SOLAS 79 Posted March 14, 2022 Partager Posted March 14, 2022 PARTAGER SUR:FacebookTwitter Linked In Email par Chems Eddine Chitour. « Le spectacle du monde ressemble à celui des Jeux olympiques : les uns y tiennent boutique ; d’autres paient de leur personne, d’autres se contentent de regarder ». Pythagore mathématicien grec Résumé : L’armée russe annonce avoir pris les laboratoires de recherche bactériologique. Cette nouvelle a de quoi inquiéter en ce sens qu’en théorie les armes bactériologiques sont interdites depuis près d’un siècle après la grande guerre de 14-18 où les belligérants ont usé et abusé du gaz moutarde (chlore) arme terrible qui détruit rapidement le système respiratoire. Accusations mutuelles. Dans la vraie vie aucun pays qui a les moyens scientifiques technologiques de fabriquer des armes de destruction massive le fait laissant aux natifs le soin de croire aux conventions. Une réalité les Etats Unis ont installés dans les pays de l’Otan des laboratoires bactériologiques aux frontières de la Russie (Ukraine, Géorgie..) Cette affaire nous rappelle avec frayeur la pandémie du Covid 19 dont on ne sait toujours pas les causes réelles et initiales de la pandémie. Décidément dans le monde fera de plus en plus à la guerre de tous contre tous et malheur aux pays faibles. Les Nations Unies ce « grand machin » sont une coquille vide qui rappelle à s’méprendre le sort de la Société des nations moribonde dont a été le prélude à la seconde guerre mondiale. Malheur aux sociétés qui vivent encore dans une dimension magique La guerre bactériologique : Après le Covid une autre catastrophe Lors de leurs avancées les troupes russes ont pu s’emparer de conteneurs pas comme les autres. Comme le rapporte l’agence russe Tass, à propos des labos bios en Ukraine « Plus de 140 conteneurs contenant des ectoparasites de chauves-souris ont été prélevés dans un laboratoire biologique de Kharkov en Ukraine », a déclaré jeudi le chef de la force russe de radioprotection, de protection chimique et biologique, Igor Kirillov. « L’analyse des documents obtenus confirme que plus de 140 conteneurs contenant des ectoparasites de chauves-souris – puces et tiques – ont été prélevés du laboratoire biologique de Kharkov à l’étranger », ajoutant que le Pentagone s’intéressait également aux insectes capables de véhiculer des maladies infectieuses dangereuses ».1 « Le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konashenkov, a déclaré plus tôt jeudi que l’analyse des documents des bio-laboratoires en Ukraine qui ont été obtenus au cours de l’opération militaire spéciale dans ce pays a révélé des preuves que le Pentagone avait financé des recherches visant à développer un mécanisme de propagation latente d’agents pathogènes mortels. » Projet d’étude des chauves-souris ; Projet d’étude des oiseaux migrateurs UP-4 et protocole de capture d’oiseaux d’Ukraine en Russie (1) 2 « Les informations reçues de diverses sources confirment le rôle de premier plan de l’Agence américaine de réduction des menaces pour la défense dans le financement et la conduite de recherches biologiques militaires sur le territoire ukrainien. Les détails du projet UP-4 sont devenus connus, qui a été mis en œuvre avec la participation de laboratoires de Kiev, Kharkov et Odessa et a été conçu pour la période allant jusqu’en 2020. Son objectif était d’étudier la possibilité de propagation d’infections particulièrement dangereuses par migration oiseaux, dont la grippe H5N1 hautement pathogène, dont le taux de mortalité atteint 50 % pour l’homme, ainsi que la maladie de Newcastle ». L’intention de viser la Russie « En raison du fait que l’Ukraine a une situation géographique unique où les routes de migration transcontinentales se croisent, 145 espèces biologiques ont été étudiées dans le cadre de ce projet. Dans le même temps, au moins deux espèces d’oiseaux migrateurs ont été identifiées, dont les itinéraires passent principalement par le territoire de la Russie. Dans le même temps, des informations sur les routes migratoires passant par les pays d’Europe de l’Est ont été résumées. De toutes les méthodes développées aux États-Unis pour déstabiliser la situation épidémiologique, celle-ci est l’une des plus imprudentes et irresponsables, car elle ne permet pas de contrôler l’évolution ultérieure de la situation. Ceci est confirmé par le déroulement de la pandémie d’une nouvelle infection à coronavirus, dont la survenue et les caractéristiques soulèvent de nombreuses questions. De plus, le projet R-781 est intéressant, où les chauves-souris sont considérées comme porteuses d’agents potentiels d’armes biologiques. Parmi les priorités identifiées figurent l’étude des pathogènes bactériens et viraux pouvant être transmis des chauves-souris à l’homme : pathogènes de la peste, de la leptospirose, de la brucellose, ainsi que des coronavirus et des filovirus » (1). « Il convient de noter que les recherches sont menées à proximité des frontières de la Russie – dans les régions de la côte de la mer Noire et du Caucase. Le projet est mis en œuvre avec la participation non seulement de laboratoires biologiques ukrainiens, mais également géorgiens contrôlés par le Pentagone en coopération avec le Virginia Polytechnic Institute et le US Geological Survey. Les documents analysés sur le projet UP-8, visant à étudier le virus de la fièvre hémorragique congo-criméenne et les hantavirus en Ukraine, réfutent clairement la déclaration publique américaine selon laquelle seuls les scientifiques ukrainiens travaillent dans les biolabs du Pentagone en Ukraine sans l’intervention de biologistes américains. L’un des documents confirme que toutes les études sérieuses à haut risque sont menées sous la supervision directe de spécialistes des États-Unis. (…) En outre, les documents étudiés contiennent des propositions d’expansion du programme militaro-biologique américain en Ukraine. Ainsi, il y avait des preuves de la poursuite des projets biologiques achevés UP-2, UP-9, UP-10, visant à étudier les agents pathogènes de l’anthrax et de la peste porcine africaine ». (1) « Le Pentagone s’intéresse également aux insectes vecteurs capables de propager des maladies infectieuses dangereuses. L’analyse des matériaux obtenus confirme le transfert de plus de 140 conteneurs contenant des ectoparasites de chauves-souris – puces et tiques du biolab de Kharkov à l’étranger. De manière significative, des recherches similaires ont été menées dans les années 1940 sur le développement de composants d’armes biologiques par l’unité japonaise 731, dont les membres ont ensuite fui vers les États-Unis pour échapper aux poursuites pour crimes de guerre. Les représentants des pays occidentaux sont extrêmement prudents quant à la remise de leurs biomatériaux. Dans le même temps, les documents disponibles confirment de nombreux cas de transfert d’échantillons biologiques de citoyens ukrainiens à l’étranger. (…) Un autre exemple est le projet financé par l’Allemagne n° 68727 EN sur l’étude des agents pathogènes de la fièvre hémorragique du Congo-Crimée et des hantavirus. Dans le cadre de ce projet, mille échantillons de sérum sanguin de citoyens de différentes régions d’Ukraine appartenant exclusivement à l’ethnie slave ont été donnés à l’Institut Bernhard Nocht de médecine tropicale (Hambourg). Il est fort probable que l’un des objectifs des États-Unis et de ses alliés soit de créer des bioagents capables de cibler sélectivement différentes populations ethniques » (1). Les États-Unis admettent l’existence de laboratoires biologiques dangereux en Ukraine Lors d’une audition de la commission des affaires étrangères du Sénat américain le 8 mars, la sous-secrétaire d’État Victoria Nuland a signalé la présence d’armes biologiques en Ukraine, où des recherches sur la biosécurité avaient été menées. Elle s’est dite préoccupée par la possibilité que ces bio-laboratoires et les matériaux qui s’y trouvent soient pris en charge par les forces armées russes. Selon les informations disponibles, les Américains ont déjà réussi à évacuer la majeure partie de la documentation, y compris les bases de données, les biomatériaux et les équipements des laboratoires de Kiev, Kharkov et Odessa vers l’Institut de recherche d’épidémiologie et d’hygiène de Lvov et le consulat américain à Lvov. La possibilité de transférer une partie de la collection en Pologne n’a pas été exclue. En fait, avec sa déclaration, Nuland a indirectement confirmé le programme militaro-biologique du Pentagone en Ukraine en contournant les accords internationaux existants. Elle a admis l’existence de laboratoires biologiques dangereux en Ukraine. Ceux-ci ne doivent pas tomber entre les mains des Russes. Combien de laboratoires biologiques les États-Unis sont censés avoir en Ukraine Quelles allégations les Russes et les Chinois ?»3 Historique et révélations sur les laboratoires biologiques américains en Ukraine On se souvient que l’une des premières retombées de Maiden en 2014 fut de disposer de l’Ukraine comme un laboratoire d’expérimentation . On se souvient du mépris traduit par la fameuse phrase de la représentante américaine évaluant l’apport de l’Europe. Dans ce cadre le rouleau compresseur a fait que l’administration ukrainnienne avait essayé de résister en vain. : Nous lisons ce témoignage :« L’ancien Premier ministre ukrainien Mykola Azarov, sous le président Viktor Ianoukovitch, s’est exprimé sur les activités des laboratoires biologiques du département américain de la Défense sur le territoire de son pays. Dans son Facebook, il a souligné que son gouvernement n’avait rien à voir avec l’ouverture de ces centres. La décision de commencer cette collaboration avec les Américains a été prise par le cabinet de Ioulia Timochenko. Et un accord a été signé entre le département américain de la Défense et le ministère ukrainien de la Santé sur la création de tels laboratoires en août 2005 sous la présidence de Viktor Iouchtchenko, alors que Timochenko était déjà à la retraite. « Que dire? Bien sûr, pas un seul pays souverain et indépendant qui pense à son peuple et à l’avenir ne laissera les autres s’occuper des questions de sécurité biologique de la population », écrit Azarov »4. « Il note que les objectifs pour lesquels ces laboratoires ont été créés sont inconnus à ce jour, puisque toutes leurs activités sont classifiées et que les citoyens ukrainiens ne sont même pas autorisés à travailler en étroite collaboration. Depuis 2005, les États-Unis ont établi des laboratoires à Odessa, Vinnytsia, Lvov, Kherson, Ternopil et un certain nombre d’autres colonies en Ukraine. J’insiste sur le fait que ce sont les laboratoires de l’armée américaine », Selon lui, après l’arrivée au pouvoir de son gouvernement en 2010, des négociations ont été lancées avec les Américains sur cette question. En 2012, Kiev a commencé à parler d’accorder aux scientifiques ukrainiens l’accès à ces centres ou leur fermeture complète. A cette époque, des inspections des activités de ces laboratoires ont été initiées. On nous a montré quelque chose, mais ce que nous avons vu ne nous convenait pas. En 2013, nous avons envoyé une lettre officielle au gouvernement américain pour résilier cet accord. Ce qui s’est passé ensuite, vous le savez vous-même : un coup d’État, Maïdan, qui, en fait, a été organisé par les Américains. Maintenant, ces laboratoires continuent de travailler en Ukraine. Personne ne les contrôle, ils fleurissent », conclut Azarov » (4) Les accusations américaines: Un contre -feu Dans une dépêche d’agence AFP du 9 mars 2022 Les États-Unis ont accusé mercredi la Russie et la Chine de répandre « intentionnellement » des « mensonges » sur de prétendus laboratoires américains d’armes biologiques et chimiques en Ukraine, affirmant redouter plutôt un recours russe à de telles armes prohibées. « Le Kremlin répand intentionnellement des mensonges purs et simples selon lesquels les États-Unis et l’Ukraine mènent des activités liées à des armes chimiques et biologiques en Ukraine », a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price dans un communiqué. « Nous avons aussi vu que des responsables de la République populaire de Chine colportaient ces théories du complot », a-t-il ajouté. « Ce n’est pas la première fois que la Russie invente de telles fausses accusations contre un autre pays », a-t-il affirmé, assurant qu’elles avaient été « infirmées de manière définitive et à plusieurs reprises ». Interrogée mardi lors d’une audition parlementaire, la numéro trois de la diplomatie américaine Victoria Nuland avait affirmé que l’Ukraine disposait « d’installations de recherche biologique ». « Nous sommes de fait à présent assez inquiets par la possibilité que les forces russes tentent d’en prendre le contrôle », avait-elle ajouté, assurant travailler avec les Ukrainiens pour éviter que ces matériaux sensibles « puissent tomber aux mains » de Moscou. « Maintenant que la Russie a émis ses fausses accusations et que la Chine semble faire sienne cette propagande, nous devons surveiller tout possible recours par la Russie à des armes chimiques ou biologiques en Ukraine , les États-Unis respectaient « pleinement » les textes internationaux sur ces armes interdites, contrairement à la Russie, que les Occidentaux accusent d’avoir « empoisonné » des opposants et soutenu le régime syrien « qui a utilisé de manière répétée des armes chimiques ». a prévenu sa porte-parole Jen Psaki sur Twitter.5 Le programme d’armes biologiques du Pentagone n’a jamais pris fin Faut il tomber des nues et accepter que les Etats Unis n’ont pas de laboratoires en dehors du territoire américain ? Se serait naïf que de le croire ! l’article suivant très instructif explique par le menu ce gigantesque maillage du monde par les laboratoires américains à l’étranger Nous lisons : « À la lumière de la guerre de libération/dénazification et démilitarisation menée par la Russie en Ukraine, l’article qui suit, bien que datant de 2018 et relatif à l’infrastructure mondiale massive de laboratoires d’armes biologiques que les États-Unis maintiennent dans le monde — mais aussi en Ukraine et en Géorgie — laisse à penser que la démilitarisation de l’Ukraine par la Russie ne concernerait pas uniquement les armes dites conventionnels, mais également les armes biologiques (même si ces dernières font certainement l’objet d’attentions particulières, au vue de leurs natures) ».6 « L’armée américaine produit régulièrement des virus, bactéries et toxines mortels en violation directe de la Convention des Nations Unies sur l’interdiction des armes biologiques. Des centaines de milliers de personnes involontaires sont systématiquement exposées à des agents pathogènes dangereux et à d’autres maladies incurables. Des scientifiques de la guerre biologique utilisant la couverture diplomatique testent des virus artificiels dans les laboratoires biologiques du Pentagone dans 25 pays à travers le monde. Ces laboratoires bilogoqies américains sont financés par la Defense Threat Reduction Agency (DTRA [« Agence de réduction des menaces de la Défense »]) dans le cadre d’un programme militaire de 2,1 milliards de dollars — Cooperative Biological Engagement Program (CBEP [« Programme coopératif d’engagement biologique »]) — et sont situés dans des pays de l’ex-Union soviétique tels que la Géorgie et l’Ukraine, au Moyen-Orient, en Asie du Sud-Est et en Afrique(..) (…) » (6) Le Pentagone — Comment tuer 625 000 personnes pour seulement 0,29 $ par décès Le Pentagone a une longue histoire dans l’utilisation des insectes comme vecteurs de maladies. Selon un rapport de l’armée américaine de 1981 partiellement déclassifié, les scientifiques américains spécialistes de la guerre biologique ont mené un certain nombre d’expériences sur les insectes. Ces opérations faisaient partie de la guerre entomologique des États-Unis dans le cadre du Programme des armes biologiques des États-Unis. Un rapport de l’armée américaine en 1981 a comparé deux scénarios — 16 attaques simultanées sur une ville par des moustiques A. Aegypti, infectés par la fièvre jaune, et l’attaque par aérosol Tularemia, et évalue leur efficacité en termes de coût et de pertes ». (6) Dans cette grave affaire, une fois de plus l’impuissance des Nations Unies devenue muette quand il s’agit de dire le droit .Quelques mots cependant sur l’OMS une organisation des Nations Unies qui se demande comment les laboratoires pourraient servir de justification à la guerre. L’OMS a demandé à l’Ukraine de détruire les « agents pathogènes hautement dangereux » dans les laboratoires biologiques afin de prévenir la propagation des maladies. Pourquoi l’OMS a demandé à l’Ukraine de détruire les biosubstances ? Pourquoi l’existence de tels laboratoires biologiques n’a rien d’inhabituel selon l’OMS ? L’agence admet maintenant que les développements seraient effrayants seraient dangereux donnant corps au fait que les conventions sont faites pour être bafouées. On se souvient que dans le cas du coronavirus plusieurs accusations mutuelles entre américains et chinois qui s’accusent mutuellement de cette pandémie sachant aussi que dans une Lettre ouverte de 18 scientifiques américains dans le revue Science Les deux thèses, celle d’une fuite accidentelle d’un laboratoire ou celle d’une contagion par transmission de l’animal à l’homme du virus, restent toutes deux possibles. On ne sait toujours pas ce qui s’est passé ; Une certitude à des degrés divers les pays développés ont tous des laboratoires de type P4 ou toutes recherches prohibées sont en cours ; Ces pays sont signataires sur la convention des armes biologiques interdisant les armes biologiques La Russie dénonce à l’ONU, preuves à l’appui, les armes biologiques de la peste, anthrax, tularémie, choléra… Le Représentant permanent de la Russie, Vassily Nebenzia, a demandé une réunion urgente du Conseil de Sécurité pour expliquer la réalité des laboratoires de biologie pris par l’armée russe . Il déclare que l’Ukraine menait des expériences biologiques extrêmement dangereuses, visant à améliorer les propriétés pathogènes de la peste, de l’anthrax, de la tularémie, du choléra et d’autres maladies mortelles à l’aide de la biologie de synthèse. Le tout étant financé et supervisé par la Défense Extrait de son discours : « La « pandémie de COVID-19″ a démontré à quel point l’humanité est vulnérable face aux menaces biologiques. Elle nous a fait payer un lourd tribut et continue de coûter des vies. Lorsque la Convention sur les armes biologiques et à toxines (BTWC) est entrée en vigueur en 1975, on espérait que le monde serait au moins à l’abri des menaces biologiques d’origine humaine, car tous les États signataires ont pris conscience des risques énormes liés à l’utilisation d’armes biologiques (BW) et ont abandonné les plans pour les développer. Le ministère russe de la Défense a mis la main sur des documents confirmant que l’Ukraine a développé un réseau d’au moins 30 laboratoires biologiques qui hébergent des expériences biologiques extrêmement dangereuses, visant à améliorer les propriétés pathogènes de la peste, de l’anthrax, de la tularémie, du choléra et d’autres maladies mortelles à l’aide de la biologie de synthèse. Ce travail est financé et directement supervisé par la Defense Threat Reduction Agency (DTRA) des États-Unis, entre autres dans l’intérêt du Centre national du renseignement médical du Pentagone »7. « (…) Tous les documents sont disponibles sur le site Web du ministère russe de la Défense et sont présentés lors de briefings quotidiens. Permettez-moi de citer les exemples les plus éloquents. L’Ukraine a une situation géographique unique, où les routes migratoires transcontinentales des porteurs potentiels de maladies dangereuses se croisent. Beaucoup de ces itinéraires traversent les territoires de la Russie et de l’Europe de l’Est. (…) Alors que les États-Unis eux-mêmes ont mis fin à la recherche biologique à des fins militaires sur leur territoire en raison des risques élevés qu’elle représentait pour la population américaine, les autorités de Kiev ont en fait accepté de transformer leur pays en un site d’essais biologiques et de faire utiliser leurs citoyens comme sujets d’essais potentiels. (…) Aucune région du monde ne peut se sentir totalement en sécurité aujourd’hui. Les États-Unis supervisent plusieurs centaines de biolabs dans 30 pays, notamment au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie du Sud-Est et sur le pourtour de l’ex-URSS. Washington n’accepte pas de les soumettre à une vérification internationale. À partir de 2001, il a empêché l’élaboration d’un protocole contraignant à la BTWC qui devrait prévoir un mécanisme de vérification fiable pour contrôler le respect de la Convention par les États » (7) Que dit la convention des Nations Unies ? Indépendamment de ce qu’ déclaré le représentant de la Russie au conseil de sécurité concernant la convention des armes biologiques et à toxines de 1975,,pour rappel comme nous le lisons sur ce rapport : « Lors de la troisième convention de Genève signée en 1925, les nations signataires s’engageaient à ne plus utiliser d’armes chimiques dans les futurs conflits, « l’usage militaire de gaz asphyxiants ou toxiques, ou tous les liquides, matériaux ou mécanismes similaires, ont été justement condamnés par le monde civilisé. » Le Protocole de Genève de 1925 interdit l’emploi à la guerre d’armes biologiques (bactériologiques). Il stipule que « l’emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires, ainsi que de tous liquides, matières ou procédés analogues, a été à juste titre condamné par l’opinion publique générale du monde civilisé » et précise que l’ L’emploi de ces substances a été interdit par « les traités concernés sont parties la plupart des puissances du monde ». Il ajoute que « les Hautes Parties contractantes, en tant qu’elles ne sont pas déjà parties à des traités prohibant cet emploi, reconnaissent cette interdiction, acceptent d’étendre cette interdiction d’emploi aux moyens de guerre bactériologiques et convenables de se considérez comme lié entre elles aux termes de cette déclaration ». Certains signataires du Protocole de Genève ont, toutefois, émis des réserves (..) En 1972, la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines a été ouverte à la signature. Elle est entrée en vigueur en 1975 « Aucune disposition en effet, ne prévoit la vérification de l’application des dispositions de ce traité. L’interdiction de base est énoncée à l’article 1 »8 : « « Chaque État partie à la présente Convention s’engage à ne jamais, et en aucune circonstance, mettre au point, fabriquer, stocker, ni acquérir d’une manière ou d’une autre ni conserver :(1) des agents microbiologiques ou autres agents biologiques, ainsi que des toxines quelles qu’en soient l’origine ou le mode de production, de types et en quantités qui ne sont pas destinés à des fins prophylactiques, de protection ou à d’ autres fins pacifiques ;« 2) des armes, de l’équipement ou des vecteurs destinés à l’emploi de tels agents ou toxines à des ailettes hostiles ou dans des conflits armés » (8). « La nécessité de renforcer la Convention sur les armes biologiques a été reconnue lors des conférences d’examen de 1986 et 1991. Une série de mesures de confiance, politiquement contraignantes, ont été décidées en 1986, puis améliorées et étendues en 1991. Les États s ‘engagent notamment à échanger annuellement des informations sur un certain nombre de sujets en rapport avec la Convention. En 1986, quatre mesures de confiance ont été décidées : a) échanges de données sur les centres de recherche et laboratoires ; b) échanges d’informations sur toute apparition de maladies contagieuses ou autre accident amélioré par des toxines .c) encouragement à la diffusion des résultats de la recherche et action en faveur de l’application des connaissances acquises ; d) promotion active des contacts entre scientifiques » Il est ainsi prévu que les États parties communiquent chaque année des informations au Département des affaires du désarmement des Nations Unies ». (8) Là ou le bât blesse c’est qu’il n’y a pas de contrôle C’est le bon vouloir de chaque pays de communiquer et d’échanger sauf quand il s’agira de pays vulnérables. On le voit rien de cela ne voit d’application sauf quand il s’agit de contrôler les pays faibles quand il s’est agit de l’Irak qui aurait des armes de destruction massive .Tout le monde a en tête la petite fiole brandie en févier 2003 par le secrétaire d’Etat américain venu informer l’ONU que les Etats Unis allaient attaquer l’Irak. Dix ans plus tard il fait son mea culpa : « Ce n’était pas un mensonge délibéré de ma part. Je croyais à ce que je disais. Tout le monde, le Président, les membres du gouvernement et le Congrès y croyaient. Le Président m’a choisi parce que j’étais le plus crédible vis-à-vis de la communauté internationale, mais, encore une fois, je ne faisais que transmettre ce que les seize agences de renseignement disaient. Et je pense que si vous aviez été à ma place et que vous aviez vu les documents que l’on m’a présentés vous auriez cru à tout cela, vous aussi ».9 La base d’expérimentation de B2 Namous en Algérie L’Algérie a reçu en héritage sur son sol des laboratoires ou des armes biologiques ont été développés à la base de B2 Namous en dépit des règles internationales Nous lisons ce que rapporte l’encyclopédie Wikipédia : « le ministère de la Défense français installe une base secrète d’essais d’armes chimiques et bactériologiques dans l’oued Namous nommée B2-Namous et située dans un no man’s land au sud de Beni Ounif (…) Il est remis en activité en 1965 à l’initiative du président Charles de Gaulle, à la suite et dans le cadre du renouvellement du contrat de bail préalablement établi par les accords d’Évian de 1962 . La divulgation de ce secret militaire et diplomatique est le fait du magazine Le Nouvel Observateur qui en a fait la une de son no 1720 d’octobre 1997 »10 « Le 21 octobre 1997, interpellé à ce propos par un journaliste de la chaîne télévisée France 2, le ministre de la Défense d’alors (1960-1969), Pierre Messmer, déclare : « Tous les pays, qui avaient une certaine forme d’évolution industrielle et scientifique, s’efforçaient de mettre au point des types d’armes et en particulier, les armes incapacitantes, c’est-à-dire des armes qui, en quelque sorte, paralysent celui qui respire ou reçoit sur la peau le produit chimique en question. Mais B2-Namous c’est au Sahara, et au Sahara, comme on le sait, il n’y a pas beaucoup d’habitants et les expérimentations de la France à B2-Namous ne gênaient pas du tout l’Algérie, au contraire, je dirais au contraire parce que ça apportait autour de B2-Namous une certaine activité qui a disparu complètement quand nous avons fermé le centre. » En mai 2017, le général à la retraite Rachid Benyellès dans son ouvrage « Dans les arcanes du pouvoir » (1962-1999) , soutient que la France a bien continué à tester ses armes chimiques et bactériologiques en Algérie jusqu’à l’ère Chadli Bendjedid, soit jusqu’en 1986. (…)En décembre 2012, un accord est conclu entre le gouvernement français et le gouvernement algérien lors de la visite de François Hollande à Alger, pour que la France entreprenne la dépollution chimique du site » (10) On remarquera au passage, la phrase assassine et mortifère de Pierre Messemer : « au contraire, je dirais au contraire parce que ça apportait autour de B2-Namous une certaine activité qui a disparu complètement quand nous avons fermé le centre » la France nous fait l’aumône en nous inoculant les virus et on devrait ne être reconnaissant ! C’est dire si le mythe des races supérieures est prégnant dans les discours de la France coloniale. Toutes ces multiples atteintes à l’Algérie, ses citoyen(nes) son territoire depuis 132 ans devraient notamment avec le feu d’artifice apocalyptique des gerboises multicolores, s’il a permit au général de Gaulle de déclarer lors de l’une de ses explosions: ‘ Hourra pour la France Elle est plus forte! », nécessite plus que jamais un devoir de lucidité et d’inventaire pour tenter de repartir du bon pied s’il l’on veut vraiment se tourner vers l’avenir . L’Algérie n’ a pas la mentalité de faire rendre gorge pour toutes les exactions à l’instar d’un pays qui continue à faire payer « tout le monde » pour le massacre de masse comme l’a si bine montré Norman Finkelstein dans son ouvrage « l’Industrie de l’holocauste » « Dans son livre, il défend la thèse d’une « industrie » qui consiste en l’exploitation, sous des dehors éthiques, de l’holocauste nazi pour générer du pouvoir et amasser de gros capitaux. Cette industrie aurait à sa tête des organisations juives américaines cherchant la suprématie ethnique et les gains politique et financier »11 Conclusion Le moins que l’on puisse dire est que dans ce combat de géants , les pays pauvres scientifiquement serviront de plus en plus de variables d’ajustement. Le monde deviendra de plus en plus erratique. Les nations scientifiquement développés misent de plus sur la formation de haut niveau et la recherche quand on pense à une structure comme la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) qui invite chaque jour le futur des dix prochaines années « Plusieurs pays, lit on sur cette contribution dont le Canada, souhaitent reproduire le modèle de la DARPA, l’agence de recherche américaine réputée pour ses innovations audacieuses. Est-ce réaliste? Visionnaire, mythique, avant-gardiste : les superlatifs pour décrire la DARPA ne manquent pas. Depuis sa fondation en 1958, l’agence de recherche américaine est devenue synonyme de révolution technologique. En effet, elle a joué un rôle dans la création d’inventions qui ont durablement modelé notre monde : Internet, les systèmes de navigation GPS, la souris d’ordinateur, les avions furtifs, les assistants vocaux, les voitures autonomes et même les vaccins à ARN. Personne ne s’étonnera qu’un tel succès fasse rêver des nations en manque d’inspiration pour canaliser leurs efforts en matière d’innovation. L’Europe, le Japon, la Corée du Sud, la Chine, l’Allemagne et la Grande-Bretagne ont tous lancé leur version de la célèbre agence ou sont en voie de le faire »12 Qu’on se le dise, le monde est profondément dangereux n’a que faire de nos états d’âme les ennemis d’hier peuvent devenir conjoncturellement les amis d’aujourd’hui. Nous l’avons vu avec le revirement spectaculaire américain envers le Venezuela et l’Iran pour cause de pétrole. Sortons du côté magique qui continue encore à nous faire croire que les choses finiront pas s’arranger ! Cruelle erreur ! J’en appelle aux plus hautes autorités de donner une chance à ce pays pour pouvoir émerger au bout d’un long effort fait de résilience de protection de l’élite quelque soit la santé financière du pays pour ainsi préparer l’avenir qu ne serait plus indexé sur une rente mais sur le neurone. Dans ce cadre , il me parait radical d revoir la formation de l’élite, l’organisation de la Recherche et la sélection des élties disséminées dans le pays pour leur donner des conditions de travail dans un environnement approprié qui pourrait être celui de Sidi Abdallah qui deviendrait progressivement un Centre d’excellence dans la formation dans les disciplines du futur, l’hydrogène, mais aussi en recherche en prise directe avec les préoccupations du pays.. Professeur émérite Chems Eddine Chitour Ecole Polytechnique Alger Citer Link to post Share on other sites
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