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De faux serments...en vraies désillusions!


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A tort peut-être, je n'ai eu de cesse de parodier que le peuple algérien-hormis la religion- était davantage à comparer à celui bolivien qu'aux "frères" marocains ou tunisiens.

 

Si l'on rend compte de l'actualité quotidienne, on assiste à une catégorisation des peuples maghrébins: La sagacité est tunisienne; le pragmatisme est marocain; la rébellion est algérienne. C'est là le fruit de l'héritage de la colonisation...semble-t-il.

 

Mais est-ce là un constat idoine? Les péripéties quotidiennes laissent dans l'incertitude la péremptoire.

 

Et si, tout autrement, le peuple algérien était rentré dans les rangs de ceux du tiers-monde sans ressources de révolte car trop fatigué et déçu du résultat d'une belle histoire?

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Djilali, je ne suis pas d'accord sur le fait que l'Algérie est rentré dans les pays sans ressources de revoltes.

 

je dirais qu'il manque d'idées pragmatiques, des leaders, des structures, ...

 

 

Peut-être que tu as raison. Pourtant, il n'est pas certain que les révoltes journalières en Algérie soient parfaitement canalisées à un objectif.

 

En Bolivie, Evo Morales se sait être continuellement sur un siège éjectable et doit composer avec le risque du peuple le plus rebelle au monde qui a fait tomber 56 présidents depuis la seconde guerre mondiale.

 

Alors qu'en Algérie, il est loisible de constater que le peuple le plus proche de la nation des cultivateurs de la coca, paraît- du moins- K.O debout par toutes les épreuves qu'il s'est vu devoir mener!

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J'ai toujours cru, et je crois toujours que le peuple algérien est un peuple qui s'apprete très bien à un jeu democratique, il est rebelle de nature.

 

Il y'a beaucoup trop de ressources, la seule chose faudrait juste des idées consistantes.

 

Je suis sûr que l'algérien se transformera d'une façon radicale si il se met à lire, s'instruire, et se cultiver.

 

Pas sûr! D'une part, il faudrait que ce peuple opte à un choix. Economie libérale ou étatiser? "Grosse gueule" (ce qui n'est pas une insulte pour un peuple que j'adore) l'Algérinne, benoîtement, choisira immodérément la voie égoïste de l'économie privée sans pour autant se soucier que cette variante est aussi règler par des dispositions légales. En l'espèce, s'il résulte un échec de l'entreprise individuelle, il y a lieu de rendre des comptes à justice. A ce stade, l'Algérien s'y récusera en inventant des complots inimaginables afin d'étayer sa déchéance.

 

L'affaire Khalifa (dont il faut lui réfléchir) en est l'exemple le plus adéquat à mentionner en l'occurrence.

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