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Bonjour ,

arrivée bientot de la date de son assassinat ,j'en profite pour savoir aupres

ca famille proche : es ce que les osessements ont été récupérés?

et on plus de discuter un peu sur ce grand Monsieur qui rappelons le

fu tuer par ses freres d'armes et surtout par son frere se sang krim.

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[php]Belaïd Abdesslam à propos de «l’assassinat» d’Abane Ramdane 

«Sans l’accord de Krim et d’Ouamrane, cela ne serait pas arrivé» 

par Sofiane B. , Le Jeune Indépendant, 18 août 2004

« Abane Ramdane dérangeait beaucoup de monde, c’est pour cela qu’il a été assassiné.» C’est par ces propos que l’ancien Premier ministre Belaïd Abdesselam a évoqué l’assassinat de l’initiateur principal du congrès de la Soummam. Abdesslam Belaïd a tenu à expliquer qu’»Abane, vu sa personnalité et sa persévérance, commençait à s’imposer comme le leader de la révolution, ce qui n’a pas été du goût de certains». 

Il enchaîne en jetant un pavé dans la marre en disant que «si Krim Belkacem et Ouamrane n’avaient pas donné leur accord, Abane n’aurait jamais été assassiné». C’est en marge d’une conférence organisée par l’association Machaâl-Echahid au forum du quotidien El Moudjahid, à l’occasion de la journée du Moudjahid qui coïncide avec la date du 20 août, que l’ancien Premier ministre a fait ces déclarations. 

Cette conférence a été également l’occasion pour des moudjahidine et d’anciens ministres de revenir sur deux moments charnière de la révolution algérienne, à savoir le congrès de la Soummam en 1956 et l’attaque du Nord-Constantinois en 1955. 

Concernant l’attaque du 20 août 1955, les intervenants ont profité de cette occasion pour vanter les mérites de Zighout Youcef, «le ferronnier devenu héros», tête pensante de cette attaque à travers laquelle il visait plusieurs objectifs. 

Le principal objectif était de desserrer l’étau sur la région des Aurès encerclée pendant plusieurs mois par les forces françaises. L’autre but, selon Mohamed-Salah Bousselama, un des compagnons de Zighout, a été d’impliquer le peuple dans la révolution «pour démontrer à ceux qui doutaient encore que la révolution était bien celle du peuple et non imposée par l’étranger». 

Ce dernier a également affirmé que la réaction française a été féroce et sanglante. «Plusieurs Algériens l’ont payé de leur vie», «mais c’était une nécessité pour mettre le peuple devant ses responsabilités». Concernant le congrès de la Soummam, la conférence a débattu les préparatifs de ce moment historique au cours duquel Abane Ramdane avait réussi le miracle de rassembler tous les dirigeants des partis politiques algériens de l’époque autour d’un accord qui se transforma en machine de guerre contre le colonialisme français. 

Les principaux objectifs de ce congrès étaient de réunir les chefs de régions, d’évaluer la situation de la révolution, d’organiser l’Armée de libération nationale (ALN) et enfin de désigner un commandement unifié à la révolution. «Pendant 9 ou 11 jours les chefs de la révolution vont se réunir et discuter de la situation dans une maison forestière dans la vallée de la Soummam», «libérée par le colonel Amirouche», a souligné l’ancien ministre et moudjahid, Abdelhafid Amokrane. 

La réunion présidée par Larbi Ben M’hidi et rapportée par le secrétaire du congrès Abane Ramdane, a abouti à quatre décisions importantes, selon le conférencier : l’adoption de la plate-forme qui contient les objectifs de la révolution, l’organisation de l’Armée de libération nationale (ALN) avec des grades, des règles de promotion et de conduite et le découpage militaire de l’Algérie en 6 wilayas. 

Mais la plus importante des décisions de ce congrès a été la création de deux organes de commandement de la révolution : le Comité de coordination et d’exécution (CCE), qui est un gouvernement de guerre, et le Conseil national de la révolution algérienne (CNRA), qui est une sorte d’assemblée nationale composée de 34 personnes. 

Le CCE était composé de cinq membres, à savoir Abane Ramdane, Larbi Ben M’hidi, Krim Belkacem, Benyoussef Benkhedda et Saâd Dahleb. Le conférencier a déclaré qu’à partir de ce moment, la révolution algérienne avait franchi un pas vers le renouveau et vers une autre étape de l’histoire. 

Mais la question qui se pose est de savoir si ce congrès, qui a fait tant de bien à la révolution algérienne, ne lui a pas, en parallèle, beaucoup nuit. En effet, les chefs historiques qui ont fait ce grand événement l’ont, tôt ou tard payé de leur vie, comme ce fut le cas pour Abane Ramdane. 

S. B. 

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salut ,

sous l'accord de krim et d'ouamrane mais aussi des autres colonels"boussouf ect...Le 26 août 1957, au Caire, les militaires ont décidé de constituer un bloc au tour de Krim Belkacem pour contrer l’action de Abane. Il faut reconnaître que sans une coalition, aucun militaire ne pouvait développer une analyse sur la conduite de la guerre comme pouvait le faire Abane. D’ailleurs, Krim voulait opposer son prestige de maquisard à la puissance intellectuelle d’Abane pour peser sur les débats, estime Yves Courrière. Pour isoler Abane, Krim a repris le reproche de Ben Bella à l’encontre des centralistes du CCE. Il a affirmé que ces derniers n’arrêtaient pas de manigancer pour éliminer les hommes de l’ALN. Cette analyse n’a évidemment aucun fondement. En revanche, elle a un but sous-jacent l’accaparement du CCE par les militaires.

 

Krim, en tout cas, voulait 2 ou 3 politiques face à 5 militaires pour diriger la révolution. C’est ainsi que le CNRA (sorte de parlement) du Caire a donné la majorité aux colonels au nombre de 5 sur 9. L’isolement de Abane s’est confirmé avec la constitution d’un comité permanent chargé des affaires courantes où il se trouvait seul face à quatre colonels. Ce manège, Abane l’avait compris bien avant le remaniement des instances de direction. Son inquiétude s’est confirmée quand il a été décidé de lui confier la rédaction du Moujahid. Les témoins de l’époque sont d’accord sur le fait que ce qui avait mis Abane hors de lui était le renoncement aux principes de la primauté du politique sur le militaire et de l’intérieur sur l’extérieur.

 

Sachant que les militaires voulaient l’éliminer, Abane a tenté dans un premier temps tous les remèdes afin d’amener les colonels à la raison. Mais ces derniers, par la voix de Krim, ont décidé d’envenimer davantage la crise. D’ailleurs, Krim, pour marquer la rupture, a apostrophé Abane en ces termes : « Nous ne tolérons pas qu’une décision prise démocratiquement par le CNRA soit critiquée par l’un de nous ». A ce moment-là, la décision d’éliminer ce dernier n’avait pas encore été prise, mais Abane a décidé, dans l’intérêt de la révolution, de pousser les militaires dans leur dernier retranchement. A la dernière réunion d’Abane au sein du CCE il n’a pas hésité à sermonner les militaires en leur disant « Vous ne pensez plus combat mais pouvoir. Vous êtes devenus ces révolutionnaires de palace que nous critiquions tant quand on était à l’intérieur. Quand on faisait vraiment la révolution. Moi j’en ai assez. Je vais regagner le maquis et à ces hommes que vous prétendez représenter, sur lesquels vous vous appuyez sans cesse pour faire régner votre dictature au nom des combattants, je raconterai ce qui se passe à Tunis et ailleurs ».

 

Pour les militaires, Abane avait franchi le Rubicon, mais la liquidation physique était-elle la meilleure solution pour avancer ? Toutefois, les chefs d’accusation retenus contre Abane n’ont aucun rapport avec le motif de la liquidation. Il a été accusé de faire d’El Moujahid sa propriété privée et d’utiliser l’UGTA à son profit personnel. Selon Gilbert Meynier, il a eu un conflit avec Ben Tobbal qui voulait lire avant publication les articles du journal. Quant à Krim, il a affirmé que Abane avait contacté un officier de la Wilaya 1 pour renverser le CCE. L’officier en question est le commandant Hadj Ali. Une fois encore les historiens sont d’accord que cet argument est non fondé dans la mesure où celui-ci n’était pas un homme de terrain : il avait été chargé du ravitaillement de la W1 aux frontières en 1956. Il ne disposait donc pas de troupes susceptibles de renverser le CCE. Mais si ces reproches étaient vrais, pourquoi les colonels ont-ils créé un tribunal de ‘salut public’ pour le condamner sans qu’il ait la possibilité de se défendre. Une chose est sûre, estime Khalfa Mammeri, c’est que « le condamné, puisqu’il faut l’appeler ainsi, n’a pas été ni présent, ni entendu, ni défendu, et plus grave ni averti de la sentence qui s’est abattue sur lui ». Pour Ferhat Abbas « les colonels se sont comportés comme les héritiers des Beni Hilal pour qui la légitimité se fonde sur la raison du plus fort. En somme, la raison de sa mise à mort était que les militaires connaissaient trop bien le sens de l’organisation, le charisme et la capacité de Abane à pouvoir rallier autour de lui toutes les forces vives pour le laisser agir.

 

A l'examen de tous les éléments cités plus haut, la décision de séquestrer Abane était indirectement une condamnation à mort dés lors qu'il avait été décidé de le remettre entre les mains de Boussouf. D'après Khalfa Mammeri, Krim a été partisan de la liquidation, ainsi qu'Ouamrane, et évidemment Boussouf. Cette condamnation ajoute-t-il, d'après plusieurs versions concordantes, le commandant Amirouche se serait déjà proposé de l'exécuter séance tenante lors du congrès de la Soummam, et Mohamedi Said se serait, au CNRA du Caire, proposé si personne ne le faisait. Une chose est par ailleurs certaine: Boussouf a pu tuer Abane parce que Krim avait lâché celui-ci. Pour lancer un dernier avertissement, les colonels ont, par la même occasion, exécuté Hadj Ali la veille de l'assassinat de Abane. « L'Algérie est-il un pays qui n'a pas de chance? » Cette interrogation était de Ferhat Abbas. Il a ajouté plus loin «En effet, ses enfants se jalousent, manquent d'esprit de discipline et de solidarité. Ils se plaisent dans l'intrigue. Ils oublient l'essentiel pour le futile. Quelle liberté, quelle légalité pouvons attendre de telles mœurs » Il est évident qu'Abane n'avait pas de chance face au groupe de colonels. Il ne pouvait pas mener un combat contre le régime colonial tout en étant dans la ligne de mire de ses collègues. Il va sans dire que Boussouf et consorts ont rendu un précieux service à l'armée française. Etant certain que son action est dirigée dans le sens de la libération de la patrie, Abane a été entraîné dans un piège par le seul fait qu'il ne se doutait pas que ses pairs, qui partagent de surcroît le même idéal, puissent le liquider. En revanche, la veille de son départ pour le Maroc, Abane a confié à son ami et confident Gaid Mouloud «Je vais prendre un pistolet chez Boukadoum( représentant du FLN) à Madrid et si le 27, le28 ou le 29 [décembre 1957] tu ne reçois pas par un télégramme où je te dirai:"je vais bien", tu devras alors aviser le Docteur Lamine Debaghine ».

 

Sans entrer dans les détails de l’exécution qui sont très douloureux, on peut dire que les assassins ont agi de façon médiévale. Plus douloureuse est la seconde mort de Abane en voulant la cacher dans le premier temps avant de l'édulcorer par la suite. En effet c'est Krim qui a fini par avouer à Ferhat Abbas, le 19/02/1958: «Abane est mort, je prends la responsabilité de sa mort. En mon âme et conscience, il était un danger pour notre mouvement. Je n'en regrette rien ». Quant au journal El Moudjahid, celui-ci a rendu un grand hommage en titrant dans le numéro du 24 au 29 mai 1958 « Abane Ramdane est mort au champs d'honneur ». Le journal ajoute encore que celui-ci est mort sur le sol national des suites de graves blessures reçus au cours d'un accrochage entre une compagnie de l'Armée de Libération Nationale chargée de sa protection et un groupe motorisé de l'Armée française. C'est de cette manière en tout cas que le journal est devenu définitivement un support des militaires. Ainsi Ben Tobbal est arrivé à ses fins.

 

Malgré tous les mensonges et les manigances qui ont suivi cet assassinat, le sang de Abane a été un frein à la carrière des colonels. La preuve c'est qu'à l'été 1962, ils ont été mis à la touche et d'autres ont connu les mêmes souffrances que celles infligées à Abane.

 

Ait Benali Boubekeur

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L'intelligence incarnée

 

Abane Ramdhane, architecte et maestro de la révolution, il l'a guidé depuis son stade embryonnaire jusqu'à ce qu'elle prenne son envol. A lui seul, il a réussi à rallier beaucoup de courants qui étaient dissipés à l'époque pour engager le processus de libération national.

Aujourd'hui on ne peut qu'admirer la grandeur de cet homme, celui pour qui indépendance de l'algérie signifiait aussi pluralisme et démocratie, ce tracé oh combien prometteur fait lors du congrès de la Soumam qui dessinait les contours d'une algérie dont tout bon algérien fier rêve.

Si ben m'hidi (son ange gardien) n'était pas tombé, je pense qu'Abane n'aurait jamais été liquidé de la sorte !

 

Hélas, on en est arrivé au jour où un ringard de la trompe de Ben Bella, sans honte dis que Abane était une menace pour la révolution algérienne ! La vraie menace et tout le monde le sais maintenant c'était l'armée des frontière avec à sa tête Mohamed Boukharouba (Alias Houari Boumediene) qui a pris le pouvoir au lendemain de l'indépendance pour ne plus le lâcher jusqu'à aujourd'hui.

 

Les Wilaya III et IV Historiques qui ont payé le tribu de la guerre de libération nationale ont été mises sur la touche car elles se sont rebellé contre ce coup de force qui a tué l'algérie dans l'œuf !

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cher Massinissa bonjour ,

bravo pour votre ecrit , c vrais comme vous dites que si ben mhidi "elah y rehmou" etait vivant rien de cela ne serait arrivé,domage

la france à bien armée l armé des frantieres pour s'accaparait du pouvoir , quand à l imbessile de Benbella , il croiyait qu il allait rester president longtemp , il ne savait pas que des 62 ,le pouvoir revenait a l armé mais il fallait passé par benbella pour calmé un peu la situation,et lui comme il voulait a tout pris cet place ne pensais qua ca , mais apres boukharaba la recupera biensur apres avoir liquider tout ce qui devez le gener.

a rapeler aussi que lorsque abane a eté assasiné ben bella les a feliciter de l'avoir fait en traitant abane de vermine!

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wi

 

: merci pr se ki a eté di mé ca on le cé deja je oensé avoir la repense ke je cherche ...la clé ....de seki c passé ..

 

 

 

clover :

[php]Belaïd Abdesslam à propos de «l’assassinat» d’Abane Ramdane 

«Sans l’accord de Krim et d’Ouamrane, cela ne serait pas arrivé» 

par Sofiane B. , Le Jeune Indépendant, 18 août 2004

« Abane Ramdane dérangeait beaucoup de monde, c’est pour cela qu’il a été assassiné.» C’est par ces propos que l’ancien Premier ministre Belaïd Abdesselam a évoqué l’assassinat de l’initiateur principal du congrès de la Soummam. Abdesslam Belaïd a tenu à expliquer qu’»Abane, vu sa personnalité et sa persévérance, commençait à s’imposer comme le leader de la révolution, ce qui n’a pas été du goût de certains». 

Il enchaîne en jetant un pavé dans la marre en disant que «si Krim Belkacem et Ouamrane n’avaient pas donné leur accord, Abane n’aurait jamais été assassiné». C’est en marge d’une conférence organisée par l’association Machaâl-Echahid au forum du quotidien El Moudjahid, à l’occasion de la journée du Moudjahid qui coïncide avec la date du 20 août, que l’ancien Premier ministre a fait ces déclarations. 

Cette conférence a été également l’occasion pour des moudjahidine et d’anciens ministres de revenir sur deux moments charnière de la révolution algérienne, à savoir le congrès de la Soummam en 1956 et l’attaque du Nord-Constantinois en 1955. 

Concernant l’attaque du 20 août 1955, les intervenants ont profité de cette occasion pour vanter les mérites de Zighout Youcef, «le ferronnier devenu héros», tête pensante de cette attaque à travers laquelle il visait plusieurs objectifs. 

Le principal objectif était de desserrer l’étau sur la région des Aurès encerclée pendant plusieurs mois par les forces françaises. L’autre but, selon Mohamed-Salah Bousselama, un des compagnons de Zighout, a été d’impliquer le peuple dans la révolution «pour démontrer à ceux qui doutaient encore que la révolution était bien celle du peuple et non imposée par l’étranger». 

Ce dernier a également affirmé que la réaction française a été féroce et sanglante. «Plusieurs Algériens l’ont payé de leur vie», «mais c’était une nécessité pour mettre le peuple devant ses responsabilités». Concernant le congrès de la Soummam, la conférence a débattu les préparatifs de ce moment historique au cours duquel Abane Ramdane avait réussi le miracle de rassembler tous les dirigeants des partis politiques algériens de l’époque autour d’un accord qui se transforma en machine de guerre contre le colonialisme français. 

Les principaux objectifs de ce congrès étaient de réunir les chefs de régions, d’évaluer la situation de la révolution, d’organiser l’Armée de libération nationale (ALN) et enfin de désigner un commandement unifié à la révolution. «Pendant 9 ou 11 jours les chefs de la révolution vont se réunir et discuter de la situation dans une maison forestière dans la vallée de la Soummam», «libérée par le colonel Amirouche», a souligné l’ancien ministre et moudjahid, Abdelhafid Amokrane. 

La réunion présidée par Larbi Ben M’hidi et rapportée par le secrétaire du congrès Abane Ramdane, a abouti à quatre décisions importantes, selon le conférencier : l’adoption de la plate-forme qui contient les objectifs de la révolution, l’organisation de l’Armée de libération nationale (ALN) avec des grades, des règles de promotion et de conduite et le découpage militaire de l’Algérie en 6 wilayas. 

Mais la plus importante des décisions de ce congrès a été la création de deux organes de commandement de la révolution : le Comité de coordination et d’exécution (CCE), qui est un gouvernement de guerre, et le Conseil national de la révolution algérienne (CNRA), qui est une sorte d’assemblée nationale composée de 34 personnes. 

Le CCE était composé de cinq membres, à savoir Abane Ramdane, Larbi Ben M’hidi, Krim Belkacem, Benyoussef Benkhedda et Saâd Dahleb. Le conférencier a déclaré qu’à partir de ce moment, la révolution algérienne avait franchi un pas vers le renouveau et vers une autre étape de l’histoire. 

Mais la question qui se pose est de savoir si ce congrès, qui a fait tant de bien à la révolution algérienne, ne lui a pas, en parallèle, beaucoup nuit. En effet, les chefs historiques qui ont fait ce grand événement l’ont, tôt ou tard payé de leur vie, comme ce fut le cas pour Abane Ramdane. 

S. B. 

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1 poete ne meurt jamais ....frer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1 poete ...ne

Abane Ramdhane, architecte et maestro de la révolution, il l'a guidé depuis son stade embryonnaire jusqu'à ce qu'elle prenne son envol. A lui seul, il a réussi à rallier beaucoup de courants qui étaient dissipés à l'époque pour engager le processus de libération national.

Aujourd'hui on ne peut qu'admirer la grandeur de cet homme, celui pour qui indépendance de l'algérie signifiait aussi pluralisme et démocratie, ce tracé oh combien prometteur fait lors du congrès de la Soumam qui dessinait les contours d'une algérie dont tout bon algérien fier rêve.

Si ben m'hidi (son ange gardien) n'était pas tombé, je pense qu'Abane n'aurait jamais été liquidé de la sorte !

 

Hélas, on en est arrivé au jour où un ringard de la trompe de Ben Bella, sans honte dis que Abane était une menace pour la révolution algérienne ! La vraie menace et tout le monde le sais maintenant c'était l'armée des frontière avec à sa tête Mohamed Boukharouba (Alias Houari Boumediene) qui a pris le pouvoir au lendemain de l'indépendance pour ne plus le lâcher jusqu'à aujourd'hui.

 

Les Wilaya III et IV Historiques qui ont payé le tribu de la guerre de libération nationale ont été mises sur la touche car elles se sont rebellé contre ce coup de force qui a tué l'algérie dans l'œuf !

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Guest ratatouille

bonsoir V6 ,

 

tuer par ses freres d'armes et surtout par son frere se sang krim.

 

 

les commandiataires de l'assassinat de Abane remdhane est boussouf et boumediene ,krim belkacem on l' a eu en quelque sort ,le but de lurs voyage au marroc ,été d'isoler abane remdhane ( politiquement parlant ,il été trops agités et jettait la pierre sur l'éxtérieur ) ,avec le consentemet de krim belkacem et ouamrane ,krim été présent sur le lieux ,boussouf a profité pour le liquider carrément et krim ,un peu trps tard a découvert que son frére a été étranglé .

 

au passage ,je signale que abane a dis a krim ,son derniers mots ,tu va le regretté ,chose qu'il a regrétté puisque il a été étranglé a son tours ,a francfort en 1970 .

 

l'homme qui a étranglé krim sous l'ordre de boussouf ,est devenue fou depuis qu'il a su qu'il a étranglé abane remdhane ,a l'époque les photos n'été pas à la mode .

 

sources de mes confirmations ,yves courrière ,la guérre d'algérie ,4 tomes .

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Violence et terrorisme d'Etat

(1962 - 2001)

Chronologie non exhaustive

 

 

 

Salah-Eddine Sidhoum, publié par algeria-watch en septembre 2001

 

La répression en Algérie (1962-2001)

 

3 juillet 1962 : Indépendance de l'Algérie.

 

25 juillet 1962 : l'armée des frontières aidée d'éléments de la wilaya I s'empare des villes de Constantine, Annaba et Skikda : 50 morts. Plus de 100 citoyens sont arrêtés.

 

30 juillet 1962 : Mohamed Boudiaf, membre fondateur du FLN et ministre du GPRA est arrêté à M'sila par des militaires de la wilaya I, agissant pour le compte de l'armée des frontières.

 

20 août 1962 : Des hommes armés à la solde de l'armée des frontières tirent sur des maquisards de la wilaya 4 à Alger : nombreux morts et blessés.

 

29 août 1962 : Violents accrochages entre éléments infiltrés de l'armée des frontières et maquisards de la wilaya 4 à Alger : plus d'une dizaine de morts.

 

30 août 1962 : L'armée des frontières attaque les maquisards de l'ALN sur plusieurs fronts : Boghari, Masséna, Sour El Ghozlane et Sidi Aïssa. A L'aide de leur armement lourd, ils provoquent un véritable carnage dans les rangs des maquisards et de la population. Des témoins locaux parlent d'un millier de morts.

 

1er septembre 1962 : Violents affrontements entre l'armée des frontières et les maquisards de la wilaya 4 à Boghari : plusieurs dizaines de morts et de blessés.

 

4 septembre 1962 : violents combats entre l'armée des frontières et des maquisards à El Asnam : 75 morts

 

7 septembre 1962 : Violents accrochages entre l'armée des frontières et des maquisards de l'ALN dans la vallée du Chélif (Chlef) : Plus de 120 morts.

 

9 septembre 1962 : l'armée des frontières fait son entrée à Alger après plus de deux mois de combats et plus de 1500 morts.

 

11 avril 1963 : Mohamed Khemisti, ministre des Affaires Etrangères de Ben Bella est tué par balles près du siège de l'assemblée nationale par un homme traité de "malade mental ". Ce "fou " sera "suicidé " quelque temps après dans sa cellule. Bouteflika, l'un des hommes-clés de Boukharouba prend alors le portefeuille des Affaires étrangères.

 

13 juin 1963 : Mansour Youcef, secrétaire général de l'Organisme saharien est kidnappé par des hommes armés de la police politique au café Le Strasbourg d'Alger.

 

21 juin 1963 : Mohamed Boudiaf, membre fondateur du FLN et ministre d'Etat du GPRA est kidnappé au pont d'Hydra par des hommes armés de la police politique. Il sera déporté à Tsabit, dans l'extrême-sud durant près de cinq mois.

 

14 août 1963 : Le pouvoir d'Alger annonce l'arrestation d'un groupe armé de tendance marxiste constitué d'une trentaine de citoyens dans les maquis de Dra El Mizan (Tizi-Ouzou). Ces malheureux opposants seront horriblement torturés. Le "ministre " de l'information de Ben Bella accuse….Israël d'être à l'origine de ce complot !

 

3 septembre 1963 : Création par Ben Bella de milices "populaires " qui arrêtent, emprisonnent et torturent en toute impunité les opposants au pouvoir.

 

29 septembre 1963 : Hocine Aït Ahmed et d'anciens maquisards de la guerre de libération nationale de l'Algérois, de la Kabylie et du Constantinois créent le Front des Forces Socialistes (FFS) et décident d'une lutte armée contre la dictature de Ben Bella et de Boukharouba. L'armée des frontières occupe plus particulièrement la Kabylie où une impitoyable répression s'abat sur la population. Elle fera en moins de deux années plus de 400 morts et plusieurs centaines de prisonniers. Saïd Gherib, député à l'assemblée constituante, suspecté de sympathie au FFS est kidnappé par la police politique et meurt sur la table de torture.

 

6 - 7 janvier 1964 : Manifestations de citoyens chômeurs à Oran. Violente répression avec de nombreux blessés et des dizaines d'arrestations. Le pouvoir décide de créer les "cours révolutionnaires " (tribunaux d'exception) pour juger les "contre-révolutionnaires ".

 

Avril 1964 : Campagne de terreur contre les populations de Kabylie. Des centaines de citoyens soupçonnés de sympathie au FFS sont arrêtés et torturés.

 

16 mai 1964 : Cheikh Mohamed El Bachir El Ibrahimi, président de l'association des Oulémas adresse une lettre ouverte au pouvoir militaro-policier d'Alger pour attirer son attention sur ses dérives du régime et les germes de guerre civile. Malgré son âge (76 ans) et son état de santé, il sera assigné à résidence où il mourra une année plus tard (20 mai 1965).

 

7 juillet 1964 : Arrestation de Abderrahmane Farès, ancien président de l'exécutif provisoire et député à l'assemblée Constituante. Il sera séquestré dans un centre de torture d'El Biar avant d'être déporté vers Béchar.

 

19 août 1964 : Ferhat Abbas, 65 ans, ancien président du 1er GPRA et ancien président de l'assemblée Constituante de l'Algérie indépendante est arrêté à son domicile par la police et déporté à Adrar dans le Sud algérien durant dix mois.

 

1er septembre 1964 : Cinq militants du FFS dont Chemmame Moh Chérif, ancien officier de la guerre de libération nationale, sont fusillés.

 

3 septembre 1964 : Le colonel Chabani, plus jeune officier supérieur de l'armée de libération nationale et ancien chef de la wilaya VI, est fusillé, après une parodie de procès par l'armée des frontières.

 

Octobre 1964 : Des dizaines de citoyens sympathisants du FFS sont torturés par la S.M. au centre de torture du chemin Poirson (El Biar). D'autres opposants subissent les mêmes supplices à la clinique psychiatrique de Notre-Dame d'Afrique, sur les hauteurs d'Alger.

 

12 avril 1965 : Aït Ahmed, membre fondateur du FLN et ex-député de l'Assemblée Constituante est condamné à mort par un tribunal d'exception. Sa peine sera commuée in extremis en perpétuité par Ben Bella alors que certains officiers de l'Etat-major des frontières voulaient son exécution.

 

19 juin 1965 : Coup d'Etat du colonel Boukharouba contre Ben Bella. Certains citoyens se hasardent à manifester dans l'Est Algérien : 40 morts. Ben Bella sera séquestré durant 14 années sans jugement. On ne lui permettra même pas d'assister à l'enterrement de sa vieille mère.

 

15 mars 1966 : Vaste campagne de répression contre les militants et sympathisants du FFS. Des dizaines de citoyens seront arrêtés et torturés par la sécurité militaire.

 

Octobre 1966 : Nombreuses arrestations au sein de l'organisation des étudiants (UNEA) dominée par le PAGS.

 

4 janvier 1967 : Mohamed Khider, membre fondateur du FLN est assassiné par la sinistre police politique à Madrid. Hocine Aït Ahmed désigne un certain Youcef Dakhmouche, comme étant le tueur .

 

14 décembre 1967 : Tentative de coup d'Etat du colonel Zbiri contre le colonel Boukharouba. De violents accrochages ont lieu à El Affroun. Des Migs pilotés par des soviétiques bombardent les colonnes blindées des putschistes. Près d'un millier de morts dont de très nombreux civils. Ceux qui dirigeaient les troupes du colonel Boukharouba ne seraient autres que d'anciens sous-officiers déserteurs de l'armée française, selon Tahar Z'biri.

 

16 décembre 1967 : Le colonel Saïd Abid est "suicidé " dans son quartier général de Blida. Des rumeurs font état de son élimination par deux ex-sous-officiers de l'armée française.

 

Janvier 1968 : Le colonel Abbés meurt mystérieusement sur la route Cherchell-Alger. Des rumeurs font état de sa liquidation suite au coup d'Etat manqué de Zbiri.

 

27 avril 1968 : Tentative d'assassinat du colonel Boukharouba au palais du gouvernement. L'attentat est perpétré par d'anciens compagnons du colonel Zbiri.

 

7 avril 1969 : La Cour "révolutionnaire " d'Oran (tribunal d'exception) condamne à mort par contumace, Krim Belkacem, membre fondateur du FL N.

 

18 octobre 1970 : Krim Belkacem, membre fondateur du FLN est étranglé dans un hôtel de Francfort (Allemagne) par des tueurs à gage de la sinistre police politique d'Alger. Aït Ahmed cite parmi les tueurs un certain commandant H'mida Aït Mesbah, chef du service opérationnel de la SM.

 

1971 : Youcef Dakhmouche, ancien membre du MALG, impliqué par certains opposants politiques dans l'assassinat de Mohamed Khider à Madrid est arrêté et emprisonné à El Harrach par la SM. Il sera porté "disparu " depuis cette date.

 

Juin 1974 : Affrontements entre gendarmes et population à Larbaâ Nath Irathen, suite à l'interdiction de chanteurs kabyles de se produire sur scène : 3 morts.

 

25 décembre 1975 : une machination orchestrée par la police politique (affaire des bombes d'El Moudjahid) aboutira à l'arrestation d'opposants au pouvoir. Parmi eux se trouvaient Medjeber Mohamed Ousmaïl et Mohamed Haroun, fils de martyr de la guerre de libération. Ils seront accusés d'activités "berbéristes " et subiront les affres de la torture. Medjeber et Haroun seront condamnés le 4 mars 1976 par la Cours de sûreté de l'Etat (tribunal d'exception) respectivement à la peine capitale et à la réclusion perpétuelle. Ils seront incarcérés à la prison de Lambèse. Mohamed Haroun sera soumis à un "traitement psychiatrique ". Ils seront graciés en 1987 et 1988.

 

Janvier 1976 : Ouarab Madjid, militant pour la culture Amazigh est kidnappé par des éléments de la sécurité militaire. Il sera porté disparu jusqu'en 1977, où son cadavre, en état de décomposition avancée sera découvert.

 

10 mars 1976 : Ferhat Abbas, Benyoucef Benkhedda, Hocine Lahouel et Mohamed Kheireddine sont mis en résidence surveillée et leurs biens confisqués par le colonel Boukharouba pour avoir publié un manifeste dénonçant le pouvoir personnel et les risques de guerre fratricide avec les marocains. Ils y resteront jusqu'au 13 juin 1977.

 

Juillet 1976 : Plus d'une centaine de jeunes citoyens de la région de Larbaâ Nath Irathen sont arrêtés suite à la découverte de textes sur la culture Amazigh.

 

Décembre 1978 : la sécurité militaire infiltre et pilote un parachutage d'armes organisé par des opposants (Benyahia) en Kabylie (affaire du Cap Sigli). De nombreux opposants seront arrêtés et torturés.

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Guest ratatouille

merci V6 ,pour l'article .

 

moi qui pensais tout savoir sur l'algérie :(

on sort comme ça :crazy:murFrape de sa lecture .

certainement ,beaucoup d'autres crimes qui ont été bien caché .

déja ,ceux relaté ici ,ils sont inconnue de la majorité de la population algérienne .

 

et on les soutient toujours le malheur

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juste un homage a abane ramdane ,c aujourdhui l anniverssaire de ca mort ,

aujourdhui a la radio on parle uniquament de la mort de boumedienne et on oubli celle de a. r amdane .

triste histoire et triste Algerie.

 

oui c'est vraiment triste l'Algerie;

en tout les cas à mon tour je rends un grand homage à notre grand homme Aban Ramdane

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