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Le malaise inquiétant de Bouteflika .


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Bouteflika a eu un malaise après la cérémonie

de l’annonce de sa candidature

 

 

Après la cérémonie de l’annonce de sa candidature, le président Bouteflika a été évacué vers l’hôpital militaire de Aïn-Naadja d’Alger suite à un malaise provoqué par les produits dopants. C’est ce que rapporte le journal américain watan d’expression arabophone qui se réfère à « des sources bien informées ».

 

 

Le président aurait été gardé en observation durant une heure. Son admission s’est faite dans la plus grande discrétion pour des raisons pas difficiles à deviner. Alors qu’il voulait donner de lui l’image d’un candidat en bonne santé pour démentir les rumeurs qui laissent entendre qu’à 72 ans il lui serait difficile d’assumer un troisième mandant alors que le deuxième a déjà été marqué par deux hospitalisations à l’étranger, Bouteflika cherche à se montrer rassurant au grand bonheur de ses sponsors qui ont encore besoin de ses services le temps de préparer Ahmed Ouyahia qui souffre d’un insurmontable handicap d’impopularité.

 

 

Appelé à animer quelques meetings populaires dans le cadre de sa campagne électorale dans différentes villes du pays, Bouteflika trouvera-t-il les ressources nécessaires pour ne pas connaître de graves ennuis de santé ? Ne risque-t-il pas de se retrouver dans la même situation que Hocine Aït-Ahmed candidat en 1999 qui a du arrêter sa campagne pour raison de santé ?

 

 

A 72 ans, on n’a que l’âge de ses artères et Bouteflika n’est pas un superman pour afficher la forme d’un Obama ou d’un Sarkozy qui se sont démenés durant leurs campagnes électorales respectives. Il es vrai qu’une présidentielle en Algérienne ne ressemble en rien celle qu’on vit aux Etats-Unis d’Amérique ou en France même si cette fois-ci les sponsors de Bouteflika ont singé quelque peu le cérémonial américain. En tous les cas, en Algérie, en bonne santé ou pas le candidat du pouvoir est assuré de sa victoire bien avant que ne commence la joute électorale.

 

بوتÙليقة يتعرض لوعكة صحية بعد إعلان ترشحه بسبب المنشطات

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peuple désespéré et sans voix, un roi euphorique et disert

 

Il ne faut plus s'étonner de rien en Algérie quand d'hypocrites prédateurs tiennent le haut de l'affiche. En volant régulièrement au secours de victoires électorales programmées en dehors des urnes, sans le peuple et même contre lui, ils s'assurent de rester aux affaires ou d'y arriver. Ils s'assurent, surtout, un accès au grand club de la prébende et de la rapine, qui a laissé les Algériens exsangues malgré les richesses du pays. Il ne faut surtout pas faire semblant d'être surpris si la régression, dans tous les domaines, progresse inexorablement. Ce ne sont pas les bilans aussi surréalistes que dithyrambiques qui y changeront quelque chose.

 

Le bilan, parlons-en. La situation sécuritaire, malgré d'incroyables compromissions, ou peut-être à cause d'elles, est loin d'être satisfaisante. Attentats sanglants, rapts, rackets à grande échelle et sabotages, sont le lot quotidien d'Algériens qui doivent supporter, en plus, l'arrogance de criminels amnistiés en catimini et qui n'ont jamais exprimé ni regret ni repentir.

 

Au plan économique, exception faite de la réalisation à grands frais de quelques infrastructures et du remboursement d'une partie importante de la dette extérieure, aucun progrès n'a été enregistré en dépit d'une conjoncture favorable et d'une moisson historique de devises. L'investissement est au point zéro, le marché de l'emploi est paralysé et le chômage est le métier le mieux partagé par une jeunesse désespérée, réduite à tenter des aventures improbables et souvent mortelles. Après l'échec cuisant du « tout étranger », on s'achemine vers le retour à un « tout Etat » dont l'Algérie a pourtant fait l'amère expérience.

 

Après dix ans de promesses et d'extravagances économiques, la relance reste un concept flou et sans substance et la diversification de l'activité une chimère. L'économie est plus que jamais dépendante du marché des hydrocarbures et la panique s'installe dès que le prix du baril de brut chute. A terme, l'importation même des produits de consommation pourrait ne pas être garantie.

 

Des dirigeants formatés par l'école du parti unique, réfractaires à l'ouverture et à la réforme, se croient confortés par la crise mondiale dans leur décision de retour à pas cadencés vers un système éculé. Cette attitude a de multiples conséquences tant au plan économique que politique et social. Le raisonnement est simple, voire simpliste : « la crise mondiale signe l'échec du capitalisme, donc du modèle occidental. Nous avons donc raison de revenir à l'économie dirigée et, en matière politique, de faire fi de la démocratie, étrangère à nos mœurs ».

 

De fait, la démocratie n'est plus qu'une idée lointaine qui prend la forme d'une espérance fantomatique, qui s'amuse à jouer au mirage. L'embrigadement des mosquées, l'enrôlement d'une partie de la société civile par le truchement du grand retour des organisations de masse, le viol des franchises universitaires, la monopolisation des moyens d'expression et l'étouffement de toute voix discordante, le tout à l'ombre d'une corruption qui prospère et se vante de ses succès : voilà en quelques mots résumées les grandes réussites de ces dix dernières années.

 

Malgré cela, à la faveur d'une campagne électorale qui fera date dans l'histoire comme un dérapage coûteux, tous ceux qui profitent du système ou qui espèrent pouvoir en profiter vous diront que le bilan est positif. Mieux, ils vous ajouteront, feignant une grande dignité, que le président est le seul qui...

 

Question : un régime qui reconnaît n'avoir produit qu'un seul présidentiable après 46 ans de règne sans partage, ne voit-il donc pas son échec et n'est-il pas temps qu'il passe la main ?

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Il ne faut plus s'étonner de rien en Algérie quand d'hypocrites prédateurs tiennent le haut de l'affiche. En volant régulièrement au secours de victoires électorales programmées en dehors des urnes, sans le peuple et même contre lui, ils s'assurent de rester aux affaires ou d'y arriver. Ils s'assurent, surtout, un accès au grand club de la prébende et de la rapine, qui a laissé les Algériens exsangues malgré les richesses du pays. Il ne faut surtout pas faire semblant d'être surpris si la régression, dans tous les domaines, progresse inexorablement. Ce ne sont pas les bilans aussi surréalistes que dithyrambiques qui y changeront quelque chose.

 

Le bilan, parlons-en. La situation sécuritaire, malgré d'incroyables compromissions, ou peut-être à cause d'elles, est loin d'être satisfaisante. Attentats sanglants, rapts, rackets à grande échelle et sabotages, sont le lot quotidien d'Algériens qui doivent supporter, en plus, l'arrogance de criminels amnistiés en catimini et qui n'ont jamais exprimé ni regret ni repentir.

 

Au plan économique, exception faite de la réalisation à grands frais de quelques infrastructures et du remboursement d'une partie importante de la dette extérieure, aucun progrès n'a été enregistré en dépit d'une conjoncture favorable et d'une moisson historique de devises. L'investissement est au point zéro, le marché de l'emploi est paralysé et le chômage est le métier le mieux partagé par une jeunesse désespérée, réduite à tenter des aventures improbables et souvent mortelles. Après l'échec cuisant du « tout étranger », on s'achemine vers le retour à un « tout Etat » dont l'Algérie a pourtant fait l'amère expérience.

 

Après dix ans de promesses et d'extravagances économiques, la relance reste un concept flou et sans substance et la diversification de l'activité une chimère. L'économie est plus que jamais dépendante du marché des hydrocarbures et la panique s'installe dès que le prix du baril de brut chute. A terme, l'importation même des produits de consommation pourrait ne pas être garantie.

 

Des dirigeants formatés par l'école du parti unique, réfractaires à l'ouverture et à la réforme, se croient confortés par la crise mondiale dans leur décision de retour à pas cadencés vers un système éculé. Cette attitude a de multiples conséquences tant au plan économique que politique et social. Le raisonnement est simple, voire simpliste : « la crise mondiale signe l'échec du capitalisme, donc du modèle occidental. Nous avons donc raison de revenir à l'économie dirigée et, en matière politique, de faire fi de la démocratie, étrangère à nos mœurs ».

 

De fait, la démocratie n'est plus qu'une idée lointaine qui prend la forme d'une espérance fantomatique, qui s'amuse à jouer au mirage. L'embrigadement des mosquées, l'enrôlement d'une partie de la société civile par le truchement du grand retour des organisations de masse, le viol des franchises universitaires, la monopolisation des moyens d'expression et l'étouffement de toute voix discordante, le tout à l'ombre d'une corruption qui prospère et se vante de ses succès : voilà en quelques mots résumées les grandes réussites de ces dix dernières années.

 

Malgré cela, à la faveur d'une campagne électorale qui fera date dans l'histoire comme un dérapage coûteux, tous ceux qui profitent du système ou qui espèrent pouvoir en profiter vous diront que le bilan est positif. Mieux, ils vous ajouteront, feignant une grande dignité, que le président est le seul qui...

 

Question : un régime qui reconnaît n'avoir produit qu'un seul présidentiable après 46 ans de règne sans partage, ne voit-il donc pas son échec et n'est-il pas temps qu'il passe la main ?

 

Bonjour ,

 

Merci pour votre commentaire FORZA votre synthése est remarquable car elle refléte l'incontestable réalité d'un pays à genoux ou plutôt sur le ventre .

 

Le roi est mort ,vive le roi .

Il est regrettable que l'Algérie ,avec toutes ses ressources naturelles et humaines ,soit une république couscoussiére dirigée par des vieux plouks dont la véritable place devrait être dans un hospice pour vieillards .

 

MERCI.

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