Interrogation sur une nouvelle candidature de Vladimir Poutine

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Vadimir Poutine va-t-il se représenter lors de l'élection présidentielle de mars 2008 ? L'idée domine le débat politique en Russie. La Constitution russe interdit à l'actuel président, qui achèvera, en 2008, son deuxième mandat de quatre ans, d'en briguer un troisième. Le maître du Kremlin a dit maintes fois que la Constitution ne serait pas modifiée, mais l'idée selon laquelle il doit rester fait son chemin.

 

Vendredi 30 mars, le président du Conseil de la Fédération (la chambre haute du Parlement), Sergueï Mironov, s'est dit favorable à ces changements constitutionnels. "Il faut revoir la règle selon laquelle une seule et même personne ne peut occuper le poste de président sur plus de deux mandats successifs", a-t-il déclaré aux sénateurs. "Il est indispensable de répondre aux demandes de millions de citoyens", a-t-il insisté. M. Mironov, qui préside aussi le parti pro-Kremlin Russie juste, a également proposé un allongement du mandat présidentiel "à cinq ou sept ans". Selon le service de presse du chef de l'Etat russe, la position de Vladimir Poutine sur ce sujet "reste inchangée".

 

 

A un an de la présidentielle, la question taraude l'ensemble de la société. Doté de la confiance de 82 % de la population, selon un récent sondage du centre indépendant Levada, le président est régulièrement invité à rester. En 2005 en Ossétie, un comité avait été créé autour de l'idée d'un troisième mandat. En août 2006, le Parlement de Tchétchénie avait envoyé à Moscou une supplique en ce sens. Dans certaines provinces russes, des responsables ont les larmes aux yeux lorsqu'ils évoquent l'éventuel départ de "Vladimir Vladimirovitch".

 

 

Par le passé, M. Mironov avait déjà évoqué l'éventualité de changer la Constitution. La grande nouveauté, c'est qu'il propose maintenant un dispositif en vue de sa réalisation en invitant tous les parlements régionaux de la Fédération à se pencher sur l'idée d'un troisième mandat lors d'une assemblée "panrusse" convoquée en avril ou en mai.

La proposition de Sergueï Mironov, un fidèle du président, issu comme lui de Saint-Pétersbourg, en dit long sur les inquiétudes de l'élite au pouvoir à l'approche de l'échéance électorale. Un clan au Kremlin, celui des "siloviki" (les hommes en uniformes issus du KGB, de l'armée ou de l'intérieur), est inquiet des résultats du processus de désignation des candidats préférés du Kremlin.

 

 

Deux personnalités issues du sérail dominent la bataille : les deux premiers vice-premiers ministres, Sergueï Ivanov, qui a la haute main sur la stratégie industrielle, et Dmitri Medvedev, chargé de la politique sociale et patron de Gazprom. Les "boyards" du président redoutent que le scénario en cours mène au chaos, ou, plus simplement, à la perte de leurs positions dominantes.

 

 

Une autre raison incite à prendre au sérieux la proposition de M. Mironov. Selon le politologue Alexeï Makarkine, "l'avis des pays occidentaux est de plus en plus insignifiant aux yeux de la Russie". Alors que les relations de Moscou avec ses partenaires occidentaux se sont refroidies, l'élite russe se soucie de moins en moins des apparences.

 

 

L'opinion publique, pour sa part, apparaît de plus en plus indifférente à la politique. Selon un récent sondage du centre VTsIOM, 54 % des personnes interrogées ne sont pas intéressées par le sujet. "L'attitude de la population envers la politique et les élections, entre dégoût et apathie, n'a rien de surprenant. L'éradication des partis et des candidats, le lavage de cerveau opéré sur les électeurs par les médias, le renforcement du contrôle venu d'en haut, les falsifications des résultats dans la région de Moscou (lors des régionales partielles du 11 mars), la désinformation ont contribué à faire du mot "élection" un synonyme de mauvais coup, mensonge, manipulation et pots-de-vin", déplore l'opposant Vladimir Ryjkov.

 

Le monde

[P|uToN 10]

Moi personnellement, je ne crois pas que Poutine va rentrer chez lui l'année prochaine, la manière sera sûrement un scénario comme à l'Algérienne, reste que c'est inconcevable qu'il parte. car ça sera une grande perte pour la russie.

 

 

Plutoniquement.

[admin 2]

Exact!

A mon avis Bouteflika va suivre cette affaire de plus près. Ses comitsé de soutien vont certainement utilisez l'exemple russe pour justifer un nouveau mandat pour boutef.

 

Ceci dit personnellement je suis contre la limitation de mandat, faut juste que le président garantisse aux autres des electionss libres et démocratiques et donner ainsi aux autres la possibilté de le battre. Ce que notre boutef nationale n'est pas près à guarantir...

[P|uToN 10]

Oui, mais les pressions internationales ne sont pas les mêmes sur les chefs d'États arabes, les grands de ce monde appuient les despotes arabes, alors qu'ils sont contre une Russie qui leur fait face, et Poutine s'est bien montré hostile à l'hypocrisie occidentale et la politique impériale des États-Unis. Bouteflika n'a pas besoin, à mon sens bien sûr de s'inspirer des russes, car il n'a aucune pression sur lui, aucune puissance dans ce monde ne va s'opposer à sa réélection. quant à Poutine, c'est beaucoup plus compliqué, puisque l'occident veut son départ, mais ce dont je sûr, c'est qu'il partira pas, alors j'attends toujours le scénario Russe qui va constituer un vrai scénario à holywoodienne.

 

 

plutoniquement.

[van ghog 972]

la derniere populiste prise suite a un discours de vlad tend a aller dans votre sens : maintenant plus droit aux etrangers de vendre dans les marchés...et oui le nationalisme est une denrée qui est toujours en vogue

[kuchiki 10]

Poutine il est bien tant qu'allié fiable sa haine de l'Occident le pousse à n epas trahir ses engagements mais il ne faut pas oublier les Tchétchénes nos fréres qu'il s'amuser il y a encore peu à massacrer!!