comptoir, par une portière à l'américaine, en bois d'ébène.

Deux autres portes dont l'une à double vantaux, se trouvaient à gauche de la cuisine, donnant sur une chambre et un salon  Chesterfield, en face d'un écran géant incrusté dans une jolie bibliothèque. Cet espace salon, était illuminé par des fenêtres et une porte fenêtre vitrée qui menait vers un grand jardin, agrémenté par une piscine bien entretenue. Tout cet espace moderne contrastait étrangement avec l'entrée principale  qui évoque la Skiffaa (espace extérieur d'une porte d'entrée qui permet à un étranger, de s'assoir sur un banc en marbre,  le temps de pouvoir entrée dans une bâtisse.) de la Casbah d'Alger avec ses portes d'entrée en bois arquées.

Notre bonhomme paraissant joyeux, commençait à siffloter, tout en soutirant de sous le comptoir,  une bouteille  de Black and Dekker avec un grand verre, pour ensuite, aller se vautrer de tout son long dans un des fauteuils du salon. il se versa une bonne rasade de cette liqueur jaunâtre, pour se relever satisfait et rentra dans la chambre.

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Nous disons que l'habit ne fait pas le moine, mais cette personne sortit de cette chambre vêtu, d'un costar bleu nuit et cette chemise et cravate bien assortis qui l'avait,  complètement changé, nous a fait oublier cette tête de croque mort.

Il sortit, de son logis, pour revenir une heure après, avec une fille accrochée à ses bras. Ils semblaient joyeux et la fille se collait à lui, comme pour le bien humer. Dès qu'il ferma la porte, trop pressée de vider sa libido, elle le serra entre ses  bras et l'embrassa fougueusement.  Elle semblait ivre, ils entrèrent dans la chambre pour ne réapparaitre dans la salle de bain que deux heures plus tard, sous cette fumée d’une vapeur d'eau chaude. Des silhouettes apparaissaient quelques fois,  mais leurs ébats étaient jalousement bien gardés par cette buée. Elle sortit en premier joyeuse, drapée dans un sorti de bain rose pour en extirper un autre de couleur bleu.   

-      Mon étalon mérite que je le vêt moi-même .

Elle lui mit son sorti de bain sans oublier, en jubilant, de lui toucher sa partie intime, histoire de voir s'il s'est calmé.

-      Ça va maintenant tu peux aller t'asseoir, sur le fauteuil, Ta jument va te récompenser pour les efforts que tu as fournis, et pour ce plaisir  intense que tu lui a offert.

 

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Elle prépara un plateau bien achalandé. café, thé, lait et des gâteaux en amandes s'y trouvaient. Les deux portes, qui donnent sur la piscine, se sont ouverts mécaniquement devant notre hôtesse pour qu'elle s'avance majestueusement  sur la terrasse. Elle déposa son plateau  sur une petite table en verre, Sous un grand platane, qui défia les rayons lumineux du soleil, trop chauds pour nos deux amoureux.

-      Docteur Ali est prié de rejoindre, la terrasse.

Elle le héla de loin, alors qu'il lisait, à la lisière de l'écran géant, un fait divers. Il s'agissait d'un accident, une fille trouvée morte sous un pont. Il pensa machinalement à sa fille et un choc nerveux, incontrôlé, l'avait surpris. Mais cet appel de cette  belle fille qui l'attendait, avec ce sourire malicieux   dégageant du désir, avait crée un champ magnétique qui attira ce clou d'homme dans son champ gravitationnel, Ali ne put que suivre ces ondes du bonheur, oubliant ainsi son choc nerveux.

Ils grignotèrent quelques gâteaux, buvèrent leur café et la belle qui se mit sur le bord de la piscine.  fit glisser sous ses pieds son sorti de bain  et exécuta, dans cette marre scintillante un plongeon magistrale. Immédiatement, l'homme l'avait imité.  Il se retrouvèrent  une nouvelle fois enlacés au milieu des eaux de cette piscine.

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Les heures passèrent, vite et son Rolex, marquait déjà 18h00. Sa fille ne devait pas tarder.

-      Pourquoi, se presser. Je veux rester encore avec toi.

Il la regarda, d'un air de collégien pour lui avouer, que sa fille ne doit pas la voir dans cette maison avec lui.

-      Le choc du décès   de sa mère est toujours frais, et je ne veux pas le raviver.

-      Et pourtant ça fait une années qu'elle est morte.

Il ne lui répondit pas, mais son visage était si expressif, qu'elle s'avisa de ne plus discuter de ce problème. Un simple petit incident avait effacé toute la joie de cette journée et ils se quittèrent désabusés.

-      À demain à l'hôpital.

Elle sortit  vite fait de la voiture, après lui avoir imprégné sur la joue un baiser.

Il pressa sur sa télécommande et les deux grandes portières s'ouvrirent, puis, elles se refermèrent derrière lui. le chemin menant à la villa, est délimité  des deux côtés par  des grands palmiers dattiers. Il regarda à droite, vers  l'espace de stationnement de sa fille, il constata qu'il était vide.

 

-      Elle n'est toujours pas là. Se disait-il tout haut, comme s'il discutait avec lui- même.

Il rentra dans son grand séjour tout en l'appelant, pour enlever toute forme de doute. Aucune réponse n'avait suivi son appel,  le silence et le vide étaient complets

 Il consulta plusieurs fois sa Rolex, ce qui le rendit encore plus nerveux. Il se versa une rasade de son wyskie, pour se vautrer sur le salon et allumer son écran géant. L'extérieur commençait à s'assombrir, le manteau sombre de l'aurore commençait à vêtir  la terrasse et la piscine, de sa couleur mélancolique. Les minutes et les heures s'égrenaient et la nuit à présent avait  fait avait fait disparaître tout ce paysage extérieur du champ visuel d'Ali, alors que sa fille est toujours absente.

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 Il se leva fit quelques pas, se remit dans son siège, quand le fait divers  de cet accident  revint une nouvelle fois, en rouge, sur le bas côté de l'écran. Tel un leitmotiv,  Cette information revenait à chaque fois, inlassablement,  et La laideur d'Ali, aussi était revenue et avait déformé son visage. ce costar, cette fois-ci, n'avait plus aucun effet sur lui, il est redevenu cet homme laid, repoussant. La gaieté générée par la belle fille avait été phagocytée, par une tristesse qui s'est propagée dans tous les coins de ce bel espace.

 Mais il entendit un bruit de moteur, dans le jardin. Le sang dans les veines d'Ali avait reflué, et les couleurs de la vie avait repris leur droit sur son visage.  Il se précipita machinalement pour ouvrir la porte, mais soudainement, il arrêta  un instant sa course. Il est devenu indécis et intrigué. Cette allégresse à revoir sa fille  s'est transformée en une angoisse et cette indécision d'ouvrir ou non, est devenue un énorme poids trop lourd pour des épaules trop chétives. Il se demandait, pourquoi frapper sur la porte alors qu'elle possédait les clés. Cependant les coups continuèrent de plus belle,  et c'est la mort dans l'âme qu'il se décida d'ouvrir cette maudite porte.

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-      Bonjour c'est monsieur Ali?

Il était devant un énorme personnage qui paraissait taillée dans du roc. Très grand,  des épaules d'athlètes, un menton rebelle fissuré au milieu par une large fossette, une tête  aussi carrée que sa stature qui lui donnaient un air d'Un lutteur brutal. 

-      Oui, répondit craintivement Ali.

-      Inspecteur Mourad, de la brigade criminelle d'Alger centre.

Cette présentation avait fini par ronger toute la ténacité d'Ali. n'ayant plus aucun contrôle sur son corps, il tomba comme un ivrogne prit de vertige.

L'inspecteur le souleva, comme un bébé, pour le mettre sur le fauteuil du salon, alors que l'écran géant, montrait les image de la fille sous le pont de Telemly, d'Alger centre. Il éteigna, le téléviseur et

réanima Ali, qui à cet instant, ne savait plus où il se trouvait. Il lui donna une rasade de son black and Dekker, ce qui l'avait remis sur pied. Sans qu'il n' oublie de se faire servir à son tour. Il reprit une seconde rasade, et l'inspecteur aussi, pour faire face a ce qu'il allait entendre.

-      Fériel est ta fille ?

·        Il ne répondit pas, tétanisé par cette seconde question, il ouvrit ses paupières  tellement fort,  que l’inspecteur, craignait que les deux boules rondes, qui lui servaient à voir, allaient sortir de leurs orbites, pour aller rouler sur la dalle de sol.   Leurs rougeurs étaient tellement prononcées, que l'inspecteur se demandait si le sang n'allait pas en sortir. Mais le  hochement de tête d'Ali, affirmant sa paternité,  avait décidé l'inspecteur à ne plus poser des questions. Il avait peur qu’il ne chute une nouvelle fois. D'ailleurs Ali,  ne pouvait  prononcer plus aucun mot.

-       je vais te demander monsieur de me suivre.

Machinalement, à pas saccadés, Ali ,  suivit l'inspecteur jusqu'à ce qu'il soit stoppé, et invité à prendre place dans la voiture de police stationnée dans un coin du jardin.

-      Mets toi derrière.

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L'inspecteur, lui ouvrit la porte de derrière et il se mit à côté de lui, tout en donnant au chauffeur, l'ordre de démarrer.

-      À la morgue de l'hôpital Mustapha.

Ali, n'avait toujours pas prononcé un seul mot. Son visage était collée sur la vitre de la porte, et c’est à travers elle, qu’il revit toute sa misérable vie. Quelques gouttes de larmes  glissèrent sur son visage,  quand ils arrivèrent à la rue porte neuve, sur la haute Casbah. Les souvenirs avaient commencé à déferler dans son subconscient..

Il se voyaient sur cette rue, courir derrière le ballon  devant les  spectateurs, qui encourageaient les deux équipes de bambins. Il était fier de porter le numéro 10 et savait très bien joué. Il aurait pu être un grand inter Gauche. Mais  à cette époque, le foot ne nourrissait point son bonhomme. Il avait choisi l'instruction pour échapper a cette vie des misérables.

 Une seule chambre dans une bâtisse, dans la haute Casbah était sa demeure, lui  sa mère et ses deux frères. Il était le plus jeune et n'avait pas connu son père, qui parait-il, il lui ressemblait. L'ainé des trois frères  Omar, ressemblait à sa mère qui était très belle et l'autre Ahmed était presque aussi beau que son frère ainé. Quant à lui les gènes de son père avait eu raison de lui. Il se demandait pourquoi, il a été choisit lui et pas un autre.

 Dans une  seule chambre, s’entassait toute la famille. Jusqu‹à l’âge de  28 ans, il dormait sous le lit de sa mère avec son frère Ahmed et son frère ainé Omar, qui partit plus tôt en France.  leur maman, les avaient mis  Côte à côte sous son lit. Ali se souvenait, qu'il devait se levait à six heure du matin, pour qu'il achète le lait et partir ensuite à l'école, sa mère le tirait de sous le lit, par les pieds, comme on soutire un pain bien cuit, du four. La maman qui ressemblait beaucoup à Férial, été obligé  pour préparer le petit déjeuner ou le dîner, de sortir à l’extérieur de la chambre. Le patio, était cet endroit salutaire, qui servait, non seulement pour cuisiner, mais aussi à la lessive, la vaisselle…un puit est omni présent dans tous les patios des bâtisses de la Casbah d'Alger. Cet endroit, servait aussi  à une petite salle des fêtes…pour les mariages ou les circoncisions et  tous les co locataires se rencontrent à cet endroit névralgique.  Mais, les femmes se sauvent se cacher dans les chambres jouxtant la coursive, quand un homme s’y présente. Ce dernier  pour marquer sa présence, il prend soin de tousser dans la skiffa, attendant que les lapines rejoignent leurs repère qui étaient, les chambres jouxtant la coursive. En principe l’antre de l’homme, est la rue et celui de  la femme, la maison.

La nuit pour étudier , Ali devait sortir dans la rue à la recherche d'un lampadaire. Il était le seul de ses frères à avoir fait des études poussées. le plus grand Omar avait commencé très jeune à travailler. Il a tout essayé. Du brigandage depuis son enfance aux travaux les plus pénibles. Mais il n'a jamais baissé les bras.  Sa mère, sans afficher son amour pour lui devant ses enfants,  l’aimait plus que les autres. Il avait réussi à placer son frère Ahmed   dans une école professionnelle, Qui au bout  de trois ans, il est devenu un bon plombier.  quant à Ali il progressait dans ses études, pour devenir par la suite un grand chirurgien très connu, puis Directeur d'un grand hôpital à Alger.

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-      Ecoutes mon frère, je dois partir et je reviendrai. Ne  laisse surtout pas tomber Ali et ta mère.

-      Mais tu vas où,  ma mère qui t'aime plus que nous deux réunis va mourir de chagrin. En plus tu n'as pas de passeport.

-      Je vais  à Marseille clandestinement, dans un navire de marchandises, cette nuit. je reviendrais dés que j'aurais accompli une affaire. Et je vous enverrez de l'argent

Il serra son frère cadet longuement, puis partit sans qu'il ne puisse retenir ses larmes. De loin, il lui dit.

-       Dis à maman que je l'aime et que je reviendrai.

Il essaya de le suivre les larmes aux yeux, mais Omar lui avait fait un geste qui l'avait stoppé net. Il n'a jamais pu revoir sa mère qui,  sur son lit de mort, demanda à ses enfants de retrouver leur frère Omar.

 Ahmed habite toujours à la  Casbah quant à Omar, il n'a jamais donné signe de vie,  et Ali est devenu propriétaire d'une coquette villa dans un quartier huppé d'Alger. Depuis il a jamais visite son frère. Il voulait effacer de sa conscience toute cette vie misérable.

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arrivèrent enfin à l'hôpital, l'inspecteur invitât Ali à le suivre. Ils marchèrent tous les deux côte à côte dans un long corridor qui dégageait des mauvaises odeurs . Le policier ouvrit une porte, parmi tant d’autres, tout en demandant à son compagnon de rentrer dans une grande chambre. Un geste de l’inspecteur a été suffisant pour qu’une personne ouvre un grand tiroir.

-      Tu peux identifier, cette personne ?

 Ali s’approcha, tout doucement et craintive ment, mais dés son arrivée, il chancela, puis tomba, comme une feuille qui chute od’un figuier.

Des soins lui ont été prodigués à la réanimation,  mais il devait passer la nuit à l’hôpital pour un suivi.  L'inspecteur avait conclu que la  fille était bel et bien  Fériel la fille du docteur Chaban Ali.

Le lendemain matin, l'inspecteur‹ déposa Ali devant le portail de la villa. Il continua à pied pour arriver à la porte d'entrée  qui était restée ouverte. il n'osa pas défiait le vide du grand salon et l’absence de sa fille. Il se laissa tomber sur le banc de la skiffa et tout en tenant sa tête entre ses mains, il chiala comme un bambin, puis il se leva  vida son fiel en traitant le bon Dieu de tous les noms d'oiseaux. Il lui avait enlevé le seul être qu’il aimait. Sa mère, son grand frère, sa femme, puis sa fille et les deux dernières dans des évènements tragiques. Toute sa colère avait été vidée sur cette porte, qui lui rappelait son passé de la Casbah. Furieusement Il s'échinait à la boxer jusqu'au saignement de ses points.

-       Pourquoi Dieu tu m'as crée pour me faire souffrir. Je suis hideux, pourquoi mon père et non ma mère qui m'a transmise ses gènes ? Pourquoi mon Dieu, tu m'as enlevé tout ceux qui m'aiment pour ce que je suis et non pour ce que je possède. Prend tout ce que tu m'as donné et rend moi ma fille Fériel.

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