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L'algerien dans tous ses états.


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J’aborde ce sujet avec un peu d’appréhension parce qu’il n’est pas toujours facile de dire la vérité à quelqu’un avec lequel on partage de nombreuses valeurs. Ce proche, c’est vous, c’est moi, ou c'est monsieur ou madame tout le monde. Avons-nous des défauts ? Bien sûr, comme tout un chacun. Et le premier défaut qui vient à l’esprit de quelqu’un qui ne nous connaît pas et qui nous le colle immédiatement, c’est la violence.

La violence dans nos écoles n’est pas spécifique chez nous. Elle existe dans tous les pays du monde. La violence dans les stades non plus. Il apparaît clairement que le grand défaut chez l'algérien reste le manque de tout sens de l’effort il faut le reconnaître, en toute humilité, le travail nous rebute. En plus clair on est fainéant et de génération en génération.

Ceci explique l’incroyable absentéisme que nous constatons tous les jours sur les lieux de travail, que ce soit une administration ou un chantier, et aussi le peu de rentabilité de nos entreprises. C’est pourquoi les pouvoirs publics font de plus en plus appel à la main-d’œuvre étrangère, chinoise en particulier.

A titre d’exemple, il a fallu une décennie, peut-être plus, pour faire sortir de terre l’hôtel El-Aurassi. Les Chinois ont mis trois fois moins de temps pour le livrer presque clefs en main. Et nous ne parlons pas de l’autoroute Est-Ouest longue de 1 200 km. Imaginez que nous l’ayons confiée à nos opérateurs nationaux ? Où en serions-nous aujourd’hui et dans combien de décennies nous livrera-t-on le chantier ?

Les Chinois, c’est vrai, travaillent même la nuit à la lumière des torches, ils travaillent également les vendredis. Ce qui est loin d’être notre cas. Nos produits locaux sont systématiquement boycottés on préfère les "made in" même s'ils sont de mauvaise qualité, nos habitations ne sont jamais finies, les travaux trainent en longueur d'années, nos ouvriers somnolent et font semblant de travailler tout en rechignant.

Tout est tordu et rien ne ressemble à une moindre normalité. On cherche avec les bras croisés et le corps hiberné, a intégrer l'arène des nations civilisées avec toutes les institutions internationales qui les composent, OMC, UE, **I, Banque mondiale etc... alors qu'on est même pas capable de nous alimentés avec nos propres produits et qu'on attend "les autres" nous envoyés les leurs.

On n'est pas encore sortie de notre profond sommeil qui sera encore plus long fatalement.

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Guest fairy
J’aborde ce sujet avec un peu d’appréhension parce qu’il n’est pas toujours facile de dire la vérité à quelqu’un avec lequel on partage de nombreuses valeurs. Ce proche, c’est vous, c’est moi, ou c'est monsieur ou madame tout le monde. Avons-nous des défauts ? Bien sûr, comme tout un chacun. Et le premier défaut qui vient à l’esprit de quelqu’un qui ne nous connaît pas et qui nous le colle immédiatement, c’est la violence.

La violence dans nos écoles n’est pas spécifique chez nous. Elle existe dans tous les pays du monde. La violence dans les stades non plus. Il apparaît clairement que le grand défaut chez l'algérien reste le manque de tout sens de l’effort il faut le reconnaître, en toute humilité, le travail nous rebute. En plus clair on est fainéant et de génération en génération.

Ceci explique l’incroyable absentéisme que nous constatons tous les jours sur les lieux de travail, que ce soit une administration ou un chantier, et aussi le peu de rentabilité de nos entreprises. C’est pourquoi les pouvoirs publics font de plus en plus appel à la main-d’œuvre étrangère, chinoise en particulier.

A titre d’exemple, il a fallu une décennie, peut-être plus, pour faire sortir de terre l’hôtel El-Aurassi. Les Chinois ont mis trois fois moins de temps pour le livrer presque clefs en main. Et nous ne parlons pas de l’autoroute Est-Ouest longue de 1 200 km. Imaginez que nous l’ayons confiée à nos opérateurs nationaux ? Où en serions-nous aujourd’hui et dans combien de décennies nous livrera-t-on le chantier ?

Les Chinois, c’est vrai, travaillent même la nuit à la lumière des torches, ils travaillent également les vendredis. Ce qui est loin d’être notre cas. Nos produits locaux sont systématiquement boycottés on préfère les "made in" même s'ils sont de mauvaise qualité, nos habitations ne sont jamais finies, les travaux trainent en longueur d'années, nos ouvriers somnolent et font semblant de travailler tout en rechignant.

Tout est tordu et rien ne ressemble à une moindre normalité. On cherche avec les bras croisés et le corps hiberné, a intégrer l'arène des nations civilisées avec toutes les institutions internationales qui les composent, OMC, UE, **I, Banque mondiale etc... alors qu'on est même pas capable de nous alimentés avec nos propres produits et qu'on attend "les autres" nous envoyés les leurs.

On n'est pas encore sortie de notre profond sommeil qui sera encore plus long fatalement.

 

 

Entièrement d'accord

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J’aborde ce sujet avec un peu d’appréhension parce qu’il n’est pas toujours facile de dire la vérité à quelqu’un avec lequel on partage de nombreuses valeurs. Ce proche, c’est vous, c’est moi, ou c'est monsieur ou madame tout le monde. Avons-nous des défauts ? Bien sûr, comme tout un chacun. Et le premier défaut qui vient à l’esprit de quelqu’un qui ne nous connaît pas et qui nous le colle immédiatement, c’est la violence.

La violence dans nos écoles n’est pas spécifique chez nous. Elle existe dans tous les pays du monde. La violence dans les stades non plus. Il apparaît clairement que le grand défaut chez l'algérien reste le manque de tout sens de l’effort il faut le reconnaître, en toute humilité, le travail nous rebute. En plus clair on est fainéant et de génération en génération.

Ceci explique l’incroyable absentéisme que nous constatons tous les jours sur les lieux de travail, que ce soit une administration ou un chantier, et aussi le peu de rentabilité de nos entreprises. C’est pourquoi les pouvoirs publics font de plus en plus appel à la main-d’œuvre étrangère, chinoise en particulier.

A titre d’exemple, il a fallu une décennie, peut-être plus, pour faire sortir de terre l’hôtel El-Aurassi. Les Chinois ont mis trois fois moins de temps pour le livrer presque clefs en main. Et nous ne parlons pas de l’autoroute Est-Ouest longue de 1 200 km. Imaginez que nous l’ayons confiée à nos opérateurs nationaux ? Où en serions-nous aujourd’hui et dans combien de décennies nous livrera-t-on le chantier ?

Les Chinois, c’est vrai, travaillent même la nuit à la lumière des torches, ils travaillent également les vendredis. Ce qui est loin d’être notre cas. Nos produits locaux sont systématiquement boycottés on préfère les "made in" même s'ils sont de mauvaise qualité, nos habitations ne sont jamais finies, les travaux trainent en longueur d'années, nos ouvriers somnolent et font semblant de travailler tout en rechignant.

Tout est tordu et rien ne ressemble à une moindre normalité. On cherche avec les bras croisés et le corps hiberné, a intégrer l'arène des nations civilisées avec toutes les institutions internationales qui les composent, OMC, UE, **I, Banque mondiale etc... alors qu'on est même pas capable de nous alimentés avec nos propres produits et qu'on attend "les autres" nous envoyés les leurs.

On n'est pas encore sortie de notre profond sommeil qui sera encore plus long fatalement.

 

bonjour gkade

 

mais voila l'eter le plus tordu de la terre

il a un cousin je crois c'est le corse

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