Tempus 10 Posted February 22, 2009 Partager Posted February 22, 2009 Bonjour 'L'esprit humain est un puits sans fond'.. dire que nous nous connaissons relève de la fumisterie. Je suis trop fort :D Citer Link to post Share on other sites
Tempus 10 Posted February 22, 2009 Partager Posted February 22, 2009 tempus, j’avoue que ton clin d’œil m’a mis la puce à l’oreille, qu’elle en est la visée ? C'était juste un clin d'oeil innocent ! Bon lis ma signature :p Citer Link to post Share on other sites
silbi 10 Posted February 23, 2009 Partager Posted February 23, 2009 C'était juste un clin d'oeil innocent ! Bon lis ma signature :p si ton clin d’œil est immaculé et sans arrière-pensée il n’ya donc pas lieu d’être désolé moi je te fais un;) acompagé d’un:) (là, pas d’ambiguïté:07:) Citer Link to post Share on other sites
silbi 10 Posted February 23, 2009 Partager Posted February 23, 2009 c'est du charabia a la tamazighth vacherie injustifiée et injustifiable, antipathie gratuite donc pas besoin de demander "aygher" en tous cas ce n’est pas digne d’un musulman (ouvert) encor moins de l’esprit « forum » Citer Link to post Share on other sites
faridas 10 Posted February 23, 2009 Author Partager Posted February 23, 2009 Salut tout le monde En lançant cette rubrique intitulée" choc des idées" avec un sujet qui relève de la philosophie, je ne m'attendais pas à forte et rapide réaction des internautes car, il faut le reconnaitre j'appréhendais que l'état de délabrement de notre sociéte ne peut favoriser l'émergence d'une élite capable de conduire le pays vers des horizons meilleurs ou d'initier un débat intellectuel de très haut niveau. Vous me prouvez le contraire avec des interventions de qualité et chaque idée développée par chacun de vous pourrait faire l'objet d'un thème de recherche. J'ai tellement appris de bonnes choses que je voudrais continuer a faire parfaire mes connaissances auprès de vous chers amis. Citer Link to post Share on other sites
faridas 10 Posted February 23, 2009 Author Partager Posted February 23, 2009 Bonjour ! Que pensez-vous de la sagesse ? On y tend sans jamais y parvenir parfaitement ! on peut avoir des moments de sagesse. Le doute est anxiogène, l'être humain a un besoin vital d'être rassuré par des certitudes. le vide du doute fait peur. Vous considérez le doute comme anxiogène, vous avez raison quelque part. Il me semble qu'il est permis de dire que le doute s'inscrit dans une dualité à savoir: 1-Dans certaine situation les doute doit être exclu car est assimilé à une qualité, le contraire devient fatal. En justice et en médecine; 2-Le doute est aussi nécessaire qu'utile. Il nous ramené à notre véritable réalité, nature j'allais dire. On ne doit s'éloigner du fait que, l'environnement nous conditionne, l'on peut se tromper dans nos sens et nos pensées.Les concepts, les notions reçus durant notre éducation par les parents,la société ou l'école peuvent s'avérer avec le temps inexacts. Par la raison, le doute nous conduit à se défaire de ces inexactitudes. La raison, me diriez vous, est un concept très sensible, controversé et variable selon les écoles. Douter à la manière de Socrate est recommander à toute personne pour atteindre la sagesse.Il suffit d'admettre , par modestie,que l'on ne sait pas et ne pas douter mais faire appel à la raison. Citer Link to post Share on other sites
faridas 10 Posted February 23, 2009 Author Partager Posted February 23, 2009 Salut Je ne pense pas qu'il y ait une définition précise de la sagesse, p-e que la sagesse dont tu parles n'est pas la même que celle que j'imagine. Pour moi être sage, c'est être équilibré, toujours être au centre et jamais au extrêmes dans tout ce qu'on fait, ne jamais prendre partie de qui ou quoi que ce soit. être sage c'est se connaître soi même. Se connaître soi même est, je crois, le but de la vie chez l'être humain. La vie n'est qu'une perpétuelle recherche de ce qu'on est (c'est une théorie que j'ai développé récemment, mais ça reste qu'un concept dans ma tête) D'où la procréation ou le besoin d'avoir une religion. J'ai remarqué que chaque un a sa propre définition du dieu, et cette définition s'approche de ce que cette même personne considère ma perfection. (La perfection est relatif à chaque personne, il est donc normal que dieu le soit par la même occasion !) En allant plus loin j'ai remarqué que dieu est ce que cette même personne voudrait être. Pour ça que dans la mythologie grec par exemple on trouve toute sorte de dieu, ça va du mauvais au bon, du chaotique au loyale etc... ça n'est que la représentation des attitude de leurs clergé ! Edit : Ah merde j'ai dévié du sujet initiale sans même m'en rendre compte :mdr: Toute expression que vous étalez nécessite une dissertation tant elle est aussi piétinante que percutante . Je me contente de 1-La sagesse est synonyme d'équilibre, juste au centre.L'équilibre suppose la présence de forces impérativement égales. Quelles sont ces forces? Par quel moyen, l'être humain saura t-il qu'il est au juste milieu? Ne pensez vous pas que l'équilibre exclut le mouvement lequel équilibre ne peut se concevoir en dehors du mouvement? Les extrêmes, le milieu sont autant de positions déterminées par l'être qui par définition n'est jamais parfait car il se cherche toujours. Ces deux positions sont donc aléatoires et subjectives et diffère d'une personne à un autre. Il y donc un risque de se retrouver devant une multitude de sagesse, chaque être à sa propre sagesse. 2- Une personne équilibrée, en termes de psychologie, est la conséquence de l'accumulation des assimilations et connaissances acquises. Citer Link to post Share on other sites
Tempus 10 Posted February 23, 2009 Partager Posted February 23, 2009 En lançant cette rubrique intitulée" choc des idées" avec un sujet qui relève de la philosophie, je ne m'attendais pas à forte et rapide réaction des internautes car, il faut le reconnaitre j'appréhendais que l'état de délabrement de notre sociéte ne peut favoriser l'émergence d'une élite capable de conduire le pays vers des horizons meilleurs ou d'initier un débat intellectuel de très haut niveau. Vous me prouvez le contraire avec des interventions de qualité et chaque idée développée par chacun de vous pourrait faire l'objet d'un thème de recherche. J'ai tellement appris de bonnes choses que je voudrais continuer a faire parfaire mes connaissances auprès de vous chers amis. Ces sujets là sont ma raison d'être sur ce forum, c'est pour cette même raison que je resterai ici et pour cette même raison que je le quitterai ! Cette partie du forum a été déserté pendant un moment, j'espère qu'elle va renaître de ses cendres... Tes paroles me font chaud au cœur en tout cas ! Je ne sais pas si c'est juste une stratégie pour m'inciter à répondre :D mais si c'est le cas ça a bien réussi ! :mdr: Citer Link to post Share on other sites
Tempus 10 Posted February 23, 2009 Partager Posted February 23, 2009 Toute expression que vous étalez nécessite une dissertation tant elle est aussi piétinante que percutante . :o ça me changera des :"T'es qu'un jeune branleur qui passe sa vie à jouer !" et autre joyeusetés. Je me contente de 1-La sagesse est synonyme d'équilibre, juste au centre.L'équilibre suppose la présence de forces impérativement égales. Quelles sont ces forces? Par quel moyen, l'être humain saura t-il qu'il est au juste milieu? Ne pensez vous pas que l'équilibre exclut le mouvement lequel équilibre ne peut se concevoir en dehors du mouvement? Les extrêmes, le milieu sont autant de positions déterminées par l'être qui par définition n'est jamais parfait car il se cherche toujours. Ces deux positions sont donc aléatoires et subjectives et diffère d'une personne à un autre. Il y donc un risque de se retrouver devant une multitude de sagesse, chaque être à sa propre sagesse. Tu ne me laisses rien dire... Tu as posé une question et tu y a répondu par la même occasion :p A mon avis pour trouver cette équilibre, il faut chercher dans la base, notre base. Pour moi cette base est la nature elle même, le seul élément à notre portée qui n'a jamais changé, ne change pas, et ne changera jamais ! Je crois que la nature est en constant équilibre, on la voit bouger mais elle ne bouge pas au fond ! Ses lois restent des lois. Ce que je viens d'écrire là est une partie de moi qui le pense ma partie subjectif, mon présentement si tu veux. Ce que j'en pense objectivement est exactement ce que tu en penses toi même, cette équilibre, cette équation, on ne pourra jamais la définir. Tous ce qu'on peut faire c'est l'inventer et se mentir à soi même au fond en y croyant dur comme fer. Pour cela que j'ai dit qu'on ne pouvait jamais l'atteindre cette sagesse, c'est du domaine du divin. On est que des être de cher et de sang, on est faible ! 2- Une personne équilibrée, en termes de psychologie, est la conséquence de l'accumulation des assimilations et connaissances acquises. Tu viens de me l'apprendre ! Et je suis à peu près d'accord avec, pour ça que je crois que moins on réfléchit plus on a de chances d'être équilibré en terme de psychologie bien sûr. Citer Link to post Share on other sites
faridas 10 Posted February 25, 2009 Author Partager Posted February 25, 2009 Bonjour RYLINE Oui je te rejoins aussi sur la sagesse comme notion d'équilibre, de réflexion médiane faisant appel à la raison et dégageant ainsi tous jugements de valeurs pouvant amener une part de subjectivité peu pertinente. Pour y parvenir, le doute et le débat me semblent être la voie la plus prégnante et Aristote était déjà très visionnaire. Cette théorie a d'ailleurs été à de nombreuses reprises étudiées et observées sur le terrain et l'analyse des résultats montrent clairement que les individus dans l'échange, la remise en question et dans la création du doute parviennent à faire naturellement évoluer leurs idées. Personnellement, j'ajouterai que le doute permet d'avoir une vision globale des choses, de saisir aussi bien les opinions contraires, extrêmes et étirées pour ensuite parvenir à un compromis intellectuel. En tremes simples le compromis est le résulta de négociations entre plus d'une partie où on fait des concessions de part et d'autre pour aboutir à une solution ou à un arrangementA ce titre j'avoue ne pas comprendre comment le compromis intellectuel se dégagerait du doute Il est vrai que le doute est aussi nécessaire qu'utile pour l'homme. Je le considére, dans le tableau de bord de notre vie, comme un indicateur de la prise de conscience de l'étre pour que celui ci s'oriente et se situe par rapport à l'évidence et à son savoir. Toutefois, un doute excessif, un doute sans la raison se transforme en un manque de confiance en soi et en les autres. Dans ce cas précis on se retrouve dans une situation d'opposition au progrès voire à la logique.Le doute devient faiblesse. Les psychologues considérent la personne qui doute constamment comme une personne désiquilibrée et instable. Vous considerez que le doute est paradoxalement une forme de pragmatisme. Un très bon sujet qui doit faire appel à la théologie, la philosophie, la medecine,la psychanalyse....Conscient de la faiblesse de mes connaicances en ces disciplines, je me permets d'oser mais de manière très laconique d'effleure ce sujet. Le pragmatisme est la capacité d'une personne à s'adapter à la réalité. Mais quelle réalité ? 1.La réalité religieuse qui n'admet aucune réalité en dehors de Dieu. Dieu en est la seule et l'unique source.Celle comprise par l'homme est partielle et relative 2. La réalité perçue par les sens c'est à dire ce que l'on voit.Chacun perçoit les choses selonl'anatomie de ses sens.Une méme chose est perçue differement par le myope et par le presbyte.Le doute serait variable d'une personne à une autre et meme dans le temps et l'espace. Bizarrement je serais même tentée d'y ajouter une forme de pragmatisme salvateur. C'est paradoxal car le pragmatisme fait référence à un contexte englobant l'homme et son univers, l'intérêt individuel comme collectif, objectif comme subjectif (car nous sommes conscients qu'en tant qu'humains nous sommes loin d'être sages) donc je doute moi-même sur cette fameuse définition (:D c'est bon signe) Oui, la sagesse c'est se connaître soi-même ainsi que les autres. Je pense d'ailleurs que la sagesse commence quand on ne dépend plus de soi tant on arrive à lire ce qu'on est, quand on n'a plus rien à se prouver, quand l'harmonie intérieure est telle qu'on se détâche complètement de soi pour se donner entièrement aux autres, à la science et à la réflexion. Je comprends où tu veux en venir mais je pense que tu devrais prendre le "problème" à l'envers. L'homme ne recherche pas en Dieu la perfection qu'il n'est pas mais se rassure de ne pas l'être. La perfection et l'absolu n'appartenant qu'à Dieu (qui reconnaît Lui-même nos imperfections), il est plus facile d'accepter ce que nous sommes. Autrement dit, autant nous respectons la perfection autant nous sommes conscients de ne jamais l'atteinte (c'est déstressant :D) Citer Link to post Share on other sites
Ryline 10 Posted February 25, 2009 Partager Posted February 25, 2009 En termes simples le compromis est le résulta de négociations entre plus d'une partie où on fait des concessions de part et d'autre pour aboutir à une solution ou à un arrangementA ce titre j'avoue ne pas comprendre comment le compromis intellectuel se dégagerait du doute Il est vrai que le doute est aussi nécessaire qu'utile pour l'homme. Je le considére, dans le tableau de bord de notre vie, comme un indicateur de la prise de conscience de l'étre pour que celui ci s'oriente et se situe par rapport à l'évidence et à son savoir. Toutefois, un doute excessif, un doute sans la raison se transforme en un manque de confiance en soi et en les autres. Dans ce cas précis on se retrouve dans une situation d'opposition au progrès voire à la logique.Le doute devient faiblesse. Les psychologues considérent la personne qui doute constamment comme une personne désiquilibrée et instable. Vous considerez que le doute est paradoxalement une forme de pragmatisme. Un très bon sujet qui doit faire appel à la théologie, la philosophie, la medecine,la psychanalyse....Conscient de la faiblesse de mes connaicances en ces disciplines, je me permets d'oser mais de manière très laconique d'effleure ce sujet. Le pragmatisme est la capacité d'une personne à s'adapter à la réalité. Mais quelle réalité ? 1.La réalité religieuse qui n'admet aucune réalité en dehors de Dieu. Dieu en est la seule et l'unique source.Celle comprise par l'homme est partielle et relative 2. La réalité perçue par les sens c'est à dire ce que l'on voit.Chacun perçoit les choses selonl'anatomie de ses sens.Une méme chose est perçue differement par le myope et par le presbyte.Le doute serait variable d'une personne à une autre et meme dans le temps et l'espace. Bonjour Faridas, Je te remercie d'avoir relancé le sujet. C'est vrai qu'on écrivant le mot "paradoxe" opposant le doute à la forme de pragmatisme dont j'aurais besoin dans ma définition de la sagesse, j'avais envie d'aller plus loin. En fait, ce qu'on a c'est l'outil pour y parvenir = "le doute" et la finalité de la démarche = "le pragmatisme" étant (peut-être) une des visées de la sagesse. Car nous sommes bien d'accord que nous ne pouvons nous contenter d'une telle vertue au seul service de nous-même (ce serait un gâchis égoïste et opposé à la philosophie de cette vertu). On doit l'acquérir pour soi mais surtout pour apporter aux autres, à la société, à toutes les sciences humaines pouvant amener autrui à s'élever à son tour. Instinctivement, je te dirais que l'acquisition de la sagesse est le début d'une construction permettant de diffuser cette pensée rationnalisée, de la transmettre au plus grand nombre en provoquant chez l'autre ce fameux doute (désormais maîtrisé en amont et en aval - jamais figé et toujours objectivé dans une démarche d'élévation constante). Concernant le pragmatisme, je ne parle pas de nos sens, de nos passions ou de nos jugements de valeurs (bien que le sage doit être conscient de la diversité des genres et des niveaux individuels de l'homme dans ses réflexions pour rendre perméable son discours à tous). Ce que j'imagine, c'est davantage une prise en compte de l'environnement qui compose son époque au niveau des moeurs, des valeurs, de la société, de ses biais... tout l'héritage de l'humanité qui font ce qu'elle est aujourd'hui. Même si ça lui retire son caractère "parfait" et totalement neutre. Mais encore une fois, c'est une question de visée. Tu parles aussi de valeurs religieuses. Je pense que le sage comme tout individu est doté de la capacité à distinguer ce qui relève du bien ou du mal. Si on prend les différentes religions, la morale, la loi ou simplement le "bon sens", des valeurs communes de base se dégagent sans difficulté. Il s'agit donc de respecter ce qui caractérise le bon de l'homme, de développer sa réflexion dans ce sens quitte à faire quelques compromis pour ne pas introduire trop vite une perception bloquante avec l'environnement qui pourrait, chez certains, freiner leur travail d'élévation. Le sage est évidemment un excellent pédagogue. Le doute fait peur, il casse ce qui nous compose face à notre environnement (ou du moins ce dont on se persuade). Je pense donc qu'il faut privilégier le doute envers soi-même que de chercher à modifier la représentation qu'on se fait d'une chose qui interagit sur nous. Le pragmatisme apporterait donc du jeu dans notre réflexion sur l'environnement pour le laisser dans sa forme initiale et nous contraindre davantage à trouver notre équilibre avec ou sans lui. On apprend à s'en détâcher tout en sachant nous en servir sans altérer notre niveau de sagesse. Moi je me suis toujours demandé si le "sociopathe", sans dépendance au caractère pathologique qu'on lui attribue, serait un individu sage ?! :D Citer Link to post Share on other sites
Ryline 10 Posted February 25, 2009 Partager Posted February 25, 2009 :confused: Chaola :confused: ?! Tu m'introduis du doute là ?! :D Citer Link to post Share on other sites
Tempus 10 Posted February 25, 2009 Partager Posted February 25, 2009 Suite à cette question : Moi je me suis toujours demandé si le "sociopathe", sans dépendance au caractère pathologique qu'on lui attribue, serait un individu sage ?! Je suis allé me renseigner pour mieux cerner la définition de "sociopathe". C'est vraiment bluffant ! Regardes ça : La sociopathie est considérée comme un trouble de la personnalité dont le critère principal d'identification est la capacité limitée des personnes montrant les symptômes du trouble, à ressentir les émotions humaines, aussi bien à l'égard d'autrui qu'à leur propre égard. C'est ce qui peut expliquer leur manque d'empathie quand ils sont confrontés à la souffrance des autres, témoignant d'une incapacité à ressentir l'émotion associée à l'empathie ou la souffrance. Dans l'approche de beaucoup de praticiens de la psychologie, de l'aide sociale ou du droit (côté défense), toute personne adoptant des comportements de prédation et/ou de violence relève de la sociopathie. Il s'agit d'un débat à la fois scientifique, philosophique et politique. D'autres approches, notamment en éthologie appliquée à l'espèce humaine, certains chercheurs (dont Konrad Lorenz, ainsi que beaucoup de behavioristes américains) estiment que les personnes adoptant des comportements de prédation et/ou de violence ne le font pas forcément par manque d'émotion ou d'empathie (les séducteurs et les manipulateurs n'en manquent pas) mais par choix narcissique, en vertu du principe du plus grand plaisir et/ou de la plus grande facilité/rentabilité. D'autres spécialistes de l'éthologie humaine, toutefois, tels Boris Cyrulnik, nuancent ces points de vue. Un comportement de recherche du risque et d'usage de drogues peut aussi être un moyen d'échapper à un vide émotionnel intérieur. La rage dont font preuve certains sociopathes, de même que l'anxiété associée à certaines formes de trouble de personnalité antisociale, peut être vu comme la limite de la capacité à ressentir des émotions. Le diagnostic du trouble de la personnalité antisociale est plus courant chez les hommes que chez les femmes même si on dénombre plusieurs cas chez la femme depuis quelques années.[1] La recherche sur le sujet a montré que les individus ayant un réel trouble de la personnalité antisociale sont indifférents à la possibilité de leur propre douleur physique ou d'une quelconque punition, et ne montrent aucun signe de crainte quand ils sont menacés de souffrance. :eek: Citer Link to post Share on other sites
faridas 10 Posted March 4, 2009 Author Partager Posted March 4, 2009 Bonjour Faridas, Je pense que le sage comme tout individu est doté de la capacité à distinguer ce qui relève du bien ou du mal. Si on prend les différentes religions, la morale, la loi ou simplement le "bon sens", des valeurs communes de base se dégagent sans difficulté. Le doute fait peur, il casse ce qui nous compose face à notre environnement (ou du moins ce dont on se persuade). Je pense donc qu'il faut privilégier le doute envers soi-même que de chercher à modifier la représentation qu'on se fait d'une chose qui interagit sur nous. sagesse. Moi je me suis toujours demandé si le "sociopathe", sans dépendance au caractère pathologique qu'on lui attribue, serait un individu sage ?! :D Le sociopathe par son comportement diffère profondément de la majorité d'entre nous dans sa façon d'appréhender les autres et le monde dans lequel il vit. Il ne se conforme pas aux normes sociales établies par la société mais distingue bien le bien du mal. Il diffère profondément de la majorité dans sa façon d'appréhender les autres et le monde,il est déclaré, arithmétique oblige, antisocial. Le diagnostic qui suit, est celui des personnes dites sages "Les patients qui recherchent peu la nouveauté sont décrits comme des personnes réfléchies, rigides, stoïques, frugales, pondérées et persistantes. Cette description est similaire à la description clinique des patients atteints de la maladie de Parkinson (Menza & al, 1993)" Le doute fait peur. Tu veux dire que nos connaissances étant des illusions de notre pensée donc incertaines. Citer Link to post Share on other sites
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