YWC 10 Posted February 16, 2009 Partager Posted February 16, 2009 Des universitaires français répondent à l’appel palestinien pour un Boycott universitaire d’Israel : "Il faut mettre fin à l'impunité d'Israël" Les témoignages qui s'accumulent montrent à l'évidence qu'Israël a commis à Gaza de véritables crimes de guerre, en affamant, en privant de soins, puis en massacrant, à l'abri de tout regard médiatique, une population dépourvue de tout moyen de fuir ou de se défendre. Les images et les récits qui nous parviennent maintenant sont insoutenables. Il ne s'agit pas là de « bavures » dont se seraient rendu coupables quelques militaires, mais d'une politique délibérée qui relève du nettoyage ethnique. Comme le disait un appel paru dans le Guardian du 16 janvier dernier et signé par 300 personnalités du monde universitaire britannique, l'objectif est bien d'éradiquer les Palestiniens en tant que force politique capable de résister à l'expropriation continue de leurs terres et de leurs ressources. Il faut mettre fin à l'impunité d'Israël. Ni l'aide humanitaire ni l'appel à prolonger le cessez-le-feu ne suffisent. Le blocus de Gaza doit être levé et Israël, avec ses responsables politiques et militaires, doit être jugé pour crimes de guerre. Nous demandons au gouvernement français et à la population française de prendre toutes les mesures pratiques pour obliger Israël à accepter ces exigences, et en premier lieu d'appliquer un programme de boycott, de cessation des investissements et de sanctions. Les signataires de ce texte s'engagent à cesser toute collaboration avec les institutions israéliennes participant à l'occupation, et se déclarent solidaires de ceux qui en Israël luttent courageusement pour les droits humains, sociaux et politiques des Palestiniens. Séraphin Alava, Professeur à l'Université Toulouse 2 Georges Audi, Directeur de recherche au CNRS Michel Balabane, Professeur à l'Université Paris 13 Viviane Baladi, Directrice de recherche au CNRS Etienne Balibar, Professeur émérite à l'Université Paris Ouest Daniel Bensaïd, Professeur à l'Université Paris 8 Tsouria Berbar, Chercheuse à l'INSERM Rudolf Bkouche, Professeur émérite à l'Université de Lille I Edgar Blaunstein, Economiste Michel Bonneu, Professeur à l'Université de Toulouse Alain Brossat, Professeur à l'Université Paris 8 Eve Caroli, Professeur à l'Université Paris-Ouest, membre de l'Institut Universitaire de France Hélène Carteron, Ingénieure à l'INSERM, Paris Sonia Dayan-Herzbrun, Professeure émérite à l'Université Paris 7 Ivar Ekeland, Président honoraire de l'Université Paris-Dauphine Mireille Fanon-Mendès-France, Juriste, collaboratrice parlementaire Jacques Fontaine, Professeur à l'Université de Franche-Comté Dominique Fougeyrollas, Chargée de recherche au CNRS Nicole Gabriel, Maître de conférences à l'Université Paris 7 Marie-Madeleine Gombert, Chargée de recherche au CNRS Danielle Haase-Dubosc, Directrice de Reid Hall, Université de Columbia à Paris Boutros Hallaq, Professeur à l'Université Paris 3 Michael Harris, Professeur à l'Université Paris 7, membre de l'Institut Universitaire de France Jacques Henry, Maïtre de conférences honoraire, Université de Paris Sud Bernard Jancovici, Professeur émérite à l'Université Paris Sud Alain Joxe, Directeur d'Études à l'EHESS Baudoin Jurdant, Professeur à l'Université Paris 7 Sylvia Klingberg, Ingénieure d'étude à l'INSERM Lydie Koch-Miramond, astrophysicienne, conseillère scientifique de la Commission à l'énergie Hubert Krivine, Maître de conférences à l' Université Paris 6 Michelle Lanmuzel, Professeur de lettre Pierre Lantz, Professeur émérite à l'Université Paris 8 Ariane Lantz, Professeur honoraire de philosophie Juliette Leblond, Directrice de recherche au CNRS Catherine Lévy, Chercheuse au CNRS (Paris I) Jean-Marc Lévy-Leblond, Professeur émérite à l'Université de Nice-Sophia-Antipolis Roland Lombard, Directeur de recherche au CNRS, Président du CICUP Aïcha Maherzi, Directrice de recherche au CREFI, Toulouse Joëlle Maillefert, PRAG à l'IUT de Cachan Bernard Maitte, Professeur à l'Université Lille I Véronique Nahoum-Grappe, Chercheuse à l'EHESS Annie Najim, Professeure à l'Université de Bordeaux 3 André Nouschi, Professeur honoraire à l'Université de Nice Olivier Pène, Directeur de recherche honoraire au CNRS Véronique de Rudder, Chargée de recherche au CNRS Emmanuel Rollinde, Maître de conférences à l'Université Paris 6 Alain Romey, Professeur à l'Université de Nice-Sophia-Antipolis Catherine Samary, Maître de conférences à l'Université Paris-Dauphine Pierre Schapira, Professeur à l'Université Paris 6 Marie-Ange Schiltz, Ingénieure de recherche au CNRS Geneviève Sellier, Professeure à l'Université de Caen, membre de l'Institut Universitaire de France Alexis Tadié, Professeur à l'Université Paris 4, ancien directeur de la Maison Française d'Oxford Françoise Thébaud, Professeure à l'université d'Avignon, membre de l'Institut Universitaire de France Gérard Toulouse, Directeur de recherche au CNRS, membre de l'Académie des Sciences Odile Vacher, Maître de conférences à l'Université Paris XI Eleni Varikas, Professeur à l'Université Paris 8 Tassadit Yacine, Directrice d'étude à l'EHESS Citer Link to post Share on other sites
YWC 10 Posted February 16, 2009 Author Partager Posted February 16, 2009 De toutes les façons, il faut continuer a en parler même si ça ne fait pas bouger les choses maintenant, a force il arrivera un moment où ça paiera. Que les bonnes âmes qui font tout leur possible continuent, car c'est avec de la pérséverence qu'on arrivera a arrêter cette tragédie. Nous les internautes, ne pouvons pas faire grand chose sur le terrain, mais en parler est mieux que rien. Il y a aussi des associations qui ramassent tout ce qui peut aider les palestiniens, même si elles n'arrivent pas a leur faire parvenir aujourd'hui, ce sera demain, après demain, peu importe du moment que tout le monde ne baisse pas les bras. On nous bassine tout le temps et partout avec ce qui s'est passé pendant la deuxième guerre mondiale et ses horreurs en nous disant qu'on ne savait pas ou qu'on n'a rien vu. Mais aujourd'hui il n'y a aucune excuse, il n'y a que la COMPLICITE!!!!!!!!!!! Citer Link to post Share on other sites
YWC 10 Posted March 14, 2009 Author Partager Posted March 14, 2009 Du 27 décembre au 20 janvier dernier, Israël a procédé à Gaza, contre la population palestinienne, à un massacre monstrueux. Plus de 1300 victimes, des milliers de blessés et mutilés, plus de 22000 habitations détruites ou endommagées, les champs saccagés, des écoles, des hôpitaux, et l’ensemble des bâtiments publics anéantis : voilà le bilan de ce qu’Israël appelle, avec la caution de la « communauté internationale », l’exercice de son « droit à se défendre ». Le "retrait" de Gaza - quatre ans après celui effectué par Ariel Sharon - s’est accompagné de commentaires limpides : "Nous gardons le doigt sur la gâchette" (Tzipi Livni, ministre israélien des affaires étrangères). Pas un seul jour, depuis, qui ne se soit accompagné de menaces ou d’opérations militaires contre Gaza et sa population. Et tandis qu’en Cisjordanie se poursuivent la colonisation et la construction du « mur de l’apartheid », l’étau criminel autour de Gaza, le blocus qui pousse jour après jour un million et demi d’êtres humains plus près de l’abîme, se resserre avec l’appui de l’Egypte et de toutes les grandes puissances. Le gouvernement Sarkozy-Fillon n’est pas en reste : après avoir stigmatisé l’ « importation du conflit » en France – lui qui ne voit pas d’objection à ce que des armes israéliennes y soient importées - il a dépêché une frégate pour aider Israël à renforcer son blocus. Après l’onde de choc qui a secoué la planète entière, suscité l’indignation et mobilisé des millions d’hommes dans le monde entier, nous refusons d’assister à une nouvelle banalisation de l’horreur. Nous déclarons au gouvernement français complice de crimes contre l’humanité : pas en notre nom ! Jamais, depuis 1948, La Palestine n’a été aussi disloquée, martyrisée, isolée. Nous posons solennellement la question : qui viendra au secours du peuple palestinien ? Ce secours ne viendra pas d’Obama, qui a réussi l’exploit de ne pas dire un mot en trois semaines contre le massacre, et dont l’administration soutient Israël économiquement et militairement. Il ne viendra pas de Sarkozy, qui a reçu Shimon Peres et Tzipi Livni en grande pompe à Paris, avant d’accuser le Hamas d’être responsable des tueries perpétrées par l’armée israélienne contre toute une population. Il ne viendra pas de l’Union européenne, qui apporte son soutien au blocus de Gaza, et voudrait procéder au renforcement de ses relations avec Israël. Il ne viendra pas des Etats arabes, à commencer par la dictature égyptienne de Moubarak, qui collabore activement au blocus de Gaza. Il ne viendra pas, enfin, de l’ONU, où les grandes puissances disposent d’un droit de veto. Alors, que faire ? La réponse, nous l’avons eue tout au long du mois de janvier, au cours duquel des centaines de milliers de personnes sont descendues dans les villes de France pour exprimer leur soutien au peuple palestinien. Nous l’avons eue en Grèce, où des milliers de manifestants ont interdit l’acheminement de 3000 tonnes de munitions destinées aux criminels de guerre israéliens. Nous l’avons eue en Norvège, en Australie et en Afrique du Sud, où des organisations syndicales des transports et de la distribution ont amorcé un boycott effectif d’Israël. Ceux qui peuvent aider le peuple palestinien, ce sont les travailleurs, les étudiants, les jeunes, entraînant pour cela leurs associations, leurs syndicats, leurs partis et leurs organisations. Le 17 et le 24 janvier dernier, des dizaines de milliers de manifestants ont défilé avec des pancartes appelant au boycott d’Israël. Notre appel stipulant : "il faut que notre principal mot d’ordre soit le boycott de toutes les relations et collaborations avec Israël. Il faut que les partis et syndicats organisent le gel de toutes les importations et exportations concernant Israël et notamment les ventes et achats d’armes" a trouvé un très large écho dans le public. L’annulation du salon du tourisme israélien, qui devait se tenir à Paris le 13 janvier dernier, ou des prises de position syndicales, notamment à la CGT d’Alstom, contre l’association de cette entreprise à la construction d’une ligne de tramway coloniale, ont montré qu’il était possible d’aller dans ce sens. C’est pourquoi nous lançons un appel aux organisations syndicales, aux partis et organisations du mouvement ouvrier, aux associations, aux élus locaux, pour qu’ils s’associent à une grande campagne visant à organiser le boycott effectif d’Israël - dans les transports, la distribution et le commerce, les universités, les laboratoires... et contre toute initiative de soutien et de propagande en faveur d’Israël. Nous proposons à tous les militants, sections syndicales, courants de pensée d’organiser avec nous des meetings et des actions communes. Nous invitons tous et toutes à se joindre à nous, à s’organiser pour qu’un tel boycott se réalise. Premiers signataires : Droits Devant !, EuroPalestine, Human Supporters, Aloha Palestine, SOS Sexisme, Enfants de Palestine, Troubadour, Afamia, Les Amis d’Al-Rowwad, Le Comité Poitevin France Palestine, Le Comité de lutte contre la Barbarie et l’Arbitraire, les Amis de Darna, Americains Contre la Guerre, Comité Solidarité Palestine Saint-Ouen., Groupe Combattre pour le socialisme, Comité Palestine Saint-Etienne, Réveil des Consciences (Mantes la Jolie), Comité NPA du pays salonais (salon de Provence), l’Association des Femmes en Noir de Caen. Europalestine __________________ Citer Link to post Share on other sites
YWC 10 Posted March 14, 2009 Author Partager Posted March 14, 2009 Cisjordanie lance un boycottage international de produits israéliens Ecrit par Rahel Murphy 16.01.09 Ramallah – Jeudi à Ramallah la Agricultural Relief Society a lancé une nouvelle campagne: «Boycottez les biens israéliens… ils paient les munitions». L’étranglement économique, les restrictions des exportations et des importations palestiniennes, les limitations imposées à l’agriculture de Cisjordanie avec la confiscation des terres et le contrôle des ressources naturelles (l’eau notamment), sont parmi les raisons qui ont provoqué l’inondation des produits israéliens dans les magasins de Cisjordanie. Le boycottage des produits israéliens, dans les Territoires Occupés tout comme en Occident, est un moyen puissant du mouvement de résistance non-violente. Un rassemblement a été organisé par l’Agricultural Relief Society hier. «Cette campagne commence à Ramallah, veut atteindre toute la communauté palestinienne, les nations arabes et le monde entier», a dit le directeur Khalil Shiha, «pour condamner les attaques barbares d’Israël sur la bande de Gaza». Le responsable de la «public advocacy» de l’Agricultural Relief Society, Abou Munjid, a annoncé au cours du rassemblement que les organisations chercheront dse sensibiliser la population à travers des activités proposées dans les écoles, les clubs des jeunes, les groupes de femmes et des fermiers locaux. «Des produits alternatifs palestiniens et arabes existent», a souligné Abou Munjid. La campagne actuelle a été présenté à plusieurs institutions arabes de la sociétés civile afin qu’elles fassent pression sur leurs gouvernements, en les convainquant à ne plus importer des produits de l’Etat hébreu. Parmi les produits israéliens que nous pouvons trouver aussi dans nos magasins en Europe il y a: - Carmel (fruits et légumes) - Jaffa (fruits et légumes) - Kedem (avocats) - Coral (Cerises) - Top (fruits et légumes) - Beigel (biscuits apéritifs) - Hasat (agrumes) - Sabra (repas complets) - Osem (soupes, snacks, biscuits, repas complets préparés) - Dagir (conserves de poissons) - Holyland (miel, herbes) - Amba (conserves) - Green Valley (vin) - Tivall (produits végétariens) - Agrofresh (concombres) - Jordan Valley (dattes) - Dana (tomates cerises) - Epilady (appareils d’épilation) - Ahava (cosmétiques de la Mer morte) Le code barre sur la plupart des produits israéliens commence par 729. Plusieurs entreprises et multinationales américaines ou européennes soutiennent l’Etat d’Israël: – Groupe Coca-Cola – Danone – Nestlé (la société suisse possède 50,1 % des capitaux de la chaîne alimentaire israélienne Osem) – Intel – L’Oréal – Estée Lauder – Levi Straussi Jeans et Celio – Timberland – Disneyland – Nokia – Mc Donald’s – Caterpillar (ses bulldozers géants sont utilisés par l’armée israélienne pour détruire les maison palestiniennes) __________________ Citer Link to post Share on other sites
YWC 10 Posted March 14, 2009 Author Partager Posted March 14, 2009 Ces entreprises françaises qui profitent de la colonisation israélienne Ivan du Roy Mercredi 11 février 2009 Trois multinationales et une PME hexagonales sont impliquées économiquement de la colonisation de la Cisjordanie par Israël. La banque franco-belge Dexia finance plusieurs colonies. Alstom et Véolia comptent transporter leurs habitants à travers Jérusalem. La PME Manitou participe à la construction du mur de séparation. Toutes font du business en totale violation du droit international. L’affaire commence à faire un peu de bruit en Belgique. La banque franco-belge Dexia finance plusieurs colonies israéliennes implantées en Cisjordanie. Comment l’ancien crédit local, spécialisé dans les prêts aux collectivités territoriales - régions, départements ou communes – en est-il arrivé à mener « une activité illégale au regard du droit international », comme le dénonce l’ONG belge de solidarité internationale Intal ? Dix ans plus tôt, Dexia entre dans le capital d’une caisse de dépôt israélienne, Otzar Hashilton Hamekomi (OSM). Sa participation devient majoritaire – à hauteur de 60% - suite à la privatisation de la caisse de dépôt qui prend le nom de Dexia Public Finance Israël. En 2003, le gouvernement israélien lance un plan de financement des communes qui ont du mal à boucler leurs budgets. 67 municipalités israéliennes, dont une dizaine de colonies, bénéficient d’un emprunt auprès de Dexia Israël. Qu’importe que la ville soit implantée du côté israélien ou palestinien de la ligne verte, la ligne de démarcation héritée de 1967 et reconnue par l’Onu pour définir la frontière entre les Etat hébreu et palestinien. Seul compte la solvabilité de la municipalité, comme le reconnaît le PDG de Dexia Israël, David Kappah, devant la Commission finance de la Knesset – le parlement israélien – le 19 juin 2007 : « Nous sommes une société commerciale et d’affaire. Pour nous la localisation géographique n’est pas pertinente. Ce qui l’est, par contre, c’est qu’une banque n’est pas obligée d’accorder un crédit au premier venu. Mais si l’on parle, concernant notre banque, de municipalités situées au-delà de la ligne verte, nous avons octroyé une aide financière ces deux dernières années et demi à Alfei Menasheh, Elkana, Beit-El, Ariel, Beit Aryeh, le Conseil régional de la Vallée du Jourdain, Givat Zeev, le Conseil régional de Har Hevron, Kedumim, Beit Aryeh (...). Cela veut donc dire que, oui, c’est nous qui les soutenons financièrement et c’est encore vers nous que l’on vient pour recevoir du crédit. » Un idéal de développement durable L’implantation de colonies israélienne en Cisjordanie viole la Convention de Genève, ratifiée par Israël, et plusieurs résolutions de l’Onu, notamment la résolution 446 du 22 mars 1979. Celle-ci considère que « la politique et les pratiques israéliennes consistant à établir des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés depuis 1967 n’ont aucune validité en droit et font gravement obstacle à l’instauration d’une paix générale, juste et durable au Moyen-Orient. » En finançant certaines de ces colonies, Dexia et sa filiale israélienne font donc « gravement obstacle » à l’instauration de la paix. La banque de crédit a beau jeu d’afficher son « idéal » de « développement durable ». Le Groupe a signé en 1998 la Déclaration des institutions financières sur l’environnement et le développement durable du Programme des Nations unies pour l’environnement. Dexia piétine allègrement au moins deux des principes du texte : « Les entreprises sont invitées à promouvoir et respecter la protection du droit international relatif aux droits de l’Homme dans leur sphère d’influence » et « à veiller à ce que leurs propres compagnies ne se rendent pas complices de violations des droits de l’Homme. » « Il est vain de croire qu’une banque de crédit local israélienne, en l’occurrence Dexia Publique Finance Israël, puisse travailler de façon éthique, sans participer à l’occupation », dénonce l’ONG Intal. Les gouvernements belge, français et luxembourgeois ont injecté en octobre 2008 plus de six milliards d’euros dans Dexia, menacée de faillite par la crise. L’Etat français, par sa participation directe et via la Caisse des dépôts et de consignation, possède 23,3% de la banque. Les autorités belges (Etat fédéral et régions) en détiennent 11,4%. N’est-il pas temps que ces gouvernements s’intéressent à ses pratiques, en particulier lorsqu’elles violent les droits des peuples et le droit international ? Intal compte bien les y forcer. Avec une trentaine d’organisations belges, elle vient de lancer une campagne « Dexia, out of Israel », contre le financement des colonies israéliennes par la banque franco-belge. Plusieurs communes belges ont déjà adopté des motions allant dans ce sens. Le PDG de Dexia, Pierre Mariani, un proche de Sarkozy, s’est pour l’instant contenté de répondre que ces prêts représentent « moins d’1% » de l’ensemble des crédits accordés. Un tramway nommé polémique L’affaire du tramway de Jérusalem est davantage connue. Un projet de ligne de tramway d’une quinzaine de kilomètres doit relier Jérusalem Ouest, en territoire israélien, aux colonies israéliennes de Jérusalem Est, en Cisjordanie palestinienne. Un premier tronçon doit entrer en service en 2010. Ce projet est perçu comme une manière d’entériner l’annexion et l’occupation d’une partie du territoire palestinien conquis par l’armée israélienne en 1967, et d’enclaver encore plus Jérusalem Est, que les Palestiniens revendiquent comme capitale. Deux multinationales françaises sont impliquées dans le consortium « Citypass » aux côtés d’entreprises et de banques israéliennes : Véolia transport et Alstom, via sa filiale CitadisIsrael Ltd. Alstom doit fournir 46 rames de tramway et a obtenu une concession de 30 ans pour l’exploitation de la ligne. Les transports publics israéliens représentent un marché de 189 millions d’euros pour la multinationale, détenue à 30% par Bouygues. Au sein de l’entreprise, la CGT a manifesté à plusieurs reprises son opposition à ce contrat. « Israël est en guerre directe et ouverte contre la population palestinienne dans les territoires entourant cet État, et ceci pour son propre compte et non pas en exécution d’un quelconque mandat donné par telle ou telle institution susceptible de lui conférer la moindre apparence de légitimité internationale. Les événements à Gaza montrent à quel point la stratégie appliquée par Israël est dépourvue de scrupules quant au non-respect de la population palestinienne comme êtres humains (…). Nous considérons que notre travail à nous, salariés d’Alstom, ne doit en aucune manière contribuer à l’exécution d’activités au bénéfice de l’État d’Israël, et il est de la responsabilité de notre employeur d’adopter l’attitude qui s’impose : renoncer à la participation au contrat. », indique le syndicat dans un communiqué du 14 janvier. Mais les syndicalistes français n’en sont pas encore arrivés au point de bloquer les ateliers de fabrication, à l’image des dockers sud-africains qui ont, le 6 février, refusé de décharger un cargo en provenance d’Israël dans le port de Durban. Les poubelles des colons chez les Palestiniens Véolia a de son côté directement pâti de sa participation au consortium. Suite à une campagne d’ONG suédoises, le conseil municipal de Stockholm annonce le 20 janvier que Véolia, en charge du métro de la capitale scandinave depuis dix ans, était évincé au profit d’un autre opérateur. Un contrat de 3,5 milliards d’euros est parti en fumée, officiellement pour des raisons commerciales mais sur fond d’intense campagne médiatique. « Ceci est un autre signe clair de l’importance pour les acteurs commerciaux de ne pas associer leur marque à des comportements anti-éthique. En ce qui concerne les colonies illégales en territoire palestinien occupé, on peut déjà voir un mouvement des compagnies internationales qui cessent toute activité dans les colonies », s’est réjoui Joakim Wohlfeil, membre de Diakonia, une ONG chrétienne de solidarités internationales. La branche « environnement » de Véolia et sa filiale Onyx sont également critiquées pour leur gestion d’une décharge située en territoire palestinien : le site de Tovlan, à proximité du Jourdain. La décharge reçoit plus de 600.000 tonnes de déchets par an, principalement en provenance de 21 colonies israéliennes. Les municipalités palestiniennes voisines ne peuvent profiter de cette infrastructure à cause de la politique tarifaire pratiquée par Véolia. « En 2006, la collecte d’une tonne de déchets dans le site coûtait environ 40 shekels (7,6€), un prix que les municipalités palestiniennes ne peuvent pas payer. En plus des frais de dépôt des déchets, il faut ajouter un montant substantiel pour le transport des déchets par camions régulièrement entravés par les nombreux check-points situés partout en Cisjordanie », explique Adri Nieuwhof, militante de défense des droits humains basée aux Pays-Bas. Dans son bilan d’activité 2005-2006, Véolia indique que la décharge de Tovlan se situe en Israël… La dernière entreprise directement impliquée auprès des colonies israéliennes n’est pas une multinationale mais une société de taille moyenne. Manitou, basé à Ancenis en Loire-Atlantique, compte 2.600 employés. Ce « leader mondial de la manutention tout terrain », au chiffre d’affaires de 1,2 milliards d’euros, fournit machines et bulldozers pour la construction et l’entretien du mur de séparation, érigé par le gouvernement israélien, dont le tracé empiète largement sur le territoire palestinien. Financement des colonies, transport public pour les colons, gestion de leurs déchets, et enfin protection de ces mêmes colonies implantées en territoire occupé... L’hexagone peut être fier du dynamisme de ses entreprises auprès des fauteurs de guerre ! source euro palestine Citer Link to post Share on other sites
YWC 10 Posted March 14, 2009 Author Partager Posted March 14, 2009 Nous vous conseillons vivement d’interpeller la direction des magasins Carrefour concernant la vente dans leurs supermarchés de produits "israéliens" ou sans mention de la provenance. Ci-dessous une lettre dont vous pouvez vous inspirer, car une lettre personnelle a toujours plus de poids qu’une lettre-type. Carrefour 26 quai Michelet 92300 Levallois-Perret A l’attention de la Direction Générale objet : arrêt des ventes de produits illégaux et respect du droit international. Madame, Monsieur, J’ai constaté la présence dans vos rayons de produits « made in Israël », ainsi que de produits alimentaires « Carrefour » sans la moindre mention d’origine, sans compter des produits qui mentionnent une origine fausse. Ceci est illégal à plusieurs titres. Tout d’abord parce que les produits dit « israéliens » peuvent parfaitement provenir de colonies implantées de manière totalement illégale, par Israël, dans les territoires palestiniens occupés. La France qui a signé les résolutions de l’ONU, ne considère pas que ces territoires (Cisjordanie, Jérusalem Est, Gaza) fassent partie d’Israël. Il y a donc tromperie sur la marchandise. D’autre part parce que la législation française vous contraint à mentionner la provenance des produits agro-alimentaires. Enfin, parce qu’il y a tromperie sur la marchandise en indiquant que des fleurs viennent de Hollande, comme cela me l’a été affirmé lors de la Saint-Valentin par les vendeuses de votre magasin, alors que ces fleurs n’ont fait que transiter par la Hollande et proviennent notamment d’ « Israël ». Vous comprendrez, Madame, Monsieur, que vous êtes tenus à un certain nombre de règles en tant que commerçants. Si vous n’êtes pas gênés, en tant qu’être humains, de vendre des produits provenant d’un Etat qui viole le droit international et persécute tout un peuple depuis si longtemps, permettez-moi de choisir de ne pas donner mon argent à des criminels de guerre. C’est pourquoi je vous saurais gré de retirer de vos rayons tous ces produits choquants du point de vue du droit et de la justice. Dans le cas contraire, je demanderai à toutes les personnes que je connais d’aller faire leurs courses ailleurs que dans vos magasins. Dans l’attente, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées. Olivia Zémor Paris CAPJPO-EuroPalestine __________________ Citer Link to post Share on other sites
YWC 10 Posted March 14, 2009 Author Partager Posted March 14, 2009 Samedi, des militants de plusieurs associations, dont EuroPalestine Nord, ont fait une information auprès des clients de trois supermarchés à la fois, pour les mettre en garde contre la vente de produits israéliens. Petite promenade dans les rayons de "Carrefour" à Wasquehal, de "Auchan" à Roncq, et de "Geant" à Roubaix, avec des caddies joliment décorés, et repérage des produits venant de l’Etat dirigé par des criminels de guerre. Eux-mêmes bien visibles avec leurs affichettes autocollantes “Gaza on n’oublie pas” et “Je refuse de consommer les produits des criminels de guerre israéliens”, appliquées sur leurs vêtements, nos amis ont pu donner aux consommateurs des informations importantes sur le caractère à la fois immoral et illégal de la présence de ces produits. Ils ont rencontré un vif intérêt, beaucoup de gens se demandant comment sanctionner Israël, après avoir pris connaissance — eh oui, malgré l’interdiction faite aux journalistes de pénétrer dans la bande de Gaza— de l’ampleur des massacres et ravages causés par l’armée israélienne. "Une ambiance de fête s’est vite installée dans le supermarché, malgré la mauvaise humeur des responsables du magasin, qui ont été jusqu’à appeler la police, qui n’a pas constaté d’obstruction particulière dans ces échanges pacifiques sur l’art et la manière de consommer "éthique". Les tracts et les ballons “Boycott Israël” ont été particulièrement bien accueillis dans les trois villes, par les familles, qui ont prodigué remerciements et encouragements aux militants présents. Une matinée dans la joie et la bonne humeur, qui a fait des émules, bon nombre de passants, exprimant leur désir de se joindre aux prochaines actions de sensibilisation. CAPJPO-EuroPalestine __________________ Citer Link to post Share on other sites
YWC 10 Posted March 14, 2009 Author Partager Posted March 14, 2009 Citer Link to post Share on other sites
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