Le suicide: un fléau qui a tendance a s'amplifié

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69% des suicidés en Algérie sont de sexe masculin. 65% d’entre eux sont célibataires et 58% ne dépassaient pas l’âge de 30 ans.

Les jeunes hommes célibataires sont plus susceptibles de passer à l’acte.

Les moyens les plus utilisés par ces personnes pour passer à l’acte sont la chute d’un lieu élevé, suivie de la pendaison puis de l’ingestion de caustiques.

Dans ce contexte, on déplore le fait que les morts violentes ne soient pas systématiquement autopsiées au niveau des services de médecine légale des hôpitaux, conduisant parfois à des erreurs dans le constat des circonstances de la mort ou encore au «camouflage d’un suicide en mort accidentelle». Quant au nombre de cas de suicides enregistrés ces dernières années les statistiques ont révélé que sur un total de 1097 cas d’autopsies pratiquées entre les années 2000 et 2003, 186 étaient des cas de suicide, alors que durant la période 2004 à 2007, il y est recensé 916 cas d’autopsies pratiquées, dont 105 cas de suicide.

Les principales causes de cet acte sont liées, à «un sentiment de désintégration sociale qu’éprouve l’individu».

Ce dernier conduit à des états dépressifs, d’angoisse, d’anxiété, voire de mélancolie le poussant, dans un geste de désespoir, à mettre fin à ses jours.

On oubli souvent les effets et conséquences du suicide sur l’entourage familial et social du suicidé et que ce phénomène est principalement enregistré chez des personnes souffrant de pathologies mentales.

 

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