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Les années 2000 ou le refus de la frustration


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Les 30 glorieuses sont loin derrière pourtant le système capitaliste est parvenu à entretenir ce besoin d’abondance, cette course au matériel et à l’acquisition de biens auprès du consommateur qui associe la force de son pouvoir d’achat à une sensation de bien-être.

 

Pour se faire, la société est parvenue à faire sauter les tabous liés à l’héritage judéo-chrétien en démocratisant cette quête à la "gloutonnerie de la vie" grâce au polissage des angles de ce qui jusqu’alors aurait pu être taxé comme excessif et amoral. Même la sexualité a eu sa part de tolérance et on peut désormais avouer à ses amis avoir passé un excellent samedi soir dans un club pour adultes en paraissant même "in" et un peu bourgeois.

 

Imposée comme une véritable idéologie, le refus de la frustration se retrouve aujourd’hui dans tous les domaines. Je pense d’ailleurs que certaines peurs vis-à-vis de l’Islam ou des religions en général, s’attachent au fait de percevoir une forme de résistance à cette culture du "plaisir de la vie", à cette acceptation de suivre des interdictions qu’ils perçoivent comme un sacrifice trop lourd comme une frustration consentie (et donc étrange).

 

Mais si jusqu’alors ce courant avait pour finalité de dynamiser l’économie du pays et prévenir la paix sociale, que va-t-il ressortir de ces temps de crise ? Les français vont-ils parvenir à accepter le contexte économique pour repenser leur mode de vie ? Comment vont-ils appréhender cette demande d’effort supplémentaire en totalement contradiction avec le discours servi depuis des années ?

 

Car s'il était encore possible de les leurrer sur le principe du "donnant-donnant" via cette société de consommation bien ficelée, aujourd'hui le ton va clairement être plus "punitif" pour certains...

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selem ryline, je vois que tu inaugure le nouveau sous forum apr un topic intéressant:D

 

j'aimerai réagir sur quelque point avant d'allé dormir:)

 

 

Imposée comme une véritable idéologie, le refus de la frustration se retrouve aujourd’hui dans tous les domaines. Je pense d’ailleurs que certaines peurs vis-à-vis de l’Islam ou des religions en général, s’attachent au fait de percevoir une forme de résistance à cette culture du "plaisir de la vie", à cette acceptation de suivre des interdictions qu’ils perçoivent comme un sacrifice trop lourd comme une frustration consentie (et donc étrange).

c'est tout a afait celà, aujourd'hui il paraît difficile aux jeunes d'être un jeune qui ne bois pas, qui ne va pas en boite de nuit ou qui ne sort pas avec une demoiselle. c'est tellement entré dans la normalité que de ne pas suivre ce mouvement t'exclu parfois de certaine discussion ou de certain cercle;

 

 

Mais si jusqu’alors ce courant avait pour finalité de dynamiser l’économie du pays et prévenir la paix sociale, que va-t-il ressortir de ces temps de crise ? Les français vont-ils parvenir à accepter le contexte économique pour repenser leur mode de vie ? Comment vont-ils appréhender cette demande d’effort supplémentaire en totalement contradiction avec le discours servi depuis des années ?
serai tu en train d'aborder le thème de la finance islamique??;)

 

 

Car s'il était encore possible de les leurrer sur le principe du "donnant-donnant" via cette société de consommation bien ficelée, aujourd'hui le ton va clairement être plus "punitif" pour certains...
le prinicipe du "donnant/donnant dans la finance et les affaire contemporaine n'existe pas. le banquier est toujours gagnant. seul l'empreuteur prend un risque. après il ne faiut pas s'étonner que les gens ne souhaite pas ce mouiller pour lancer une grosse affaire.
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le prinicipe du "donnant/donnant dans la finance et les affaire contemporaine n'existe pas. le banquier est toujours gagnant. seul l'empreuteur prend un risque. après il ne faut pas s'étonner que les gens ne souhaite pas se mouiller pour lancer une grosse affaire.

 

Salam Khou',

 

Ca c'est encore un autre débat, car je pense que "la prise de risque" n'est pas un courant mis en avant dans la société française en général, qui privilégie la "sécurisation des parcours individuels" pour une autonomisation par le bas et une meilleure malléabilité par le haut. On fera un autre post là-dessus si tu le souhaites. :D

 

Bonne nuitée :40:

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c'est tout a afait celà, aujourd'hui il paraît difficile aux jeunes d'être un jeune qui ne bois pas, qui ne va pas en boite de nuit ou qui ne sort pas avec une demoiselle. c'est tellement entré dans la normalité que de ne pas suivre ce mouvement t'exclu parfois de certaine discussion ou de certain cercle

 

Pour en revenir à l'idée de frustration perçue comme une forme de marginalisation, je pense que pour les jeunes c'est encore différent. J'entendais davantage le monde professionnel et social des adultes qui jonglent entre leur force de travail, leur investissement personnel et les formes de compensation qu'ils trouvent dans le système en place.

 

Chez un jeune, on reconnaît plus facilement ses "tendances radicales", son besoin de se démarquer, son idéalisme dans sa vision du monde qui l'entoure et son envie de changement. On a tous eu des amis gwr qui ne buvaient pas d'alcool, ne fumait pas, ne rentraient pas dans la sur-enchère du "tableau de chasse" :D....qui défendaient des valeurs perdues et prônaient une alternative à cette société émoustillée par "amour, gloire et beauté".

 

Car cette grande tolérance à l'égard des jeunes n'est possible qu'en l'assimilant à une "phase de transition" presque naturelle qui reviendra un jour au l'autre vers une "norme acceptable". Pour la plupart de mes camarades de classe, nombreux sont ceux a avoir rejoint le système en se félicitant de leur joli pavillon acheté à crédit, qu'ils mettront une vie à rembourser, après avoir bradé au "vide grenier" du dimanche leurs beaux idéaux révolutionnaires. Je les comprends, c'est inévitable de jouer le jeu pour s'assurer une forme de rétribution et c'est tentant !

 

Par contre, le paradoxe qui me dérange un peu dans l'uniformisation des actifs, c'est le principe de tolérance visant à tout accepter pour ne pas s'encombrer sur cette terre de frustrations supplémentaires et l'image presque accusatrice contre celui qui n'adopterait pas cette idéologie.

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Je ne vois pas vraiment en quoi vous dérange ce système, à chaque fois que je rencontre une personne aillant vécu dedans c'est le même discours.

 

Vous préférez accepter la frustration ?

Moi je ne supporte pas ça, j'éssais mais je n'y arrive pas ...

 

Pour cette raison que je les comprends ces sociétés occidentales.

 

Par contre je n'aime pas l'abus dans la consommation, pas par principe mais par pure logique.

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Je ne vois pas vraiment en quoi vous dérange ce système, à chaque fois que je rencontre une personne aillant vécu dedans c'est le même discours.

 

Vous préférez accepter la frustration ?

Moi je ne supporte pas ça, j'éssais mais je n'y arrive pas ...

 

Pour cette raison que je les comprends ces sociétés occidentales.

 

Par contre je n'aime pas l'abus dans la consommation, pas par principe mais par pure logique.

 

Salut Talos, t'es pas encore à licoule ?! :04:

 

Sais-tu que la première frustration ressentie par l'homme se fait à la naissance lorsque l'enfant, qui jusqu'alors était nourri directement par le cordon ombilical de sa mère, pleure parce qu'il a faim ?! :rolleyes:

 

La "frustration" cher Talos est ici à appréhender sous la forme de limites imposées par rapport à soi, à ses pulsions et à ses actes. Par extension, sans celà, nous vivrions par instinct, sans loi, sans morale et sans structure... dans l'anarchie quoi, un freestyle géant ! :D

C'est donc un mal pour un bien car elle nous protège de ce que l'on est et de ce qu'on pourrait faire.

 

Tu termines d'ailleurs sur l'excès de consommation dont tu reconnais les déviances en t'appuyant non sur des principes mais sur la logique ?! En quoi distingues-tu ce bon sens ? Tu peux développer ?! Merci :04:

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Salut Talos, t'es pas encore à licoule ?! :04:

 

Pas de cours aujourd'hui :o j'adore mon icoule en deux semaines je n'ai eu que 6 heures de cours ^^.

 

Sais-tu que la première frustration ressentie par l'homme se fait à la naissance lorsque l'enfant, qui jusqu'alors était nourri directement par le cordon ombilical de sa mère, pleure parce qu'il a faim ?! :rolleyes:

 

ça ne l'empêche pas de bouffer 3 heures :mdr: après et donc succomber à son instinct, mais bon ça reste bon à savoir merci de l'information.

 

La "frustration" cher Talos est ici à appréhender sous la forme de limites imposées par rapport à soi, à ses pulsions et à ses actes. Par extension, sans celà, nous vivrions par instinct, sans loi, sans morale et sans structure... dans l'anarchie quoi, un freestyle géant ! :D

C'est donc un mal pour un bien car elle nous protège de ce que l'on est et de ce qu'on pourrait faire.

 

Personnellement je suis fan de l'anarchie, du chaos par ce que la nature elle même est chaotique ...

 

C'est juste une question de personnalité, il existe deux sortes de personnes celle qui aime la loi dans les quelles je pense que tu en fais partie (même ton teste MBTI le confirme c'était INFJ si je me souviens bien), et ceux qui préfère l'anarchie j'en suis le parfait exemple.

 

Tu termines d'ailleurs sur l'excès de consommation dont tu reconnais les déviances en t'appuyant non sur des principes mais sur la logique ?! En quoi distingues-tu ce bon sens ? Tu peux développer ?! Merci :04:

 

Il faut déjà expliquer ce que c'est que la notion du plaisir, et de la satisfaction.

 

Pour moi c'est le fait de passer d'un état à un autre en suivant un sens ou une direction positif , celle ci dépend des personnes. Cette direction suit une courbe expendentielle, c'est à dire que c'est de plus en plus dur de ressentir cet état de plaisir à force qu'on avance d'un état à un autre.

 

C'est pour ce là que je trouve que l'abus dans la consommation est nocif pour la personne.

 

Vu que je suis fumeur je vais prendre exemple sur la cigarette.

 

Au début on commence juste avec une seule, une seule nous suffit à "prendre du plaisir", mais quand on s'y habitue ce plaisir devient éphémère donc en toute logique on passe à une autre étape c'est à dire en fumer deux et là on ressent le même plaisir que la 1ere fois. Donc à chaque fois qu'on monte d'un cran ça devient de plus en plus dur de retrouver le plaisir de la 1ere fois.

 

En plus de ce problème (je vais faire mon écolo là :o) la consommation nuit gravement à la nature.

 

Voilà c'est mon avis.

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Personnellement je suis fan de l'anarchie, du chaos par ce que la nature elle même est chaotique ...

 

C'est juste une question de personnalité, il existe deux sortes de personnes celle qui aime la loi dans les quelles je pense que tu en fais partie (même ton teste MBTI le confirme c'était INFJ si je me souviens bien), et ceux qui préfère l'anarchie j'en suis le parfait exemple.

 

Oui toi et ton test avez vu juste ! Je suis une fondue de la discipline, l'ordre, la loi... :D

Mais paradoxalement je suis fan de mon opposé, je crois que je suis une mordue des "cas pédagogiques" en fait ! Les fortes têtes m'interpellent et ton profil m'intéresse :smoke: Tu fais quoi demain matin de 4 à 6 ?! :D

 

 

Il faut déjà expliquer ce que c'est que la notion du plaisir, et de la satisfaction.

 

Pour moi c'est le fait de passer d'un état à un autre en suivant un sens ou une direction positif , celle ci dépend des personnes. Cette direction suit une courbe expendentielle, c'est à dire que c'est de plus en plus dur de ressentir cet état de plaisir à force qu'on avance d'un état à un autre.

 

C'est pour ce là que je trouve que l'abus dans la consommation est nocif pour la personne.

 

Vu que je suis fumeur je vais prendre exemple sur la cigarette.

 

Au début on commence juste avec une seule, une seule nous suffit à "prendre du plaisir", mais quand on s'y habitue ce plaisir devient éphémère donc en toute logique on passe à une autre étape c'est à dire en fumer deux et là on ressent le même plaisir que la 1ere fois. Donc à chaque fois qu'on monte d'un cran ça devient de plus en plus dur de retrouver le plaisir de la 1ere fois.

 

En plus de ce problème (je vais faire mon écolo là :o) la consommation nuit gravement à la nature.

 

Voilà c'est mon avis

 

Sur la notion de plaisir et l'excès des hommes a vouloir toujours plus pour se satisfaire, je suis entièrement d'accord avec toi.

Pour reprendre l'idée du sujet et ton exemple de la cigarette, je te dirais que le "refus de la frustration" consisterait à fumer 3 clopes en même temps pour l'unique plaisir procuré. Ce fumeur aliéné se fiche de sa santé ou d'être ridicule à mettre 3 cigarettes d'un coup dans sa bouche, parce qu'il n'écoute que ses envies ! Ni morale, ni principe de précaution, ni bienséance...du 100% individualisme sauvage :D

 

Plus sérieusement, la personne qui refuse la frustration se soumet pour moi au risque de perdre la capacité de relativer une situation. Elle se met en danger face au contexte changeant qu'elle ne pourra pas maîtriser.

Le "refus de la frustration" est pour moi une recherche inconsciente de "toute-puissance", de se sentir totalement habité par ce que l'on est et de penser qu'on détient un pouvoir de maîtrise sur la vie et le sens qu'on lui donne ! Pourtant c'est faux ! Les surprises et le mektoub n'épargnent personne et sauront imposer la frustration même à celui qui s'y refuse ! Et là...c'est le drame :D

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Oui toi et ton test avez vu juste ! Je suis une fondue de la discipline, l'ordre, la loi... :D

Mais paradoxalement je suis fan de mon opposé, je crois que je suis une mordue des "cas pédagogiques" en fait ! Les fortes têtes m'interpellent et ton profil m'intéresse :smoke: Tu fais quoi demain matin de 4 à 6 ?! :D

 

J'ai remarqué un truc aussi, ceux qui aime l'ordre la loi etc ... sont généralement religieux ^^.

Sinon pour demain j'en ai aucune idée, j'ai cours à 8h. Mais ces derniers jours je me réveille à 3h du mat donc normalement à 4h je serai debout.

 

 

Sur la notion de plaisir et l'excès des hommes a vouloir toujours plus pour se satisfaire, je suis entièrement d'accord avec toi.

Pour reprendre l'idée du sujet et ton exemple de la cigarette, je te dirais que le "refus de la frustration" consisterait à fumer 3 clopes en même temps pour l'unique plaisir procuré. Ce fumeur aliéné se fiche de sa santé ou d'être ridicule à mettre 3 cigarettes d'un coup dans sa bouche, parce qu'il n'écoute que ses envies ! Ni morale, ni principe de précaution, ni bienséance...du 100% individualisme sauvage :D

 

J'avoue que tu m'as bien eu sur ce coup là :mdr:.

Mais bon c'est tout moi ça lol, je suis contre la consommation abusive mais je la pratique :mdr:. Je sais aussi que je ne supporterais pas qu'on m'interdise de fumer.

 

Plus sérieusement, la personne qui refuse la frustration se soumet pour moi au risque de perdre la capacité de relativer une situation. Elle se met en danger face au contexte changeant qu'elle ne pourra pas maîtriser.

Le "refus de la frustration" est pour moi une recherche inconsciente de "toute-puissance", de se sentir totalement habité par ce que l'on est et de penser qu'on détient un pouvoir de maîtrise sur la vie et le sens qu'on lui donne ! Pourtant c'est faux ! Les surprises et le mektoub n'épargnent personne et sauront imposer la frustration même à celui qui s'y refuse ! Et là...c'est le drame :D

 

Moi je pense que c'est tout à fait l'inverse, celui qui refuse la frustration se soumet à son instinct et a l'appel de la nature, il ne les combat pas il les accepte, il sait déjà qu'elle ne pourra pas sortir vainqueur d'un affrontement nature VS personne.

 

C'est celui qui accepte la frustration qui recherche cette sensation de toute puissance par ce qu'il veut défier la nature et aller dans le sens contraire de ses lois.

 

Donne moi un exemple d'imposition de la frustration. Moi je ne vois pas, tout a une échappatoire.

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Moi je pense que c'est tout à fait l'inverse, celui qui refuse la frustration se soumet à son instinct et a l'appel de la nature, il ne les combat pas il les accepte, il sait déjà qu'elle ne pourra pas sortir vainqueur d'un affrontement nature VS personne.

 

Jolie défense Talos :D Tu devrais développer davantage là-dessus car je pense qu'il faut creuser. C'est une voie intéressante pour contrer mon idée en tout cas. ;)

 

 

C'est celui qui accepte la frustration qui recherche cette sensation de toute puissance par ce qu'il veut défier la nature et aller dans le sens contraire de ses lois.

 

Ca par contre c'est à abandonner car ça pourrait être vrai seulement si on parlait de l'écoute de nos pulsions et de notre instinct. Seulement là, dans le cas observé, on admet que l'individu écoute ses pulsions, les trie en fonction de la morale, de l'ordre établi, de l'idée qu'il se fait sur cette envie ressentie, du temps imparti à la réflexion pour savoir s'il en a vraiment besoin ou non...icxitera.

On est bien d'accord qu'on ne parle pas du masochiste complètement barge qui aime se frustrer pour le plaisir d'apprécier de petites choses forcément à sa portée ! :mdr:

 

Pour recadrer le sujet : j'entends par "refus de la frustration" les personnes qui écoutent leurs envies sans prendre le temps de se poser, de faire appel à leur raison pour distinguer ce qui relève d'un caprice, d'un endoctrinement (:D) ou d'un réel besoin et/ou plaisir (je sais être ouverte :p)

 

Donne moi un exemple d'imposition de la frustration. Moi je ne vois pas, tout a une échappatoire
Par la nature ? Oui ! L'amour, la santé, la mort ! Pour ne citer qu'elles...
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Jolie défense Talos :D Tu devrais développer davantage là-dessus car je pense qu'il faut creuser. C'est une voie intéressante pour contrer mon idée en tout cas. ;)

 

 

Tu as saisi ce que j'ai voulu dire ^^, donc pas besoin d'approfondissement.

Ca par contre c'est à abandonner car ça pourrait être vrai seulement si on parlait de l'écoute de nos pulsions et de notre instinct. Seulement là, dans le cas observé, on admet que l'individu écoute ses pulsions, les trie en fonction de la morale, de l'ordre établi, de l'idée qu'il se fait sur cette envie ressentie, du temps imparti à la réflexion pour savoir s'il en a vraiment besoin ou non...icxitera.

On est bien d'accord qu'on ne parle pas du masochiste complètement barge qui aime se frustrer pour le plaisir d'apprécier de petites choses forcément à sa portée ! :mdr:

 

Pour recadrer le sujet : j'entends par "refus de la frustration" les personnes qui écoutent leurs envies sans prendre le temps de se poser, de faire appel à leur raison pour distinguer ce qui relève d'un caprice, d'un endoctrinement (:D) ou d'un réel besoin et/ou plaisir (je sais être ouverte :p)

 

En fait je parlait de ce cas, du genre fanatique religieux et ce n'est pas ça qui manque en Algérie. Mais bizarrement je suis aussi attiré par ce types de personnes :mdr:, c'est pour ça que je rôde souvent dans la section religion et philosophie de ce forum bien que je sois athé :p, vas voir les postes d'une dénommé Diana, ce profil lui va à ravir.

Mais bien sûr ces cas sont rares, même moi je me surprends parfois à apprécier l'ordre, j'ai même essayé d'arrêter de fumer une fois.

 

Par la nature ? Oui ! L'amour, la santé, la mort ! Pour ne citer qu'elles...

 

C'est juste j'y avais pas pensé.

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Tu as saisi ce que j'ai voulu dire ^^, donc pas besoin d'approfondissement.

 

Tricheur ! :p Tu bloques le débat...je vais donc réfléchir pour déconstruire ta théorie en développant ton idée.

 

Mais bien sûr ces cas sont rares, même moi je me surprends parfois à apprécier l'ordre, j'ai même essayé d'arrêter de fumer une fois.

 

Quel héros ce Talos :cool:

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Tricheur ! :p Tu bloques le débat...je vais donc réfléchir pour déconstruire ta théorie en développant ton idée.

 

 

 

Quel héros ce Talos :cool:

 

:mdr: Tu ne supportes pas qu'on soit en accord ou quoi lol, c'est rare mais ça arrive.

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:mdr: Tu ne supportes pas qu'on soit en accord ou quoi lol, c'est rare mais ça arrive.

 

T'as tout compris :D J'te forme pour que t'ais un 20 en méthodo. Le but est de construire, déconstruire, reconstruire une idée pour n'en conserver que son noyau le plus pur.

 

Moi je pense que c'est tout à fait l'inverse, celui qui refuse la frustration se soumet à son instinct et a l'appel de la nature, il ne les combat pas il les accepte, il sait déjà qu'elle ne pourra pas sortir vainqueur d'un affrontement nature VS personne.

 

Sur l'idée que l'individu est "conscient d'être vaincu face à la nature et qu'il choisit donc de l'écouter", j'imagine que tu t'appuies sur l'idée d'être "en phase avec soi-même", "bien dans ses pompes", "intègre et honnête envers ce qu'on est vraiment" et "détâché de toutes influences extérieures". On se sent plus "pur", on a l'impression d'avoir été plus malin que les autres qu'on voit complètement endoctrinés par des préceptes religieux, moraux...

 

:cool:Bien...

Je te demanderai de me dire qu'elles sont les pulsions communes à l'homme qu'on pourrait associer à leur goût pour l'abondance, ce besoin de pleine liberté, de libre-arbitre...

 

[Je t'épargne aussi cette étape :p]

Je vais te dire direct ce qui me fait peur comme pulsions et que je préfèrerais voir maîtrisées pour le bien-être collectif.

 

Trop facile....je ne vais pas chercher loin : les 7 péchers capitaux

 

Avarice

Colère

Envie

Gourmandise

Luxure

Orgueil

Paresse

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Un petit jeu bonus pour que le topic, qui est parti un peu "philo", reprenne un côté ludique et attractif ! :04:

 

Cherchez à associer à chaque mot (représentant le "refus de la frustration"), un mal du siècle ou un trait de la société telle qu'elle est ou vers lequel est tend.

 

- Avarice :

- Colère :

- Envie :

- Gourmandise :

- Luxure :

- Orgueil :

- Paresse :

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Les 30 glorieuses sont loin derrière pourtant le système capitaliste est parvenu à entretenir ce besoin d’abondance, cette course au matériel et à l’acquisition de biens auprès du consommateur qui associe la force de son pouvoir d’achat à une sensation de bien-être.

 

Pour se faire, la société est parvenue à faire sauter les tabous liés à l’héritage judéo-chrétien en démocratisant cette quête à la "gloutonnerie de la vie" grâce au polissage des angles de ce qui jusqu’alors aurait pu être taxé comme excessif et amoral. Même la sexualité a eu sa part de tolérance et on peut désormais avouer à ses amis avoir passé un excellent samedi soir dans un club pour adultes en paraissant même "in" et un peu bourgeois.

 

Imposée comme une véritable idéologie, le refus de la frustration se retrouve aujourd’hui dans tous les domaines. Je pense d’ailleurs que certaines peurs vis-à-vis de l’Islam ou des religions en général, s’attachent au fait de percevoir une forme de résistance à cette culture du "plaisir de la vie", à cette acceptation de suivre des interdictions qu’ils perçoivent comme un sacrifice trop lourd comme une frustration consentie (et donc étrange).

 

Mais si jusqu’alors ce courant avait pour finalité de dynamiser l’économie du pays et prévenir la paix sociale, que va-t-il ressortir de ces temps de crise ? Les français vont-ils parvenir à accepter le contexte économique pour repenser leur mode de vie ? Comment vont-ils appréhender cette demande d’effort supplémentaire en totalement contradiction avec le discours servi depuis des années ?

 

Car s'il était encore possible de les leurrer sur le principe du "donnant-donnant" via cette société de consommation bien ficelée, aujourd'hui le ton va clairement être plus "punitif" pour certains...

 

pour accepter la frustration il faut qu'on sois conscient que c'est bien une , et souvent dans les sociétés occidental la moindre barrière est considérer comme source de frustration , ce qui a fait perdre le sens même des limites

 

il y a eu une époque ou toute les barrière était dépassés et limites repoussés , parfois même a un degré de "no limite" , et ca a touché tout les domaines et envahis l'environnement sociale , toute limites que les religions imposé se sont vu stérile , la sexualité était devenu trop libre , le libre arbitre était devenu la loi

 

a trop vouloir s'ouvrir on perd la moral , ce qui a rendu les occidentaux , beaucoup plus individualiste , accepte mieux les crimes , et ont développé une total adoration a l'argent , et toute les façons d'en gagner sont bonne , puisque la moral se limité a ne pas sortir nu dans la rue , tout le reste était permis même les armes j'oserais dire , on remarque un certain refus des limites , et tout ce qui fait office de barrière est aussi tôt casser par une loi ou une manifestation

 

les gens sont devenu trop libre et chaque nouvelle génération exige plus de liberté que la précédente et bientôt le viol en plein rue deviendra banale alors que l'acte sexuelle est déjà banale dans les espace publique et n'en parlons pas des baisers baveux que se font les amoureux partout dans les trains les bus , les bancs publique , et on peut encore aller loin , les relation entre deux personne du même sexe , deux homme qui s'embrasse dans un trains c'est dégoutant mais certains trouve ça normal et parle de liberté et de droits

 

et en fin de compte la religion et les contrainte qu'elle impose ne sont pas la pour offrir de la frustration mais pour conduire la moral et établir des limites qui font la différence entre ce qui rend l'homme homme et l'homme animal , parce que un homme qui obéit a tout ses désirs sans réflexion n'est pas très loin d'un animal .

 

;)

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pour accepter la frustration il faut qu'on sois conscient que c'est bien une , et souvent dans les sociétés occidental la moindre barrière est considérer comme source de frustration , ce qui a fait perdre le sens même des limites

 

il y a eu une époque ou toute les barrière était dépassés et limites repoussés , parfois même a un degré de "no limite" , et ca a touché tout les domaines et envahis l'environnement sociale , toute limites que les religions imposé se sont vu stérile , la sexualité était devenu trop libre , le libre arbitre était devenu la loi

 

a trop vouloir s'ouvrir on perd la moral , ce qui a rendu les occidentaux , beaucoup plus individualiste , accepte mieux les crimes , et ont développé une total adoration a l'argent , et toute les façons d'en gagner sont bonne , puisque la moral se limité a ne pas sortir nu dans la rue , tout le reste était permis même les armes j'oserais dire , on remarque un certain refus des limites , et tout ce qui fait office de barrière est aussi tôt casser par une loi ou une manifestation

 

les gens sont devenu trop libre et chaque nouvelle génération exige plus de liberté que la précédente et bientôt le viol en plein rue deviendra banale alors que l'acte sexuelle est déjà banale dans les espace publique et n'en parlons pas des baisers baveux que se font les amoureux partout dans les trains les bus , les bancs publique , et on peut encore aller loin , les relation entre deux personne du même sexe , deux homme qui s'embrasse dans un trains c'est dégoutant mais certains trouve ça normal et parle de liberté et de droits

 

et en fin de compte la religion et les contrainte qu'elle impose ne sont pas la pour offrir de la frustration mais pour conduire la moral et établir des limites qui font la différence entre ce qui rend l'homme homme et l'homme animal , parce que un homme qui obéit a tout ses désirs sans réflexion n'est pas très loin d'un animal .

 

;)

 

:music_serenade:

 

Je dirais même plus, cher Gabriel, la liberté individuelle est une forme d'intolérance pour la liberté d'autrui.

 

PS: t'as pas fait mon jeu au-dessus !

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T'as tout compris :D J'te forme pour que t'ais un 20 en méthodo. Le but est de construire, déconstruire, reconstruire une idée pour n'en conserver que son noyau le plus pur.

 

C'est noté. :p

 

 

Sur l'idée que l'individu est "conscient d'être vaincu face à la nature et qu'il choisit donc de l'écouter", j'imagine que tu t'appuies sur l'idée d'être "en phase avec soi-même", "bien dans ses pompes", "intègre et honnête envers ce qu'on est vraiment" et "détâché de toutes influences extérieures". On se sent plus "pur", on a l'impression d'avoir été plus malin que les autres qu'on voit complètement endoctrinés par des préceptes religieux, moraux...

 

Tu lis dans mes pensées là ;)

 

:cool:Bien...

Je te demanderai de me dire qu'elles sont les pulsions communes à l'homme qu'on pourrait associer à leur goût pour l'abondance, ce besoin de pleine liberté, de libre-arbitre...

 

 

 

[Je t'épargne aussi cette étape :p]

 

Ouf je l'ai echapé belle :mdr:.

 

Je vais te dire direct ce qui me fait peur comme pulsions et que je préfèrerais voir maîtrisées pour le bien-être collectif.

 

Trop facile....je ne vais pas chercher loin : les 7 péchers capitaux

 

Avarice

Colère

Envie

Gourmandise

Luxure

Orgueil

Paresse

 

Pour moi ces péchés ne sont pas des défauts, le fait de les camoufler conduit à bien pire ... l'hypocrisie.

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Un petit jeu bonus pour que le topic, qui est parti un peu "philo", reprenne un côté ludique et attractif ! :04:

 

Cherchez à associer à chaque mot (représentant le "refus de la frustration"), un mal du siècle ou un trait de la société telle qu'elle est ou vers lequel est tend.

 

- Avarice :

- Colère :

- Envie :

- Gourmandise :

- Luxure :

- Orgueil :

- Paresse :

 

Franchement je vois pas ^^. Je m'y connais pas en histoire.

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pour accepter la frustration il faut qu'on sois conscient que c'est bien une , et souvent dans les sociétés occidental la moindre barrière est considérer comme source de frustration , ce qui a fait perdre le sens même des limites

 

il y a eu une époque ou toute les barrière était dépassés et limites repoussés , parfois même a un degré de "no limite" , et ca a touché tout les domaines et envahis l'environnement sociale , toute limites que les religions imposé se sont vu stérile , la sexualité était devenu trop libre , le libre arbitre était devenu la loi

 

a trop vouloir s'ouvrir on perd la moral , ce qui a rendu les occidentaux , beaucoup plus individualiste , accepte mieux les crimes , et ont développé une total adoration a l'argent , et toute les façons d'en gagner sont bonne , puisque la moral se limité a ne pas sortir nu dans la rue , tout le reste était permis même les armes j'oserais dire , on remarque un certain refus des limites , et tout ce qui fait office de barrière est aussi tôt casser par une loi ou une manifestation

 

les gens sont devenu trop libre et chaque nouvelle génération exige plus de liberté que la précédente et bientôt le viol en plein rue deviendra banale alors que l'acte sexuelle est déjà banale dans les espace publique et n'en parlons pas des baisers baveux que se font les amoureux partout dans les trains les bus , les bancs publique , et on peut encore aller loin , les relation entre deux personne du même sexe , deux homme qui s'embrasse dans un trains c'est dégoutant mais certains trouve ça normal et parle de liberté et de droits

 

et en fin de compte la religion et les contrainte qu'elle impose ne sont pas la pour offrir de la frustration mais pour conduire la moral et établir des limites qui font la différence entre ce qui rend l'homme homme et l'homme animal , parce que un homme qui obéit a tout ses désirs sans réflexion n'est pas très loin d'un animal .

 

;)

 

Homo sapiens (signifiant Homme pensant en latin) est le nom binomial désignant l'espèce humaine[1], il est l'appellation scientifique de ce qu'on nomme communément l'Homme[2], l'humain ou encore l'être humain.

 

Sur l'arbre du vivant, il appartient à l'ordre des primates et est le seul représentant actuel du genre Homo, les autres espèces incluses dans ce genre, une quinzaine en l'état actuel des connaissances, étant éteintes.

 

Traditionnellement, on caractérise les membres du genre Homo par la locomotion bipède et l'aptitude à fabriquer des outils : la bipédie libère les membres supérieurs ce qui permet d'agir sur son environnement. Les mains, munies de pouces opposables et alliées à son cerveau, très complexe et capable d'abstraction, de communication, de raison et d'introspection, permettent de fabriquer des outils très précis et élaborés.

 

En ce qui concerne Homo sapiens seul, c'est une espèce remarquable par sa culture technique et artistique mais aussi par l'ampleur des transformations qu'elle a occasionnées sur son milieu et dans l'aménagement de son territoire. Depuis son apparition sur Terre, le paysage de la planète a été complètement modifié par sa présence et par son action.

 

Homo sapiens - Wikipédia

 

Conclusion : l'homme est un animal ...

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Pour moi ces péchés ne sont pas des défauts, le fait de les camoufler conduit à bien pire ... l'hypocrisie.

 

Toi vois je suis télépathe ! :D

 

Alors donne-moi des exemples "d'hypocrisie" envers soi-même ! Car le terme me paraît dangereux pour parler d'instinct et de pulsions. Je t'écoute :D

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:music_serenade:

 

Je dirais même plus, cher Gabriel, la liberté individuelle est une forme d'intolérance pour la liberté d'autrui.

 

PS: t'as pas fait mon jeu au-dessus !

 

Je dirais même plus la liberté d'autrui est une forme d'intolérance pour la liberté individuelle.

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Toi vois je suis télépathe ! :D

 

Alors donne-moi des exemples "d'hypocrisie" envers soi-même ! Car le terme me paraît dangereux pour parler d'instinct et de pulsions. Je t'écoute :D

 

C'est simple :

 

Avarice

Colère

Envie

Gourmandise

Luxure

Orgueil

Paresse

 

Tu as reconnu toi même que tout les Hommes avaient ces "péchés", combien l'avouent ?

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Bon bah je joue ENCORE pour toi Talos ! :cool: Et puis n'importe quoi la démonstration de "l'homme est un animal", on n'y croit pas un traître mot ! :p

 

- Avarice : individualisme

- Colère : haine de l'autre par exemple

- Envie : excès de la consommation

- Gourmandise : augmentation de l'obésité

- Luxure : banalisation du sexe, voire de la perversion

- Orgueil : comportement de l'occident vis-à-vis du reste du monde

- Paresse : effritement de la valeur travail

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