letranger 10 Posted January 9, 2009 Partager Posted January 9, 2009 Bonjour, Comme d habitude,il faut avouer que Ramadan maitrise son sujet!!! Et une chose qui m'a frappé le cynisme de l'intellectuel juif français qui ne veut pas condamner l'etat d'israel C'est une emission sur la 3 Et les invités etaient: Après le Soir 3, débat sur le conflit israélo-palestinien. Invités : Alexandre Adler, Tariq Ramadan, Stéphane Hessel, Elias Sambar, Gil Mihaeli et Alain Dieckhoff. Elias Sanbar : Ecrivain et historien. Ecrivain et historien palestinien, militant pour la paix au Proche-Orient. Il est par ailleurs ambassadeur de la Palestine auprès de l’Unesco. Il a écrit « Figures du Palestinien : Identité des origines, identité de devenir » (Gallimard 2004) ou « Etre arabe » (Actes Sud 2005). Il a préfacé voici quelques mois l’ouvrage de Jean Daniel « Israël, les Arabes, la Palestine » (Galaade éditions 2008). Tariq Ramadan : Islamologue. Il est professeur d’islamologie aux universités d’Oxford et de Rotterdam. Engagé à ce titre depuis vingt ans dans une réflexion sur la place de l’islam en Europe comme dans le monde. Ses livres les plus récents « Face à nos peurs, le choix de la confiance » et avec Elie Barnavi, historien israélien et directeur scientifique du Musée de l’Europe et Jean-Michel di Falco Léandri, un recueil composé de trois entretiens avec chacun d’entre eux par Marie Vaton sous le titre « Faut-il avoir peur des religions ? ». Son dernier livre : « Islam, la réforme radicale » (Presses du Châtelet 2008). Il publie des articles également, dont le dernier paru dans The Guardian était consacré au sujet de ce soir. Alexandre Adler : Journaliste. Il faut mentioner que Alexander Adler,tient une rubrique sur une radio communautaire qui est Radio j, sans oublier,qu'il a soutenu Bush pour l'invasion en Irak et il a osé comparé Sharon le criminel à DE GAULE Journaliste, spécialiste des questions de géopolitique internationale contemporaines. Il est aujourd’hui éditorialiste au Figaro après avoir travaillé à Courrier International, au Point, à l’Express ou au Monde. Il est l’auteur de nombreux livres comme « J’ai vu finir le monde ancien » (Grasset 2002) ou « Rendez-vous avec l’Islam » (Grasset 2005). Son dernier ouvrage sous forme de discussion avec Gilles-William Goldnadel s’intitule « Conversation sur les sujets qui fâchent » (Editions Jean-Claude Gawsewitch 2008). Alain Dieckhoff : Directeur de recherche au CNRS. Son champ de recherche principal porte sur la politique et la société contemporaine en Israël auxquelles il a consacré plusieurs livres comme « Israéliens et Palestiniens. L’épreuve de la paix » (Aubier, 1996) ou « L’invention d’une nation. Israël et la modernité politique » (Gallimard, 1999). Il dirige l’ouvrage collectif paru voici quelques mois « L’Etat d’Israël » (Fayard 2008). Gil Mihaely : Historien. Historien et journaliste, correspondant à Paris de plusieurs journaux israéliens. Il est co-fondateur et co-animateur avec Elisabeth Levy et François Miclo du blog « Causeur » qui devient également un mensuel papier à partir de ce mois de janvier. Stéphane Hessel : diplomate. Diplomate, ambassadeur de France et ancien résistant. Né Allemand, il a obtenu la nationalité française en 1937. Après la guerre, il est entré dans la diplomatie française. Il a été chef de cabinet de Henri Laugier, secrétaire général adjoint de l’ONU, et secrétaire de la Commission des droits de l’homme. Il a ainsi participé à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Aujourd’hui, il est toujours ambassadeur de France et il se consacre inlassablement à la cause des droits de l’homme. Il a publié il y a quelques mois un livre d’entretiens avec Jean-Michel Helvig intitulé « Citoyen sans frontières ». Citer Link to post Share on other sites
letranger 10 Posted January 9, 2009 Author Partager Posted January 9, 2009 Dailymotion - Ce soir ou jamais partie 1/3 : Gaza, une guerre pour quoi ?, ein Video von fenneq. Ce, soir, ou, jamais, Egypte Dailymotion - Ce soir ou jamais partie 2/3 : Gaza, une guerre pour quoi ?, ein Video von fenneq. Ce, soir, ou, jamais, Egypte Dailymotion - Ce soir ou jamais partie 3/3 : Gaza, une guerre pour quoi ?, ein Video von fenneq. Ce, soir, ou, jamais, Egypte Citer Link to post Share on other sites
ulacsmah 10 Posted January 9, 2009 Partager Posted January 9, 2009 Et une chose qui m'a frappé le cynisme de l'intellectuel juif français qui ne veut pas condamner l'etat d'israel tu attends d'un chien arrogé d'être sympa ou de mordre avec douceur?? par contre ce que ma frapper , c'est la diminution de violence dans le discours de journaliste sioniste "dans les autres émission il était plus lâche qu'hier" sans doute c'est du a la présence de Frère Tariq. Citer Link to post Share on other sites
Chupa 10 Posted January 10, 2009 Partager Posted January 10, 2009 La spontanéité, et l'éloquence de Tariq Ramadan méritent d'être fortement applaudis. Le pro-sioniste en face de lui, mérite quant à lui l'exact châtiment de ses semblables qui tuent gratuitement de sang froid. Citer Link to post Share on other sites
admin 2 Posted January 11, 2009 Partager Posted January 11, 2009 Merci pour la vidéo. Bravo à Tariq Ramadan, toujours fidèle à lui même, intelligent, éloquent et convaincant ! Voilà pourquoi on veut le censurer en essayant de ternir son image, pour une fois que nous avons un arabe qui parle bien et qui sait clouer le becs aux propagandistes ! Citer Link to post Share on other sites
letranger 10 Posted February 16, 2009 Author Partager Posted February 16, 2009 Je ne savais pas que Adler était à ce point pro-sioniste, j'avais du respect pour cette personne.... D'abord un grand bonjour à tout le monde et je suis ravi de retrouver votre site animé!!!! Et pour te decevoir encore saoura encore Adler qui recedive ds ses analyses mediocres Voilà un article taillé pour Boutef Citer Link to post Share on other sites
letranger 10 Posted February 16, 2009 Author Partager Posted February 16, 2009 C'est un article recent:source le figaro du 13 fevrier 2009 Bouteflika, rempart contre l'islamisme La Chronique d'Alexandre Adler. La candidature officielle d'Abdelaziz Bouteflika à sa propre réélection marque en réalité une période d'apaisement et de progrès politique pour l'Algérie. Pour comprendre les mécanismes assez complexes de la politique algérienne, il faut remonter au point de départ véritable de l'Algérie contemporaine, la proposition de partage du pouvoir avec les islamistes en 1994-1995, connue sous le nom de négociations de Sant'Egidio. C'est là que se situe le véritable tournant où l'Algérie quitte définitivement les eaux du parti unique FLN, et se confronte à son destin. D'un côté, il y a tous ceux qui, épuisés, terrifiés, ou même faussement confiants devant la vague islamiste, ont décidé de capituler par étapes et d'accepter le pouvoir du FIS, moyennant quelques concessions aléatoires. Outre le Quai d'Orsay et une partie notable de la profession journalistique française, le parti de la capitulation rassemble aussi en Algérie une partie du mouvement kabyle, le FFS d'Aït Ahmed qui espère tirer son épingle du jeu, grâce aux traditions laïques de sa région, une partie des cadres les plus islamisants du FLN et quelques grands personnages qui espèrent se faire coopter comme « modérés de service » par les islamistes. Sans surprise, on trouve pour incarner cette posture le grand diplomate islamisant qu'est Taleb Ibrahimi mais plus étonnamment le grand technocrate, Mouloud Hamrouche. Il avait mis en œuvre les premiers pas de l'économie de marché, et signera ce jour-là bien involontairement sa mise à la retraite prolongée. De l'autre côté, le rassemblement est également assez hétérogène : outre Charles Pasqua, qui s'est comporté là en homme d'État, et Jean Daniel, imperturbable dans sa lucidité, on trouve en Algérie, à refuser de se rendre aux violents, un parti aussi hétérogène que l'on voudra mais qui porte par son geste l'avenir véritable du pays. Il y a l'armée bien sûr dont on feint souvent de ne pas s'apercevoir qu'elle reste une armée de contingent, reposant sur le consentement des soldats, mais aussi toute cette fonction publique héritée de la France et qui continue à distribuer le courrier, à enseigner les enfants, à collecter les impôts et à faire rouler les trains, sans laquelle toute résistance aurait été vaine. On reconnaît aussi, sur le plan politique, l'alliance des anciens marxistes, nombreux au FLN, de certains libéraux occidentalistes, des journalistes anti-islamistes qui paieront un lourd tribut, des Kabyles démocrates du RCD, et enfin un noyau suffisant de vieux cadres du parti et de l'État qui ont conservé de leur jeunesse militante le goût de ne pas se plier. Dans cette balance, tout un temps très égale, la détermination d'Abdelaziz Bouteflika en faveur du parti de la résistance aura été décisive. Dauphin désigné de Boumediene, bien que désireux déjà d'ouvrir l'économie au marché mondial, Bouteflika passe plusieurs années de semi-exil dans les Émirats dont il reviendra converti à une certaine forme de libéralisme tempéré. Avec l'effondrement du régime Chadli, dont il était un opposant notoire, il aurait pu faire don de sa personne aux fauteurs de Sant'Egidio. Il choisit au contraire de leur tenir tête, et les chefs militaires laïques ne l'oublieront pas. C'est là que se noue une entente qui portera Bouteflika au pouvoir avec le plein appui de l'armée. Depuis lors, les vraies difficultés que provoque la victoire du parti de la liberté vont ouvrir la voie à plusieurs controverses. Toute l'armée est d'accord pour permettre aux anciens combattants du FIS et de sa branche armée l'AIS de retrouver une vie normale après la guerre civile. La question véritable est de savoir où s'arrête le curseur. Doit-on tolérer l'Algérie islamiste ou, en allant au-delà, doit-on l'encourager jusqu'à un certain point pour mieux l'intégrer ? À un moment donné de son second mandat, on a vu Bouteflika en nommant pour premier ministre Belkhadem, aller dans le sens d'une islamisation contrôlée mais bien réelle de la société algérienne. Ce n'est plus le cas désormais : avec le retour à la tête du gouvernement de l'énarque laïque qu'est Ouahya, le président a opéré une évidente rectification, qui s'est traduite bientôt par un rapprochement heureux avec la France, au nom de l'Union méditerranéenne. Dès lors, les militaires n'avaient plus de raison de s'opposer à cette troisième candidature qui couronne une paix civile retrouvée, une croissance forte dopée par les hydrocarbures, et, plus généralement, une pacification profonde de la société algérienne, qui devient pour demain son meilleur atout. Tout comme le maréchal Joffre, au soir de sa vie, qui avançait l'idée selon laquelle on ne savait pas qui avait gagné la bataille de la Marne, mais qu'il savait lui qui on aurait accusé de l'avoir perdue, Abdelaziz Bouteflika peut avancer comme meilleur argument pour sa reconduction le fait d'avoir refusé de capituler devant le FIS lorsqu'il était fort et le fait d'avoir pardonné aux islamistes quand ils sont devenus faibles. Le reste, c'est la société algérienne qui le construira peu à peu mais sur la base de l'acquis politique d'aujourd'hui. Et cela n'est pas peu de chose. Citer Link to post Share on other sites
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