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La bourde de trop de Sadi.


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Il s’est tu un siècle et le jour où il s’est remis à parler, il a blasphémé. Ce proverbe tiré du florilège de la sagesse arabe, s’applique in extenso, et dans le fond et dans la forme, au chantre de la laïcité en Algérie en l’occurrence le leader du RCD, Saïd Sadi. En effet, ce dernier après avoir usé, sans succès car à chaque fois les urnes en décidaient autrement, de tous les moyens légaux pour accéder au Palais d’El Mouradia, voudrait cette fois ci aller à l’assaut de ce dernier, qui n’est autre que le symbole de la souveraineté nationale, sur un char américain à défaut d’y être parachuté par un B 52. Sadi qui a de tout temps choqué le peuple par ses sorties dont la plus connue est le concept de laïcité, vient cette fois de demander à Obama, on ne sait s’il s’adressait à Hussein ou à Barack, de l’aider à instaurer la démocratie en Algérie ! Mieux encore ! Et en Afrique du Nord en général. Dans une lettre adressée au 44 ème président des États-Unis d’Amérique, Saïd Sadi fait une offre de service au leader de la première puissance politique dans le monde en écrivant : « Nous sommes nombreux à avoir noté votre disponibilité pour contribuer à l’émergence d’une gouvernance transparente et au respect mutuel des peuples. Sur ce chantier particulièrement, la nouvelle Amérique trouvera de nombreux partenaires fiables et déterminés dans nos contrées. » Ainsi, il lance un appel à l’ingérence pure et simple dans les affaires de pays souverains. Dans ce contexte, le défenseur des droits de l’Homme Sadi se propose de faire le travail à la place des « boys » américains. Ainsi, entre les lignes il se dit prêt à mettre en exécution, les plans que Langley (siège de la CIA) pourrait lui concocter dans ses laboratoires. Sadi oublie que l’Algérie n’est pas une république bananière où l’on peut installer et destituer un président au gré des allégeances. Il oublie surtout que l’Algérie a retrouvé son Indépendance en 1962, une indépendance pour le recouvrement de laquelle elle a payé un lourd tribut. Donc elle n’est pas prête pour satisfaire les désirs politiques de Sadi de remettre en cause cet acquis, qui depuis 1990 n’arrive pas à convaincre le peuple algérien de la justesse de ses visions, en dépit des concessions faites tel que le retrait du mot laïcité de son discours politique. Saïd Sadi, qui s’est trompé en 1991 de peuple, s’est trompé cette fois ci de destinataire. Car le tout nouveau président américain a fort à faire, avec le lourd et épineux héritage légué par son prédécesseur. Sa priorité est de redorer le blason de son pays terni par tant d’ingérences dicté par le complexe militaro-industriel. Il n’a nullement besoin d’une action similaire en Afrique du Nord car même si les États-Unis et la France se disputent la sphère d’influence qui est l’Afrique par groupes de rebelles interposés, il est dans l’intérêt des deux à ce que l’Afrique du Nord reste et pour longtemps en dehors des zones de turbulences.

B. M.

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Gkader,

 

permettez-moi de me porter en faux par rapport à vos propos. Non, les appels de Sadi à Barack Obama ne sont pas une atteinte à l'indépendance du pays, mais au contraire, une source de fierté pour tout un chacun. Quel algérien ne voudrait pas que la bande de voyous qui nous gouverne soit définitivement écartée du pouvoir ? il faut que cette racaille soit écrasée, et l'aide des américains ne serait pas de refus.

 

Je trouve que vous avez beaucoup de culot pour affirmer que "l’Algérie n’est pas une république bananière où l’on peut installer et destituer un président au gré des allégeances". Ne voyez vous que dans notre pays, les présidents sont installés et destitués au gré des envies de certains ? Dans quelle dimension vivez vous ? Vous avez bien vu comment la constitution a été violée pour la simple raison qu'elle gênait Bouteflika dans sa quête pour un mandat à vie.

 

S'il y a bien une chose qui m'insupporte grandement c'est bien de lire et d'entendre des gens comme vous, qui nous parlent d'indépendance et de souveraineté nationale pour montrer qu'ils sont plus nationalistes que tout le monde. Que vaut cette indépendance avec laquelle vous nous bassinez, lorsque vous voyez le nombre d'Algériens qui cherchent à devenir Français par tous les moyens ? Quelle est la réalité d'une souveraineté si elle n'est pas exercée par le peuple ? A force de fraude électorale, le peuple a fini par démissioner. La désillusion est grande. Le désespoir est grand. Et notre jeunesse, lasse d'espérer, en est réduite à s'embarquer, au péril de sa vie, dans des boat people, pour fuir l'enfer dans lequel elle se retrouve. Et vous nous parlez de souverainté ?

 

Alors je dis Non monsieur, ce n'est pas en s'attachant à une souveraineté vidée de son sens qu'on rend service à son pays. Aimer son pays, c'est désirer pour lui une démocratie véritable, un état de droit avec des lois au-dessus de tous, une pluralité politique consacrée à travers des partis indépendants et des médias libres, une séparation intelligente entre ce qui relève de la politique et ce qui relève de la religion, car c'est une exigence du monde moderne.

 

Aussi, je pense qu'au contraire, vouloir la fin de ce régime corrompu est la plus belle preuve de patriotisme, même si elle requiert une aide étrangère. C'est comme si vous affirmiez que l'internationalisation de la question algérienne pendant la guerre d'indépendance (élement décisif pour gagner la guerre d'Algérie) est assimilable à une trahison !

 

Voyons, un peu sérieux !

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Sadi est un artiste du "politiquement faux", il propose des solutions a des problèmes qui n'existe pas, et pas de solutions a des problèmes que existent.

 

le problème qui n'existe pas est le communautarisme, sa solution est la laïcité :

faut savoir que la laïcité en Algérie est un faux débat mené par les laïques (que j'ai rien contre) pour laïciser l'état, pourquoi on ne sait pas...

 

une chose Bidounart, l'Algérie est plus laïque que ce que tu crois donc arrêtez avec votre pseudo combat pour la liberté.

 

le problème sans solution est simple sachant que l'Algérie est pleine de problèmes, quelles sont les solutions proposées par ce dernier, rien.

non!! non, il propose une solution, étant le premier problème les libertés (je suis d'accord) il demande l'aide des américains pour nous apporter la liberté, l'USA "le pays dictateur" dans le monde, nous libérer comme l'irak, l'Afghanistan, l'Amérique du sud... au lieu de demander l'aide au algériens, au peuple au jeunes défavorisé au chômage sans avenir, son propre peuple, c'est ça faute si personne ne le connait c'est ça faute si personne n'est de son avis donc je confirme il se trompe de peuple, il n'est même pas connu en dehors de la région kabyle, plus de 90% des algériens ne le connaissent pas et le reste ne connait que son nom rien d'autres.

 

dernière chose je respecte monsieur Sadi, qui a fait le bon choix de voter contre le changement de la constitution en faveur du président actuel.

 

mais bon Bidounart ta synthèse de la situation en algérie me plait bien t'a raison sur pleins de choses.

 

merci et au revoir.

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Il s’est tu un siècle et le jour où il s’est remis à parler, il a blasphémé. Ce proverbe tiré du florilège de la sagesse arabe, s’applique in extenso, et dans le fond et dans la forme, au chantre de la laïcité en Algérie en l’occurrence le leader du RCD, Saïd Sadi. En effet, ce dernier après avoir usé, sans succès car à chaque fois les urnes en décidaient autrement, de tous les moyens légaux pour accéder au Palais d’El Mouradia, voudrait cette fois ci aller à l’assaut de ce dernier, qui n’est autre que le symbole de la souveraineté nationale, sur un char américain à défaut d’y être parachuté par un B 52. Sadi qui a de tout temps choqué le peuple par ses sorties dont la plus connue est le concept de laïcité, vient cette fois de demander à Obama, on ne sait s’il s’adressait à Hussein ou à Barack, de l’aider à instaurer la démocratie en Algérie ! Mieux encore ! Et en Afrique du Nord en général. Dans une lettre adressée au 44 ème président des États-Unis d’Amérique, Saïd Sadi fait une offre de service au leader de la première puissance politique dans le monde en écrivant : « Nous sommes nombreux à avoir noté votre disponibilité pour contribuer à l’émergence d’une gouvernance transparente et au respect mutuel des peuples. Sur ce chantier particulièrement, la nouvelle Amérique trouvera de nombreux partenaires fiables et déterminés dans nos contrées. » Ainsi, il lance un appel à l’ingérence pure et simple dans les affaires de pays souverains. Dans ce contexte, le défenseur des droits de l’Homme Sadi se propose de faire le travail à la place des « boys » américains. Ainsi, entre les lignes il se dit prêt à mettre en exécution, les plans que Langley (siège de la CIA) pourrait lui concocter dans ses laboratoires. Sadi oublie que l’Algérie n’est pas une république bananière où l’on peut installer et destituer un président au gré des allégeances. Il oublie surtout que l’Algérie a retrouvé son Indépendance en 1962, une indépendance pour le recouvrement de laquelle elle a payé un lourd tribut. Donc elle n’est pas prête pour satisfaire les désirs politiques de Sadi de remettre en cause cet acquis, qui depuis 1990 n’arrive pas à convaincre le peuple algérien de la justesse de ses visions, en dépit des concessions faites tel que le retrait du mot laïcité de son discours politique. Saïd Sadi, qui s’est trompé en 1991 de peuple, s’est trompé cette fois ci de destinataire. Car le tout nouveau président américain a fort à faire, avec le lourd et épineux héritage légué par son prédécesseur. Sa priorité est de redorer le blason de son pays terni par tant d’ingérences dicté par le complexe militaro-industriel. Il n’a nullement besoin d’une action similaire en Afrique du Nord car même si les États-Unis et la France se disputent la sphère d’influence qui est l’Afrique par groupes de rebelles interposés, il est dans l’intérêt des deux à ce que l’Afrique du Nord reste et pour longtemps en dehors des zones de turbulences.

B. M.

 

Cet article est de toi ou d'El Moudjahid ?

 

Boutef est le premier a avoir ouvert les portes de l'ingerence americaines ds nos affaires ! La base secrete installee ds le Sahara algerien en est la meilleure illustration !

 

Je n'ai jamais compris cette facon qu'ont certains algeriens se disant opposants au regime a casser et diffamer les opposants plus que ne le font les pro-pouvoir eux meme !

 

C'est dire que certains ne critiquent que pour critiquer, tirant sur tout ce qui bouge et partcipant ainsi a perpetuer le systeme...

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« Nous sommes nombreux à avoir noté votre disponibilité pour contribuer à l’émergence d’une gouvernance transparente et au respect mutuel des peuples. Sur ce chantier particulièrement, la nouvelle Amérique trouvera de nombreux partenaires fiables et déterminés dans nos contrées. »

Salut,

A votre avis c'est qui ce partenaire fiable sur lequel les USA peuvent compter ?

Il parle de sa personne bien sure. Il veut être le Hamid Karzai de l'Algérie mais l'Algérie n'est pas l'Afghanistan.

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Rien que cette phrase decredibilise tout ce que tu viens d'ecrire...

 

Faut pas prendre une seule phrase et en tirer conclusion, on est pas dans un journal (forum) people..

 

...la laïcité en Algérie est un faux débat mené par les laïques (que j'ai rien contre) pour laïciser l'état, pourquoi on ne sait pas... l'Algérie est plus laïque que ce que tu crois donc arrêtez avec votre pseudo combat pour la liberté.

 

voila ce que j'appelle, critiquer pour critiquer... et qui fait ça? - les pseudos-opposants...

 

Je n'ai jamais compris cette facon qu'on certains algeriens se disant opposants au regime a casser et diffamer les opposants plus que ne le font les pro-pouvoir eux meme !

 

On en a marre de la simulation de l'opposition, (BenFlis l'ancien candidat au présidentielle on est le bon exemple et plus encore...) dans un pays comme le notre, une opposition plus apparente est bien trop louche pour la prendre au sérieux. sauf si tu fait partie de ceux qui pleurent devant les discours de Louisa HANOUN, SADI et les autres... la politique algérienne est plus compliqué que de simples mots, pour ou contre..

 

Conclusion: y a pas plus pro-pouvoir que les simulateurs de l'opposition..

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Je ne vois pas pourquoi certains s'offusquent que Saadi ait demandé á Obama de l'aider á instaurer la démocratie et la bonne gouvernance en Algérie .

Dans le cas où ils jugent que notre pays est bien gouverné et que la justice règne je m'associerais á leur contestation mais la réalité est telle que personne ne peut dire qu'ìl est satisfait de ce qui sèst fait depuis lìndépendance et qui se fait actuellement.

 

Et puis pourquoi s´étonner puisque le pouvoir lui mm a déja demandé á lÙRSS et á la chine de l'aider á instaurer le socialisme et plus tard il a demandé au **I de l'aider á instaurer le libéralisme sauvage. Les islamistes de leurs cotés ont bien demandé á l'arabie saoudite et á l'Ìran de les aider á instaurer la république islamique, alors pourquoi s'étonner et sòffusquer lorsque un démocrate demande au monde entier de nous aider á nous débarasser de ce systeme et de ce régime qui ont fait de nous ce que nous sommes.

Ah oui, je comprend, lorsque la demande d'aide provient d'un démocrate et de surcroit kabyle ca devient aux yeux de certains une trahison et une grande Hchouma alors que cèst le voeu de 90% du peuple qui n'en peut plus.

 

 

Yakhi, Ezzalt we t'fer3ine.

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Faut pas prendre une seule phrase et en tirer conclusion, on est pas dans un journal (forum) people..

 

 

 

voila ce que j'appelle, critiquer pour critiquer... et qui fait ça? - les pseudos-opposants...

 

 

 

On en a marre de la simulation de l'opposition, (BenFlis l'ancien candidat au présidentielle on est le bon exemple et plus encore...) dans un pays comme le notre, une opposition plus apparente est bien trop louche pour la prendre au sérieux. sauf si tu fait partie de ceux qui pleurent devant les discours de Louisa HANOUN, SADI et les autres... la politique algérienne est plus compliqué que de simples mots, pour ou contre..

 

Conclusion: y a pas plus pro-pouvoir que les simulateurs de l'opposition..

 

Tu as marre de cette opposition ?

 

Très bien !

 

Qu'est-ce que tu attends pour te lancer dans l'opposition et faire mieux que Saadi et les autres opposants que tu critiques ?

 

Les opposants ne sont pas des envoyés de Dieu chargés de la mission de l'opposition. Tout le monde peut (et doit) être opposant quand son pays va mal. Si tu penses que Saadi ne fait pas bien son "travail" je me demande sincèrement qu'est-ce qui te retient de te lancer dans l'opposition et faire mieux que lui ? Ca fait peur hein ? Trop de sacrifices ! Carrière professionnelle, sa famille, etc. trop chère la facture à payer n'est-ce pas ?!

 

PS : Hanoun n'est pas une opposante. Benflis n'a jamais été opposant.

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Qu'est-ce que tu attends pour te lancer dans l'opposition et faire mieux que Saadi et les autres opposants que tu critiques ?

 

Les opposants ne sont pas des envoyés de Dieu chargés de la mission de l'opposition. Tout le monde peut (et doit) être opposant quand son pays va mal. Si tu penses que Saadi ne fait pas bien son "travail" je me demande sincèrement qu'est-ce qui te retient de te lancer dans l'opposition et faire mieux que lui ? Ca fait peur hein ? Trop de sacrifices ! Carrière professionnelle, sa famille, etc. trop chère la facture à payer n'est-ce pas ?!

 

la quête de la vérité, et bien plus importante pour nous maintenant, nous nous y travaillons tous, toi(l'Admin), moi, la majorité qui ose cliquer sur "Actualités algériennes", et a contribuer avec leurs postes, les gens qui n'ont pas envie de voter, qui n'ont qu'une seule envie quitter le pays, déserter, les chômeurs les casseurs les universitaires (j'abuse peut être), les gens qui passent leurs journées dans les cybercafés pour trouver la carte de résidence aux yeux bleus, les filles aussi (je pense a toi Amina)... voila que je fais de la démagogie mais bon c'est ce que vous aimez entendre, non!?

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la quête de la vérité, et bien plus importante pour nous maintenant, nous nous y travaillons tous, toi(l'Admin), moi, la majorité qui ose cliquer sur "Actualités algériennes", et a contribuer avec leurs postes, les gens qui n'ont pas envie de voter, qui n'ont qu'une seule envie quitter le pays, déserter, les chômeurs les casseurs les universitaires (j'abuse peut être), les gens qui passent leurs journées dans les cybercafés pour trouver la carte de résidence aux yeux bleus, les filles aussi (je pense a toi Amina)... voila que je fais de la démagogie mais bon c'est ce que vous aimez entendre, non!?

 

Je n'ai pas compris ton post et tu n'as pas repondu a ma question (t'as pas de reponse?).

 

Je repete :

 

Qu'est-ce que tu attends pour te lancer dans l'opposition et faire mieux que Saadi et les autres opposants que tu critiques ?

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Je n'ai pas compris ton post et tu n'as pas repondu a ma question (t'as pas de reponse?).

 

 

Je repete :

 

Qu'est-ce que tu attends pour te lancer dans l'opposition et faire mieux que Saadi et les autres opposants que tu critiques ?

 

vous savez, le peuple a qui on assassine leur président devant la télévision, et que ces mêmes criminels continuent a exercer au haut confins de l'état n'est pas digne d'une opposition de quelques personnes faut que le peuple se réveille et se révolte sur ce qui se passe, je fais mon mieux pour y contribuer, et je me met en garde contre ceux qui essaye de simuler.

 

et faut pas oublier, dans un pays non démocratique c'est impossible de trouver un opposant démocrate. vivant.

 

*j'aimerais bien voir le message lusifere666.

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je fais mon mieux pour y contribuer, et je me met en garde contre ceux qui essaye de simuler.

 

 

Est-ce que tu fais mieux que Saadi ?

Lui il a fait de la prison pour ses idees, as-tu fait mieux que lui ?

Je me demande qui entre toi et lui est entrain de simuler ? :rolleyes:

et faut pas oublier, dans un pays non démocratique c'est impossible de trouver un opposant démocrate. vivant.

 

Donc pour toi y a pas un seul democrate en Algerie ?!

Tu dois pas en un alors ?!

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Est-ce que tu fais mieux que Saadi ?

Lui il a fait de la prison pour ses idees, as-tu fait mieux que lui ?

Je me demande qui entre toi et lui est entrain de simuler ? :rolleyes:

 

tu veux savoir qui simule, qui est Said Saadi le simulateur, et bien je suis navré de t'apprendre que tu fais partie de la majorité ignorante des algériens, si t'a un peut de temps et de force voila deux articles penche toi dedans et a toi de juger.... ce Said Saadi "l'opposant démocrate" ... et c'est des quotidiens français pas echourouk et elkhabar...

 

 

Saïd Saadi attaque «le Monde» en diffamation

 

Le leader du RCD reproche au quotidien de lui attribuer des liens avec le pouvoir algérien.

 

 

 

José Garçon, Libération, 9 septembre 1998

 

Peut-on écrire que le RCD et son président Saïd Saadi, qui se réclament de l'opposition algérienne, sont en fait liés au régime? Le propos n'est pas nouveau: on l'a lu dans la presse algérienne ou dans certains livres, comme le très récent Autopsie d'un massacre, du journaliste algérien Abed Charef qui y consacre tout un chapitre. Mais pour Saïd Saadi, cette affirmation devient «gravement diffamatoire» lorsqu'elle est imprimée dans Le Monde. Il a donc attaqué le quotidien qui, au détour d'un article du 5 septembre 1997 sur «la guerre des clans» et les élections municipales dans ce pays présentait son parti comme un «relais politique» du pouvoir.

 

Du coup, la 17e chambre correctionnelle de Paris s'est retrouvée plongée, lundi, pendant plus de six heures, dans l'opacité qui caractérise la vie politique algérienne. D'emblée, Jean-Pierre Tuquoi, l'auteur de l'article, a essayé de familiariser la cour et sa présidente, Martine Ractmadou, avec les codes en vigueur à Alger et la guerre des clans au sein de la haute hiérarchie militaire, réelle détentrice du pouvoir. Jean-Pierre Tuquoi résume, pédagogue: «Le RCD est un parti d'opposition à certains clans du pouvoir, et notamment au chef de l'Etat Liamine Zeroual, mais ce n'est pas un parti d'opposition au pouvoir dans son ensemble.» Parmi les témoins du Monde, Nicolas Beau du Canard Enchaîné, bon connaisseur du dossier, estime, lui, que Saïd Saadi cantonne son opposition à des questions secondaires, mais a toujours défendu les choix fondamentaux des militaires: l'annulation des élections gagnées par le FIS en 1991; l'attaque virulente contre «l'offre de paix» signée à Rome en 1994 par plusieurs partis d'opposition, dont le FIS, et le processus électoral enclenché en 1995 pour redonner une légitimité au régime. L'éditeur François Gèze y ajoute «le refus d'une commission d'enquête internationale sur les droits de l'homme». «Est-il vrai que vous êtes opposé à cette commission?», interroge la présidente.

 

Témoignant de l'importance qu'il accorde à ce procès, le président du RCD a en effet tenu à être présent en personne à l'audience. Cette question semble le troubler: il entame le procès des organisations humanitaires «qui visent à réhabiliter les islamistes, comme le fait aussi le FFS» (Front des forces socialistes), une formation à laquelle il s'oppose et dont il fait longuement le procès. La présidente insiste. «Mais cette commission d'enquête de l'ONU, êtes-vous pour ou contre?» Instant de flottement. Le RCD s'est prononcé contre ce type d'initiative chaque fois que des délégations internationales se sont rendues à Alger. Saadi lâche soudain: «Je suis contre une commission des ONG, mais bien sûr pour une commission de l'ONU», et en donne pour preuve le fait «qu'il a reçu la mission onusienne» (qui, en juillet, s'est entretenue avec tous les acteurs politiques algériens, à l'exception du FIS). Evolution ou volonté de jouer sur les mots? La présidente: «Donc M. Gèze ment en disant que vous êtes contre?» «Mais oui, vous le voyez, il ment.»

 

Pour Saadi, Le Monde «comme plusieurs autres journaux français», cherche à «le discréditer» - «l'abattre», plaidera son avocat - pour une seule raison: «Il s'oppose à toute négociation avec les islamistes alors que ces quotidiens y sont favorables.» C'est pour cela, affirme-t-il, que cette même presse le présente comme un «allié du pouvoir alors que son parti est le seul à n'avoir jamais eu de ministre», qu'il a été «torturé et qu'il a fondé la section algérienne d'Amnesty». En février 1997, toutefois, l'organisation humanitaire lui avait opposé un démenti: «M. Saadi n'a jamais été membre fondateur de cette section comme il le prétend (...) Nous lui avons déjà demandé de retirer cette déclaration.» L'avocat du Monde plaide la «non diffamation». Jugement le 5 octobre.

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Le RCD poursuit "Le Monde" en justice

 

 

 

Nadjia Bouzeghrane, El Watan, 9 septembre 1998

 

Le journaliste du Monde a-t-il diffamé le RCD en le qualifiant de «relais d'un des clans au pouvoir en Algérie» dans un article publié le 5 septembre 1997 ? C'est la question qu'a eu à examiner lundi la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, suite à une requête de citation en diffamation déposée par le RCD en novembre 1997.

 

Le RCD estime que l'article incriminé est «gravement diffamatoire», alors que la partie mise en cause, Le Monde, a basé sa défense sur le fait que ce qu'a écrit Jean-Pierre Tuquoi «n'est pas personnel mais partagé par de nombreux journalistes et observateurs de la scène politique algérienne». Pour conforter cette ligne, les journalistes Nicolas Beau (Le Canard enchaîné), Antoine Glaser (Maghreb confidentiel) et François Geaise des éditions La Découverte ont été cités par la défense du Monde au titre de la preuve.Extraits de l'audience :«Pourquoi avez-vous écrit cet article ce jour-là ?», a demandé la présidente à Jean-Pierre Tuquoi. Réponse : «Il y avait la proximité des élections locales en Algérie et des rumeurs qui circulaient en Algérie et, en France, sur ce que j'ai appelé exacerbations de luttes de clans (...) Ni le pouvoir ni les islamistes ne sont monolithiques. Le pouvoir est militaire, résultant d'un coup d'Etat en 1992. Il y a des clans et à leur tête des militaires. Ils ne font pas de déclarations publiques, ne reçoivent pas de journalistes. A mes yeux, ce sont eux les véritables détenteurs du pouvoir (...) Les partis politiques qui ont pignon sur rue se sentent des affinités avec tel clan, tel général. Pourquoi en serait-il autrement pour le RCD ? Le RCD a approuvé l'interruption des élections de 1991 (...) C'est un parti d'opposition à certains clans de pouvoir (...) C'est un vrai opposant au président Zeroual, mais je crois que ce n'est pas un opposant au régime.» La présidente : «Qu'est-ce qui vous permet de dire que le RCD est proche de certains clans ?» Le journaliste : «Je ne vous fournirai pas de preuves écrites. Cela renvoie à la façon dont on travaille quand on traite de l'Algérie. Ces militaires sont souvent à Paris et j'en fréquente quelques-uns. Quand vous êtes Le Monde, ils viennent vous voir.» La défense du RCD : «M. Tuquoi peut-il dire de quel clan Saïd Sadi est proche ?» J.-P.T. : «On le dit proche des services secrets.» Invité à la barre, Saïd Sadi a rappelé qu'il est opposant depuis trente ans, qu'il est le fondateur de la première ligue des droits de l'homme et de la section algérienne d'Amnesty International, que le RCD est le seul parti à n'avoir jamais envoyé de militant à un gouvernement. «Depuis le contrat de Rome qu'il soutient, Le Monde considère qu'aucune solution à la crise algérienne ne peut intervenir sans l'ex-FIS. J'ai été invité à la rencontre de Rome mais je n'ai pas été convaincu par la démarche (...) Dans cet engagement militant de journalistes qui s'efforcent à vouloir faire croire qu'il n'y a pas de démocrates en Algérie, il y a quelque chose d'intolérable.» La présidente : «Que dites-vous de ce que prétend Jean-Pierre Tuquoi à propos de votre proximité avec les services de renseignement ?» Saïd Sadi : «Faut-il que je dépose une seconde plainte ? Je dis qu'il y a un parti-pris de la part du journal et du journaliste qui consiste à discréditer et diffamer l'intégrité morale d'un homme politique.» Saïd Sadi encore : «Je ne cadre pas avec la thèse du Monde». La présidente : «Vous avez préféré le maintien des militaires au pouvoir au processus démcratique ?» Saïd Sadi : «La voie du processus électoral était démocratique mais pas l'issue. Ma position est claire. Je défie M. Tuquoi de me citer un propos, une déclaration, une interview qui prête à confusion. Je n'ai jamais arrêté de dire que le régime doit partir. J'ai soutenu le président Boudiaf. Il a été tué parce qu'il a voulu changer le système.» La présidente revient à Jean-Pierre Tuquoi : «Pourquoi déduisez-vous du report des élections auquel a appelé le RCD une sympathie de ce parti pour un clan au pouvoir ? Avez-vous des éléments pour dire qu'au sein du régime il y a des opposants aux élections locales ?» J.-P.T. : «J'ai déjeuné la semaine dernière avec un général à la retraite (...)» La présidente : «Mais il n'est pas en exercice.» Saïd Sadi : «Ce qui me gêne, c'est de venir en France expliquer ce qui est bien pour mon pays (...) Il y a un parti-pris, celui de considérer que lorsqu'on est contre le FIS, c'est qu'on est acheté par le pouvoir.» Dans sa plaidoierie, la défense de la partie civile, abordant la question de la commission d'enquête internationale sur les droits de l'homme évoquée par François Geaise (éditions La Découverte), a indiqué que, pour le RCD «il est inconcevable de donner son accord à une commission d'enquête qui déculpabilise les groupes armés islamistes, les fait asseoir à la table des négociations et écarte les démocrates. Le peuple algérien n'en voulait pas. Un seul parti l'a souhaité, le FFS (...) Le RCD a toujours prôné une troisième voie, soit la double rupture, d'une part avec le système en place et, d'autre part, avec l'intégrisme». Le procureur a invité le tribunal à examiner les deux principes suivants: où s'arrête le droit d'informer ? Quel est le regard que le journaliste peut porter ? «Le fait de dire que le RCD est une émanation occulte d'un clan est-il diffamatoire ou pas ? C'est à ce niveau que l'atteinte à la crédibilité me semble diffamatoire», demande-t-il. Pour mémoire, voici le passage de l'article de Jean-Pierre Tuquoi qui a fait l'objet de la citation en diffamation par le RCD : «(...) Chaque clan dispose de relais politiques et de journaux amis pour faire passer des messages qui nourrissent les spéculations les plus folles. L'appel de Saïd Sadi, secrétaire général du RCD, un parti à dominante kabyle, pour repousser la date des élections locales (...) en est un. Ces dernières ne doivent-elles pas conclure le replâtrage démocratique en Algérie ?»La prononciation du jugement a été fixée au 5 octobre prochain.

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tu veux savoir qui simule, qui est Said Saadi le simulateur, et bien je suis navré de t'apprendre que tu fais partie de la majorité ignorante des algériens,

 

Merci de m'avoir traite d'ignorant.

 

En manque d'arguments tu m'inultes et tu me balances un long copier-coller d'un article datant de 10 ans (que j'ai pas lu au passage) ?

 

Saadi simule ? Il simulait quand il avait sacrife sa carriere profesionnelle et sa vie de famille pour ses idees ?

 

Il simulait quand il se faisait trorture ds les prisons de Bourouaguia ?

 

Et toi tu faisais (et tu fais) quoi pendant que lui "simule" ? L'oppsition virtuelle ?

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Eh oui pendant 10 ans les algériens pensaient que c'est les islamistes qui assassinaient et pourtant...

 

mais bon je vois que tu ne t'intéresses pas trop a ce que je raconte, bonne nuit.

 

Moi je pense que t'as aucun argument que tu preferes insulter, copier-coller ou te sauver...

 

Quand tu reviens, reponds a ma question : Qu'attends-tu pour faire mieux que Saadi et les autres opposants ?

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Eh oui pendant 10 ans les algériens pensaient que c'est les islamistes qui assassinaient et pourtant...

 

mais bon je vois que tu ne t'intéresses pas trop a ce que je raconte, bonne nuit.

 

sincèrement je viens de finir de lire tous les topic que t'as écris et permet moi de te dire modestement que je n'arrive pas du tout à cerner le fond de ta pensée, tu dis qu'il n'existe pas de démocrates en Algérie, et tu parle de gouvernants corrompus et par la même occasion, tu dis que c 'est pas les islamistes qui ont tué tant de victimes!!!!!

 

franchement éclaire un peu ma lanterne parceque je suis dans le flou total là

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Eh oui pendant 10 ans les algériens pensaient que c'est les islamistes qui assassinaient et pourtant...

Bon, je ne suis pas dutout d'accord avec l'approche du grando mais je partage avec lui l'idée qu'il n'existe pas une vraie opposition en Algérie. Sadi quand bien même se trouve virulent envers le pouvoir par ses propos, il en demeure pas moins qu'il n'est qu'un faux opposant. Il est peut être opposant à un clan du pouvoir mais pas au système lui même.

Pour les assassinats, il serait faux de dire que les islamistes n'ont pas tué. Je peux affirmer quand même que le pouvoir a utilisé le fléau terroriste pour maintenir le pays dans la terreur et justifier l'état d'urgence. Notre pouvoir est tellement cynique qu'il peut tout se permettre.

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Ambassades étrangères, Politiques et mouvement associatif

 

Pour étayer la thèse que tous les courants politique sont en contact avec des représentants des puissance de ce monde voici un article qui fera réfléchir certains.

 

 

 

 

Liaisons dangereuses

 

 

Le scandale qui vient d’être mis à jour, au sujet du chef d’antenne de la CIA à Alger, relance le débat sur les liaisons entretenues par les services de renseignements étrangers avec les acteurs nationaux de la vie politique et associative.

 

Le représentant des renseignements américains à Alger voulait utiliser une femme, l’une de ses deux victimes, membre du mouvement associatif, pour qu’elle travaille pour son compte.

L’espion en chef est tombé dans son propre piège. Mais, au-delà de cet “incident”, c’est toute la relation entretenue par les chancelleries, et leurs services de renseignements, avec les acteurs de la vie politique et associative locaux qui est pointée du doigt.

L’on se souvient des remontrances de Abdelaziz Belkhadem, alors chef du gouvernement, à l’endroit de l’ancien ambassadeur américain, M. Ford, pour ses audiences répétées avec des leaders politiques et syndicaux. Le malaise du gouvernement algérien ainsi exprimé renseignait sur la gêne qu’éprouvait Alger devant de tels comportements.

Belkhadem avait également rappelé à l’ordre une ONG allemande qui avait multiplié les forums sur les questions internes, jusqu’à irriter au plus haut point les autorités algériennes.

Mais l’incident le plus marquant remonte à 2004, en pleine campagne électorale pour la présidentielle, lorsqu’un autre responsable du renseignement, de l’ambassade de France, s’était totalement investi dans la campagne en faveur d’Ali Benflis et tenait réunion sur réunion avec des acteurs de la scène politique nationale. Il est vrai que le responsable en question a été rappelé à Paris, tout comme le fut récemment le chef d’antenne de la CIA mais ces trois faits, portés à la connaissance du grand public, renseignent à quel point les liaisons entre les services de renseignements et les acteurs de la vie politique et sociale restent dangereuses, voire compromettantes.

Les chancelleries, leurs services de renseignements et les bureaux d’études internationaux sont censés faire des rapports périodiques sur les pays où ils exercent et ils puisent leurs informations chez “les autochtones”. Cela est connu de par le monde.

Que des leaders de partis, d’associations ou des chefs d’entreprise soient reçus par des ambassadeurs, cela fait partie du travail des uns et des autres, mais que cette liaison dépasse le seuil des relations de coopération et d’échanges de points de vue, cela dépasse le cadre diplomatique et cela rappelle de tristes épisodes vécus par l’Algérie durant les premières années de multipartisme.

L’on se rappelle du fameux “diplomate” américain venu remettre une mallette aux dirigeants de l’ex-FIS en pleine tourmente politique de l’année 1991.

On se rappelle aussi de l’implication de nombreux services secrets étrangers dans des affaires liées au terrorisme en Algérie. L’Algérie, il est vrai, était devenue un terrain propice à tous les espions du monde, qui essayaient de comprendre et d’analyser le nouveau phénomène de l’islamisme politique et son expression la plus violente : le terrorisme. Les multiples démembrements de la nébuleuse, notamment à Washington, Paris, Londres, Rome et Bonn, sans oublier l’Afghanistan et les autres pays musulmans ayant soutenu l’islamisme radical à ses débuts, a fait qu’Alger se transforme en sorte de Berlin de l’après-guerre mondiale, un véritable nid d’espions où tous les coups bas étaient permis.

Mais il n’y a pas que ça. Car, en ce moment précis, l’Algérie connaissait d’autres bouleversements dans le secteur économique, avec l’enterrement du socialisme et les premiers pas dans l’économie de marché. Les appétits des grands de ce monde se concentraient à cette époque, au Sahara où le pétrole faisait courir les majors du secteur. Mais ce n’est pas tout, le secteur économique, avec tout ce qu’il a d’attirant et de rentable attisait aussi toutes les envies.

L’arrivée de Bouteflika au pouvoir allait accentuer cette course aux richesses de l’Algérie. Mais, surprise, Bouteflika fait jouer la carte de la concurrence pour contrarier, un peu, l’esprit de “chasse gardée” bien entretenu par les Français, mais aussi tempérer les ardeurs des Américains soucieux d’avoir de nouvelles zones d’influence. Bouteflika joue ses jokers : les Chinois, d’une part, et ses amis des pays du Golfe, d’autre part.

Et si l’on ajoute à ce tableau les nombreux conflits nés ces dernières années dans la région qui nous entoure et sur lesquels l’Algérie ne pouvait rester indifférente, il y a de quoi faire travailler, à plein régime, tous les services de renseignements des chancelleries accréditées à Alger.

On le voit bien, les espions ne viennent pas en Algérie uniquement pour se faire plaisir. Ils viennent bosser, ramasser le maximum d’informations, grâce à la collaboration, souvent inconsciente, des acteurs politiques et du mouvement associatif.

 

Azzeddine Bensouiah

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Bon, je ne suis pas dutout d'accord avec l'approche du grando mais je partage avec lui l'idée qu'il n'existe pas une vraie opposition en Algérie. Sadi quand bien même se trouve virulent envers le pouvoir par ses propos, il en demeure pas moins qu'il n'est qu'un faux opposant. Il est peut être opposant à un clan du pouvoir mais pas au système lui même.

Pour les assassinats, il serait faux de dire que les islamistes n'ont pas tué. Je peux affirmer quand même que le pouvoir a utilisé le fléau terroriste pour maintenir le pays dans la terreur et justifier l'état d'urgence. Notre pouvoir est tellement cynique qu'il peut tout se permettre.

 

 

Bonjour, et merci.

 

Il est vrai que ce sont indiscutables, les crimes perpétrés en Algérie par des islamistes au nom de l'islam, il est vrai que les hommes de mains de l'Algérie les ont manipulés, pendant un temps, pour maintenir la peur et l'angoisse...

 

c'est vrai, je l'admet vous avez raison, mais vous avez dû mal interpréter ma phrase, j'ai dit la chose suivante:

 

Eh oui pendant 10 ans les algériens pensaient que c'est les islamistes qui assassinaient et pourtant...

 

explication : les trois points après le 'pourtant' je les avais mis pour éviter de lever une autre polémique, vu que ce message était destiné a couper court a une discussion qui ne menait a rien, ce qui fait que j'ai omis de continuer ma phrase et donner plus de détails... Ma phrase, et en aucun cas ne signifier ceci, c'est vrai qu'elle maintenait le doute mais, en aucun cas, je ne voulais innocenter des criminels qui ont souillé leurs mains avec le sang des miens.

 

Étant deux a me demander une explication, j'admets que c'est peut être une erreur de ma part, et je corrige ma phrase :

 

Eh oui pendant 10 ans les algériens pensaient que c'est que les islamistes qui assassinaient et pourtant...

 

Et je maintien, que le sens de cette dernière est inclus dans mon ancien phrase correcte bien évidement.

 

 

sincèrement je viens de finir de lire tous les topic que t'as écris et permet moi de te dire modestement que je n'arrive pas du tout à cerner le fond de ta pensée, tu dis qu'il n'existe pas de démocrates en Algérie, et tu parle de gouvernants corrompus et par la même occasion, tu dis que c 'est pas les islamistes qui ont tué tant de victimes!!!!!

 

Bonjour,

 

tu dis qu'il n'existe pas de démocrates en Algérie

 

monsieur, oui il n'existe pas de démocrate visible en Algérie, sauf en prison ou dans les labyrinthes de la bureaucratie, quand je dis démocrate, faut comprendre que je parle de la classe politique et non de toi, moi, admino, Dalloz et d'autres...

 

tu parle de gouvernants corrompus

 

trop d'encre a coulé sur ce sujet, je te conseille les postes d'ALGAT01 au sujet de la crise du gaz entre l'Algérie et la Russie... c'est sa spécialité... ou l'affaire elkhalifa et ses relations avec nos gouvernants. Dalloz expose aussi quelques idées dans son message.

 

tu dis que c'est pas les islamistes qui ont tué tant de victimes!!!!!

 

t'as dû surement lire la réponse en haut avant d'arriver ici.

 

permet moi de te dire modestement que je n'arrive pas du tout à cerner le fond de ta pensée

 

j'espère que j'ai répondu a tes questions et que t'arrives, non pas a cerner le fond de ma pensée mais juste les quelques idées que j'ai écrit ici et là.

 

 

Enfin, je reviens a Dalloz,

 

je partage avec lui l'idée qu'il n'existe pas une vraie opposition en Algérie. Sadi quand bien même se trouve virulent envers le pouvoir par ses propos, il en demeure pas moins qu'il n'est qu'un faux opposant. Il est peut être opposant à un clan du pouvoir mais pas au système lui même.

 

n'est-il pas cela qui est exposé dans les deux 'grands' articles sur son affaire judiciaire en France, que j'ai posté ici, et que Admino n'a pas lu en me disant que je ne présente aucun arguments de ce que j'avance...

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Eh oui pendant 10 ans les algériens pensaient que c'est que les islamistes qui assassinaient et pourtant...

Bonsoir grando. On est bien d'accord alors:03:

n'est-il pas cela qui est exposé dans les deux 'grands' articles sur son affaire judiciaire en France, que j'ai posté ici, et que Admino n'a pas lu en me disant que je ne présente aucun arguments de ce que j'avance...

Ce qui me choquait encore plus c'est le fait que le front démocratique ne s'est jamais allié en bloc pour contraindre le pouvoir à un dialogue. C'est de la que j'ai commencé à penser à une manipulation.

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