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Faut-il que le CRIF appose sa griffe ?


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Jamais institution n’aura eu autant de pouvoir en France. A plus forte raison une institution religieuse. Le CRIF fait désormais partie non plus du paysage français mais des sommets de l’Hexagone. Son diner, devenu notoire, constitue une patte blanche qu’il faut désormais montrer pour être crédible. Comment sera traité ou considéré celui qui n’y assistera pas pour une raison ou pour une autre ?

 

Curieux phénomène que subit la République française dite séculière !

 

Singulières valses que connaissent, par conséquent, ses gouvernants !

 

Marianne aurait besoin, semble-t-il, d’un faire-valoir religieux pour se sentir plus laïque, d’un Ausweis* (laissez-passer) pour montrer qu’elle n’est pas dans le mauvais camp mais dans le bon même s’il est le *** centre à Sion, d’un diner, enfin, pour signer son refus de renouer avec un passé peu glorieux.

 

Verrait-on, pourtant, Sarkozy ou Fillon assister, en grandes pompes et de manière plus qu’officielle, au couscous donné par le recteur de la mosquée de Paris ou à la soupe modeste offerte par le cardinal de Paris ?

 

Cela parait peu probable sinon invraisemblable… si ce n’était inconcevable.

 

Et de toute façon la chose n’aurait aucune valeur, aucune importance, aucune conséquence.

 

Mais ne pas collaborer au diner du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) serait très certainement interprété comme… de l’antisémitisme, maladie qu’on sait frapper tous les Français, comme le penserait certainement le Prix No bel de la Paix Elie Wiesel, et susceptible, peut être, de poursuites pénales si toutefois nous ne subissions en « représailles », sur Paris, des bombardements comme seule Israël sait les pratiquer contre des populations civiles et sans défense.

 

Oui, cher lecteur, notre vénérable et respectable CRIF devient une institution, une ligne parallèle dans l’Hexagone, rencontrant souvent et à l’infini la politique du pays à laquelle elle se superpose, longeant les lignes courbes des ministres, traçant une ligne droite vers Israël mais sécante avec la France et tombant en perpendiculaire sur les Arabes qu’elle regarde en diagonale tout en en constituant leur bissectrice.

 

Le CRIF avait un certain pouvoir par le passé mais voilà qu’avec l’avènement du Vice-roi d’Israël, en France, son pouvoir devient… plus que certain !

 

La preuve en est fournie par le discours du Ministre Premier, dernier à comprendre qu’il n’est qu’une marionnette allant chercher l’aval de ceux qui ne représentent même pas les Juifs de France mais seulement la théocratie rabbinique du Moyen Orient qu’il serait plus judicieux d’appeler… démolicratie tant elle a commis de destructions au Moyen Orient !

 

En effet, Fillon, dans un discours plus que lustrant, en présence des figures du sionisme français tels Bertrand Delanoé, Fatiha Amara etc… claironna son attachement, plus à l’État félon qu’aux Juifs, proprement dit, passant sous silence, dans le même temps, les crimes des dirigeants israéliens mais tançant vertement le Hamas qu’il jugea responsable de toutes les plaies… d’Égypte… en Palestine.

 

Bien sûr, vibrant en harmonie avec la corde israélienne en France, il mit en évidence le danger d’un Iran qu’il rendit, pour la circonstance, menaçant pour l’Europe oubliant très vite que l’État hébreu avait clairement annoncé que des têtes nucléaires étaient pointées sur toutes les capitales européennes.

 

Mais Fillon n’était pas à un mensonge ni à un polissage près. Et, afin de plaire à ceux qui lui dicte encore aujourd’hui sa politique, il fustigea la conférence de Durban I, laquelle avait assimilé le Sionisme à du racisme, pour affirmer que la France quittera celle de Durban II si jamais Israël y était stigmatisée.

 

Et comme de bien entendu, menaçant de punir ceux qui auraient le malheur de critiquer Israël, il assimila par la même l’antisionisme à l’antisémitisme.

 

Ainsi donc, tout ce que fait ou dit le seul État démocratique du Moyen Orient doit être parole des Vigils, bastonnant tous ceux qui ne rentreraient pas dans le rang, dans le format, dans le moule du sextacle.

 

C’en était fait de la liberté d’expression déjà, par le passé, mais aujourd’hui c’est pire car on ne peut avoir que la liberté des pressions.

 

Ainsi, se moquer du Christ ou de Mohamed est permis… tous les « philosophes » à la mode de chez nous comme Bernard Henri Lévy, Glucksmann ou Redecker vous le diront. Mais être en désaccord, même pas avec Moise mais seulement avec Israël constitue un forfait, un blasphème sinon pire… de l’antisémitisme qui devient dès lors crime de lèse-majesté. Les mêmes philosophes, affidés, vous le diront encore… s’ils sont honnêtes !

 

Mais gardons notre confiance en la loi. Fillon a le droit de considérer que ceux qui ne vont pas dans sa direction sont dans la mauvaise… puisque nous avons le droit de penser la même chose, pour lui !

 

Néanmoins et pour ma part, je dirais à Fillon attendu les menaces faites dans notre direction : Maire de… Sablé-sur-Sarthe… vous auriez du le rester car le costume de Premier Ministre ne vous sied point.

 

Antisioniste, je le suis et le resterai car le Sionisme est une idéologie que l’on doit combattre car raciste et fasciste, d’autant que ses membres on collaboré avec les Nazis afin d’envoyer dans les camps d’extermination les Juifs qui n’étaient pas d’accord avec leur conception criminelle.

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