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Le Brent pourrait dépasser 150 dollars le baril si l'offre de pétrole russe diminue, selon BofA


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information fournie parREUTERS27/05/2022 
 
 
 
 

LE BRENT POURRAIT DÉPASSER 150 DOLLARS LE BARIL SI L'OFFRE DE PÉTROLE RUSSE DIMINUE, SELON BOFA

LE BRENT POURRAIT DÉPASSER 150 DOLLARS LE BARIL SI L'OFFRE DE PÉTROLE RUSSE DIMINUE, SELON BOFA

(Reuters) - Le baril de Brent de mer du Nord pourrait dépasser les 150 dollars en cas de forte diminution des exportations du pétrole russe, ont déclaré vendredi les analystes de Bank of America (BofA) Global Research.

Les cours pétroliers ont flambé après l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février: le baril de Brent avait dépassé 139 dollars le 7 mars, du jamais vu depuis 2008, et celui de brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) est monté jusqu'à 130,5 dollars à la même date.

Ils évoluaient respectivement autour de 117 dollars et 113 dollars ce vendredi vers 11h40 GMT.

"Avec notre objectif de 120 dollars le baril de Brent maintenant en vue, nous pensons qu'une forte contraction des exportations de pétrole russe pourrait (...) pousser le Brent bien au-delà des 150 dollars le baril", a déclaré BofA dans une note de recherche.

La Commission européenne a proposé il y a trois semaines d'imposer progressivement un embargo sur le pétrole russe dans le cadre d'un nouvel ensemble de sanctions, ce à quoi la Hongrie, l'allié le plus proche de Moscou au sein de l'UE, s'oppose.

BofA estime que le prix moyen du Brent cette année sera de 104,48 dollars le baril et de 100 dollars en 2023.

Pour les analystes, la demande ne devrait pas retrouver cette année son niveau d'avant la pandémie car les problèmes d'approvisionnement persistent.

"Une augmentation de 30 dollars par baril cette année a réduit la demande de 1,5 million de barils par jour, ce qui ne permet pas un retour à un niveau antérieur au COVID", ont déclaré les analystes de BofA.

Ils estiment que la demande pourrait s'approcher du niveau pré-COVID l'année prochaine si la production russe se maintient à près de 10 millions de barils par jour et si les approvisionnements des pays de l'Opep+ augmentent.

(Reportage Ashitha Shivaprasad à Bangalore, version française Laetitia Volga, édité par Sophie Louet)

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