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Crise avec l’Espagne : l’Algérie dénonce “un parti pris” de l’UE


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Crise avec l’Espagne : l’Algérie dénonce “un parti pris” de l’UE

Par
 REPORTERS
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11 June 2022
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Après la représentation algérienne à Bruxelles, c’est au tour du ministère des Affaires Etrangères de prendre le relai et de déplorer le communiqué de l’Union européenne.

« L’Algérie déplore et rejette les déclarations hâtives et infondées faites hier au nom de l’Union Européenne à la suite de la décision souveraine prise par l’Algérie de suspendre le Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération la liant à l’Espagne », a dénoncé dans un communiqué le ministère des Affaires Etrangères.

La « précipitation » et le « parti-pris » de ces déclarations mettent en « évidence le caractère inapproprié de leur contenu, s’agissant d’un désaccord politique avec un pays européen de nature bilatérale n’ayant aucune incidence sur les engagements de l’Algérie à l’égard de l’Union européenne et ne nécessitant par voie de conséquence nullement le déclenchement d’une quelconque consultation européenne aux fins de réaction collective », souligne le communiqué du département de Ramtane Lamamra.

L’Algérie a noté que la décision de suspendre le Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération répond à des « considérations légitimes, qui tiennent pour l’essentiel à ce que le partenaire se soit délié d’obligations et de valeurs essentielles inscrites dans ce Traité, prenant ainsi la responsabilité de vider cet instrument juridique de sa substance et de mettre en cause sa pertinence dans les relations entre les deux parties audit traité. »

L’Algérie, souligne-t-on de même source, a « pris soin de préciser publiquement la portée de la mesure conservatoire qu’il a été amené à prendre pour préserver des intérêts suprêmes, d’ordre moral et stratégique, du pays face à des actes attentatoires à l’objet et à la finalité du Traité».

Sur la suspension du commerce extérieur entre l’Algérie et l’Espagne qui a soulevé les inquiétudes de Bruxelles, le ministère des Affaires étrangères répond que « d’évidence, la prétendue suspension des relations commerciales et d’investissement avec l’Espagne, étalée dans lesdites déclarations officielles européennes, y est précipitamment invoquée sans aucun fondement, et les instances communautaires européennes ne disposent en l’occurrence d’aucune base juridique pour établir leur compétence en la matière. »

Borell “l’Espagnol” pointé du doigt

« Cette intrusion malencontreuse est le fait d’une personnalité manifestement commise à l’amplification des thèses de sa diplomatie nationale au détriment de la préservation des intérêts bien compris de l’Union européenne au sein de laquelle l’Algérie s’honore de compter de nombreux amis et partenaires fiables et responsables », a déploré le ministère des Affaires étrangères.

Cette « intrusion est d’autant plus douteuse et paradoxale qu’elle prend la consistance d’une vaine tentative de pression sur un pays du Sud jaloux de son indépendance nationale lorsqu’on la compare avec la posture circonspecte de la Commission européenne dans le cas récent d’un contentieux commercial majeur concernant un Etat-clé de l’Union qui a été amené à rappeler ses ambassadeurs auprès de deux Etats développés non-européens avec lesquels il était en conflit d’intérêts», explique la même source.

L’Algérie, ajoute que le ministère des Affaires étagères, a « toujours tenu ses engagements » dans le cadre de son Accord d’association avec l’UE et « s’attache légitimement à promouvoir tous les volets pertinents de ce cadre, dans la transparence, en dépit du caractère asymétrique de la structure des échanges commerciaux entre les deux parties et des déséquilibres empêchant le développement d’un partenariat économique mutuellement avantageux».

« Au demeurant, cette question qui concerne des entreprises des deux pays sur des bases strictement commerciales ne se pose nullement dans le contexte des relations énergétiques avec les autres acquéreurs de gaz algérien dans l’espace euro-méditerranéen qui s’acquittent de leurs obligations contractuelles avec la même bonne foi que l’Algérie », conclut le communiqué.

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  • 1 month later...
On 18/06/2022 at 20:06, KEYBOARDZAPPER said:

cette algerie ne dit rien sur l'invasion russe contre l'ukraine et s'acharne a dénoncer le Maroc qui n'a fait que reprendre son territoire...

Les deux cas sont totalement différents. Les USA n'ont pas respecté la promesse us qui consiste à ne pas étendre ses bases militaires de l'OTAN dans les pays limitrophes autour de la Russie. 

La Russie a le droit de défendre sa sécurité en limitant les dangers contenus dans le territoire ukrainien.

Le Sahara occidental est un problème de colonisation. Le peuple Sahraoui a le droit à l'autodétermination et à l'indépendance consacrés par l'ONU et la charte des droits des peuples et de l'homme.

Le Maroc est un état colonisateur d'une partie du Sahara occidental selon l'ONU et le droit universel et qui bloque le droit à l'autodétermination et à l'indépendance du peuple Sahraoui. 

Donc, ton opinion n'a aucune base juridique.

La constitution algérienne reconnaît le droit à l'autodétermination d'un peuple colonisé. 

Le gouvernement algérien se conforme à la constitution.

 

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