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Quand France 2 sollicite l’Entv pour dénoncer Israël

15 Janvier 2009

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«Les juifs nous ont donné Jésus-Christ et Karl Marx, et ils se sont payé le luxe de ne suivre ni l’un ni l’autre.»

Peter Ustinov

 

Décidément, rien ne va plus chez France2 après avoir perdu le soutien de l’Etat. Elle n’avait pas assez de moyens financiers pour payer des correspondants pour couvrir la guerre à Ghaza. Alors pour ce faire, elle fait appel à des images extérieures non contrôlées. Et paf! Elle se fait taper sur les doigts par la puissante autorité de régulation de l’audiovisuel français, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). En effet, le CSA, dont les jours sont en danger, a mis en demeure France 2 pour non-respect de ses obligations en matière d’honnêteté de l’information. La chaîne publique avait diffusé, le 5 janvier dernier, des images amateurs non coursées sur l’offensive israélienne à Ghaza. En effet, le 5 janvier, le journal télévisé de 13h avait diffusé une séquence amateur filmée par un téléphone portable, le 1er janvier 2009. Les images montraient des scènes d’horreur et de cadavres après l’explosion d’un camion dans un camp de réfugiés à Jabaliya. Cette explosion a été présentée par le CSA comme celle d’un camion chargé de roquettes du Hamas qui avait explosé par accident en septembre 2005. France2 avait présenté, le lendemain de cette diffusion, ses excuses, mais le CSA estime que la chaîne a manqué à ses obligations, au regard de la loi et de son cahier des charges. Depuis cette mise en demeure, qui a fait très mal à la crédibilité de la télévision publique, France2 contrôle mieux ses images et surtout affiche à chaque fois ses sources. Ce que les autres télévisions ne font pas. Et c’est grâce à cet épisode que France2 a montré, le 12 janvier dernier, des images de la Télévision algérienne filmées par son correspondant à Ghaza, Wissam Abou Zaïd, et l’utilisation par l’armée israélienne de bombes au phosphore blanc. Les images n’avaient pas de logo de l’Entv, ce qui démontre qu’elles ont été achetées directement à la source...à Alger, et envoyées via le satellite par le nodal du boulevard des Martyrs. Un reportage qui a mis mal à l’aise le porte-parole israélien, Avi Pezner, utilisant toutes les parades pour expliquer l’utilisation de ce genre d’explosif. Le présentateur de France2, David Pujadas, a néanmoins manqué de déontologie en dédouanant Israël, indiquant que ces bombes n’étaient pas interdites mais dangereuses. Rassurant ainsi le représentant de l’Etat hébreu, dont les réponses ont été parfois confuses: «Nous n’aimons pas les images que nous voyons, mais Israël ne fait que se défendre contre le Hamas.» Il est clair que les images diffusées par l’Entv ou par Al Jazeera ont véritablement mis à mal la grande communication de l’Etat hébreu, et cela malgré le soutien de pratiquement les plus grands médias du monde. Quant à la collaboration algéro-française, ce n’est pas la première fois que l’Entv et France2 collaborent dans la réalisation de reportages. Cette collaboration existe grâce aux accords de la Copeam, mais aussi grâce à la collaboration existant déjà entre la France et l’Algérie dans le domaine audiovisuel. Seulement voilà, c’est la première fois que France2 sollicite l’Entv pour dénoncer la barbarie de l’armée israélienne, qui commence à échapper à la maîtrise du puissant lobby juif en France et ailleurs.

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Par Ghada Hamrouche

 

Mondain, jovial, Bernard Madoff, «Bernie», parvenait à capter la confiance de ses futurs clients. Figure emblématique de la communauté juive new-yorkaise, le «génial» financier de 70 ans était très présent dans les activités caritatives et culturelles destinées à renflouer les caisses de la mère patrie. L’entité sioniste enregistre aujourd’hui plus de 600 millions de dollars de pertes. Parmi les victimes du scandale financier figurent des associations, des universités et des compagnies d’assurances.

Le courtier au cœur du scandale était une légende de Wall Street. Une si belle incarnation du rêve américain. Ce maître nageur de Long Island a créé son fonds d’investissement à l’âge de 22 ans, avec seulement 5 000 dollars mis de côté grâce à de petits boulots. Réputé intuitif, ultra rapide, mais surtout très «éthique», il avait fini par s’imposer dans le monde de la finance. Gagnant la confiance de tout le monde et escaladant à une vitesse vertigineuse les échelons du monde des affaires, «Bernie» réussit même à devenir président du Nasdaq, la si prestigieuse Bourse des valeurs technologiques, de 1990 à 1991. Figure emblématique de la communauté juive new-yorkaise, le «génial» financier était un modèle à suivre pour les «siens».

 

Un réseau édifié sur la consanguinité et la «tzedakah»

En hébreu, la «tzedakah» désigne la charité. Un mot qui a une signification de plus : faire ce qui est juste. En voulant alimenter les comptes d’une myriade d’associations éducatives et caritatives en Israël, des milliers de donateurs juifs américains ont été pris

dans la toile de M. Maddof. Subventionnées par de généreux donateurs américains, ces associations israélites ont subi des pertes de plusieurs centaines de millions de dollars qui vont lourdement grever leur budget dans les prochains mois. Madoff a vraisemblablement exploité ses relations dans le monde de la philanthropie juive pour recruter de nouveaux clients. Une philanthropie qui profite, vraisemblablement, à l’entité sioniste. Au total, les estimations des experts situent entre 600 millions et 1 milliard de dollars l’impact en Israël. Les dégâts réels pourraient être bien supérieurs. L’addition est particulièrement salée pour Hadassah, une puissante association féminine américaine des femmes sionistes qui gère deux importants hôpitaux à El Qods occupée. Ladite association a dévoilé une ardoise de 90 millions de dollars investis avec Bernard Madoff. L’organisation n’hésite pas à soutenir que «cette fraude sans précédent exigera de nous de faire des ajustements nécessaires», avant de souligner que «l’escroquerie n’a en rien affecté notre engagement vis-à-vis de notre mission sioniste fondamentale. Ce sont en effet des périodes turbulentes, mais les principaux piliers de Hadassah restent aussi forts que jamais». Cette association n’est qu’un nom parmi une longue liste d’organisations juives de premier plan et d’investisseurs spéculateurs ayant perdu des sommes substantielles à cause de Madoff. On trouve, par ailleurs, dans cette liste la fondation d’Elie Wiesel, une organisation caritative de Steven Spielberg, le magnat de l’immobilier Mort Zuckerman et la prestigieuse université juive de New York Yeshiva.

Parmi les autres institutions frappées figure le Technion, l’équivalent israélien de polytechnique, qui a essuyé des pertes de plus de

8 millions de dollars. Plus graves sont les pertes des fonds d’investissement détenus par l’American Technion Society, l’association de soutien audit institut, qui étaient contrôlés par Bernard Madoff. Leurs pertes s’élèvent à 72 millions de dollars. Cette association a fourni, depuis plus de soixante ans, un peu plus de 1,3 milliard de dollars au Technion. Quelque 70 autres institutions, universités et collèges, qui recevaient des dons gérés eux aussi en partie par l’ancien patron du Nasdaq, devraient être touchés dans les prochains mois.

 

Un vrai traumatisme pour les sionistes

Plusieurs des investisseurs escroqués par le gestionnaire financier de Wall Street, Bernard Madoff, sont, comme lui, juifs. Pour bon nombre d’entre eux, la contribution aux causes juives est un élément crucial de leur culture. L’effet de leurs pertes sur le monde philanthropique juif est vu comme rien moins que catastrophique. La plupart des associations venant en aide aux plus défavorisés se préparaient, avant même l’arrestation de Bernard Madoff, à réduire leurs activités à la suite d’une chute des contributions en provenance de la communauté juive américaine touchée par la crise financière. Ces restrictions sont d’autant plus cruellement ressenties qu’Israël se situe parmi les pays où les disparités sociales sont très larges. Selon un récent rapport des assurances sociales, un million et demi d’Israéliens sur 7 millions vivent sous le seuil de pauvreté. «Le secteur associatif et caritatif permettait jusqu’à présent de venir en aide aux exclus et de réduire les tensions sociales», souligne le ministère des Finances de l’entité sioniste. «C’est le plus grand scandale dans l’histoire philanthropique tel que n’importe qui peut se le rappeler», a déclaré Gary Tobin, un des principaux experts en philanthropie juive. «Nous ne savons pas encore son ampleur. Il y a des fondations qui ont perdu des capitaux importants, des donateurs qui ont perdu leur capacité de donner et des organismes dont les investissements ont tout bonnement disparu.» Et les sionistes ne sont pas au bout de leur peine si l’on croit leurs multiples déclarations. «Ajoutez à cela les retombées

psychologiques, et elles sont simplement dévastatrices», a déclaré Tobin, président de The Institute for Jewish and Community Research (l’Institut pour la recherche et la communauté juive). .

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L’onde de choc a traversé la communauté philanthropique depuis que les nouvelles ont révélé que le très apprécié et respecté Madoff, auparavant président du marché boursier du Nasdaq, était au centre d’une escroquerie portant sur 50 milliards de dollars au détriment d’investisseurs.

La liste des noms des organismes et des individus ayant été touchés s’allonge de jour en jour. De la fondation du cinéaste Steven Spielberg au magnat et propriétaire du quotidien New York Daily News, Mortimer Zuckerman, en passant par l’associé de Dreamworks Spielberg, Jeffrey Katzenberg, ou encore la fondation du prix Nobel Elie Wiesel, au fil du jour, les victimes de Bernie découvrent l’étendue de la supercherie. Beaucoup ne savent même pas encore s’ils sont touchés par le scandale. D’innombrables fondations familiales à travers la Côte Est, éléments vitaux de tant de causes juives, ont été dévastées. Parmi elles, la fondation de la famille Shapiro à Boston, a dit avoir perdu 145 millions de dollars. «Je ne pense pas que nous connaîtrons la portée de tout ceci avant un an», a dit Mark Charendoff, le président du réseau juif de donateurs, une organisation écran pour des fondations familiales. «Il y a des gens qui se sont réveillés et ont dit, je remercie Dieu, que je n’étais pas impliqué», a noté Charendoff. «Et alors ils découvrent que, d’une façon ou d’une autre, ils l’étaient à travers des fonds secondaires.».

 

«La communauté juive sera différente quand tout ceci sera passé»

La perte pour la philanthropie juive dans son ensemble est surtout morale : être trahie par un des siens. «Je considère que c’est, si l’on peut dire, une évaluation conservatrice», a dit Jonathan Sarna de l’université de Brandeis, une des principales autorités de l’histoire juive américaine. «Elle est catastrophique. Il n’y a aucun autre mot. La communauté juive sera alors différente quand tout ceci sera passé.» Pour toutes ses implications, le scandale a orienté les projecteurs sur un club de Palm Beach en Floride. Madoff était un membre du très exclusif Club national de Palm Beach, et il y a recruté beaucoup d’investisseurs. Un des éléments intéressants au sujet de ce club est que ses membres doivent non seulement avoir de l’argent mais faire aussi des donations annuelles importantes, peut-être même des centaines de milliers de dollars. «Il y a réellement une telle condition», a reconnu à l’Associated Press (AP) un des membres, sous couvert de l’anonymat, ayant essuyé d’énormes pertes avec Madoff.

Pour Sarna, le professeur de Brandeis, cette règle en dit long sur l’importance de la charité dans les cercles juifs. «C’est une preuve que vous êtes un membre responsable de la communauté juive. Tzedakah (faire ce qui est juste), c’est infiniment dans ce système de valeurs», a dit Sarna. Etre trahi par un des leurs dans l’acte même de donner a été le plus dévastateur pour ces investisseurs, a noté Sarna. «Ce qu’ils faisaient était intrinsèquement bon, et ils voient toute cette bonté récompensée par de la méchanceté.» Les experts estiment qu’environ 5% de tout l’argent donné par les juifs américains et 20% de ce qui est donné en particulier aux causes juives vont en Israël, où les hôpitaux, les universités, les synagogues et d’autres organisations à but non lucratif sont fortement dépendants de la philanthropie américaine. Au moment où ces établissements avaient déjà souffert du ralentissement de l’activité économique, avant que le scandale de Madoff n’éclate, l’arrestation de celui-ci et l’effondrement de sa société de placement en valeurs mobilières ont accéléré la fin pour certains. Parmi ces fondations, qui contribuent à beaucoup de causes en Israël, la fondation Chais qui a déposé son bilan en raison de ses pertes avec Madoff. Dans le secteur privé, on commence aussi à faire ses comptes. Plusieurs compagnies d’assurances ont connu des déboires dans des fonds gérés par Bernard Madoff. «Les statistiques exactes ne sont pas connues pour des raisons d’image de marque, car il est embarrassant pour des institutions financières de reconnaître avoir été grugées pendant des années sans avoir exercé le moindre contrôle sérieux sur la gestion des fonds confiés à Madoff», affirme-t-on. Pour la Leumi, le deuxième établissement israélien, le dommage est plus évident : le fonds d’investissement américain Gabriel, ébranlé par l’affaire Madoff, a l’intention de vendre 5% du capital de la Banque israélienne pour couvrir une partie de ses pertes. Le traumatisme est tel que les autorités mettent la dernière main à un système de contrôle dont l’objectif déclaré est d’empêcher un Madoff israélien de sévir. Les craintes portent sur les quelque 10 milliards de dollars engrangés par les fonds de capital-risque qui financent les entreprises dans le secteur clé de la haute technologie. Jusqu’à présent, l’entité sioniste avait suivi le modèle américain. Désormais, c’est la législation britannique de supervision, considérée comme beaucoup plus contraignante, qui sert de référence.

 

De «Jacob le menteur» à Bernie le «baratineur»

«Génie» de la finance et jovial partenaire de golf de célébrités de la jet-set mondiale, il avait conquis au fil des années la confiance des plus riches investisseurs : des particuliers fortunés, des fonds d’investissement et de grandes institutions financières internationales. Considéré comme l’un des gourous de Wall Street, ce courtier américain à l’allure bienveillante était avant tout une légende aux Etats-Unis. Sa montée fulgurante n’a soulevé aucun doute sur la nature de ses affaires.

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Bien au contraire. Sa présidence du Nasdaq, après en avoir révolutionné le fonctionnement, était l’illustration de son doigté.

Les plus riches juifs américains, de vieilles familles de Long Islan et de Floride, étaient souvent démarchés par un «makher» (un terme yiddish pour désigner un homme important) qui leur vantait les mérites du fonds Madoff et expliquait qu’il leur servirait

d’intermédiaire auprès de l’influent M. Madoff. Pour vendre ses prestations et son fabuleux rendement garanti jusqu’à 11% par an,

M. Madoff mettait en avant ses valeurs d’équité et de haute éthique. Cependant, sa mystérieuse méthode d’investissement et le personnage lui-même étaient à l’origine de nombreuses rumeurs. Comment de tels rendements étaient-ils possibles ? Où allait l’argent ? M. Madoff, à qui l’on connaissait plusieurs propriétés immobilières et un yacht aux Bahamas, mais dont la fortune restait discrète, était-il si «éthique» ? La US Securities and Exchange Commission (SEC), gendarme de la Bourse, avait enquêté à plusieurs reprises sur les étonnants rendements de l’homme d’affaires, sans jamais rien mettre au jour. Pourtant, Harry Markopolos, un concurrent de Bernard Madoff Investment Securities (BMIS), avait donné l’alerte dès 1999, en avisant lui-même la SEC. Car, même en période de recul boursier, le fonds Madoff affichait des résultats exceptionnels. De 1996 à 2008, il n’a officiellement connu que cinq mois négatifs. Non seulement les intérêts offerts par BMIS étaient très avantageux, mais ses commissions, calculées non pas sur les montants gérés mais sur les transactions effectuées, étaient très en dessous de celles pratiquées ailleurs. Il semble que le mariage de la nièce de Madoff avec un ancien fonctionnaire de la SEC pourrait avoir un lien sur le comportement des autorités. Cela n’a inquiété personne. En tout cas pas la SEC. Sinon comment expliquer que, malgré trois enquêtes en huit ans, malgré le fait que BMIS avait cessé d’être enregistré auprès d’elle depuis septembre 2006, elle n’a jamais rien vu ? Mieux, elle avait nommé M. Madoff membre

de son comité sur la structure des marchés…

Sur la chaîne de télévision américaine CNBC, les commentateurs se déchaînaient. Seule la «relation consanguine» entre Bernie Madoff, ex-patron du Nasdaq, la Bourse des valeurs technologiques, et les dirigeants de la SEC explique leur exceptionnelle bienveillance, affirme-t-on.

 

Comment a-t-il escroqué ses clients ?

M. Madoff recevait par le biais de son fonds (BMIS) des capitaux à gérer qu’il investissait dans des hedge funds (fonds d’investissement à risque), dont la performance était réputée supérieure à la moyenne. Lorsque la performance n’était pas au rendez-vous, au lieu de diminuer le rendement distribué aux investisseurs, il prenait tout simplement l’argent des nouveaux investisseurs et l’utilisait pour payer les anciens. De ce fait, il donnait l’impression d’une performance exceptionnelle, sur la base de laquelle il attirait de plus en plus d’investisseurs, mais, année après année, il dilapidait le capital que ceux-ci lui avaient confié. Pour ses clients les plus fortunés, «Bernie» avait créé une «liste A», génératrice de rapports encore plus élevés, mais pour laquelle la mise était plus conséquente. Pour les appâter, ses courtiers «ratissaient» les country clubs et les golfs les plus huppés. Là, ils expliquaient que seule

leur relation personnelle avec M. Madoff pouvait leur en ouvrir l’accès. Ensuite, ce dernier avait sa manière d’instiller la confiance.

Au départ, a expliqué l’analyste financier Richard Spring, de Boca Raton en Floride, qui lui servait de propagandiste, M. Madoff insistait pour que ses nouveaux clients ne lui confient que des sommes modestes. Bernie voulait gagner petit à petit leur confiance. Au Wall Street Journal, il confie que tout analyste qu’il est, M. Spring s’y est lui-même laissé prendre. Il a confié à BMIS 11 millions de dollars, soit 95% de sa fortune. Quand la crise boursière éclate, nombre d’investisseurs veulent récupérer leur mise. Trop en même temps. M. Madoff ne peut pas rendre l’argent. Il fait part de la situation à son fils qui prévient les autorités. Le 11 décembre, Bernard Madoff est arrêté par le FBI. C’est à ce moment-là que l’on a découvert le pot aux roses. De riches particuliers, de grandes institutions financières, notamment américaines, japonaises, suisses, espagnoles, françaises, britanniques, et des fondations figurent parmi les victimes. Certains de ces investisseurs ont directement confié leurs fonds à la société de M. Madoff. D’autres ont confié des sommes d’argent à des fonds d’investissement qui les ont placés chez M. Madoff.

Là n’est pas la moindre des énigmes de ce qui pourrait constituer la plus grande escroquerie de l’histoire de la finance. Habituellement, les victimes qui se laissent prendre à la fraude dite «pyramidale» (celle où les investisseurs d’hier sont rémunérés avec les dépôts de leurs successeurs et non avec les produits de leurs placements) sont de petits porteurs aveuglés par leur ignorance. Cette fois, les premiers floués émargent au gratin de la finance. Non seulement de riches particuliers, mais aussi de prestigieuses institutions financières se sont laissé prendre.

Des énigmes, les enquêteurs du FBI (Bureau fédéral d’investigations) devront en déchiffrer d’autres. Depuis quand durait la fraude ? Dix ? Vingt ans ? Plus ?

M. Madoff assure avoir agi seul, mais qui peut y croire ? Comment expliquer que le commissariat aux comptes de BMIS ait été un minuscule cabinet de l’Etat de New York ? Comment ce simple fait n’a-t-il pas suscité d’interrogations ? D’autant que les résultats du fonds Madoff sont apparus encore plus étonnants au cours de la période récente.

Plus les marchés boursiers s’effondraient plus sa rentabilité fictive faisait figure d’exception. Comme si le principe le plus basique du boursicoteur fonctionnait malgré la crise : plus on gagne, moins on est tenté de s’interroger sur le pourquoi et le comment

du gain.

 

L’énigme maîtresse

Il reste aujourd’hui l’énigme maîtresse. Où sont les 50 milliards de dollars ? Combien en reste-t-il dans les caisses ? Combien se sont évaporés ? Et comment ? Quand Bernard Madoff a été démasqué, il a affirmé aux enquêteurs que son fonds a perdu 50 milliards de dollars. Cet argent a été utilisé pour payer aux clients du fonds, pendant des années, le rendement promis. Avec la crise financière, la valeur des actifs détenus par M. Madoff pour le compte de ses clients a baissé dans des proportions gigantesques, donnant le coup de grâce à ce système frauduleux. Bernard Madoff a gagné de l’argent grâce aux commissions perçues pour gérer les actifs de ses clients. Mais il n’a, apparemment, pas détourné de sommes supplémentaires, selon les premiers éléments de l’enquête, et n’aurait pas de magot caché. Il est aujourd’hui ruiné. M. Madoff a été assigné à domicile depuis sa mise en cause, alors que le président de la Commission des opérations en Bourse des États-Unis doit répondre du fait que cette fraude ait pu continuer pendant une décennie. Le procureur qui a reporté vendredi sa décision à aujourd’hui avait expliqué la semaine dernière que Bernard Madoff et son épouse ont envoyé des bijoux précieux et des montres de marque à leurs proches le 24 décembre, violant l’interdiction qui leur était faite de se départir de leurs objets de valeur. Cela prouverait que le financier chercherait à protéger ses actifs et à mettre à l’abri l’argent escroqué. L’audience, qui décidera de son placement ou non en détention, a commencé lundi dernier à New York. L’un des colis de Noël contenait des montres et des bijoux estimés à plus d’un million de dollars. Dans deux autres paquets se trouvaient d’autres parures et des montres de luxe. Les enquêteurs avaient également trouvé dans les bureaux de Bernard Madoff 100 chèques signés, d’une valeur totale de 173 millions de dollars, qu’il s’apprêtait à envoyer à des proches, au moment de son arrestation le 11 décembre, avait déclaré jeudi le parquet de New York. Arrêté le 11 décembre pour escroquerie, l’ancien patron du Nasdaq a alors payé une caution de 10 millions de dollars pour rester en liberté. Il vit actuellement assigné à résidence dans son loft de Manhattan, sous la surveillance d’un bracelet électronique.

 

G. H

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France 2 rappelée à l'ordre par le CSA pour une vidéo erronée sur Gaza

il y a 1 heure 44 min

 

LeMonde.fr Imprimer

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a annoncé, mardi 13 janvier, avoir 'mis en demeure' France 2 de 'respecter ses obligations en matière d'honnêteté de l'information'. La chaîne publique est rappelée à l'ordre pour avoir diffusé, le 5 janvier, des images mal sourcées sur l'offensive israélienne à Gaza. 'Tenant compte' des excuses présentées par France 2 le lendemain, le CSA estime que la chaîne a manqué à ses obligations au regard de la loi et de son cahier des charges, explique la haute autorité audiovisuelle dans un communiqué. Lire la suite l'article

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Le 5 janvier, le journal télévisé de 13 heures avait diffusé une séquence de douze secondes présentée comme amateure et 'filmée par téléphone' le 1er janvier 2009. Les images montraient des scènes de panique et des cadavres étendus au sol après l'explosion d'un camion dans un camp de réfugiés à Jabalya. Cette explosion était en fait celle, accidentelle, d'un camion chargé de roquettes du Hamas et avait eu lieu en septembre 2005.

 

Le CSA rappelle aux radios et télévisions sa recommandation du 7 décembre 2004 qui 'prescrit une vigilance particulière dans l'exercice de la responsabilité éditoriale, notamment en ce qui concerne la vérification de l'exactitude des informations diffusées'. La haute autorité a également 'décidé d'engager une réflexion sur les conditions et les garanties qui doivent s'attacher à l'utilisation, par les médias audiovisuels, des images et des informations présentes sur Internet'.

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Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire après l'agression jeudi de trois jeunes Français, dont deux d'origine maghrébine, à la sortie du lycée Janson-de-Sailly (XVIe arrondissement), a-t-on appris mardi de source judiciaire. Lire la suite l'article

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Deux lycéens d'origine maghrébine et l'ami de l'un d'entre eux, présents devant le lycée, ont été agressés lors d'une distribution de tracts et légèrement blessés, selon cette source et un membre de la famille d'un des élèves.

 

Selon l'association d'Aide aux victimes des injustices (AVI), ces jeunes "ont été victimes d'une agression raciste" jeudi vers 16H30 "par sept militants de la LDJ" (Ligue de Défense Juive) qui distribuaient des tracts.

 

Plusieurs plaintes ont été déposées à l'issue de cette agression, a-t-on ajouté de source judiciaire.

 

Le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) a condamné "avec force" cette "agression raciste", rendue "tardivement publique", en demandant que les plaintes déposées fassent l'objet "d'une attention particulière".

 

Un porte-parole de la LDJ, Yair Cohen, a "démenti avec la plus grande fermeté", auprès de l'AFP, que cette agression ait été commise par des militants de la ligue. "Nous condamnons avec la plus grande fermeté cette agression (...) et on rappelle que si des jeunes ou moins jeunes voulaient importer (en France) le conflit actuel entre Israël et Gaza, ils trouveraient la ligue en travers de leur chemin", a-t-il ajouté.

 

Le parquet a "ouvert immédiatement une enquête préliminaire qui est en cours mais n'a pour l'instant rien donné", a-t-on poursuivi de source judiciaire.

 

Selon le rectorat, le lycée a porté plainte pour "tentative d'intrusion".

 

L'AVI, présidée par Rachid Nekkaz, a précisé que les victimes étaient Sami, 15 ans, et Moez, 17 ans.

 

Le troisième, un ami de Moez présent à porte du lycée, a affirmé à l'AFP avoir été agressé pour avoir simplement "refusé le tract" qui lui était tendu.

 

M. Cohen a assuré que la LDJ ne distribuait "pas de tracts à la sortie des lycées", mais devant les "universités". Il a émis l'hypothèse que "des jeunes sympathisants aient retrouvé des tracts à la fin des manifestations pro-israéliennes tenues à Paris et pris l'initiative de vouloir faire ça devant ce lycée".

 

Le CFCM a "déploré profondément que cet acte (...) n'ait pas été condamné" explicitement par les autorités.

 

M. Nekkaz s'est insurgé aussi contre "une inégalité de traitement marquante selon qu'on a affaire à des agressions contre des personnes d'origine maghrébine ou des juifs".

 

"Les agissements antisémites, et nous les condamnons fermement, sont immédiatement dénoncés publiquement par les autorités. Or, ce n'est pas le cas lorsqu'il s'agit de maghrébins", a affirmé à l'AFP M. Nekkaz, selon qui, malgré "cinq fax adressés lundi au ministère de l'Intérieur et des contacts téléphoniques avec le cabinet de la ministre" il n'a pu obtenir "la moindre condamnation publique des faits révélés qui remontent à cinq jours".

 

L'Intérieur a précisé que M. Nekkaz s'était entretenu "longuement au téléphone" lundi soir "avec un membre du cabinet" de Michèle Alliot-Marie.

 

On a ajouté que celle-ci avait "dénoncé ces dernières heures" les actes à caractère antisémite ou racistes, "sans tous les citer" mais "en ayant à l'esprit" les faits dénoncés par M. Nekkaz.

 

Samy Ghozlan (Bureau national de vigilance contre l'antisemitisme) a condamné "fermement l'agression", à l'instar du Crif qui a souligné avoir "toujours dénoncé la violence et le racisme d'où qu'ils viennent".

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Clinton vows smart mix of diplomacy, defense

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Featured Topics: Barack Obama Presidential Transition Play Video Reuters – "Pragmatism - not rigid ideology"

Slideshow: Hillary Clinton Play Video Video: Clinton talks strategy in confirmation hearing AP Play Video Video: Tapper on Clinton's Confirmation Hearing ABC News AP – Secretary of State-designate Sen. Hillary Rodham Clinton, D-N.Y., accompanied by her daughter Chelsea … WASHINGTON – Hillary Rodham Clinton said Tuesday that she intends to revitalize the mission of diplomacy in American foreign policy, calling for a "smart power" strategy in the Middle East and implicitly criticizing the Bush administration for having downgraded the role of arms control.

 

At a confirmation hearing before the Senate Foreign Relations Committee, President-elect Barack Obama's choice for secretary of state sailed smoothly through an array of non-contentious questions, signaling the likelihood that she will be confirmed swiftly. By the end of a morning session that lasted a little over three hours, Clinton appeared to have made no stumbles and encountered no challenges to her basic vision for foreign policy.

 

Clinton, who will relinquish her seat in the Senate when confirmed, spoke confidently of Obama's intentions to renew American leadership in the world and to strengthen U.S. diplomacy.

 

"America cannot solve the most pressing problems on our own, and the world cannot solve them without America," she said, her daughter

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Les 11 règles que tout le monde doit savoir sur le Proche-Orient.

Voici, en exclusivité, les règles que chacun doit avoir à l%u2019esprit lorsqu’il regarde le journal télévisé, écoute la radio, lit le journal. Tout deviendra simple.

Règle numéro 1 : Au Proche Orient, ce sont toujours les arabes qui attaquent les premiers et c'est toujours Israël qui se défend. Cela s'appelle des représailles.

 

 

alerter 08/01/2009 20:12 Kilo Alpha

Règle numéro 2 : Les arabes, Palestiniens ou Libanais n'ont pas le droit de tuer des civils de l'autre camp. Cela s'appelle du terrorisme.

Règle numéro 3 : Israël a le droit de tuer les civils arabes. Cela s'appelle de la légitime défense.

Règle numéro 4 : Quand Israël tue trop de civils, les puissances occidentales l'appellent à la retenue. Cela s'appelle la réaction de la communauté internationale.

 

alerter 08/01/2009 20:13 Kilo Alpha

Règle numéro 5 : Les Palestiniens et les Libanais n'ont pas le droit de capturer des militaires israéliens, même si leur nombre est très limité et ne dépassent pas trois soldats.

Règle numéro 6 : Les Israéliens ont le droit d'enlever autant de Palestiniens qu'ils le souhaitent (environ 10000 prisonniers à ce jours dont près de 300 enfants). Il n'y a aucune limite et n'ont besoin d'apporter aucune preuve de la culpabilité des personnes enlevées. Il suffit juste de dire le mot magique "terroriste".

Règle numéro 7 : Quand vous dites "Hezbollah", il faut toujours rajouter l'expression « soutenu par la Syrie et l'Iran ».

 

alerter 08/01/2009 20:13 Kilo Alpha

Règle numéro 8 : Quand vous dites "Israël", il ne faut surtout pas rajouter après : « soutenu par les Etats-Unis, la France et l'Europe », car on pourrait croire qu'il s'agit d'un conflit déséquilibré.

Règle numéro 9 : Ne jamais parler de "Territoires occupés ", ni de résolutions de l'ONU, ni de violations du droit international, ni des conventions de Genève. Cela risque de perturber le téléspectateur et l'auditeur de France Info.

Règle numéro 10 : Les israéliens parlent mieux le français que les arabes. C'est ce qui explique qu'on leur donne, ainsi qu'à leurs partisans, aussi souvent que possible la parole. Ainsi, ils peuvent nous expliquer les règles précédentes (de 1 à 9). Cela s'appelle de la neutralité journalistique.

Règle numéro 11 : Si vous n'êtes pas d'accord avec ses règles ou si vous trouvez qu'elles favorisent une partie dans le conflit contre une autre, c'est que vous êtes un dangereux antisémite.

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Bush reportedly rejected Israeli plea to raid Iran

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Featured Topics: Barack Obama Presidential Transition AP – President George W. Bush gives a thumbs up as he boards Air Force One, Saturday, Jan. 10, 2009, in Norfolk, …

Play Video Iran Video: Lloyds pays $350m to end US case BBC Play Video Iran Video: Iran and Gaza Reuters Play Video Iran Video: Suicide Mission? FOX News WASHINGTON – President George W. Bush rejected a plea from Israel last year to help it raid Iran's main nuclear complex, opting instead to authorize a new U.S. covert action aimed at sabotaging Iran's suspected nuclear weapons program, The New York Times reported.

 

Israel's request was for specialized bunker-busting bombs that it wanted for an attack that tentatively involved flying over Iraq to reach Iran's major nuclear complex at Natanz, where the country's only known uranium enrichment plant is located, the Times reported Saturday in its online edition. The White House deflected requests for the bombs and flyover but said it would improve intelligence-sharing with Israel on covert U.S. efforts to sabotage Iran's nuclear program.

 

The covert efforts, which began in early 2008, involved plans to penetrate Iran's nuclear supply chain abroad and undermine electrical systems and other networks on which Iran relies, the Times said, citing interviews with current and former U.S. officials, outside experts and international nuclear inspectors who spoke on condition of anonymity. The covert program will be handed off to President-elect Barack Obama, who will deciding whether to continue it.

 

According to the Times, Bush decided against an overt attack based on input from top administration officials such as Defense Secretary Robert Gates, who believed that doing so would likely prove ineffective and could ignite a broader Middle East war.

 

Israel made the push for permission to fly over Iraq for an attack on Iran following its anger over a U.S. intelligence assessment in late 2007 that concluded Iran had effectively suspended its development of nuclear weapons four years earlier. Israel sought to rebut the report, providing evidence to U.S. intelligence officials that they said indicated the Iranians were still working on a weapon.

 

Gordon Johndroe, spokesman for the National Security Council, declined to comment Saturday.

 

In an interview with The Associated Press earlier this week, Stephen Hadley, Bush's national security adviser, said he believed that Iran is the biggest challenge Obama will face in the Middle East and that more sanctions will be needed to force Tehran to forgo its nuclear ambitions and support for extremists. He said the Bush administration has been trying to "shore up and store up leverage" to bequeath to the Obama administration.

 

Last month, Obama suggested that a combination of economic incentives and tighter sanctions might work. Tehran rejected the proposal. Obama also has said he would pursue tough-minded diplomacy.

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France 24: «Mais où sont les combattants du Hamas?»

14 Janvier 2009

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«Donnez-nous vos bombes et vos avions, nous vous donnerons nos couffins.»

Larbi Ben M’hidi

 

Où sont les combattants du Hamas? C’est la question que se posent les militaires et les médias israéliens qui regardent sans interruption les chaînes de télévision satellitaires arabes, dont Al Jazeera et Al Arabiya, mais surtout Al Aqsa TV (la télévision du Hamas qui s’illustre en diffusant des images de prouesses des snipers du Hamas). France 24, cette télévision française, qui diffuse souvent des débats contradictoires, a tenté de discréditer son propre journaliste palestinien quand ce dernier a été accusé de couvrir les combattants palestiniens qui se cacheraient dans les écoles, les mosquées et même les hôpitaux. La télévision France 24, qui ne doit ses couvertures de Ghaza que grâce à son journaliste palestinien, Radja Abou Dagga, n’a pas pu placer ses journalistes français, Sophie Claudet, Willy Bracciano et Guillaume Auda, à cause de l’interdiction israélienne. Sur le plateau des débats de France 24, une bataille verbale a opposé le correspondant permanent de la télévision française à Ghaza, le Palestinien Radja Abou Dagga, à Olivier Rafovitz, porte-parole de l’armée israélienne. Ce dernier s’est interrogé sur l’absence d’images de combattants palestiniens sur toutes les chaînes arabes. Ce que le journaliste de France 24 n’a pas dit, c’est que tous les civils palestiniens sont potentiellement des combattants. Cette absence d’images d’une guerre atroce a visiblement dérangé les Israéliens. Car aucune image des 25.000 combattants officiels du Hamas, et encore moins des zones où ils lancent leurs missiles sur Israël. Aucune image n’a pu être filmée des terrains de combat. Du coup, une véritable guerre des images s’est déclarée entre les deux forces, chacun voulant montrer ses exploits sur le terrain. Mais point d’images des combats. Les seules images des combats, ce sont les images diffusées par l’armée israélienne, filmée par des hélicoptères et qui montrent souvent des cibles en mouvement abattues par des missiles. Pour sa part, le Hamas a créé un site où il diffuse régulièrement des vidéos filmées par les combattants eux-mêmes. Une guerre propre qui a plus l’apparence d’un jeu vidéo. Car les journalistes sont tenus à l’écart des combats par l’armée israélienne d’abord, mais aussi par les responsables des médias eux-mêmes, qui ne veulent pas payer la perte de leurs éléments sur un terrain de guerre. En empêchant des médias étrangers de pénétrer la bande de Ghaza, l’armée israélienne a pensé faire une guerre sans images et surtout sans témoins. Mais la présence de plusieurs journalistes palestiniens, recrutés dans les médias occidentaux et parfois même arabes, comme c’est le cas de Wissam Abou Zaïd, qui couvre de l’intérieur le conflit pour le compte de l’Entv, et l’arrivée d’un groupe de presse palestinien qui inonde la planète d’images des bombardements et des images des massacres de civils, a changé totalement la donne d’Israël, qui a véritablement perdu la bataille de l’image. Ce qui a provoqué une montée en puissance des Palestiniens dans l’opinion internationale. Plusieurs images peuvent même être utilisées comme des preuves de justice matérielles pour la Cour internationale contre Israël. La dernière image accablante contre l’Etat hébreu a été montrée par Al Jazeera, qui a diffusé les images d’un cameraman palestinien tué en direct par des snipers israéliens. Une image a, une nouvelle fois, démontré la barbarie de l’armée israélienne. Et le film n’est pas terminé.

 

amirasoltane08@live.fr

 

Amira SOLTANE

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L'histoire est désormais témoin de cette lâcheté de ces vendus qui ont opté pour les milliards de dollars de subventions américaines en contrepartie d'abandonner la Palestine. Le deal du déshonneur profite au sionisme.

 

Les lâches régimes voisins de la Palestine auraient pu au moins menacer, juste faire planer une toute petite menace militaire contre cette organisation sioniste, en lui disant par exemple, attention si vous attaquer Gaza on vous attaque, mais hélas, la faiblesse et la lâcheté de ces régimes a été la plus forte.

 

Evidemment, nous ne pourrons jamais abandonner la Palestine et Gaza pour quelles soit un tombeau à ciel ouvert.

 

 

 

Mes chers amis, chers lecteurs

 

En plus de nos aides d'assistances humanitaires et nos dons, nous avons le devoir et l'obligation de gagner une autre bataille médiatique qui se déroule en ce moment sur Internet, et je vous demande de commencer par taper dans google news « Gaza » et de lire tous les articles de la presses et réagire à ces articles dans les forums qui ont été ouvert par toute la presse écrite et les chaînes de TV.

 

Je peux vous citer quelques forums qui sont déjà ouverts : le nouvel observateur, le Point, l'express, le Monde, France TV....etc et sans oublier bien sur TSA qui est lu aussi par des israéliens et des européens.

 

La cause juste est de notre côté, et les victimes sont les nôtres, et en aucune façon nous ne devons laisser le moindre millimètre d'espace à ces mercenaires de la propagande qui veulent tromper l'opinion internationale pour minimiser ces massacres contre des innocents.

 

Je vous demande, chers amis et lecteurs, de rester courtois et cordiaux dans vos réactions, d'être pertinent en rappelant régulièrement le lourd bilan de ce carnage, et de ne jamais répondre directement à ceux qui essayent de détourner les discussions sur le bilan vers d'autres chapitres qui n'ont aucun lien avec l'urgence de ces derniers évènements.

 

Je demande à ceux qui ont l'habitude de créer des blogs d'en recréer d'autres par dizaine en copiant des informations depuis de nombreux sites que vous pouvez très facilement trouver en tapant dans google « Carnage de Gaza ».

 

 

 

Mes amis, chers lecteurs,

 

Le sionisme aveugle a bien planifié son attaque, en cette période d'hiver et à quelques semaines des élections israéliennes pour tuer le maximum de Palestiniens afin de mieux satisfaire leurs extrémistes qui ont tué Rabin, l'homme qui avait tendu sa main à la paix. Cette attaque tombe également dans une période de flottement où le diable Bush se retire, et la présidence européenne est en transition.

 

Nicolas Sarkozy qui avait déclaré qu'il se rendait chez en Israël le Lundi prochain ne mesure pas hélas l'urgence absolue, et d'ici lundi d'autres victimes s'ajouteront.

 

L'enjeu de notre mobilisation est de bloquer cette attaque terrestre qui s'annonce encore plus meurtrière et qui est probablement conditionnée à l'état de l'opinion générale et internationale.

 

Mobilisons-nous dans tous les forums pour sauver Gaza, abandonnée par des régimes arabes lâches que les peuples devront désormais réfléchir méthodiquement sur comment faire pour les chasser définitivement.

 

 

 

Honte au régime égyptien

 

Honte à Abbas et aux vendus Palestiniens.

 

Honte aux pétrodollars qui approvisionnent les machines du crime sioniste.

 

 

Tahya Gaza et la Palestine, et Tahia l'unité des peuples musulmans contre l'organisation du crime israélienne.

 

Merci à toutes et à tous de vous mobiliser sur tous les forums, dès cette seconde, pour sauver Gaza. Donnez de votre temps, Dieu vous le rendra !!!

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Les raisons d’une interdiction

11 Janvier 2009 - Page : 2

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Alger a vécu un vendredi, pas du tout orthodoxe. La rue a crié sa colère devant les exactions commises par l’armée israélienne dans la bande de Ghaza. Alger a tenu à réaffirmer son soutien indéfectible à la cause palestinienne en dépit de l’interdiction des manifestations, en vigueur depuis mai 2001. Cependant, la manifestation a failli tourner à l’émeute. Blessés, pillage de magasins et saccage de véhicules, de vitrines et de mobilier urbain.

La manifestation de soutien au peuple palestinien a tourné au vinaigre. Pourtant, des témoignages de soutien au peuple palestinien ont eu lieu à travers le monde. Mais aucun n’a connu de débordements ni dépassements et encore moins d’agressions. En plus des casses, pillages et agressions, il a été dénombré 63 blessés dont 23 policiers. Ces actes de violence ont été commis par des «trublions» qui ont infiltré ces rassemblements, indique le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales dans un communiqué.

En effet, en l’absence d’organisation, clairement identifiée, la porte restait ouverte à tous les débordements et récupération. Ce manque de coordination a engendré un désordre total, donnant aux casseurs et aux manipulateurs d’entrer en scène. Pour éviter ces débordements, il aurait fallu que la manifestation soit préparée et coordonnée par des associations, dont c’est le rôle.

Récupération, casse et vols ont marqué donc la manifestation de vendredi à Alger. Les slogans tirés du folklore de l’ex-FIS ont refait surface à l’occasion. D’ailleurs, la présence de Benmohamed et de Boukhamkhem -deux figures de la mouvance islamiste- dans la foule, n’est pas passée inaperçue. Fidèles à leur stratégie, les islamistes demeurent les maîtres de la manipulation-récupération.

Les manifestations ont eu un même point de départ, la mosquée, comme dans les années 1990 lors de l’insurrection de l’ex-FIS. En dépit de l’interdiction de manifester dans la capitale, les islamistes ont voulu défier l’Etat pour prouver leur capacité de mobilisation et de... nuisance.

Les slogans entendus vendredi dernier ne sont pas sans rappeler les tristes années de terrorisme ayant endeuillé des centaines de familles.

En voulant s’accaparer la marche de soutien au peuple palestinien, les meneurs de la marche de vendredi viennent de commettre une faute politique grave.

En scandant des slogans hostiles au pouvoir et en remettant au-devant de la scène des figures bannies pour avoir failli conduire le pays à la dérive, ils ont dévoilé leurs véritables desseins. Or l’Algérie ne veut plus revivre le spectre des années de sang. On comprend mieux pourquoi le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales maintient l’interdiction de manifester au niveau de la capitale. Sous certaines conditions, la raison d’Etat doit toujours l’emporter

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MARCHE DE SOUTIEN À GHAZA DE VENDREDI DERNIER

Une fin en queue de poisson

11 Janvier 2009 - Page : 2

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Comme une nuée de criquets, les manifestants ont tout saccagé sur leur passage.

 

Casse, vols, agressions, violence, blessés...Les séquelles sont encore perceptibles. La manifestation de vendredi, en signe de soutien à la population meurtrie de Ghaza, a connu des débordements injustifiables. Plusieurs sièges d’institutions, des édifices publics et des magasins ont été saccagés et pillés durant et à la fin de la manifestation.

Le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme n’a pas échappé à cette furie. Il a été saccagé à coups de jets de pierres. Le Palais du peuple a, quant à lui, enregistré plusieurs dommages. A titre d’exemple, la Caisse nationale d’assurances sociales (Cnas) d’Alger-Centre, située rue Didouche Mourad, a subi plusieurs dégâts matériels, a-t-on constaté hier sur les lieux. Le siège de la Cnas a été assiégé par les manifestants. Le service de contrôle médical a été quasiment détruit. Plusieurs dégâts matériels, évalués à plusieurs millions de dinars, sont enregistrés. C’est le désordre total. Le matériel informatique, les vitres, les portes ont tous été endommagés. Aucun service n’a été épargné. Comme une nuée de criquets, les manifestants ont tout saccagé sur leur passage. Même les commerces n’ont pas échappé à cette furie dévastatrice. Une société privée, spécialisée en sécurité de système d’alarme, a été la cible des «agresseurs» d’un après-midi qui ont juré de laisser les traces de leur passage. «C’est impardonnable, car cette manifestation devait être un signe de solidarité avec le peuple palestinien, mais les choses ont tourné au vinaigre», s’indigne le responsable de la société. Avant d’ajouter: «On m’a volé tout le matériel. Ces actes sont impardonnables. Est-ce une marche de solidarité ou de voyous?», ajoute-t-il révolté par visiblement ces pratiques, loin de faire honneur à notre société et civilisation. Les abribus ont été arrachés. Tout a été détruit. Même les passagers à bord de leurs véhicules ont fait l’objet de provocations. L’intervention des services de l’ordre a permis d’éviter le pire...Au total, plusieurs blessés parmi les manifestants et services de l’ordre ont été signalés, lors des affrontements ayant émaillé la manifestation. C’est regrettable!

 

Smail DADI

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Israeli envoy plans 'decisive' talks in Egypt

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Digg Facebook Newsvine del.icio.us Reddit StumbleUpon Technorati Yahoo! Bookmarks Print By IBRAHIM BARZAK and JOSEF FEDERMAN, Associated Press Writers Ibrahim Barzak And Josef Federman, Associated Press Writers – 1 hr 46 mins ago Play Video AP – Israeli forces inch closer to downtown Gaza City

Slideshow: Israeli troops invade Gaza Play Video Video: Moon: Both Hamas and Israel must cooperate fully AP Play Video Video: Israeli strike ravages Gaza homes AFP AP – An explosion from an Israeli airstrike is seen in Rafah, in the southern Gaza Strip, Tuesday, Jan. 13, … GAZA CITY, Gaza Strip – Israel's chief negotiator will go to Egypt for "decisive" talks on a cease-fire with Hamas, officials said Tuesday, as the sound of battles between Israeli troops and Palestinian militants rang out in the crowded streets of Gaza City.

 

With international outrage mounting over the toll on Gaza's civilians, Israel's decision to send Defense Ministry official Amos Gilad to Egypt on Thursday could be a signal of progress. Gilad had postponed the trip for days.

 

Diplomatic efforts to end 18 days of fighting have moved slowly, in part because of the wide gaps between Israel and Hamas, who do not negotiate directly.

 

Israel says it will push forward with the offensive until Hamas ends all rocket fire on southern Israel, and there are guarantees the Iranian-backed militant group will stop smuggling weapons into Gaza through the porous Egyptian border.

 

Hamas has said it will only observe a cease-fire if Israel withdraws from Gaza.

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As US withdraws, will Al Qaeda in Iraq find new openings?

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Digg Facebook Newsvine del.icio.us Reddit StumbleUpon Technorati Yahoo! Bookmarks Print By Tom A. Peter Tom A. Peter – Mon Jan 12, 4:00 am ET Play Video AP – Official: Biden affirms 'responsible' pullout

Slideshow: Iraq Play Video Video: Readying Iraq for landmark elections AFP Play Video Video: Biden in Baghdad FOX News AP – An Iraqi and a U.S. soldier stand guard during a routine patrol in Mahmoudiya, Iraq, Thursday, Sept. … YusufiyaH, Iraq – Three months before Amin al-Qaraghouli walked into a meeting of tribal sheikhs here and blew himself up, killing 23 people, he was in jail for planting roadside bombs. He was freed after local elders backed his claim that he had abandoned his violent past.

 

The Jan. 3 attack in this town of dirt roads and mud-brick buildings 25 miles southwest of Baghdad was the worst suicide bombing in months and a deadly reminder that Al Qaeda in Iraq (AQI) remains within striking distance.

 

With American forces largely gone from Yusufiyah and pulling out of cities across the country, security is being left to the Iraqi Army, police, and their paramilitary allies in the Sons of Iraq (SOI). But experts and many Iraqis worry that in the absence of US soldiers AQI may attempt to resurface and once again carry out mass-casualty attacks.

 

"There are still some tribes who are trying to hide Al Qaeda in Iraq members," says Abu Hanian al-Qaraghouli, a local SOI deputy.

 

But while the apparent revenge attack on the Qaraghouli tribe, carried

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Et si Ramsès avait tué l’enfant Moïse...

08 Janvier 2009

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«L’essentiel dans l’éducation, ce n’est pas la doctrine enseignée, c’est l’éveil.»

Ernest Renan, extrait de Souvenirs d’enfance

 

La télévision du mouvement Hamas, Al Aqsa, a diffusé, avant-hier, une image qui restera dans les annales de cette agression israélienne contre Ghaza. Un père en pleurs lançant un message en hébreu au président israélien, Shimon Peres, montrant les corps inertes de ses trois enfants assassinés par balles et non pas dans les bombardements, comme c’est le cas pour la majorité des victimes. Al Jazeera, toujours aussi forte en communication, fait un montage parallèle avec le discours du président israélien, Shimon Peres, qui déclarait, haut et fort, que son armée ne s’attaquerait jamais aux enfants. Donc faute de tuer des combattants du Hamas, l’armée israélienne fait des cartons sur des enfants innocents qui jouaient dans la rue. Cette image forte de ce conflit vient s’ajouter à ces dizaines d’images d’enfants en sang, déchiquetés par le poids des bombes, qui sont diffusées en boucle sur les télévisions Al Jazeera et Al Arabya. Cette image a pourtant existé, il y a plusieurs siècles dans le passé, quand Ramsès, le puissant Pharaon, a su qu’un juif viendrait faire tomber son royaume. Il ordonna, à l’époque, de tuer tous les enfants juifs nés après le clair de lune, mais la mère de Moïse envoya son bébé dans un panier sur le Nil. Ce dernier atterrit sur la berge du palais du Pharaon, devenant purement et simplement l’enfant du Pharaon qui construira l’empire de la grande Egypte. On ignore combien d’enfants ont été égorgés par les hommes de Ramsès. A l’époque, il n’y avait pas de médias. Mais ce dernier n’a pas tué l’enfant qui fera tomber son pouvoir, et Moïse grandira dans la Cour-même du royaume et bâtira la puissance du peuple juif. L’histoire se répète à quelques kilomètres du Nil et de l’endroit même où Moïse est né et a grandi. Mais visiblement, Israël, qui a fait de cet épisode biblique son credo, n’a pas retenu la leçon et a commencé à tuer tous les enfants palestiniens dormant dans les bras du Hamas. Dehors, les gouvernants arabes restent bien silencieux, à commencer par le président palestinien, Mahmoud Abbas, qui n’a pas cité, une seule fois, le mot Hamas dans son discours devant le Conseil de sécurité des Nations unies. Les enfants resteront l’avenir de la Palestine, donc les combattants d’Al Aksa et les leaders de demain du Hamas. En les éliminant, on tue l’espoir de la Palestine forte et puissante, qui a grandi dans un univers où l’Arabe et l’Hébreu sont rassemblés par la culture et la langue. En visant une école des Nations unies, on démontre que la première cible visée par Israël n’est pas l’armée du Hamas, mais l’éducation et le savoir de ces enfants, la première force d’acquisition d’une personnalité politique future. En regardant le patron de l’OLP, Mahmoud Abbas, lire son discours soigneusement rédigé par ses conseillers, je mesure l’absence d’un leader charismatique et fort en communication, à l’image de Arafat, Boumediene ou Nasser qui n’ont jamais eu besoin d’une feuille ou même d’être briefés pour exprimer tout haut ce que leur peuple pensait tout bas.

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Israël résume ses opérations militaires en 140 signes sur Twitter et diffuse sur YouTube des vidéos de ses frappes sur Gaza. Objectif : contrôler son image et gagner la guerre de la propagande sur le net.

 

Résumer une guerre en 140 signes. C'est l'exercice inédit auquel s'est livré Israël mardi, avec sa première «conférence de presse citoyenne» sur Twitter. David Saranga, diplomate au consulat israélien à New York a répondu à une rafale de questions d'internautes sur ce site de micro-blogging en plein boom.

 

Exemples de réponses du consul sur ce site où chacun va à l'essentiel et condense au maximum son message : « Hamas has dclred JIHAD on Isr. ths mns they wll go 2 any xtrme 2 injre IL ctzns. their suiciders r ordrd 2 go actv » (Le Hamas a déclaré le DJIHAD contre Israël. Cela signifie qu'ils utiliseront n'importe quel moyen pour blesser des citoyens israéliens. Leurs kamikazes ont reçu l'ordre de passer à l'action). Ou encore « we R pro nego. crntly tlks r held w the PA + tlks on the 2 state soln. we talk only w/ ppl who accept R rt 2 live» (Nous sommes favorables aux négociations. Actuellement, des pourparlers sont en cours avec l'Autorité Palestinienne + pourparlers sur la solution des deux Etats. Nous ne parlons qu'avec des gens qui acceptent notre droit à l'existence).

 

Pourquoi cette incursion sur une nouvelle plateforme qui reste largement confidentielle ? Réponse de David Saranga, en jargon Twitter : «Saw debate on Twitter and saw diff ppl w/unreliable info, Felt a good way to put official voice out there». Comprendre : «Vu débat sur Twitter et vu nombreuses personnes avec infos pas fiables, Semble un bon moyen pour faire passer message officiel ici».

 

Une autre réponse, un peu plus franche, aurait pu être « Israël ne néglige aucun territoire virtuel pour faire triompher son point de vue sur le web ». Ce que le major Avital Leibovich, responsable de la presse étrangère au sein de l'armée israélienne, a admis en ces termes auprès du Jerusalem Post : « La blogosphère et les nouveaux médias sont une autre zone de guerre ». En matière militaire, l'Etat hébreu est en pointe dans l'utilisation des nouvelles technologies. L'armée israélienne a ouvert un compte sur YouTube, où elle diffuse des vidéos de ses frappes contre le Hamas. Résultat : 162 015 visionnages et des centaines de commentaires en moins de deux jours. Ainsi qu'un léger goût de remake « 2.0 » des fameux missiles verts de la guerre du Golfe.

 

Une stratégie de présence en ligne rendue d'autant plus cruciale que les ennemis contre lesquels Israël se bat sur le terrain sont aussi très présents sur le web. Les militants islamistes palestiniens utilisent de façon intensive les forums et les vidéos. Si bien qu'au mois d'octobre 2008, des médias et think tanks israéliens ont accusé le Hamas d'avoir mis en ligne le site AqsaTube.com, copie de YouTube créée en août et sur laquelle cohabitaient des vidéos de propagande du Hamas et des «soap-operas» arabes. Le mouvement islamiste a nié être à l'origine de ce site, qui a depuis disparu de la toile.

 

 

« Nous développons la marque en ligne d'Israël »

 

Israël n'en est pas à son coup d'essai. L'Etat hébreu a déjà déployé ses troupes sur Facebook ou Myspace, et le Shin-Bet (contre-espionnage) avait même ouvert des blogs pour quatre de ses espions. L'armée se dit prête à ouvrir prochainement des « vlogs », blogs vidéos dans lesquels des militaires s'exprimeront « face caméra » sur des sujets chauds. Autre initiative : toujours selon le Jerusalem Post, les porte-paroles de l'armée gardent un œil sur les milliers de blogs qui évoquent les affrontements, et n'hésitent plus à « briefer » les blogueurs en privé pour faire passer leur message.

 

Ces actions de « web-propagande » sont mises en œuvre par des habitués du net dont David Saranga est un fier représentant. Agé de 43 ans, le spécialiste en nouveaux médias du consulat israélien de New York a été formé à l'école du marketing (son portrait par The Jewish Chronicle). Son credo ? «Ne pas cibler seulement les canaux d'informations majeurs mais aussi les nombreux canaux des nouveaux medias», qui prennent de plus en plus d'importance. La webmaster du site du consulat va plus loin : « Nous développons la marque en ligne d'Israël ».

 

Hors du web, ce travail sur l'image de marque passe par des actions de « guerilla marketing » originales, telles que ce lâcher de 4.200 ballons rouges sur New-York en janvier. Soit le nombre de roquettes Qassam lancées sur Sderot depuis le retrait de Gaza. Ou encore, toujours à l'initiative de Saranga, ces clichés de soldates israéliennes dénudées dans le magazine masculin Maxim en juillet 2007.

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ISRAËL, 28E ETAT DE L’UNION EUROPÉENNE

Un nouveau Munich

18 Décembre 2008 - Page : 15

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«Ghaza est sur le point de devenir le premier territoire à être délibérément réduit à un état de misère sordide, à la connaissance, avec l’acquiescement et -certains diraient- l’encouragement de la communauté internationale». Karen Koenig, directrice de l’Unrwa, l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens

 

Un coup de tonnerre dans un ciel serein! C’est ainsi que l’on pourrait qualifier l’adhésion formelle d’Israël à l’Union européenne. Connaissant le lobbying israélien, connaissant la force de ses intellectuels dispersés (diaspora) à travers le monde et principalement l’Europe et les Etats-Unis, nous n’avons pas à nous étonner de cette décision d’Européens qui reconnaissent Israël comme l’un des leurs pour ne pas dire de leur famille judéo-chrétienne malgré des laïcités de façade. «Là bas - en Palestine (ndlr)- nous établirons un mur contre la barbarie» promettait Theodore Herzl aux Européens pour l’établissement d’un foyer juif devenu par la suite un Etat théocratique sans que cela n’effarouche ceux qui se piquent de laïcité. Il n’est pas étonnant dans ces conditions d’entendre Tzipi Livni parler de «déporter» les Arabes israéliens dans le futur Etat palestinien qui doit aussi recevoir les Palestiniens de la Diaspora.

Déjà en juin dernier, le député européen dénonçait les tractations de l’ombre: La deuxième raison écrit-il, tient à «l´obsession de la spécificité d´Israël». Une de plus! La participation d´Israël à cette Union ne doit pas cacher la singularité des relations d´Israël avec l´Union européenne. En un mot comme en mille, Israël demande à être considéré comme un Etat Européen délocalisé. (..) Il apparaît que des négociations secrètes sont en cours depuis un an entre l´Union européenne et les dirigeants de l´Etat d´Israël. J´ajoute que l´on apprend que la demande israélienne en question date...du 5 mars de l´année dernière, qu´un «groupe de réflexion» s´est réuni sur le sujet le...4 juin 2007. Et tout cela sans que la moindre information n´en ait été donnée à la représentation parlementaire de l´Union!(1)

 

Un nouveau pas

De même, Jean-Paul Le Marec dénonçait le sort qui était fait aux Palestiniens ainsi que le statut que l’Union européenne comptait conférer à Israël. Ecoutons le: «Un nouveau pas serait en train d’être franchi, en secret, par Israël concernant son statut au sein de l’UE. Jean-Paul Le Marec, qui rappelle qu’en janvier dernier, le gouvernement français a signé avec Israël un accord de reconnaissance mutuelle qui permettra aux sociétés israéliennes d’intégrer la Bourse française sans avoir été soumises aux vérifications de régulateurs, explique les enjeux sur le site de Rouge Midi. Plus de six ans après, la situation s’est considérablement aggravée dans la région; les Palestiniens subissent le blocus, une répression de plus en plus violente, des atteintes permanentes aux libertés fondamentales de se déplacer, d’étudier, de se soigner, sans oublier la construction du "mur de la honte" et la poursuite de la colonisation.»

(...) De retour de Ghaza, le prix Nobel de la paix sud-africain, Mgr Desmond Tutu, qui conduisait une mission du Conseil des Nations unies pour les droits de l’homme, a décrit «une situation abominable à Ghaza». Il a déploré «le silence et la complicité de la communauté internationale» face à cette situation. L’avocate et universitaire britannique, Christine Chinkin, qui faisait partie de cette mission, a estimé qu’Israël pourrait être tenu responsable d’un «crime de guerre» pour ce drame et «peut-être d’un crime contre l’humanité». (...) Au lieu de jouer un rôle positif pour essayer de débloquer le processus de paix, au lieu de condamner et de sanctionner l’Etat israélien qui poursuit sa politique de colonisation et de répression et refuse de respecter ses obligations à l’égard du droit international, la Commission européenne le récompense et renforce sa coopération. La Commission célèbre à sa façon le 60e anniversaire de l’occupation de la Palestine par Israël qui a entraîné l’exil de plus de 800.000 Palestiniens (Naqba)!

Ce qui devait arriver arriva! Alain Gresh parle d’une capitulation de l’Europe. Une sorte de nouveau Munich. Ecoutons-le: «Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne ont adopté, les 8 et 9 décembre 2008, un texte intitulé "Council Conclusions Strengthening of the EU bilateral relations with its Mediterranean partners - upgrade with Israel".

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Sous l’impulsion de la présidence française, le principe de rehausser les relations entre Israël et l’Union européenne a été accepté. Déjà, avant la tenue du sommet méditerranéen, Paris avait essayé de faire adopter cette mesure, mais avait dû reculer devant la levée de boucliers de certains régimes arabes, notamment l’Egypte. Ce texte a été adopté après de nombreuses discussions. La première version présentée par la France faisait la part belle à Israël et a suscité des réserves chez certains des partenaires - notamment le Royaume-Uni et la Belgique - qui ont demandé un "rééquilibrage" du texte. Un comble, quand on pense qu’il y a quelques années encore, la France était accusée d’être pro-arabe».(3)

«Notons aussi que ce texte a été entériné le jour même où l’expert de l’ONU sur les droits humains dans les territoires palestiniens, Richard Falk, demandait la mise en oeuvre de la norme reconnue de la ´´responsabilité de protéger´´ une population civile punie collectivement par des politiques qui s’assimilent à un crime contre l’humanité». Dans le même sens, ajoutait-il, «il semble que c’est le mandat de la Cour pénale internationale d’enquêter sur la situation, et de déterminer si les dirigeants politiques israéliens et les chefs militaires responsables du siège de Ghaza doivent être inculpés et poursuivis pour violations du droit pénal international».

«Une longue annexe comprend les lignes directrices pour renforcer les structures du dialogue politique avec Israël. D’abord, la tenue régulière de réunions des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne et d’Israël, un privilège qui n’était accordé jusque-là qu’à quelques grands Etats, Chine, Russie, Inde, etc. L’invitation régulière de responsables du ministère des Affaires étrangères israélien aux comité pour la politique et la sécurité de l’Union. Inviter aussi plus systématiquement des experts israéliens dans les comités travaillant notamment sur le processus de paix, les droits humains, la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, etc.

Des experts israéliens pourront ainsi participer à des missions extérieures de l’Union, que ce soit en Afrique ou ailleurs».

Ces décisions de l’Union européenne ont été vivement critiquées par l’Autorité palestinienne et par l’Egypte. Dans un article de Haaretz du 9 décembre, «EU votes to upgrade Israel relations despite Arab lobbying», Barak Ravid rapporte que la semaine précédente, «la ministre des Affaires étrangères israélienne Tzipi Livni s’est rendue à Bruxelles pour faire son propre lobbying auprès des ministres des Affaires étrangères, et en premier lieu de Bernard Kouchner. A un moment de la rencontre, elle a demandé à le voir en tête à tête et à ce que les autres sortent de la salle. Durant cette conversation, les deux sont tombés d’accord sur le fait qu’il n’y aurait pas de ´´lien´´ (linkage) (entre le rehaussement des relations UE-Israël et les négociations de paix), mais que l’Union européenne publierait une déclaration séparée appelant à la poursuite de conversations de paix sur le statut final».

Ces Arabes qui protestent, on sait et les Européens savent qu’ils ne pèsent pas lourd. Quand on apprend l’appréciation de Nicolas Sarkozy s’adressant à Topolanek au futur président de l’Union Européenne à propos des Arabes: «(..) Merci, je suis heureux que nous parlions franchement et clairement. La présidence pour l’Union de la Méditerranée n’est pas un cadeau. (...) Tu n’as pas idée de ce que c’est que de traiter avec le Liban, l’Egypte et l’Algérie. Des centaines d’heures. C’est affreux.(...) J’ai porté l’Union pour la Méditerranée. L’Egypte devrait présider deux ans et le Nord devrait avoir deux présidences différentes: l’UE et l’Union pour la Méditerranée. (..) J’ai déjà acquis pas mal de choses. Mais au moins ils sont moins nombreux là-bas. Mais au Sud? Le président Algérien Bouteflika, le Tunisien, le roi du Maroc, la Libye, Israël. Un travail fou!»(4)

Comment comprendre les protestations de l’Egypte quand elle vend son gaz à un prix 9 fois moins cher que celui du marché à Israël, alors que dans le même temps Ghaza est privé de carburant, d’électricité et que les hôpitaux sont devenus des mouroirs? Le très tolérant roitelet d’Arabie Saoudite paye des centaines de millions de dollars US à une compagnie qui participe au tracé du tramway de Jérusalem, au mépris du droit international.

 

Urgence!

Dans le même temps, le Conseil des droits de l’homme de l’Onu (CDH) a exhorté Israël mardi 9 décembre à prendre une centaine de mesures allant de la levée de son blocus de Ghaza à la libération de prisonniers arabes. Le CDH, qui regroupe 47 Etats, a adopté une liste de 99 recommandations par consensus après deux jours de discussions consacrées à Israël sous l’angle des droits de l’homme. Dans le cadre d’un examen périodique, la situation sur ce plan des Etats membres de l’Onu fait l’objet d’un bilan tous les quatre ans. Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a adopté mardi 9 décembre, un rapport qui accuse Israël d’infliger «des tortures physiques et mentales à des prisonniers arabes». «Selon Richard Falk, un effort urgent devrait être mis en oeuvre par les Nations unies pour appliquer la norme de la ’responsabilité de protéger’ une population civile soumise à une punition collective équivalent à un crime contre l’humanité. Le Rapporteur spécial a estimé que la CPI devrait enquêter sur cette situation afin de déterminer si les dirigeants civils et militaires israéliens, responsables du siège de Ghaza, ne devraient pas être inculpés et poursuivis pour violation du droit pénal international.» Dans le même temps aussi, les Etats-Unis dotent l´Etat israélien d´un système de détection de missiles de la dernière génération, ces installations seront placées dans le désert du Néguev et surveilleront, en fait, toute la région. L’allégeance du candidat Obama proclamant Jérusalem capitale d’Israël inquiète plus que l’alignement viscéral de Hilary Clinton sur la politique israélienne.

Pourtant même en Israël la politique israélienne vis-à-vis des Palestiniens ne fait pas l’unanimité.

En 1969, le diplomate légendaire d’Israël, Abba Eban, prévenait qu’un retrait des territoires occupés par son pays en juin 1967 serait un retour aux «frontières d’Auschwitz». Ce que voulait dire Eban en comparant Israël à ce camp de la mort nazi, le plus connu et le plus emblématique, est clair, il disait que les Arabes en général, et les Palestiniens en particulier, étaient des nazis, tout autant capables et désireux d’exterminer les Juifs qu’Hitler. A Hébron, pourtant, ce sont bien les colons israéliens, protégés par l’armée israélienne, qui peignent souvent sur les maisons palestiniennes des menaces telles que «Les Arabes dans les chambres à gaz».

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Le défunt ministre de la Justice, Tommy Lapid, du gouvernement d’Ariel Sharon, avait provoqué un tollé en 2004 en déclarant que l’image d’une vieille femme palestinienne de Ghaza, «à quatre pattes, en train de chercher ses médicaments dans les ruines de sa maison» démolie par l’armée israélienne lui avait rappelé sa propre grand-mère qui avait péri à Auschwitz. Lapid comparait le marquage de numéros sur les armes de l’armée israélienne et sur les fronts des prisonniers palestiniens à la pratique nazie de tatouer les détenus dans les camps de concentration. «En tant que réfugié de l’Holocauste, je trouve de tels actes insupportables» a-t-il déclaré en 2002. (..) Seulement, ce raisonnement reste valable à partir du moment où l’Etat tiers ne dispose pas d’un pouvoir d’influence trop important au sein de l’UE (Cela a déjà été le cas au niveau de la politique énergétique de l’UE. (..) L’ambassadeur du Nicaragua, Miguel d’Escoto Brockmann, a récemment comparé le siège israélien de Ghaza à «un apartheid d’une époque révolue». (..) D’Escoto Brockmann a rappelé que les sanctions avaient aidé à mettre fin à l’apartheid en Afrique du Sud, ajoutant: «Aujourd’hui, peut-être que nous, aux Nations unies, devrions envisager de suivre l’attitude d’une nouvelle génération de la société civile qui appelle à une campagne non-violente similaire.» Cette campagne de boycott, de désinvestissements et de sanctions est déjà en cours et remporte de nouvelles victoires chaque semaine. Elle se renforcera, inversement proportionnellement à la complicité des gouvernements du monde, quelles que soient les justifications qu’Israël pourra avancer pour ses crimes toujours croissants.(5)

En définitive, la question est de savoir comment Israël parvient à avoir une telle capacité d’influence au sein de l’Union européenne? Comment arrive-t-elle à convaincre le Conseil de l’Union européenne alors qu’elle ne parvient pas à convaincre le Parlement européen? En d’autres termes, comment arrive-t-elle à établir une confiance plus profonde avec les exécutifs qu’avec les parlementaires européens (émanation plus directe de la volonté populaire européenne)? Peut-être que l’imaginaire européen est tétanisé à vie par le complexe de l’holocauste dont parle Aba Eban.

Le silence assourdissant des médias européens concernant la non-ingérence humanitaire à Ghaza- notamment de Bernard Kouchner si prompt à prendre son sac de riz en d’autres temps et autres lieux est à corréler avec un autre silence et pour cause cette information capitale d’admission par effraction d’Israël au sein de l’Union européenne. Pendant ce temps, on offre une Union pour la Méditerranée au rabais en demandant aux pays du Sud de s’étriper pour avoir les miettes: coprésidence, secrétariat, projets sans lendemain...Pour une fois El Gueddafi a vu juste en disant que nous ne sommes pas des chiens à qui on peut jeter «des os» du secrétariat...C’est en fait le 28e Etat de l’Union européenne à 6000km beaucoup mieux considéré que la Turquie voisine mais indésirable.

 

(*) Ecole nationale polytechnique

 

1.F.Wurtz: Lettre à MM.Sarkozy, Barroso et Solana, Négociations secrètes UE/Israël. 13/06/08

2.Jean-Paul Le Marec: Israël en passe d’obtenir un «statut spécial» Publié le 13-06-2008 Coordination des Appels pour une Paix Juste au Proche Orient CAPJPO - EuroPalestine article3257

3.Alain Gresh: L’Union européenne capitule devant Israël: le Monde Diplomatique 10 décembre 2008,

4.Sarkozy, les Tchèques, Merkel et les

Arabes: le document intégral Rue89: 07/12/2008 5.Ali Abunimah. Les frontières d’Auschwitz d’Israël

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Les semailles du sieur Hitler

par Abdou B.

 

«Il n'y a pas de mal plus grand, et des suites plus funestes, que la doléance d'une tyrannie qui la perpétue dans l'avenir».

 

(Montesquieu)

 

 

 

Qu'ils soient feints, naïfs ou simplement dus à de l'émotion, les propos et postures des dirigeants arabes sont simplement lamentables et, surtout, donnent aux peuples une lecture amplement déconnectée du réel du monde en ce siècle. Pour perpétrer ces crimes à répétition, un holocauste qui ira jusqu'à son terme planifié, Israël n'a besoin d'aucun feu vert et n'attend aucune sanction éventuelle des maîtres du monde. Puissance nucléaire, l'Etat juif l'a été avec la bénédiction totale des USA et de l'Europe, contre un cahier des charges nulle part écrit et, cependant, respecté par Tel Aviv et ses parrains. L'extermination des Palestiniens se poursuivra jusqu'au dernier résistant, et tous les moyens sont permis, sinon conseillés et modulés, selon les erreurs et les renoncements des Palestinisiens et des régimes arabes qui n'ont strictement aucun rôle à jouer en faveur des victimes de l'holocauste des temps modernes.

 

Les rôles dévolus à Israël par les puissances qui contrôlent l'Organisation des Nations unies, au sein de laquelle, les régimes arabes font et feront de la figuration tout en jouant des sketchs écrits par de puissants tuteurs, sont connus. Ils sont connus parce qu'ils ont toujours été affichés clairement, et parce que le fondement principal est qu'il ne saurait être question d'un Etat palestinien vivant dans des frontières sûres et garanties par d'éventuelles puissances signataires non arabes. Et parce que la paix dans une région stratégique, où l'élément démographique jouerait en faveur d'un régime palestinien démocratique, est simplement inacceptable pour Israël, les Etats-Unis, l'Europe et pour beaucoup de dynasties arabes. Les étapes qui confortent cette thèse pessimiste ont été annoncées, appliquées et d'autres sont planifiées. Les colonies juives en Palestine se poursuivront, selon un temps, des conjonctures plus ou moins favorables pour mieux pousser les non Juifs à l'exil, à se replier dans des réduits (style Varsovie sous Hitler), faciles à contrôler par tous les moyens modernes de surveillance, par le débit consenti par Israël pour l'alimentation, l'énergie électrique, le carburant, les médicaments, enfin par tout ce qui concourt à faciliter la mortalité infantile, les maladies et la désespérance qui fragilise toute société humaine.

 

La prochaine étape stratégique, destinée à renforcer le parapluie protecteur d'Israël, est annoncée, connue de tous les dirigeants de la planète. L'adhésion balisée à l'Europe n'est plus qu'une question du temps qui sera raccourci et de procédures qui seront allégées, facilitées, accélérées pour qu'Israël devienne «européen» comme l'indiquent une «géographie modulée», une religion, une histoire commune et une économie de guerre qui fait tourner des complexes aux USA et en Europe. Le soutien logistique fourni par les médias et des journalistes occidentaux peu regardants sur l'éthique, comme l'Ayatollah Hervouet qui officie sur LCI, accompagne les consciences. On dira «les installations du Hamas» pour les administrations et les commissariats à Ghaza. On dira «des bases de roquettes» pour les immeubles d'habitation, les enfants et les personnes âgées, qui sont hachés menu, passeront pour des «activistes», «des radicaux», sinon des terroristes. L'équilibre démographique est travaillé sur la base d'un Israëlien tué contre 200, 300 ou 400 Palestiniens assassinés. Les blessés, quant à eux, sont trop nombreux pour être comptés. Les dirigeants européens et d'autres arabes prendront des mines graves pour lancer des «de la retenue, messieurs, de part et d'autre». Et le tour est joué avec un point d'orgue qui est la réunion, fort coûteuse à chaque fois, des dirigeants arabes pour une sorte de «prière de l'absent».

 

Israël est une tyrannie mandatée, protégée, qui durera dans sa forme actuelle, tant qu'elle sera une tyrannie, allergique à la paix avec ses voisins, surtout s'ils sont les véritables propriétaires d'espaces où ils sont indésirables. L'Etat juif a des alliés sûrs, pour toujours, et des complices passifs ou actifs, complaisants ou trop lâches pour simplement taper sur la table. Ce que pensait le roi Hassan II de l'Union africaine, Israël le pense de l'ONU et de la Ligue arabe. Des «machins» budgétivores chargés d'anesthésier les récalcitrants et d'obéir à l'Amérique, quel qu'en soit le président. Le terrorisme de l'Etat hébreu, légitimé et légalisé par la théorie de l'indescriptible pétrolier texan sur la lutte antiterroriste et la chasse aux armes de destruction massive, n'a pas fini de massacrer, d'organiser avec méthode l'holocauste digne du sieur Hitler qui considérait les Juifs comme des sous-hommes, avec le soutien passif de dirigeants européens et du Vatican. Une fois devenu «le Peuple élu», de nombreux Israéliens font récolter aux Palestiniens les semailles du chef du IIIè Reich qui rêvait d'extermination.

 

La suite est plus ou moins connue, sinon espérée, par les faucons à Tel Aviv, à Paris, en Amérique et ailleurs. Des Arabes et des musulmans jeunes et désespérés vont s'ingénier à reprendre le flambeau de Ben Ladden.

 

Des kamikazes, des bombes humaines vont apparaître. A court, moyen ou long terme, des violences vont s'abattre sur des innocents en Europe. Du sang va couler encore en Israël, en Palestine, parce que le cycle ravageur est nécessaire à l'Etat juif, aux constructeurs d'engins de mort, aux fournisseurs d'équipements militaires. Le nucléaire militaire va se démocratiser avec le soutien de tous les humiliés, car Israël est un danger permanent pour la paix dans le monde, tant qu'il refusera la paix et tant qu'on refusera de la lui imposer. Les semailles du sieur Hitler n'ont pas fini d'être récoltées par des Israéliens et des Palestiniens, destinés pourtant à cohabiter sérieusement.

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Barack Obama: Droit de présomption

par Notre Bureau De Bruxelles: M'hammedi Bouzina Med

 

Il est accusé d'être pro-sioniste, contre l'Iran, pour rester en Irak... avant même qu'il n'occupe la Maison-Blanche en janvier prochain, Barack Hussein Obama subit un procès d'intention en règle, qui ne le différencie en rien de Georges Bush. Si ce n'est pas un procès de sorcières...

 

Trois mois avant sa prise de fonction officielle, prévue le 20 janvier 2009, pour présider aux destinées de son pays, les USA, le jeune Barack Obama subit déjà les premières attaques l'étiquetant comme un « loup se cachant derrière l'apparence d'un agneau ». Des informations circulant sur la toile de l'Internet, et reprises par un certain nombre de journaux européens et arabes, lui attribuent des intentions guerrières envers l'Iran ; un alignement sans faille sur l'aile droite, voire d'extrême droite du pouvoir israélien contre le camp de la paix ; une continuation de la politique d'occupation de l'Irak etc. Pour sonner vrai, ces informations font état, entre autres, de l'éventuelle désignation d'un certain Rahn Emanuel au poste de Secrétaire général de la Maison-Blanche, présenté comme un sioniste, raciste, violent et totalement opposé à un Etat palestinien aux côtés d'Israël. Rahn Emanuel est accusé d'avoir voté pour la guerre en Irak et de travailler, au congrès américain, pour les intérêts de l'armée israélienne Tsahal. Aucun journal ayant publié ce genre d'informations n'a vérifié leur provenance ou leurs auteurs. A l'exception de celles attribuées à un chroniqueur américain, vivant sur la côte ouest américaine, un certain Doug Ireland étiqueté, lui, comme militant d'extrême gauche. Ces mêmes médias, on l'aura constaté, ne relèvent pas les qualités et les appartenances politiques des autres éventuels membres du futur gouvernement US, à l'exception de Caroline Kennedy, fille du charismatique président John Fitzgerald Kennedy, assassiné en novembre 1963 à Dallas. Voilà une élection, celle d'Obama, qui a réjoui le monde pour ce qu'elle représente d'espoirs de paix, transformée en des lendemains de guerre sur le terrain des questions palestinienne et irakienne. Ainsi, selon les auteurs de cette campagne, rien ne changera pour la juste cause palestinienne comme pour l'occupation de l'Irak. De telles certitudes émanent souvent de « cabinets noirs », travaillant dans le secret à programmer et organiser l'échec de bien de politiques sincères et justes. Leur méthode consiste à créer des incertitudes, des doutes dans l'opinion publique par des campagnes médiatiques où le mensonge et la rumeur dominent, où l'information est souvent sortie de son contexte... Le procédé est vieux et existe depuis l'apparition du premier prophète. Le cas de la question palestinienne est à ce titre révélateur. Ce sont toujours les extrêmes qui sont mis en évidence dans les médias. Ceux, par nature, inconciliables. Pourtant, plus de 54 % de la population israélienne milite pour un Etat palestinien avec Jérusalem Est comme capitale et le retour aux frontières de 1967. Ce n'est pas le camp de la paix en Israël qui est porté par les médias, c'est celui du Likoud, du Shass, de l'extrême droite. Pourtant, le président de l'Autorité palestinienne négocie inlassablement avec l'Etat hébreu. Pourtant, il y a un espoir de paix. Dimanche 9 novembre, le Quartette pour le Proche-Orient (ONU, USA, Russie et Union européenne) a appelé à reprendre le processus de négociations d'Annapolis, gelé depuis le 27 novembre 2007. Par ailleurs, deux événements encourageants pour la cause palestinienne sont annoncés. D'une part, l'arrivée de Barack Obama avec, on a tendance à l'oublier, d'une majorité démocrate au Congrès américain et, d'autre part, les élections législatives en Israël en février 2009 où les partis Kadima et Travailliste, c'est-à-dire ceux prêts pour un Etat palestinien libre, sont donnés largement favoris. Ce sont des événements qui faciliteront, pour peu qu'ils soient portés par les partisans de la paix israélo-arabe, le chemin vers la paix dans la région. Dans cette bataille médiatique avant l'heure, rien ne filtre sur le contenu réel du programme d'Obama, soutenu et défendu, rappelons-le, par la quasi-majorité du parti démocrate majoritaire, lui aussi depuis le 4 novembre, dans les deux Chambres du Congrès américain. Autrement dit, le nouveau président ne trouvera pas de résistances à mener son projet de retrait d'Irak (en 18 mois environ), et d'appuyer le camp de la paix sur la question palestinienne. C'est en cela que Barack Obama n'est pas Georges Bush. Et puis, peut-il bénéficier d'une sorte de présomption à une gouvernance plus juste ? Il a bien acquis la sympathie de bien des peuples à travers le monde. Y compris des Blancs américains qui n'acceptaient, il n'y a pas si longtemps que cela, qu'un Noir ait le droit de voter. Il est aujourd'hui président. Alors ?

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Israël vise la liquidation de toute possibilité d’un Etat palestinien et la fin de toute résistance à sa politique coloniale.

 

Bien tardivement, quinze jours après le début d’une agression criminelle, une résolution onusienne pour un cessez-le-feu pointe. La résolution 1860 du Conseil de sécurité adoptée par 14 des 15 membres, l’administration de Bush, jusqu’à la dernière minute de son catastrophique règne, s’abstenant. L’ONU «appelle à un cessez-le-feu immédiat, durable et pleinement respecté, menant au retrait complet des forces israéliennes de Ghaza». Mais, à Ghaza, l’agression israélienne se poursuit dans l’impunité. Près de 800 Palestiniens sont morts en 14 jours dont la moitié sont des femmes et des enfants. Compte tenu de la désinformation, des surenchères, de la colère, de la politique morbide, des haines, qui troublent et empêchent d’avoir une vision claire, il est important de préciser des repères en vue de rester clairvoyant et vigilant, pour comprendre et faire face lucidement à la guerre monstrueuse contre Ghaza.

 

1- Affirmer la question politique: la question en Palestine est politique et non religieuse. C’est un problème de colonisation et de droit des peuples à vivre libres. Que veut Israël? En apparence, la fin des tirs de roquettes sur son territoire à partir de Ghaza. Cela aurait pu être atteint par la levée du blocus inhumain sur Ghaza, dont le Hamas faisait une condition légitime de la poursuite de la trêve. Israël vise en vérité non seulement le démantèlement du Hamas, mais la liquidation de toute possibilité d’un Etat palestinien et la fin de toute résistance à sa politique coloniale féroce. C’est du suicide.

 

2- Expliquer et s’allier: la propagande sioniste et islamophobe stigmatise et tente depuis longtemps de faire croire au choc des civilisations, de diaboliser et de matraquer que tout musulman serait un extrémiste, etc.

Pour faire peur et obtenir l’aval de la communauté internationale en vue de coloniser sans cesse, de réprimer sans limites, en violation du droit international, en vue de dominer par le sang et le feu.

Mais par notre sens des responsabilités, par le lien avec tous les êtres justes dans le monde, on peut contredire les mensonges et cette stratégie ruineuse pour tous. Rappeler les faits historiques peut démasquer l’horreur. Il est urgent de contribuer à trouver la voie étroite pour y mettre fin dans l’immédiat et sur le long terme.

 

3- Nationalisme et diplomatie: la résistance palestinienne est un mouvement nationaliste qui doit se garder de toutes dérives, erreurs et divisions et ne pas tomber dans le jeu des provocations et des manipulations. D’autant que la solution ne sera que diplomatique. Résister pour défendre la liberté et la vie des siens est un devoir reconnu comme légitime défense par le droit international et la morale; d’autant qu’aucune force d’occupation ne peut triompher face à une cause juste. A Ghaza, la résistance, malgré des conditions tragiques et de lourdes pertes, confirmera les acquis de la guerre du Liban.

 

4- Refuser les amalgames: ne pas faire d’amalgame. Tout l’Occident n’est pas islamophobe, injuste et raciste. Nous avons des amis en Occident, à tout le moins, des citoyens et des mouvements qui ne sont pas dupes. Tout comme l’extrémisme, produit du désespoir, est minoritaire dans le monde musulman. Vivre ensemble, partager, se respecter est l’horizon sage de la majorité des gens de partout. Il s’agit de ne pas juger ce qui se passe en fonction du fait que l’on soit croyant ou non, anti-intégriste ou non, arabe ou non, juif ou non, car il s’agit d’injustice et d’oppression. Il faut discerner de manière objective, d’autant que des juifs et des chrétiens sont contre la politique actuelle suicidaire d’Israël et le carnage qu’elle s’emploie à mener à huis clos, pour tenter d’effacer sa défaite de 2006 au Liban, liquider la question palestinienne et partant, de dominer. Tout comme la majorité des citoyens arabes critique la politique de leurs régimes, soit pour leur défaitisme, soit pour leur faiblesse des pratiques démocratiques. Partout il y a le constat que ce qui se passe est inacceptable.

 

5- Prise de conscience: sur le plan historique et global, la situation est grave et incertaine. Il s’agit de l’équilibre des forces dans la région et de l’avenir des relations entre les peuples. Profitant de la crise mondiale, du vide politique et de la lassitude, le sionisme est en train de massacrer tout espoir de paix et d’un ordre mondial juste. Ce qui se passe est destructeur pour la paix dans le monde, pas seulement pour les Arabes. Il faut en conséquence refuser à la fois la logique de guerre barbare, l’isolement, et l’importation du conflit entre les communautés, et continuer plus que jamais à dialoguer avec tous ceux qui sont attachés au droit.

 

6- S’engager: il faut dire que le silence, le mutisme, et la non-assistance à peuple en danger, et le renvoi dos à dos des parties en présence, sont inadmissibles, c’est maintenant que nous avons besoin de voix fortes et justes pour dire la justice.

 

7- Contrer la désinformation: la guerre est totale, monstrueuse. Celle de la désinformation est majeure, notamment de la part de ceux qui ne prononcent pas une seule fois les mots colonisation, sionisme, oppression, blocus, crimes de guerre...camp de concentration, génocide, questions au coeur du problème.

 

8- Dénoncer l’injustice: attachés au vivre-ensemble, certes, mais aujourd’hui il faut le dire: cette guerre démentielle, qui bafoue tous les principes humains et les positions des puissances dominantes, malgré l’hétérogénéité des points de vues, UE, USA, ONU, sont choquantes. Le Vatican s’est enfin exprimé avec clarté ce 8 janvier, l’histoire retiendra. L’essentiel: l’injustice est la source des maux. Il s’agit de dénoncer le problème de fond. Car, c’est à force de demi-mesures, de fuites en avant et de tergiversations que l’on reporte la solution des problèmes et que l’on ruine la possibilité d’un avenir.

 

9- Les protestations pacifiques: elles doivent absolument continuer, par-delà tous les clivages et toutes les différences. En refusant toute forme de haine et de violence, car celles-ci sont vouées à l’échec. Il s’agit de ne pas simplement protester avec fermeté, ce qui est une obligation de solidarité, mais de soutenir et proposer des voies pour mettre fin à l’injustice meurtrière que subit le peuple palestinien et amener les uns et les autres à se reconnaître.

 

10- Les leçons: il est vital de tirer les leçons de la situation tragique, en corrigeant nos faiblesses. Au Nord, on doit comprendre que nous sommes un voisin, un partenaire, que l’on ne peut pas réduire à une périphérie et à un statut de menace. Il est donc temps d’examiner le Plan de paix arabe soumis depuis 2002, sur la base du retrait des terres occupées par la force en 1967 en échange de la normalisation totale, car tous les peuples de la région ont le droit à la paix et à la sécurité. L’avenir est commun ou il ne le sera pas. Les sociétés de la rive Sud, doivent, à court terme, utiliser tous les moyens de pression possibles, et sur le long terme, changer le rapport de force, par de profondes réformes, en vue de retrouver l’élan historique propre aux civilisations, sortir de la logique victimaire et du risque de retomber dans le «colonisable». Il n’y a pas d’alternative au vivre-ensemble, par la résistance, la solidarité et la clairvoyance, ne les laissons pas fermer l’horizon.

 

(*) Philosophe, président du Forum des intellectuels algériens

Mustapha Cherif

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AGRESSION DE GHAZA

Israël face aux lamentations

04 Janvier 2009 - Page : 11

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Doit-on en vouloir à cet Etat d’être parvenu à se donner les moyens de sa politique? Cela résulte du «génie» juif. Un génie qui n’est pas mis au service de l’humanité mais contre elle.

 

C’est l’horreur à Ghaza et personne pour l’arrêter. Hier c’était le 8e jour du massacre israélien contre les Palestiniens de Ghaza. Un massacre dont le dernier bilan s’élève à près de 3000 victimes. Qui a entendu un seul défenseur des droits de l’homme condamner la punition collective imposée par Israël?

Une parenthèse pour applaudir toutes ces «courageuses» ONG humanitaires: «Vive les droits de l’homme prônés par la Fidh, par Amnesty International, par Human Rights Watch et toutes les autres organisations de même acabit qui se mettent aux abonnés absents dès qu’il s’agit d’exactions commises par l’Etat hébreu»! Ces ONG qui prennent ceux qui les écoutent pour des débiles quand ils font semblant de s’apitoyer sur les conditions de détention à Guantanamo des terroristes islamistes. Et pas un mot pour tout un peuple qui se fait exterminer. Des ONG qui n’ont même pas un sursaut de dignité, pour la forme, sachant que de toute manière Israël ne répond à rien ni à personne. Ses dirigeants agissent avec une arrogance sans égale dans leur oeuvre d’extermination de tout un peuple. Cela ne date pas d’aujourd’hui. Il en a toujours été ainsi. Israël n’a jamais cessé d’ignorer superbement les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, depuis 60 ans. Ecoutons ces propos: «Je presse la communauté internationale d’élever sa voix contre la punition collective de la population de Ghaza». C’est le président de l’assemblée générale de l’ONU, Miguel d’Escoto Brokmann, qui les a prononcés le 24 novembre dernier alors même que les bombardements aériens d’Israël sur Ghaza n’avaient pas encore commencé. Courageux que ce président de l’ONU qui a qualifié dans le même discours le comportement d’Israël de véritable apartheid en précisant: «Nous ne devons pas être effrayés d’appeler les choses par leur nom». Un discours qu’il conclut sur le constat affligeant que «l’ONU est ainsi tournée en dérision» par Israël. Un discours que tous les médias occidentaux ont passé sous silence. Cela n’a rien de surprenant pour celui qui est au fait des arcanes de la politique.

Israël s’est donné depuis longtemps les moyens de sa politique qui lui permettent d’agir en toute impunité. En mettant en place, à travers le monde, une vaste diaspora d’une redoutable efficacité. Un long travail qui date de l’errance séculaire du peuple juif qui a pris fin en même temps que la Seconde Guerre mondiale. De cette errance où tous les juifs du monde étaient préparés à être chassés un jour ou l’autre des pays où ils avaient posé pied. Il avaient comme consigne de n’avoir pour tout bagage que trois choses: le savoir, l’or et la culture. Des «bagages» pour ne pas s’alourdir et fuir plus vite. Des «bagages» qui permettent aussi de se «reconstituer» ailleurs. Une consigne si bien suivie, qu’aujourd’hui et quel que soit le pays où ils se trouvent, les juifs par leur savoir font partie de l’élite nationale. Grâce à l’or et le savoir, ils ont fini par contrôler la finance internationale. Grâce à l’or et la culture, ils contrôlent aussi toutes les productions artistiques, cinématographiques, audio-visuelles, littéraires, les médias, etc. sur toute l’étendue de la planète. En un mot, comme en cent, ils ont fini par détenir les principaux leviers de décision à l’échelle mondiale. Le tout bien organisé, bien synchronisé grâce à la formidable machine d’une diaspora qu’aucune autre n’a pu égaler. Une diaspora qui a le souci de recruter tous les autochtones opportunistes sans foi ni loi, mus seulement par les intérêts personnels et égoïstes. Une médaille par-ci, par-là, un prix et le tour est joué. Et quand cela s’avère nécessaire, des arguments sonnants et trébuchants font succomber bon nombre «d’endurcis». Toute une panoplie de privilèges pour s’assurer des «chevaux de Troie» qui donnent l’avantage à Israël d’intervenir dans l’ensemble du globe, sans avoir l’air d’y toucher. Doit-on en vouloir à cet Etat d’être parvenu à se donner les moyens de sa politique? Qu’on fait les Arabes de leurs pétrodollars? De leur diaspora? On pourrait en dire autant des Occidentaux qui se sont laissé déborder pour voir leur marge de manoeuvre se réduire au point d’hypothéquer leur propre avenir. Que les Arabes s’égosillent pour condamner les exactions que leur fait subir Israël ou que les Occidentaux deviennent aphones dès qu’ils doivent exprimer leur désaccord sur l’insolence meurtrière de Tel-Aviv, n’a plus rien d’étonnant. Cela résulte du «génie» juif.

Un génie qui n’est pas mis au service de l’humanité mais contre elle. Un génie qui a toujours prôné des élections démocratiques à travers le monde mais toujours prêt à se renier dès qu’elles permettent l’émergence de forces comme le Hamas en Palestine. Cela, on a tendance à l’oublier. Un Etat qui se dit démocratique mais qui à Annapolis a dévoilé sa véritable nature théocratique en se déclarant «Etat juif d’Israël». Pour qu’aucun Israélien d’une autre confession ne puisse un jour accéder à la magistrature suprême. Les exemples de même type pullulent mais personne pour les relever publiquement. Alors que cessent les lamentations, les résolutions et autres incantations qui ne font que confirmer l’impuissance du monde face à Israël! Sans un sursaut «mondialisé» et concerté pour remplacer le verbe et les «chaussures» par les neurones et l’action réfléchie, il n’y a aucun salut à attendre. Ni des Arabes ni des Occidentaux. Qu’on ne s’y trompe pas. Ce n’est qu’une question de timing, simplement. L’écart pris par le génie juif est énorme. Pour le rattraper et l’affronter, il faudra mettre les bouchées doubles, triples, quadruples. Le défi est là. Non dans les manifestations que les médias lourds du monde escamotent et dont les clameurs ne dépassent jamais le quartier où elles ont lieu. Plus difficile à faire qu’à dire, certes, mais l’unique autre solution reste la force. Celle que tous les Etats du globe doivent mettre en commun. Il faut simplement en avoir la volonté.

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Last update - 20:20 02/01/2009

 

 

Grad rocket fired from Gaza strikes Ashkelon home

 

By Haaertz Service

 

Tags: israel, hamas, gaza

 

After a relatively quiet night in southern Israel, the onslaught of Palestinian rockets resumed Friday, with two salvoes of Grad rockets hitting Ashkelon. A home in the southern city sustained a direct hit, and one person, in an adjacent house, suffered shrapnel wounds.

 

Five people suffered shock in the targeted building.

 

 

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The second salvo included two Grad rockets: one hit an open area, and the other struck a residential area, hitting a vehicle and sparking a fire. Three more people suffered shock.

 

The owner of the home that was directly hit, Hagai Ben Avraham, said that he had just gotten out of the shower and was preparing to go to synagogue when he heard the early warning siren and headed for the protected room in the house when the Grad hit.

 

"It's an obvious miracle," he said, after the rocket penetrated his shingled roof. "The entire family has called already. Neighbors invited us to spend Shabbat at their house. I'm not worried. It looks like I won't get a chance to pray tonight, but tomorrow I will say a blessing first thing in the morning."

 

Ben Avraham added that he had just finished renovating his house only three days earlier.

 

Three additional rockets hit the Eshkol Regional Council, with one rocket exploding in a resident's yard.

 

Early Friday morning, Gaza militants fired four rockets into Ashkelon. Three of them hit residential areas. One of the rockets scored a direct hit on an apartment building, but the lives of the residents were spared as they had spent the night in shelters. In another incident, a woman sustained minor shrapnel wounds and three others suffered shock.

 

Two more rockets hit the Sdot Hanegev Regional Council and two Qassams hit Sderot. No one was hurt, and no damage was reported.

 

The Israel Air Force fired missiles at Palestinian rocket launching squads in the Gaza Strip directly after a rocket salvo hit Ashkelon, and destroyed two rocket launchers.

 

A barrage of more than 50 rockets at southern Israel on Thursday, one of which scored a direct hit on an eight-floor residential building in the northern Negev city of Ashdod, nearly 40 kilometers from the Hamas-ruled coastal territory.

 

That strike caused severe damage to the building, but all residents were evacuated without injury.

 

Rockets continued exploding over the course of the afternoon in Ashdod, Ashkelon, Be'er Sheva, cities previously considered out of the range of Gaza rockets.

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