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Une «short story» à l’anglaise, de Mustapha Bensadi


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A Birthday in Hell

 

Une «short story» à l’anglaise, de Mustapha Bensadi

 

Il serait le premier auteur algérien, voire maghrébin, d’expression anglaise. Une première dans le monde des livres. La littérature algérienne entre ainsi de plain-pied dans la sphère littéraire africaine d’expression anglaise, même si ce module pourtant enseigné aux départements d’anglais de nos universités sous l’intitulé «African littérature» n’a abrité, du moins jusqu’à aujourd’hui, que des écrivains africains anglophones originaires du Kenya, du Nigeria, de l’Afrique du Sud, du Zimbabwe ou de la Zambie. Il est question notamment de l’auteur de Things Fall apart, Chinua Achebe.

 

Grâce à ce professeur de langue anglaise et française en retraite et également traducteur, le nom de notre pays pourra s’inscrire en lettres d’or parmi les autres pays ayant enfanté des auteurs de l’«African littérature». «Un Algérien qui aura réussi le pari d’y détenir un strapontin en attendant un petit fauteuil», selon les propos de l’auteur lui-même. Mustapha Bensadi, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’apprête non sans appréhension et pessimisme, dit-il, à contacter des éditeurs nationaux et anglo-saxons pour la publication de sa «short story» (nouvelle) intitulée A Birthday in Hell (Un anniversaire en enfer), achevée en février 2008 et préfacée par Mme N. Senhadji M-A de l’ English Department University of Bejaia.

Ce mini roman relate les mésaventures d’une demoiselle, journaliste à Alger, kidnappée le jour même de son anniversaire… Le journaliste et écrivain, auteur du Nombril miraculé, un roman en langue française paru aux éditions Talantikit, a bien voulu nous accorder ce bref entretien et répondre avec cette franchise et cette spontanéité qui le caractérisent un personnage hors du commun à la fois attachant et sensible.

Le J. I. : le Nombril miraculé est votre premier roman. Il semble qu’il n’a fait l’objet que d’une distribution restreinte, cela est dû à quoi ?

Mustapha Bensadi : En fait, ce roman n’est pas à proprement parler le premier. Mon premier roman s’intitule Cœurs volcans ou Hayet aux colères de l’arc en fiel, qui est un polar. Il était sur le point d’être édité après l’accord de trois commissions de lecture à l’ENAL dans les années 1990, lorsque celle-ci tomba dans le tourbillon de la restructuration. Quant à la distribution restreinte que vous venez d’évoquer, celle-ci est essentiellement due au fait que ce modeste ouvrage n’a été tiré, par prudence de la part de l’éditeur, qu’à 550 exemplaires, très vite écoulés uniquement dans la ville de Béjaïa et seulement en partie ! En plus des libraires, bien sûr, des amis m’ont aidé à l’écouler facilement.

On retrouve aujourd’hui ce livre dans les bibliothèques des lycées de Béjaïa et à la bibliothèque municipale particulièrement. Mais également en France, au Canada, en Grande-Bretagne et même aux Etats-Unis… Cela a été possible grâce à des relations vivant là-bas qui me l’ont acheté, mais également grâce à certains confrères de la presse dont Mme Nassira Belloula, A. Hakim Abdiche, Boubekeur Amrani et mon ami Djamel Allam. Ces derniers m’ont fait une bonne publicité. J’aimerais tant pouvoir le faire rééditer et le voir distribué à l’échelle nationale.

Avez-vous d’autres écrits publiés?

Oui, sous la forme d’un feuilleton en treize épisodes. Il s’agit d’une longue nouvelle intitulée la Veuve aux larmes de cire. Elle a été publiée par un quotidien national, il y a quelques années. C’est l’une des cinq nouvelles d’un recueil prêt à être édité et dont le titre est l’Enfer des anges. Dans le domaine du parascolaire, j’ai déjà publié le Pocket Guide Book destiné aux lycéens et aux étudiants. D’autres ouvrages suivront bientôt, si Dieu le veut. Une autre nouvelle Nedjma ou la cicatrice miraculeuse a également été publiée dans la presse, il y a très longtemps.

Parlez-nous un peu de ce roman. Comment vous est venue l’idée de l’écrire dans la langue de Shakespeare et de choisir un thème aussi sensible ?

J’aimerais préciser qu’une «short story», celle que j’ai écrite, A Birthday in Hell, est un peu plus qu’une nouvelle et moins qu’un roman. Elle se situe entre les deux.

La mienne est dédiée à tous les journalistes assassinés dans les années 1990, en particulier à Naïma Hamouda, une consœur de Révolution Africaine assassinée dans la nuit du 1er au 2 août 1995 à Saoula, ainsi qu’à la mémoire des incontestables pionniers de l’anglophonie en Algérie, tous les trois décédés. Il s’agit de MM. Laceb, Benouameur et Menasri, que Dieu ait leurs âmes.

 

 

Par Mohamed Boulahrouz

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A Birthday in Hell

 

Une «short story» à l’anglaise, de Mustapha Bensadi

 

Il serait le premier auteur algérien, voire maghrébin, d’expression anglaise. Une première dans le monde des livres. La littérature algérienne entre ainsi de plain-pied dans la sphère littéraire africaine d’expression anglaise, même si ce module pourtant enseigné aux départements d’anglais de nos universités sous l’intitulé «African littérature» n’a abrité, du moins jusqu’à aujourd’hui, que des écrivains africains anglophones originaires du Kenya, du Nigeria, de l’Afrique du Sud, du Zimbabwe ou de la Zambie. Il est question notamment de l’auteur de Things Fall apart, Chinua Achebe.

 

Grâce à ce professeur de langue anglaise et française en retraite et également traducteur, le nom de notre pays pourra s’inscrire en lettres d’or parmi les autres pays ayant enfanté des auteurs de l’«African littérature». «Un Algérien qui aura réussi le pari d’y détenir un strapontin en attendant un petit fauteuil», selon les propos de l’auteur lui-même. Mustapha Bensadi, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’apprête non sans appréhension et pessimisme, dit-il, à contacter des éditeurs nationaux et anglo-saxons pour la publication de sa «short story» (nouvelle) intitulée A Birthday in Hell (Un anniversaire en enfer), achevée en février 2008 et préfacée par Mme N. Senhadji M-A de l’ English Department University of Bejaia.

Ce mini roman relate les mésaventures d’une demoiselle, journaliste à Alger, kidnappée le jour même de son anniversaire… Le journaliste et écrivain, auteur du Nombril miraculé, un roman en langue française paru aux éditions Talantikit, a bien voulu nous accorder ce bref entretien et répondre avec cette franchise et cette spontanéité qui le caractérisent un personnage hors du commun à la fois attachant et sensible.

Le J. I. : le Nombril miraculé est votre premier roman. Il semble qu’il n’a fait l’objet que d’une distribution restreinte, cela est dû à quoi ?

Mustapha Bensadi : En fait, ce roman n’est pas à proprement parler le premier. Mon premier roman s’intitule Cœurs volcans ou Hayet aux colères de l’arc en fiel, qui est un polar. Il était sur le point d’être édité après l’accord de trois commissions de lecture à l’ENAL dans les années 1990, lorsque celle-ci tomba dans le tourbillon de la restructuration. Quant à la distribution restreinte que vous venez d’évoquer, celle-ci est essentiellement due au fait que ce modeste ouvrage n’a été tiré, par prudence de la part de l’éditeur, qu’à 550 exemplaires, très vite écoulés uniquement dans la ville de Béjaïa et seulement en partie ! En plus des libraires, bien sûr, des amis m’ont aidé à l’écouler facilement.

On retrouve aujourd’hui ce livre dans les bibliothèques des lycées de Béjaïa et à la bibliothèque municipale particulièrement. Mais également en France, au Canada, en Grande-Bretagne et même aux Etats-Unis… Cela a été possible grâce à des relations vivant là-bas qui me l’ont acheté, mais également grâce à certains confrères de la presse dont Mme Nassira Belloula, A. Hakim Abdiche, Boubekeur Amrani et mon ami Djamel Allam. Ces derniers m’ont fait une bonne publicité. J’aimerais tant pouvoir le faire rééditer et le voir distribué à l’échelle nationale.

Avez-vous d’autres écrits publiés?

Oui, sous la forme d’un feuilleton en treize épisodes. Il s’agit d’une longue nouvelle intitulée la Veuve aux larmes de cire. Elle a été publiée par un quotidien national, il y a quelques années. C’est l’une des cinq nouvelles d’un recueil prêt à être édité et dont le titre est l’Enfer des anges. Dans le domaine du parascolaire, j’ai déjà publié le Pocket Guide Book destiné aux lycéens et aux étudiants. D’autres ouvrages suivront bientôt, si Dieu le veut. Une autre nouvelle Nedjma ou la cicatrice miraculeuse a également été publiée dans la presse, il y a très longtemps.

Parlez-nous un peu de ce roman. Comment vous est venue l’idée de l’écrire dans la langue de Shakespeare et de choisir un thème aussi sensible ?

J’aimerais préciser qu’une «short story», celle que j’ai écrite, A Birthday in Hell, est un peu plus qu’une nouvelle et moins qu’un roman. Elle se situe entre les deux.

La mienne est dédiée à tous les journalistes assassinés dans les années 1990, en particulier à Naïma Hamouda, une consœur de Révolution Africaine assassinée dans la nuit du 1er au 2 août 1995 à Saoula, ainsi qu’à la mémoire des incontestables pionniers de l’anglophonie en Algérie, tous les trois décédés. Il s’agit de MM. Laceb, Benouameur et Menasri, que Dieu ait leurs âmes.

 

 

Par Mohamed Boulahrouz

 

 

merciiiiiiiii KAMY :):40:

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  • 3 years later...

RECTIFICATION

 

A Kamy,

Bonjour.

Je viens de lire ton information concernant "A birthday in hell" où tu dis à propos de Mustapha Bensadi "Il serait le premier auteur algérien, voire maghrébin, d’expression anglaise. Une première dans le monde des livres." Au moins tu as modalisé ton discours en utilisant le mode conditionnel. Cette modalisation discursive établit le dout et l'incertitude quant à l'information rapportée. En fait, d'autres auteurs devance cet écrivain, par exemple la marocaine Fatima MERNISSI qui a écrit en anglais les ouvrages suivants:

 

Dreams of Trespass: Tales of a Harem Girlhood. New York: Perseus Books (1995).

Scheherazade Goes West. New York: Washington Square Press (2001).

Islam and Democracy: Fear of the Modern World. New York: Basic Books (2002).

 

Très bonne continuation à toi et à tous. A bientôt.

medyac

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