Le Maroc fait du buzz antimorosité

[huit six 10]

http://http://moroccotherapy.com en ligne dés le 18 mars

 

 

"Vous ne savez plus comment s'appelle votre femme? Vous dormez 72 heures par jour ?"

 

Alors vous devez être atteint de l'un des rigolos symptômes imaginés par l'office national marocain du tourisme : la tristalgie foudroyante, la désinteressole, ou encore la vénérose aiguë.

 

Vraiment drôle et bien pensée, la nouvelle campagne de communication du Maroc rebondit sur la crise et la "sinistrose" ambiante : l'office communique sur la Marocothérapie, "seul remède aux pathologies nées de la crise".

 

 

L'internaute est accueilli par le professeur Karam, qui va l'ausculter en quelques questions. Une fois le diagnostic établi, l'internaute peut visionner les vidéos des "malades" atteints de la même pathologie : ainsi, Jean-Philippe de Paris, que l'on voit devenir fou de rage devant son ordinateur qui bugge, revient du Maroc tout à fait serein et conseille la Marocothérapie.

 

Le professeur Karam propose à l'internaute de se soigner : une sélection de produits des tours opérateurs s'affiche. Et c'est une première, l'office renvoie directement grâce à un lien vers le site marchand des tours opérateurs.

 

La distribution n'est pas oubliée, et les internautes peuvent retrouver la liste des Experts du Maroc.

L'arsenal de communication sera large : des bannières sur Internet, des spots à la radio, une campagne dans la presse magazine, et des affichages dans les rames de métro, à partir du 18 mars et jusqu'à fin avril. Et dès demain, la campagne sera relayée sur le site des Experts du Maroc, pour initier les agents de voyages à la "Marocothérapie".

 

"Cette campagne est drôle, mais notre objectif est bien sûr de faire du business, rappelle Salima Haddour, directrice de l'office à Paris. Nous voulons maintenir notre croissance sur le marché français, crise ou pas." En janvier 2009, la fréquentation des Français au Maroc était en hausse de 6% par rapport à janvier 2008. La campagne est lancée sur sept marchés européens.

 

Caroline Revol, pros-du-tourisme.com