SOLAS 79 Posted April 12, 2022 Partager Posted April 12, 2022 par Germán Gorraiz López. Charles Wright Mills, dans son livre « L’élite au pouvoir » (1956), indique que la clé pour comprendre la préoccupation nord-américaine se trouverait dans l’organisation excessive de leur société. Ainsi, l’establishment serait « le groupe d’élite formé par l’union des sous-élites politiques, militaires, économiques, universitaires et des médias de masse des États-Unis », des lobbies de pression qui seraient interconnectés à travers « une alliance agitée basée sur leur communauté » d’intérêts et orientée vers la métaphysique militaire. Ce concept repose sur une définition militaire de la réalité et qui aurait transformé l’économie en une guerre économique permanente et dont le paradigme serait les Rockefeller en participant aux lobbies financiers, militaires et industriels juifs et dont l’un des membres, David, serait le promoteur de la Commission Trilatérale(TC) en 1973. Jusqu’à Eisenhower, la CIA n’était que l’organisation centrale de renseignement du gouvernement des États-Unis et était à l’origine de multiples tâches de formation d’insurgés et de déstabilisation des gouvernements agissant contre les intérêts politiques du Pentagone. Mais, les lobbies militaires et financiers (tous les deux engloutis par le lobby juif) n’ont pas pu résister à la tentation de créer un gouvernement de facto qui manipulerait les tenants et les aboutissants du pouvoir, entraînant l’apparition d’une nouvelle entité (le complexe militaro-industriel, selon les mots de Eisenhower), réfractaire à l’opinion publique et au contrôle du Congrès et du Sénat des États-Unis). Actuellement, la « Compagnie » aurait été transmuée sous la forme du soi-disant département de la Sécurité nationale (Homeland Security) et 17 nouveaux chefs seraient nés de l’hydre CIA sous la forme d’agences de renseignement qui composeraient la communauté du renseignement américain (La Quatrième Branche du Gouvernement selon Tom Engelhardt), des agents pathogènes à caractère totalitaire et transformés en un État parallèle, un véritable pouvoir dans l’ombre englouti par le « Club des îles » de George Soros et qui aurait conspiré contre Vladimir Poutine. Biden et Soros à la recherche de la baleine blanche russe ? Les déclarations dures de Joe Biden sur la Russie (Poutine est un « criminel de guerre ») et la mise en œuvre de sanctions pour parvenir à l’asphyxie économique et à la famine financière de la Russie à la suite de la crise ukrainienne ont mis en scène l’arrivée de la guerre froide 2.0 et le retour des thèses de la géopolitique de George Kennan qui affirmait que « dire que le renversement des régimes hostiles aux États-Unis est l’objectif principal des services de renseignement américains est un secret de polichinelle ». Cela serait symbolisé par la bévue de Joe Biden en déclarant que « cet homme [Vladimir Poutine] ne peut pas rester au pouvoir ». Vladimir Poutine est conscient de la nouvelle dynamique d’action-réaction dans laquelle seront désormais engagées les relations russo-américaines (guerre froide 2.0) et qui se traduira par l’intensification de la stratégie américano-kentienne d’étouffement de l’économie russe. Cette stratégie puiserait aux sources de la théorie exposée par Sherman Kent dans son livre « Strategic Intelligence for North American World Policy » et publié en 1949 où il prévoyait que « la guerre n’est pas toujours conventionnelle : en fait, une grande partie de la guerre, lointaine et la plus proche, a toujours été menée avec des armes non conventionnelles : […] armes politiques et économiques ». Plus tard, il ajoute que les instruments de la guerre économique « consistent en la carotte et le bâton » : « le blocus, le gel des fonds, le « boycott », l’embargo et la liste noire d’une part ; les subventions, les prêts, les traités bilatéraux, de troc et d’accords commerciaux d’autre part ». Cette doctrine se refléterait dans la mise en œuvre récente de sanctions contre la Russie qui cherchent à parvenir à sa famine financière et à l’asphyxie économique qui conduit à un défaut ou à une suspension des paiements couplée à une inflation stratosphérique qui entraîne un coût de la vie inabordable pour la société russe et qui, plus tard, puissent aboutir à une révolution de couleur contre Vladimir Poutine. En cas d’échec de cette stratégie, on pourrait assister au retour de la thèse géopolitique de George Kennan, diplomate et conseiller des États-Unis dans les années 1940 et idéologue de la politique dite d’endiguement de l’URSS, qui affirmait que « dire que le renversement des régimes hostiles aux États-Unis est l’objectif principal des services de renseignement américains, c’est un secret de polichinelle ». Cette doctrine pourrait avoir son expression dans un futur complot contre Vladimir Poutine qui aurait la paternité du soi-disant « Club des Îles » avec des actifs proches de 10 billions de dollars et dont la tête visible selon le journaliste d’investigation, Daniel Estulin, serait le financier et concepteur expert des « révolutions de couleur », George Soros. George Soros compterait sur l’aide de l’exilé et ancien homme d’affaires engagé dans le pétrole, Mikhaïl Khodorkovski, mais fondateur du mouvement Russie ouverte, pour déplacer ses pions stratégiquement situés à des postes clés de l’administration, des médias, du FSB et de l’armée pour mettre en œuvre un coup d’État sans effusion de sang contre Vladimir Poutine, ravivant le coup d’État contre Nikita Khrouchtchev (1964). Le rêve obsessionnel de George Soros et de l’Open Society Foundation (OSF), d’obtenir la soumission de la Russie, serait réalisé. La Russie serait pour George Soros la « baleine blanche qu’il essaie de chasser depuis des décennies ». source : Observateur Continental Citer Link to post Share on other sites
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