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Serab El Djennia Et Ali Le Berger


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Guest Didine RAYAN

C'est l'une des drôles histoires qui m'a été rapportée dans ma tendre jeunesse par mon grand père, que Dieu ait pitié de son âme. Elle est tellement fantastique que je l'ai gardée en mémoire tel un beau film qui vous sublime et que ne vous pouvez l'oublier.

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Guest Didine RAYAN

Elle est drôle parce qu'elle est insolite cette histoire- qui se raconte le plus souvent dans le silence de la nuit - lorsque la pluie s'abattait sur la ville, que le tonnerre et l'éclaire vous poussait à vous mettre à l'abri et vous confiner, un peu plus, à l'intérieur de votre couette, en regardant sereinement danser les flammes de la cheminée avec ce craquement des bûches dans un son synchronisé au tapage de la nature qui se fait dehors.

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Guest Didine RAYAN

Voilà, il était une fois, Ali, le moins chanceux de ses trois frères, venait d’avoir 22 ans et voulait se marier. Comme vous le savez, jadis, avoir cet age et rester en célibataire était un peu rare à cette époque. On se mariait précocement dés l’age de I6 ou I7 ans et assez souvent à l’âge impubère. C’était drôle, mais c’était ainsi les coutumes et les coutumes sont dictées par les vieux et les sages du village.

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Guest Didine RAYAN

Ali était peut être en avance à son époque. Il n’était pas instruit certes, mais il était intelligent.

 

Il avait acquit cette intelligence en côtoyant les vieux et les sages du village, beaucoup plus que les garçons de son âge.

 

Mais ce qu’il avait aussi en sus, que d’autres n’en avaient pas, c’était sa beauté divine. Il était beau, très beau. Il ne ressemblait pas à ses frères ni même à ses parents. Sa beauté avait ébloui toutes les filles du village, mais lui, il n’en voulait pas. Il n’avait pas trouvé aucune fille à son genre avec qui il allait vivre heureux et finir sa vie dans le bonheur comme il le souhaitait dans son fort interieur

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Guest Didine RAYAN

C’était toujours ainsi. Et lorsqu’il arrivait chez lui et faisait placer le troupeau dans leur enclos, ni son père, ni sa mère, ne le bousculaient comme ils avaient pris l’habitude de le faire aussi fréquemment et intempestivement, lorsqu’il se présentait avant le coucher du soleil. Ce qui le dégoutait vraiement.

 

Et savez vous pourquoi on lui épargnait les remontrances… ?

 

Lui avait compris comment neutraliser ses parents. Il avait tiré les enseignements des sages du village qui lui avaient mis la puce à l’oreille.

 

Pas de scenes de ménage à la tombée de la nuit. Les esprits malvaillants envahissaient à ce moment du maghreb - tous les coins et les recoins du douar, écoutaient, épient tous les faits et gestes des habitants et agissaient, par leurs esprits maléfiques, en conséquence.

 

C'était une des superstitions. Une susperstitions qui avait, malheureusement, fait ses preuves...

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Guest Didine RAYAN

Une fois arrivé chez lui, il se lavait, prenait sa soupe bien chaude et se mettait près de l’antre de la cheminée. Il aimait regarder les flammes, remuer les braises et sentir la fumée qui se dégageait du brûlis des bûches du cyprès pendant que sa mère était toujours là lui jeter des coups d’œil, parfois doux parfois inquisiteurs.

 

Il savait interprétait ce qu’elle voulait lui dire et lui souriait ironiquement ou bien, il engageait, avec elle, une discussion qui faisait éloigner les tourments qu'elle se faisait dans la tête.

 

C’était toujours ainsi. Et dés l’aube, il libérait son troupeau pour rejoindre les fins fonds des vertes prairies, à quatre ou cinq kilomètres, où se trouvaient les bonnes herbes et aussi la forêt, objet des milles histoires d’amour et de cruauté surtout….

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Guest Chamane
C’était toujours ainsi. Et lorsqu’il arrivait chez lui et faisait placer le troupeau dans leur enclos, ni son père, ni sa mère, ne le bousculaient comme ils avaient pris l’habitude de le faire aussi fréquemment et intempestivement, lorsqu’il se présentait avant le coucher du soleil. Ce qui le dégoutait vraiement.

 

Et savez vous pourquoi on lui épargnait les remontrances… ?

 

Lui avait compris comment neutraliser ses parents. Il avait tiré les enseignements des sages du village qui lui avaient mis la puce à l’oreille.

 

Pas de scenes de ménage à la tombée de la nuit. Les esprits malvaillants envahissent à ce moment du maghreb - tous les coins et les recoins du douar, écoutent, épient tous les faits et gestes des habitants et agissent, par leurs esprits maléfiques, en conséquence.

 

C'était une des superstitions. Une susperstitions qui avait, malheureusement, fait ses preuves...

 

La suite, j'attends:(

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Guest Didine RAYAN

Ali aimait la solitude. Il aimait sentir l’air frais du matin, regarder les premières lueurs de l’aube, sentir les fleurs et caressait les herbes qui poussaient sauvagement jusqu’à la clairière de la foret et bien au-delà.

 

Il aimait également les gazouillis des oiseaux qu’il interprétait avec sa flûte en mélodies d'amour.

 

Les oiseaux l’avaient si bien apprivoisé qu’ils venaient si prés claironner leurs chansons sentimentales et boire au creux de sa main l’eau, une eau claire et limpide de la fontaine auprès de laquelle, il aimait chaque jour, se prélasser en s’amusant à leur jeter quelques miettes de la galette de seigle que lui faisait cuire sa mère.

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Guest Didine RAYAN

Mais un soir, alors qu’il s’apprêtait à reconduire son troupeau, il était attiré par une espèce, je ne sais comment vous l’expliquer, une sorte d’aimant qui l’attirait vers la fontaine. Il n’avait nullement soif. Il n'avait aucun intérêt d’y aller, mais c’était quelque chose qui le poussait à se rapprocher de la fontaine. C’était un désir inexpliqué à qu’il ne pouvait résistait. Il empoigna son couffin et se dirigea vers la fontaine qui n’était d’ailleurs pas loin de l'endroit où il se trouvait.

 

Elle était à quelques mettres, sur versant du vallon…..

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Guest Didine RAYAN

L'hstoire ne fait que commencer.

 

Que trouvera-il, un trésor ou quelque chose comme El Djennia...?

 

Je vous laisse enchainer ce conte fabuleux au gré de votre imagination....

 

A+

 

C T DIDINE RAYANE ET SES HISTOIRES DROLES

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Guest Didine RAYAN

En se frayant un chemin au milieu des arbustes, il atteignit le contre bas du monticule. Il marqua un temps d’arrêt et scruta d’un œil attentif les alentours. En face, se trouvait toujours là, la paisible fontaine dont le clapotis de l’eau qui se déversait se faisait timidement entendre.

 

A part ce bruit continu, tous les environs semblaient sombrer dans le silence et la fraîcheur de la nuit. Tout était figé. Aucun mouvement des arbres qui, quelques instants plus tôt, allaient et venaient au gré du vent.

 

C’était étrange quand même, se disait-il. Il n’avait jamais noté une nuit si mystérieuse que cette nuit là. Et c’était alors que surgissait de nulle part, une créature divine, à quelques mètres seulement de lui.

 

Une fille tout en blanc, tout en beauté et tout en sourire aussi radieux et captivant. Il laissa tomber son couffin et fit quelques pas en sa direction, mais lorsqu’il arriva à sa hauteur, elle s’éclipsa comme une raie de lumière.

 

Dés ce moment là, Ali s’était convaincu qu’il serait dans l’avenir captif enchaîné d’un mirage, d’un « Sarab » qui n’existait nulle part ailleurs, sauf, peut être dans le monde fou et immatériel des génies ……….

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Guest Didine RAYAN

Cette rencontre inattendue devait le marquer à jamais. Nuit et jour, il ne faisait que revivre cet instant fugace et cette image évanescente d’une créature venue d’ailleurs. Il était convaincu, qu’un jour ou l’autre, elle ne manquerait pas de se manifester. I

 

Ali avait changé de comportement qui avait attiré l’attention de sa mère en particulier. Cette dernière était persuadée que son fils chéri venait d’être atteint de sortilège d’un envieux ou d’un esprit malveillant.

 

Elle se résolut d’aller voir le sage du village, ne serait que pour épargner son fils de la tristesse dont il était saisi…

 

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